Musée municipal de Châtillon-sur-Seine
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Musée municipal de Châtillon-sur-Seine
Bibliothèque de Châtillon-sur-Seine
Comité des travaux historiques et scientifiques
Fondé par Guizot en 1834 dans le but d'impulser, orienter, coordonner et financer la recherche en histoire, le Comité est rattaché au ministère de l'Instruction publique, division des Sciences et Lettres.
En lien avec les sociétés savantes, le Comité est chargé de recueillir, examiner et publier les travaux importants inédits en histoire mais également en histoire de l'art, littérature et philosophie. Les correspondants qui sont alors nommés appartiennent à des sociétés savantes provinciales et, suivant les instructions générales précises du Comité, commencent leurs recherches et et leurs travaux d'organisation des documents dans les archives et les bibliothèques. Fin 1835, plus de 140 personnes travaillaient en collaboration avec le Comité des travaux historiques.
En 1837, le nouveau ministre de l'Instruction publique, Narcisse de Salvandy, relie le Comité à l'Institut de France et crée cinq sections (ou comités) sur le modèle des académies (Comité de la langue et de la littérature, Comité de l'histoire positive et des chroniques, chartes et inscriptions, Comité des sciences, Comité des arts et monuments, Comité des sciences morales et politiques). A la recherche est ajoutée la publication d'instruments de travail (dictionnaires, manuels) et les membres du Comité émettent un avis sur les ouvrages susceptibles de recevoir une aide du ministère.
Une bibliothèque est créée en 1838 regroupant les ouvrages publiés, ceux des sociétés savantes mais également les manuscrits, dessins et relevés envoyés au Comité.
En 1851, le Comité est à nouveau réorganisé par le ministre Hippolyte Fortoul, et prend le nom de Comité de la langue, de l'histoire et des arts de la France, formé de trois sections : philologie, histoire et archéologie. Le "Bulletin des sociétés savantes" est créé où sont présentés les comptes rendus des travaux publiés.
En 1858, une nouvelle appellation est donnée par le ministre Gustave Rouland : Comité des travaux historiques et des sociétés savantes. 3 prix annuels sont créés pour financer la recherche en récompensant les meilleurs mémoires envoyés par les sociétés savantes. La même année, une section sur les sciences est également créée. Enfin, le Comité a pour projet de publier trois ouvrages (80 volumes) :
Préfecture du département de Seine-et-Oise
La loi du 28 pluviôse an VIII place un préfet à la tête de chaque département. Celui-ci s'entoure de services qui, constituant ce qu'on appelle la préfecture, instruisent les affaires et préparent les décisions qui sont de sa compétence. La préfecture de Seine-et-Oise sera supprimée en même temps que le département du même nom, le 1er janvier 1968, dans le cadre de la réorganisation territoriale de la région parisienne.
Neumayr von Ramssla, Johann Wilhelm
Archiviste bibliothécaire de la Société historique et archéologique de Château-Thierry, et président de cette Société de 1887 à 1893.
Diplômé archiviste-paléographe de l'École des chartes en 1837, il est professeur d'archéologie médiévale dans cette même école de 1847 à 1878 et professeur de diplomatique de 1849 à 1870. Membre du Comité des Travaux historiques en 1858 et membre de la commission des monuments historiques en 1871, il devient directeur de l'École des chartes de 1871 à 1882.
Musée de l'Université de Cracovie
Musée archéologique de Ljubljana
Général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars) dans la même ville.
Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains.
Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Pour ce faire, il concentra progressivement — grâce à son contrôle sur le Sénat de Rome — de nombreux pouvoirs exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances divines et sa fortune personnelle. Adoré du peuple pour qui il faisait montre de largesses frumentaires, économiques et foncières, il se fit nommer dictateur, d'abord pour 10 ans avec des pouvoirs constitutionnels, puis à vie, autorisé à porter la toge et la couronne des triomphateurs en permanence.
Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. Son héritage fut rapidement l'objet d'une nouvelle guerre civile entre ses partisans et successeurs, son fils adoptif par testament, Octave, triomphant de ses adversaires. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.
Conservateur du Musée de Gray (Haute-Saône) en 1884. Il fouille notamment à Apremont.
Fils d’Eugène Hucher. Ferdinand Hucher reprend l'atelier de vitrail après la mort de son père en 1889. Après la mort de Ferdinand, qui était célibataire et sans enfant, l'atelier a été dissous.
Fils d’Auguste Michel (1840-1918), conservateur-adjoint du musée archéologique d’Angers à partir de 1881 et conservateur en 1895.
Président de la République française de 1848 à 1852, puis Empereur des Français de 1852 à 1870.
Chapitre de Notre-Dame de Paris
Dessinateur originaire de l'Oise, il est remarqué par l'érudit compiégnois Albert de Roucy qui le fait engager en 1864 comme attaché au musée archéologique du palais de Compiègne qui accueille les trouvailles des fouilles commanditées par Napoléon III dans la forêt de Compiègne. Sa tâche est de classer et dessiner les collections du musée. En 1870, une partie de ses dessins sont versées au musée d'Archéologie nationale, alors Musée gallo-romain, où ils sont encore conservés aujourd'hui. L'autre partie des dessins est conservée au musée Antoine Vivenel de Compiègne, où ils ont été déposés par la Société Historique de Compiègne.
Victor Cauchemé démissionne en 1874 de l'administration des musées et devient l'assistant d'Auguste Laffolye, architecte du château de Compiègne, puis du château de Saint-Germain-en-Laye. Dans ce cadre, il est chargé de restaurer et cataloguer les objets khmers de l'expédition du lieutenant Delaporte, destinés à être exposés au château de Compiègne. Il doit aussi inspecter les travaux de restauration de l'hôtel de ville. En 1876, il est nommé sous-inspecteur des bâtiments à l'agence du château de Compiègne. Il finit sa carrière comme inspecteur de 1re classe en 1908.
Victor Cauchemé est également professeur adjoint de dessin aux côtés de Félix Deligny entre 1881 et 1886. Il est décoré Officier d'Académie le 22 janvier 1898. Entre 1900 et 1912, suite au décès d'Albert de Roucy, il publie Description des fouilles archéologiques exécutées dans la forêt de Compiègne en quatre volumes. En 1906, il reçoit un brevet de décoration du prince de Bulgarie pour services rendus aux officiers de la mission étrangère au Château pendant les manœuvres.
Fils d’Antoine Chantron, colonel né à Avignon puis administrateur du musée Calvet. Dessinateur, peintre et lithographe.
Homme de guerre et diplomate, baron de Joinville, seigneur de Mauvissière et de Concressaut.
Correspondant de la CTG pour l'Hérault
Correspondant de la CGHAF pour l'Hérault
Commission de Topographie des Gaules
La Commission de la Topographie des Gaules (CTG) est une commission de savants créée par Napoléon III le 17 juillet 1858, avec pour objectifs de dresser trois cartes et de rédiger deux dictionnaires visant à éclairer la topographie antique du territoire national. Pour ce faire, la CTG -qui compte moins de 20 membres à sa création- va immédiatement tisser un grand réseau à travers le pays en nommant des correspondants dans tous les départements, s'appuyant souvent sur les sociétés savantes locales. Officiers, ingénieurs, archivistes, professeurs de lycée, hommes d'église et autres notables sont ainsi mobilisés pour mener des recherches dans leurs régions respectives et faire remonter ces informations à Paris, au Ministère de l'Instruction publique dont dépend la Commission.
La CTG a survécu à la chute du Second Empire ; elle ne disparaît que le 20 janvier 1880 lorsqu'elle est officiellement remplacée par la Commission de géographie historique de l'ancienne France.