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Archives communales de Saint-Germain-en-Laye Pièce
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Mention de la première chasse de la duchesse de Berry dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

Compte de la ville de Saint-Germain-en-Laye pour les années 1714 et 1715 :
« Item dit le rendant que le déceds du roy Louis quatorze estant arrivé le premier septembre mil sept cent quinze, et monseigneur le duc d’Orléans ayant esté recognu régent du royaume, il fut convenu qu’il estoit à propos d’aller à Paris luy présenter les respects de la communauté, et à ce sujet le rendant et plusieurs antiens sindics et habitans s’estans transportez à Paris, vous eûtes la bonté, accomagné de monsieur le procureur du Roy, de les présenter à monsieur le Régent, qui parut satisfait de cette démarche et promit l’honneur de sa protection à cette ville, à l’occasion duquel voyage et séjour le rendant a debourcé la somme de quatre vingt dix neuf livres dix sols, compris le présent qui fut fait à madame la duchesse de Berry à sa première chasse dans la forest de ce lieu, cy : IIIIxx XIX l. X s. »

Mention de la réception de l’archevêque de Paris dans son église de Saint-Germain-en-Laye

« Le 1er de novembre 1670, feste de touts les saints, monseigneur l’archevesque de Paris feit son entrée en son eglise de Saint Germain en Laye en qualité d’evesque à present et superieur d’icelle apres le proces terminé et jugé qu’il avoit avec M. l’evesque de Chartres, luy contestant jurisdiction et superiorité spirituelle dud. lieu, fut receu à la porte de lad. eglise avec joye, complimenté et harangué par M. Nicolas Cagnyé, prestre, bachelier en theologie, curé de ced. lieu, assisté de son clergé en corps revestu de chapes et de la plus grande part de ses principaux parroissiens. »

Mention des chasses hivernales du roi à Saint-Germain-en-Laye

Compte de la ville de Saint-Germain-en-Laye pour les années 1728 et 1729 :
« Item dit le rendant que pendant les deux années de son sindicat, il y eut nécessité de faire quelques dépences imprévues pour débarrasser des terres et immondice qui avoient esté mises le long du pavé de la montagne de Versailles et près le grand pavillon du chasteau qui incommodoient le passage du Roy, comm’aussy faire casser les glaces le long de la rue de la Verrerie au mois de janvier 1729, attendu que Sa Majesté venoit alors presque tous les jours à la chasse en la forêts de ce lieu, et faire tendre le jour de la feste du Saint Sacrement en l’année 1729 des tapisseries autour de la boucherie que l’on reconstruisoit alors, pour lesquelles dépences imprévues dont l’état sera représenté, il a débourcé la somme de cent vingt six livres quinze sols dont il fait dépence par le présent article, cy : 126 l. 15 s. »

Mention du Te Deum chanté dans la chapelle de Saint-Germain-en-Laye pour la paix avec l’Empire et de l’imprimerie installée dans l’orangerie

« Le siege mis devant le Ponteaudemer par l’ordre du duc de Longueville, que le gouverneur et les habitans du lieu ont fait lever,
Le Te Deum chanté pour la ratification de la paix avec l’Empire,
Et ce qui s’est nagueres passé à la Cour.
Le doux charme duquel me flate depuis peu de temps l’esperance de la Paix, l’agreable fruict de nostre conferance, m’a fait ressembler à cette pie de Plutarque qui demeura huit jours muette à mediter le son de le trompete d’un triumphe. Mais tandis que je me dispose à faire part de cette joye à tout le monde aussitost qu’elle sera accomplie, si ne faut il pas vous taire entierement ce qui se passe de plus memorable en cette Cour. Où, comme Leurs Majestez receurent il y a quelque temps les tristes nouvelles de la barbarie que la chambre basse du parlement d’Angleterre a exercée [p. 2] sur la personne sacrée de son roy, dont j’ay trouvé le recit si epouventable que j’ay pris sujet de m’informer plus au vray de toutes ses circonstances pour vous donner le plus tard que je pourray dans son estendue une si fascheuse nouvelle, laquelle a esté receue par Leurs Majestez avec l’indignation qu’elle meritoit.
Ainsi furent elles grandement rejouies par la ratification de la paix d’entre l’Empire et la France, signée de l’Empereur, et de l’eschange des instrumens de cette paix fait entre les plenipotentiaires de ces deux grandes couronnes, lesquelles, par ce moyen, demeurent autant affectionnées comme elles ont esté ennemies l’une de l’autre.
En rejouissance de laquelle bonne nouvelle, qui vraysemblablement nous en va bien produire d’autres, Leurs Majestez en firent solemnellement chanter le Te Deum dans la chapelle de ce chasteau de Saint Germain en Laye le 2 de ce mois, sur les 4 heures apres midi, en leur presence et de Son Altesse royale, de Mademoiselle, du prince et de la princesse de Condé, de Son Eminence, des ambassadeurs de Portugal, de Venise et de Savoye, du chancelier de France, de plusieurs archevesques et evesques entre lesquels celui d’Aire, pontificalement vestu, fit les ceremonies de cette action, où assisterent aussi les secretaires d’Estat et plusieurs autres seigneurs du Conseil et de cette [p. 3] Cour. La ceremonie ayant esté fermée par une musique martiale de fifres, de trompettes et de tambours qui disoyent aux Espagnols qu’ils eussent à choisir ou de nous donner matiere d’en faire autant en bref pour leur sujet, ou de les employer bientost apres pour continuer sur eux nos victoires.
Le jour precedent, premier de ce mois, le comte de Saint Aignan parut devant Leurs Majestez à la teste de trois cens gentilshommes par luy assemblez autour de chez soy, de Poitou, Berry, Solongne et Blesois, en quatre escadrons de gens d’armes et deux de fuzeliers, le premier des gens d’armes commandé par ce comte, qui tenoit la droite, le second par le sieur de Mareuil, qui estoit à la gauche, le troisieme par le sieur de Bays, le quatrieme par le sieur de Courbouzon-Houques, comme les fusiliers par des anciens officiers, le sieur de Corbet y faisant la charge de mareschal de bataille, tous des mieux montez et au meilleur equipage qu’on eust pu souhaiter, qui vinrent offrir leur service au Roy en la compagnie de ce comte, deputé pour la noblesse du Blezois à la convocation des Estats generaux de ce royaume.
Le mesme jour, le sieur Zobel, gentilhomme envoyé en cette Cour par la landgrave de Hesse-Cassel, eut de Leurs Majestez son audiance de congé, avec tous les tesmoignages de la grande satisfaction qu’elles ont de cette vertueuse princesse, [p. 4] laquelle, non contante d’avoir par une constance sans exemple, nonobstant les promesses et les menaces des ennemis et les grandes pertes que la guerre a causé en ses pais, persisté jusques à la conclusion d’une paix glorieuse dans l’alliance de cette couronne, leur a encor envoyé offrir toutes ses troupes pour reduire ses sujets à la raison, s’ils ne preferent les bonnes graces de Sa Majesté, à la qualité de rebelles.
Le quatrieme, les deputez du parlement commancerent leur conferance à Ruel avec ceux du conseil du Roy, pour l’accommodement des affaires. Duquel pourparler chacun eut d’abord une si bonne opinion, qui continue encor à present, que le Roy estant allé visiter ce jour là son imprimerie, establie dans l’un des appartemens de son orangerie de ce lieu de Saint Germain en Laye, et Sa Majesté, selon l’inclination qu’elle a à toutes les belles inventions, ayant voulu faire imprimer quelque chose, ne se trouvant rien lors qui eut un sens complet pour luy donner ce divertissement, sans s’ennuyer par trop de prolixité, celui à qui Leurs Majestez ont donné la dirrection de cette imprimerie dicta sur le champ quelque vers faits sur le sujet de cette heureuse et inopinée venue, qui furent aussi promptement imprimez, d’une partie desquels les courtizans ayans eu plusieurs exemplaires, je ne vous les repeteray point, [p. 5] mais vous feray seulement part de l’autre, que leur impatience laissa sous la presse :
J’accepte cet augure en faveur de l’Histoire,
Qu’à l’instant que Paris se met à la raison,
Mon prince visitant sa royale maison,
Va fournir de sujet aux outils de sa gloire.
Embrassez vous, François. Espagnols, à genoux
Pour recevoir la loy, car la paix est chez nous.
Ensuite de quoi ce prince, elevé par son sage gouverneur le mareschal de Villeroy (là present avec le sieur de Villequier, lieutenant general en ses armées et capitaine de ses gardes, le sieur de Bellingham, premier escuyer, le comte de Nogent, capitaine des gardes de la Porte, et plusieurs autres seigneurs et gentilshommes de sa Cour) et instruit en toutes les vertus royales, surtout en la liberalité, qui en est la principale, recompensa plus magnifiquement le travail d’un quart d’heure de ses imprimeurs que celuy de huit jours ne l’eust esté par d’autres.
Quelques jours auparavant, le mareschal de Rantzau fut icy arresté par ordre du Roy, dont l’on n’a pas trouvé à propos de publier encor le sujet.
La levée du siege de Ponteaudemer, investi par huit cens hommes de pied et quatre cens chevaux du duc de Longueville
C’est quelque chose de se bien deffendre, mais quand la valeur se trouve en des bourgeois [p. 6] dont on ne l’attendoit pas quand des gens non aguerris et qui ne s’attendoient à rien moins qu’à quitter leur trafic pour prendre les armes s’en acquittent aussi bien que s’ils estoient de longue main experimentez au fait de la guerre, c’est plus de louange et un tesmoignage qu’on ne peut desormais douter de leur affection envers leur prince. Ce que vous allez apprendre des habitans de Ponteaudemer, ville de Normandie nagueres reduite au service du Roy par le comte d’Harcourt.
Tandis que ce prince se maintenoit dans cette province, par la reputation de son courage et de sa conduite jointe au respect qu’imprime le parti royal dans les cœurs du party contraire, qui ont empesché le duc de Longueville de prendre aucun avantage sur luy, bien que le renfort qu’il attendoit ne l’eust pas encor joint comme il a fait depuis, à scavoir le sixieme de ce mois.
Le sieur de Chamboy, capitaine lieutenant de la compagnie des gens d’armes du duc de Longueville, ayant choisi la nuict du deux au troisiesme de ce mois pour n’estre point aperceu au dessein qu’il avoit d’attaquer cette ville de Ponteaudemer, il s’y rendit des la pointe du jour du troisiesme à la teste de quatre cens chevaux et de huict cens hommes de pied.
Aussitost qu’il fut arrivé, il fit sommer le sieur [p. 7] de Folleville, mareschal de camp, que le comte d’Harcourt y a laissé pour commander, de lui rendre la place et, voyant qu’il ne lui respondoit pas à son gré, le fit sommer une seconde fois. A laquelle sommation ce gouverneur lui ayant respondu à coups de mousquet, ledit sieur de Chamboy logea son infanterie dans le fauxbourg et fit attaquer les premieres barricades. Mais ce gouverneur estant sorti avec soixante et dix soldats du regiment qu’il commançoit à lever, il leur dit : Compagnons, si vous voulez que je vous croye capables de servir le Roy comme vous me l’avez tous asseuré, il me faut montrer icy ce que vous scavez faite, de quoy vous voyez bien que j’ay bonne opinion, veu que je me mets à vostre teste, sans vous avoir veu encor l’epée à la main. Paroles qui animerent tellement ces nouveaux soldats qu’ils se jetterent à corps perdu sur les ennemis, en tuerent quinze ou vingt sur la place, et donnerent la chasse au reste.
Toutefois, cette disgrace n’empescha pas que le sieur de Chamboy, voulant tenir parole au duc de Longueville, ne fist encore quelques attaques en d’autres lieux, mais ils furent si bien repoussez par les bourgeois du lieu, desquels ils pensoyent avoir meilleur marché qu’ils n’avoyent eu des premiers, que le grand feu que firent ces braves habitans, de leurs murailles et de leurs barricades, contraignirent ledit [p. 8] sieur de Chamboy et toute son infanterie te cavalerie qui avoit mis pied à terre à se retirer comme auparavant, et ceux cy à remonter sur leurs chevaux pour se sauver avec plus de diligence, non sans quelque honte d’avoir fait battre des troupes reglées par des bourgeois, et une nouvelle levée, les premiers ayant particulierement donné des marques de leur fidelité et affection au service du Roy, et le comte d’Harcourt n’ayant point esté obligé pour secourir cette ville là de quiter son quartier de La Haye Malerbe, d’où l’on nous a escrit ces nouvelles le cinquiesme de ce mois.
Imprimé à Saint Germain en Laye, le neufieme mars 1649. Avec privilege du Roy »

Mention du décès du grand-vicaire à Saint-Germain-en-Laye

« Le [vide] de decembre 1665, deceda et mourut à Paris en son logis tres illustre prelat messire Eustache Louys de Lesseville, evesque de Coutance, conseiller du Roy en ses conseils d’Estat et privé, grand vicaire de nos seigneurs les archevesque et evesque de Chartres en l’estendue et dependance de ce lieu de Saint Germain en Laye pour la jurisdiction spirituelle pendant le temps de 28 à 29 années par l’agrement de Sa Majesté et au grand contentement et satisfaction de toute cette paroisse fut le 9e jour dud. mois de decembre faict et chanté et solemnellement en l’eglise parroissialle dud. lieu de Saint Germain un service pour le repos de son ame la messe chantée et l’office faict par M. l’ancien curé par la deference de M. le curé son nepveu ou assisterent avec grande devotion touts les officiers et notables habitants dud. lieu. »

Mention du transport du corps de George Douglas, comte de Dumbarton, décédé dans le Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troisieme mars mil six cent quatre vingt douze, a esté transferé à l’abbaye Saint Germain des Pres de Paris le corps de milord George Duglas, conte de Domberton, chevallier de l’ordre de Saint André ou du Chardon en Ecosse, lieutenant general des armées du roy de la Grande Bretagne, decedé le vingtieme de ce mois dans le chateau vieux de ce lieu appres avoir reçu les sacrements avec unne pieté exemplaire. Son corps fut accompagné par deux pretres de la parroisse qui estoint dans le meme carrose et presenté dans l’abbaie Saint Germain des Pres par messire François de Converset, abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu. »

Mention d’un don fait par le roi pour la construction du clocher de l’église de Saint-Germain-en-Laye

« L’an 1659, par la solicitation et soins de maitre Pierre Cagnyé, prestre, curé de l’eglise de Saint Germain en Laye, et d’honorables hommes Georges Benoist, escuyer de cuisine bouche du Roy, et François Regnault, marchand boucher, marguilliers de lad. eglise, et par les bienfaicts du roy Louys 14e du nom, pour plus grande decoration et ornement d’icelle, fut par l’ordonnance de noble homme maitre Georges Le Grand, prevost juge de la jusice royalle et du consentement des principaux habitants dud. lieu par assemblée d’iceux faicte sur ce sujet abattu et demoly le cloché qui estoyt basty et eslevé entre les autels de la Vierge et de la charité et continué le bastiment de la tour encommencé hors le corps de lad. eglise quarante ou cinquante ans auparavant pour y mettre les cloches. La 1ère pierre de la continuation de lad. tour bastie et eslevée jusques à la 1ère retraicte fut posée au nom desd. sieurs marguilliers le 31e et dernier jour de juillet dernier passé et celle des pillier qu’il a convenu faire proche ledict autel des Vierges pour ayder à porter les voutes qu’il a fallu faire et continuer en la place dud. cloché fut posée aussi au nom dud. sieur curé le 8e jour du present mois d’aoust en lad. année 1659, tous lesquels ouvrages ont esté faicts et conduicts par honeste homme Claude Binet, maitre maçon tailleur de pierre, natif dud. lieu, et a esté donnée par Sa Majesté la somme de cinq mil livres pour en faire les frais. »

Mention marginale concernant la mort de la reine d’Angleterre dans le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye

Le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye ne signale la mort de la reine d’Angleterre que par une mention marginale indiquant : « Enterrement de la reine d’Angleterre ». Cette mention est portée en face d’un grand espace laissé blanc où il avait sans doute été prévu d’écrire un compte rendu de la cérémonie, mais cela n’a finalement pas été fait et l’espace réservé a été rayé.

Mentions dans le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye du convoi funéraire de Louis XIII

« Le dix neufiesme jour de may mil six cents quarente trois, le corps du feu Roy, que Dieu absolve, (ayant demeuré en son lict de parade dressé en son chasteau neuf de Saint Germain en Laye pour estre veu et visitté de tous ses sujets, comme il fut faict tant de tous les habitants dud. lieu que de tous les lieux circonvoisins, de tous estats et conditions, sexes et aages, avec pleurs et larmes de regrets d’une telle perte, et avec devotes prieres pour le repos de son ame, la liberté n’en estant interdite à aucune personne depuis le jour du deces de Sa Majesté jusques aud. jour sur les quatre à cinq heures du soir, pendant lequel temps furent faictes continuelles prieres à son intention, tant de jour que de nuict, et journellement celebrées quantité de messes tant par plusieurs prelats et evesques que par messieurs les aumosniers et chantres de la chapelle de Sa Majesté, comme aussi par une grande quantité de religieux de tous les ordres mandiants de Paris qui y avoient esté mandez à cest effect, sans obmettre monsieur le curé de ced. lieu, qui y fut aussi mandé des premiers avec son clergé, qui y rendirent leurs debvoirs non avec moindre devotion que tous les autres) fut enlevé, selon qu’il avoit pleu à Sa Majesté de l’ordonner par son testament et derniere volonté, sans pompe funebre (telle qu’elle eus testé bien requise pour la mémoire d’un si grand prince) dans un char de dueil tiré par six chevaux, enharnachez de mesme pareure, pour estre porté à Saint Denis, lieu de la sepulture des roys de France, et ledict char accompagné de quantité de prelats et aumosniers revestus de leurs surplis et bonnets quarrez, de plusieurs princes, seigneurs et officiers tous revetus de dueil, des compagnies ordinaires de la garde de Sa Majesté comme de gendarmes, gardes du corps, chevaux légers et mousquetaires à cheval, et conduict par led. sieur curé de ce lieu, assisté de son clergé, des peres recollets en corps et de tous les paroissiens avec cierges en main allumez, depuis ledict chasteau neuf jusques à la porte du parcq, lieu qui faict la separation des territoires de Saint Germain et du Pecq, où monsieur le curé dud. lieu du Pecq se trouva pour le recevoir et le conduire jusques aux fins et limittes de sa paroisse, et fut ainsi receu et conduict de paroisse en paroisse jusques aud. lieu de Saint Denis. »

Mentions dans le registre paroissial de la reine d’Angleterre et de sa suite à Saint-Germain-en-Laye

« Le mesme jour [3 juillet 1645], la reyne d’Angleterre arriva à Saint Germain en Laye pour y séjourner quelque temps.
[…]
Le mesme jour [8 juillet], fut convoyé au cymetiere un petit enfant de Brian Martinier, anglois de nation, officier de la reyne d’Angleterre, le luminaire fourny.
[…]
Le dixiesme jour d’aoust 1645 fut baptisé Pierre, fils de Lucian Cornier et d’Anthoinette Boucher, sa femme, le parrein honnorable homme Pierre Bernon, officier de panneterie de la reyne d’Angleterre, la marreine Charlotte de La Flesche, femme d’honorable homme Georges Aubel, de la paroisse de Poissy.
[…]
Le 28e jour d’octobre, fut inhumé au cimetiere un enfant d’Edouard Isle, varlet de chambre de la reyne d’Angleterre, et de Susanne Isle, sa femme, anglois de nation, led. enfant ondoyé à la maison selon l’ordre et intention de l’Eglise romaine par l’adveu et requisition desdicts l’Isle, père et mere, les vespres des morts chantées et le luminaire fourny, le tout gratuitement.
[…]
Le dimanche dic neufviesme jour de novembre mil six cents quarente cinq, fut baptisé en l’eglise parroisialle de Saint Germain en Laye par M. Pierre Cagnyé, prestre et curé dudict lieu, Louys Henry, né du lundy septiesme jour d’aoust audict an sur les sept heures du matin, fils de M. Jacques Delastre, procureur à Saint Germain en Laye et bailly de Chattou, et de Marie Treshault, sa femme, le parrein tres hault, tres puissant et tres chrestien monarque Louys XIIII, surnommé l’auguste, roy de France et de Navarre, par tres illustre seigneur René de Longueil, conseiller de Sa Majesté en ses conseils et president au mortier en sa cour de parlement, seigneur de Maisons, grisolles et plusieurs autres lieux, cappitaine et gouverneur des chasteaux, parcq et forests dud. Saint Germain en Laye, ville et pont de Poissy, Versailles et autres dependances, tenant lieu et place de Sadicte Majesté pour cet effect, la marreine tres haulte, puissante et religieuse princesse Henriette de Bourbon, reyne de la Grande Bretagne, par haulte et puissante dame Elizabeth Fildincq, fille de millord Fildincq, comte d’Amby, et de haulte et puissante dame Suzanne de Villers, son espouse, premiere dame d’honneur de Sa Majesté, tenant aussi le lieu et place pour Sad. Majesté britannique.
[…]
Le quatriesme jour de decembre 1645, furent mariez ensemble en l’eglise de Saint Germain en Laye honorables personnes Jean Bluteau et Anne Bec, tous deux de la suitte de la reyne d’Angleterre, es presences d’honorables hommes Louys Bullé, Thomas Brais, Guillaume Berlet, Anthoine Deschauffours et plusieurs autres. La benediction du mariage faicte par moy soubzsigné vicaire de ladicte eglise par permission de M. le curé dudict lieu, avec dispense de M. de Lesseville, grand vicaire de la seconde et troisiesme proclamation des bans et aussi à cause du temps des Advents.
[…]
Le neufiesme jour de decembre 1645, fut enterré au cimetiere Charles, fils d’honorable homme Gratian Philippeau, officier de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées à l’intention es parents et amys trespassez.
[…]
Le trente et uniesme jour de decembre 1645, fut baptisé Jacques, né du 16e jour dudict mois, fils de Guillaume Varillon et d’Anne Thomas, sa femme, le parrein noble homme Jacques Coignet, gentilhomme ordinaire de la reyne d’Angleterre, la mareinne damoiselle Jeanne de Vantelet, femme de chambre du lict de ladicte dame reyne.
[…]
Le 11e jour de juillet 1646, arriva au chasteau de Saint Germain en Laye le prince de Galles, fils aisné d’Angleterre.
[…]
Le 19e jour d’aoust 1646, fut inhumé au cimetiere le cocher d’un seigneur anglois nommé Jean, que l’on disoit estre de Rouen ou des lieux circonvoisins, les vespres des morts chantées pour le repos de son ame.
[…]
Le vingt et uniesme jour de septembre 1646, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à noble homme Robert Henise, colonel d’armée escossoise, estant de present resident en ce lieu de Saint Germain en Laye, assisté de me Jean Durets, prestre, clerc de l’eglise dud. lieu, mes Jacques Brunet et Jean Le Bret, prestres habituez aussi de lad. eglise.
Le 21e jour de septembre 1646, fut baptisée Helene, fille d’honorable homme Bernard Mortimer, chyrurgien du commun de la reyne d’Angleterre, et d’Anne France, sa femme, le parrein noble homme Jean Marteil, conseiller et secretaire des commandements de lad. dame reyne, la marreine damoiselle Heleine Dahan, fille d’honneur de lad. reyne d’Angleterre.
[…]
Le vingt et uniesme jour de septembre 1646, fut conferé le sacrement de confirmation par M. l’evesque d’Evreux, cy devant evesque d’Angoulesme, grand aumosnier de la reyne d’Angleterre, dans la chapelle du viel chasteau de Saint Germain en Laye, par le consentement et permission de M. de Lesseville, grand vicaire de messieurs les archevesque de Paris et evesque de Chartres touchant le spirituel dans l’estendue de la parroisse dud. lieu de Saint Germain en Laye, à noble homme Robert Henisse nommé Michel, à damoiselle Elisabeth Hinisse sa femme, à Jacques Macquet, François de Beaumont, Pierre de Beaumont, Anne de Bardou et Henriette Françoise Riviere, Henriette Marie Elisabeth Françoise Plancy, Mary de La Garde, Louyse Le Bailleul et Henriette Anne de Saint Thomas, Marie Chambert et Clere Halleloup.
[…]
Le premier jour d’octobre 1646, fut baptisé François Louys, fils de Louys Descamps, escuyer, gentilhomme de la chambre privée du roy de la Grande Bretagne, cappitaine des deux regiments de gens de pied de la reyne, femme dud. seigneur roy, et de madame Jeanne Mauber, sa femme, le parrein François fils d’Anthoine Descamps, escuyer de la grande escuyrie du Roy, la marreine dame Marie Descamps, femme de Samuel Foucques, seigneur de Beaurepere, pareillement escuyer de lad. grande escuirye.
[…]
Le seiziesme jour d’octobre 1646, fut inhumé au cimetiere Jacques Petit, natif de Longueville en Normandie, de la suitte de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées avec les autres suffrages accoustumez pour le repos de son ame.
[…]
Le 30e jour d’octobre 1646, fut baptisée Catherine, fille de Richard Reyne, irlandois de nation, et de Jeanne de Lys, sa femme, de la suitte de la reyne d’Angleterre, le parrein honorable homme Bernard Smith, la marreine Catherine Jour, femme d’honorable homme Sebastien Jareth, officier de lad. dame reyne.
[…]
Le huictiesme jour de novembre 1646, fut baptisé en la chapelle du chasteau viel de Saint Germain en Laye par me Pierre Cagnyé, prestre et curé de la parroisse dudict lieu, Charles Borromée, né du 4e jour dudict mois audict an, fils de noble homme Thomas Harpe, gentilhomme servant et maistre de la garderobe de la reyne de la Grande Bretagne, et de dame Catherine Garnier, sa femme et femme de chambre de Sa Majesté, la marreine ladicte dame reyne qui seule l’a tenu et nommé audict baptesme.
[…]
Le 29e jour dud. mois, fut convoyé au cimetiere Aymé Quens, fils de Jean Quens, de la suitte de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le 29e jour d’avril 1647, fut solemnisé en face de Sainte Eglise le mariage du sieur Henry Garnier des Chapelles, lieutenant des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec dame Françoise de Fiennes, dame d’atour de lad. dame reyne, es presences de me Charles Bailly, prestre, vicaire, me Jean Durets, prestre, habitué en lad. eglise de Saint Germain en Laye, honorable homme Jean Polié, maistre chirurgien aud. lieu, et plusieurs autres tesmoins, la benediction nuptialle faicte par me Pierre Cagnyé, prestre, curé dud. lieu.
[…]
Le seiziesme jour de juin 1647, fut baptisée Anne, fille d’honorable homme François de La Thoisonniere, armeurier du Roy, et de Marie Poisson, sa femme, le parrein noble homme Thomas Cadman, medecin de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Chartier, nourrisse de la petite princesse d’Angleterre.
[…]
Le septiesme jour de juillet 1647, fut baptisé Bernard, fils d’honorable homme Pierre Desplat, bourgeois de Paris, et de Geneviesve Domon, sa femme, le parrein noble homme Bernard Gason, chevallier, colonel pour le service du roy d’Angleterre, la mareinne damoiselle Henriette Civette, fille de noble homme Pierre Civette, escuyer de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le vingt quatriesme jour de juillet 1647, fut baptisé Henriette, née du 18e jour dud. mois, fille d’honorable homme Hierosme Gregoire, couvreur de vin du prince de Galles, et de Henriette Monjay, sa femme, le parrein maistre Pierre Dechars, procureur es sieges royaux de Saint Germain en Laye, la marreine Thomasse Monjay, femme d’honorable homme Gilles Denise, laboureur demeurant à Versailles.
[…]
Le vingtiesme jour d’aoust 1647, fut baptisée Marie, fille de Jean Rost et de Louyse Thouin, sa femme, le parrein honorable homme Anthoine des Enclos, garde du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine Marie, fille d’honorable homme Nicolas Bertrand, fontenier du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Le neufviesme jour de septembre 1647, fut solemnisé en face d’Eglise le mariage d’Edouard Bermingean dict la Fontaine, chyrurgien et operateur de la suitte de la reyne d’Angleterre, avec Catherine Jomes, tous deux anglois de nation, es presences d’honorables hommes Henry Alexandre Thomas Gipes, gentilhomme anglois, Richard Gartraict et plusieurs autres. La benediction dud. mariage faicte par me Jean Durelet, prestre, commis pour cet effect.
[…]
Le unziesme jour d’octobre 1647, fut inhumé dans le cimetiere Jacques de Visse, anglois de nation, mort apres avoir abjuré son heresie, faict profession de la foy et religion catholique, apostolique et romaine, receu les saints sacrements de penitence et encharistie. Les vespres des morts chantées à son intention.
[…]
Le cinquiesme jour de novembre 1647, furent mariez ensemble Paul Hassant, turc de nation, natif d’aupres de Constantinople, faisant profession depuis longues années de la foy et religion catholique, apostolique et romaine, et Adriane Le Cocq, tous deux de la suitte de la reyne d’Angleterre, et demeurants à Saint Germain en Laye, es presences d’honorables homme Jean Poisson, peintre ordinaire du Roy, Claude Ballet, archer des gardes du corps du Roy, messire Jean Fortier, prestre, Denis Planson le jeune et plusieurs autres. La benediction du mariage faicte par me Jean Le Bret, prestre habitué en l’eglise de Saint Germain en Laye commis pour cet effect.
[…]
Le douziesme jour de janvier 1648, fut baptisée Germaine, fille naturelle et non legitime de Roger Grinvecher et de Catherine Mergrin, anglois de nation et de la suitte de la reyne d’Angleterre, le parrein Jean du Bernetes le jeune, marchand cordonnier, la marreine Germaine Jubert femme de Jean du Bernetes l’ayné, aussi marchant cordonnier, demeurants à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 24e jour de febvrier 1648, fut baptisée Anne, fille de Jean Lodieux et de Marie Daufresne, sa femme, le parrein Jean Saffrey, postillon chez M. Craffe, cappitaine des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine Anne, fille de feu François Rose.
Le vingt cinquiesme jour de febvrier 1648, fut baptisée Marguerite, fille de Pierre La Ronde et de Magdelaine Guibert, sa femme, le parrein honorable homme Jean Polié, maistre chyrurgien à Saint Germain en Laye, la marraine Marguerite Joane, femme d’honorable homme Pierre Vidal, maistre d’hostel du milor Germain, grand maistre de la Maison de la reyne d’Angleterre.
[…]
L’unziesme jour de mars 1648, fut baptisé Bernard, fils d’honorable homme Ferdinand Stors, catholique et apostolique romain de religion, et de Sara Daine, sa femme, tous deux anglois de nation, les parreins honorables homme Bernard Mortemer, chyrurgien suivant la cour de la reyne d’Angleterre, et Richard Renier, patissier de la maison du roy d’Angleterre, les marreins dame Elizabeth Duel, blanchisseuse de la chapelle de ladicte dame reyne, et Catherine Jaune, femme d’honorable homme Sebastien Jauret, garçon du goblet de Sad. Majesté.
[…]
Le vingt deuxiesme jour de mars 1648, fut baptisée Françoise, fille de Mathurin Pignot et de Charlotte [vide], sa femme, le parrein noble homme Pierre du Tronchet, garde du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine dame Jeane Bodran, femme de noble homme François Pilet, garde du corps de la reyne mere regente.
[…]
Le 2e jour d’avril 1648, fut baptisée Catherine, fille de [vide] Gallois et de Catherine Feguet, sa femme, le parrein honorable homme Vincent Dalton, de la suitte de la reyne d’Angleterre, la marreine Marie de La Tour, femme de Simon Masson, vigneron.
[…]
Le vingt quatriesme jour de may 1648, fut baptisée Françoise, née du 14e jour dud. mois, fille d’honorable homme Jean Blusteau, potager de la serenissime reyne d’Angleterre, et de damoiselle Marie Felix, sa femme, le parrein tres illustre personnage messire René de Longueil, conseiller du Roy en ses conseils, president en sa cour de parlement de Paris, seigneur de Maisons sur Seine, de Grisolles et plusieurs autres lieux, cappitaine et gouverneur des chasteaux, parcq et forests de Saint Germain en Laye, ville et pont de Poissy, Versailles et autres dependances, la marreine damoiselle Françoise Garnier, femme de noble homme Pierre Civette, escuyer ordinaire de lad. dame reyne.
Du vingt cinquiesme jour de may 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage d’honorable homme Jacques de Laune, escuyer, l’un des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec Anthoinette Legrand, veufve de feu honorable homme Gabriel Merlet, es presences d’honorables personnes maistre René Legrand, conseiller et procureur du Roy es sieges royaux de Saint Germain en Laye, oncle de ladicte Legrand, maistre Michel Chopart, prestre et chapellain, maistre Jean Le Bret, prestre habitué en lad. eglise, et plusieurs autres parents et amys tant d’une part que de l’autre, la benediction dud. mariage faicte par maistre Pierre Cagnyé, prestre et curé dud. lieu.
[…]
Le 6e jour de juin 1648, fut administré dans la chapelle du viel chasteau de Saint Germain en Laye par M. l’evesque d’Evreux, grand aumosnier de la serenissime reyne d’Angleterre, le saint sacrement de confirmation à plusieurs personnes de ce lieu.
Le huictiesme jour de juin 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage de noble homme Anthoine des Enclos, l’un des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec Marie Bertrand, es presences d’honorables hommes Nicolas Bertrand, père de la mariée, Jean des Enclos, maistre boullanger à Paris, frere du marié, Charles Arle, marchand, Robert Le François et plusieurs autres, tant d’une part que de l’autre, la benediction du mariage faite par maistre Aubin de Noielle, prestre habitué de l’eglise de Saint Germain en Laye commis pour cet effect.
[…]
Le 28e jour de juin 1648, fut baptisé François, né du deuxiesme jour dud. mois, fils de Charles Panezet et de Geneviesve Duchesne, sa femme, le parrein noble homme François Chevallier, sieur de La Berthune, exempt des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Françoise Garnier, fille de noble homme Pierre Civette, escuyer ordinaire de l’escuyrie de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le 3e jour de juillet 1648, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Henriette, fille de noble homme Richard Carteret, et de dame Marie Hillard, sa femme, nourrice de la petite princesse d’Angleterre, le parrein hault et puissant seigneur Patricq Brangdefort, grand chambellan de M. le prince de Galles, fils aisné d’Angleterre, par M. Percy Cherche, gentilhomme de la reyne d’Angleterre, la marreine tres haulte et puissante princesse Henriette, fille du roy d’Angleterre, par damoiselle Françoise Garnier, femme de chambre de lad. dame reyne.
[…]
Le mesme jour [8 juillet], fut enterré en l’eglise devant le chœur un enfant de M. des Chapelles, lieutenant des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées pour tous les fidelles trespassez.
[…]
Le dix neufviesme jour de juillet 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage de Richard de Winstamley, l’un des grands varlets de pied de la reyne d’Angleterre, anglois de nation, avec Henriette Frechin, natifve de ce lieu de Saint Germain en Laye, es presences d’honorables hommes Jacques Frechin, père de lad. Frechin, maistre Aubin de Noielle, prestre habitué en lad. eglise, Jean Lalande, aussi varlet de pied de lad. dame reyne, Didier Deville, marchand cabaretier à Paris, et plusieurs autres parents et amys de part et d’autre. La benediction du mariage faicte par M. le curé.
[…]
Le mesme jour [30 juillet 1648], fut inhumé dans le cimetiere un pauvre homme nommé Jean Curol, irlandois de nation, assisté de la charité, les vespres des morts chantées à son intention et le luminaire fourny.
[…]
Le 9e jour d’aoust 1648, fut inhumée dans l’eglise damoiselle Luce Duval, fille de noble homme Nicolas Duval, varlet de chambre de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées et le lendemain messe haulte à son intention par moy soubzsigné.
Le dixiesme jour d’aoust 1648, fut baptisé Marie, née du 2e jour dud. mois, fille de noble homme Thomas Peninege, officier du goblet du prince de Galles, et de damoiselle Jeanne Smith, blanchisseuse du corps de la petite princesse d’Angleterre, le parrein illustre seigneur Guillaume Craffet, cappitaine des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Winther, fille d’honneur de lad. dame reyne.
[…]
Le 19e jour d’aoust 1648, fut baptisé Henry, fils de noble homme Pierre de Plansy, apoticquaire et varlet de chambre de la reyne de la Grande Bretagne, et de damoiselle Louyse Garnier, sa femme, le parrein noble homme Winstord Grad au lieu et place du milor Germain, la marreine damoiselle Marie Winter, femme du secrettaire de lad. dame reyne.
[…]
Le 20e jour de septembre 1648, fut baptisé Raphael, fils d’honorable homme Jacques Benard, cocher de la reyne d’Angleterre, et d’Anne Smarth, sa femme, le parrrein noble homme Raphael Tartereau, chevallier, conseiller du Roy et gentilhomme servant de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Quertu, nourrice de la petite princesse d’Angleterre.
[…]
Le 20e jour de septembre 1648, fut baptisé Anthoine, fils de Louys de Bully et de Marie gaillard, sa femme, le parrein honorable homme Anthoine Gaillard, officier de la reyne d’Angleterre, la marreine dame Anthoinette Legrand, femme de noble homme Jacques de Laune, garde du corps de lad. dame reyne.
Le 23e jour dud. mois, le depart de la reyne d’Angleterre de Saint Germain en Laye pour aller loger au Louvre à Paris.
[…]
Le 3e jour d’octobre 1648, fut baptisé Henry, fils de noble homme Louys Richard, maistre de la musicque de la reyne d’Angleterre, et damoiselle Marie Pené, sa femme, le parrein tres illustre prince Henry de Lorraine, comte de Harcourt, d’Armagnacq et de Brienne, chevallier des ordres du Roy et grand escuyer de France, la mareine madame Jeane de Brouilly, dame d’Audancourt, de Villers Audon.
[…]
Le treiziesme jour de juillet 1649, la reyne d’Angleterre arriva de Paris à Saint Germain en Laye pour y recevoir le roy son fils qui revenoit de Holande.
[…]
Le 14e jour de juillet 1649, le roy d’Angleterre arriva à Saint Germain en Laye, où il fut receu de la reyne sa mere.
[…]
Led. jour [2 août], fut convoyé au cimetiere un enfant d’un homme de la suitte de la cour d’Angleterre.
[…]
Le mesme jour [21 septembre], le depart du roy de la Grande Bretagne pour aller à l’isle de Gersay. »

Mentions dans le registre paroissial de services donnés dans l’église de Saint-Germain-en-Laye pour le repos de l’âme de Louis XIII

« Le quinziesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict de devotion par moy curé, pour le repos de l’ame du feu Roy, un service complet avec vigiles, recommendasses, trois messes haultes, le libera à la fin avec les autres suffrages accoustumez, les messes chantées par messieurs Bailly, Lucas et moy curé.
[…]
Le 18e jour de may 1642, furent chantées solemnellement les vespres à vigilles des morts, et le lendemain une messe haulte de requiem par monsieur le curé à l’intention du feu Roy, le tout par devotion.
[…]
Le vingtiesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict un service complet de la confrairie dela charité pour le repos de l’ame du Roy deffunct, les messes chantées par messieurs Bailly, Garoche et monsieur le curé. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt neufiesme jour dudict mois [janvier 1599], le Roy arriva a Sainct Germain et y fut jusques au troisiesme de febvrier qu’il en partit.
[…]
Le second jour de febvrier l’an mil six cens et ung, le Roy arriva a Sainct Germain et s’en alla le mesme jour.
[…]
Le neufiesme jour dudict mois [juillet 1602], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Ledict jour [21 juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusque au dixiesme jour d’aoust, jour et feste Sainct Laurens.
[…]
Le jour precedent [15 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut cinq ou six jours.
[…]
Ledict jour [9 octobre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au treiziesme jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Le ving troisiesme, le Roy arriva à Sainct Germain et s’en alla la veille de Noel.
[…]
Le Roy arriva à Sainct Germain et y fut ledict premier jour et le second [janvier 1603].
[…]
Led. jour [4 août], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au dix septiesme qu’il en partit.
[…]
Le neufiesme jour dud. mois, fut faict ung service pour le feu Roy.
[…]
Le vingt cinquiesme jour dud. mois [septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingt neufiesme qu’il en partit.
[…]
Le septiesme jour [janvier 1604], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut 4 jours.
[…]
Le unziesme jour dud. mois, […] le Roy partit de Sainct Germain et y fut quatre jours.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha trois nuicts.
[…]
Le treiziesme de ce mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuit.
[…]
Led. jour [18 février], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt quatriesme qu’il en partit.
[…]
Led. jour [19 mars], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt uniesme qu’il en partit.
[…]
Le quatriesme jour dud. mois [juin], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au jour Sainct Jehan qu’il en partit.
[…]
Le sixiesme jour de decembre, le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au dixiesme jour dudict mois, qu’il en en partit.
[…]
Led. jour [27 décembre], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au dernier dud. mois qu’il en partit.
[…]
Led. jour [25 janvier 1605], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au vingt huictiesme qu’il en partit.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuict.
[…]
Le vingt huictiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt neufiesme.
[…]
Led. jour [18 janvier 1606], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingtiesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [15 février], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingtiesme, qu’il en partit. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le premier jour de may l’an mil six cens six, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le second jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [juin], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt deuxiesme.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le quatorziesme jour dud. mois.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le troisiesme de janvier [1607].
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [janvier 1607], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est party le vingt sixiesme jour.
[…]
Le vingtiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit l’unziesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le quinziesme.
[…]
Led. jour [20 février 1608], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est parti le vingt quatriesme.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [août], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt quatriesme jour, Sainct Barthelemy.
[…]
Led. jour [24 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Led. jour [1er octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [novembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le ving troisiesme apres disner.
[…]
Le troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [12 janvier 1609], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’i coucha qu’une nuit.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le premier jour d’apvril oud. an, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme suivant.
[…]
Led. jour [20 juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain au matin et est parti le vingt et uniesme.
[…]
Le sixiesme jour dud. mois [septembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le neufiesme aussy apres disner.
[…]
Le dernier jour dud. mois [octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix neufiesme.
[…]
Led. jour [28 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt neufiesme.
[…]
Led. jour [7 décembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le huictiesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quinziesme.
[…]
Ledict jour [15 février 1610], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [7 mars 1611], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti l’unziesme jour dud. mois.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [août], le Roy est parti de Sainct Germain apres disner, qui y estoit arrivé le vingt sixiesme de juillet.
[…]
Led. jour [14 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le dix septiesme jour aussy apres disner.
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [août 1613], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt cinquiesme jour dud. mois apres disner. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le lundy XXXe jour de may, le Roy arriva à Saint Germain et y sejourna jusques au mercredy ensuivant, veille de la Feste Dieu.
[…]
Le vendredy dix septiesme juin [1580], le Roy arriva à Saint Germain et y sejourna jusques au jeudy ensuivant, qu’il partit, assavoir la veille Saint Jehan.
[…]
Le lundy huictiesme jour d’aoust, le Roy arriva à Saint Germain en Laye et en partist le mercredy dix septiesme, et partant y a neuf offrandes deues.
[…]
Le mercredy XXIIIIe, le Roy arriva à Sainct Germain et y ouyt la messe le jeudy et vendredy, et ced. jour s’en alla à Sainct Mort.
[…]
[rayé :] Le jeudy XIIIe janvier [1583], le Roy arriva à Saint Germain en Laye. [mention rayée]
[…]
[rayé :] Le vendredy XXIXe [avril], il y arriva et s’en retourna le lendemain, et pour ce : II offrandes.
[…]
[rayé :] Le vendredy XXVIIe may, le Roy y arriva et y feist sa feste de Pentecoste jusques au mardy ensuivant, qu’il partist pour aller à [vide], pour ce : IIII offrandes.
[…]
[rayé :] Le vendredy XXIXe juillet, le Roy arriva à Saint Germain et y demeura jusques au mardy IIe aoust, et pourtant : IIII offrandes.
Le dimenche arriva ycy ung abbé de Fueillent en Gascongne, homme de vie fort austere qui prescha le jour de saint Pierre es lieux et me fut envoyé par le Roy pour le loger et traicter.
[…]
Le mercredy cinquiesme jour de septembre 1583, le Roy arriva à Sainct Germain et y ouyt messe, qui fut celebrée par moy, et s’en alla le jour mesmes. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le 25 jour de febvrier 1637, le Roy arriva à Saint Germain en Laye et y sejourna jusques au 5e jour de mars, qui font en tout 9 jours.
[…]
Le mesme jour [27 avril], le Roy partit de ce lieu de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles, y coucha deux nuicts et revint aud. lieu la veille Saint Jacques Saint Philippe.
[…]
Le 11e jour [de mai], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versaille.
[…]
Le mesme jour [15 mai], le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 19e, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [17 octobre], le Roy arriva sur le soir à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 28e, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versaille.
[…]
Le mesme jour [31 octobre], le Roy est revenu de Versaille à Saint Germain.
[…]
Le 2e jour [de novembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles apres avoir demeuré deux jours audict lieu de Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [9 novembre], le Roy arriva à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour [20 novembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versaille.
[…]
Le mesme jour [23 novembre], le Roy revint de Versaille à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [30 novembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [7 décembre], le Roy est revenu à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour [19 décembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 23e jour de decembre, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [18 février 1638], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
Le 19e, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 22e, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versaille.
[…]
Le mesme jour [26 février], le Roy revint de Versaille à Saint Germain.
[…]
Le 3e jour de mars, le Roy partit de Saint Germain pour aller à [vide].
[…]
Le 9e jour de mars, le Roy revint de son voyage d’Escouan à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [22 mars], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versaille.
Le 23e jour, le Roy revint de Versaille à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 5e jour d’avril, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 8e jour d’avril, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [26 avril], le Roy partit de Saint Germain pour aller en Picardie.
[…]
Le 21e jour [de mai], le Roy revint de Compiegne icy.
[…]
Le mesme jour [27 mai], le Roy alla à Versailles.
Le 28e jour, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 14e jour de juin, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Fontainebelleau.
[…]
Le 19e jour de juin, le Roy revint de Fontainebelleau à Saint Germain.
[…]
Le 19e jour de juillet, le Roy partit de Saint Germain pour aller à l’armée.
[…]
Le mesme jour [18 août], le Roy est revenu de l’armée à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [20 août], le Roy s’en alla à son chasteau de Versailles.
[…]
Le mesme jour [22 août], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour [16 septembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Escouan.
[…]
Le susdicts jour 29e de septembre, le Roy revint à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [6 octobre], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 10e jour et mois susdicts, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 27e jour dudict mois, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 30e jour, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [2 novembre], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Du 8e jour dudict mois, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour [15 novembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Escouan.
[…]
Le 25e jour de novembre, le Roy revint de son voiage d’Escouan.
[…]
Le 30e et dernier jour dudict mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Villepreux.
[…]
Le 2e jour [de décembre], le Roy revint de Villepreux à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [18 décembre], le Roy partit de ce lieu pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [20 décembre], le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 3e jour de janvier mil six cents trente huict [1639], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 21e jour de janvier, le Roy revint de son voiage de Fontainebleau à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [23 février], le Roy partit de ce lieu de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 25e jour, le Roy est revenu de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [4 mars], le Roy partit de Sainct Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 6e jour, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le jour precedent 17e de mars, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Vigny.
[…]
Le mesme jour [19 mars], le Roy revint de son voiage de Vigny à Saint Germain.
[…]
Le 28e jour, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [29 mars], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour [7 avril], le Roy partit de ce lieu pour aller à Versailles.
Le 8e jour, le Roy revint de son voiage de Versailles.
[…]
Le 9e jour de may 1639, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 14e jour, le Roy revint de son voiage de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 17e jour de may, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
Le 18e jour, le Roy revint de son voyage de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour [25 mai], le Roy partit de Saint Germain pour aller au siege de Hedin.
[…]
Le mesme jour [12 novembre], le Roy revint à Saint Germain en Laye de son voyage de l’armée.
[…]
Le mesme jour [5 décembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
Le 6e jour de decembre, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 20e jour, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [23 décembre], le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 17e jour de janvier [1640], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [21 janvier], le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le premier jour de mars 1640, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Chantilly.
[…]
Le 7e jour dudict mois, le Roy revint à Saint Germain de son voyage de Chantilly.
[…]
Le 12e jour de mars, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [14 mars], le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 15e jour d’avril 1640, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le dix huictiesme avril, le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour 30e avril, le Roy partit de Saint Germain pour aller à l’armée.
[…]
Le 7e jour dud. mois [de septembre], le Roy arriva à Saint Germain en Laye de son voyage d’Arras.
[…]
Le mesme jour dud. mois [15 septembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 18e jour de septembre 1640, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 25e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Escouan.
[…]
Le 1er jour dud. mois [d’octobre], le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 10e jour dud. mois, le depart du Roy de Saint Germain pour Monceaux.
[…]
Le 20e jour dud. mois, le retour du Roy à Saint Germain de Monceaux.
[…]
Le 27e jour dud. mois, le depart du Roy pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [31 octobre], le retour du Roy à Saint Germain de Versailles.
[…]
Led. jour [10 novembre], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 27e jour dud. mois, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 12e jour dud. mois [de décembre], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 23e jour dud. mois, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 17e jour dud. mois [de janvier 1641], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [24 janvier], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 27e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 8e jour dud. mois [de février], le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour [18 février], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 4e jour dud. mois [de mars], le retour du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour [3 avril], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le mesme jour [9 avril], le retour du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour 2e dud. mois [de mai], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [7 mai], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
Le 8e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Paris.
[…]
Led. jour [9 mai], le retour du Roy de Paris à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 12e jour de may, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [13 mai], le retour du Roy de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 23e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Vigny et Abbeville à cause du siege de la ville d’Arras.
[…]
Le 5e jour dud. mois [de novembre], le Roy est revenu de l’armée d’Aras à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 26e jour, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [30 novembre], le retour du Roy à Saint Germain en Laye de Versailles.
[…]
Le 19e jour dud. mois [de décembre], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le 22e jour dud. mois, le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye
[…]
Le 28e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [31 décembre], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Du cinquiesme jour de janvier [1642], le retour du Roy de Paris à Saint Germain en Laye, qui estoit allé en ladicte ville du dernier jour de decembre mil six cents quarente et un.
[…]
Le mesme jour 7e dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le 10e jour de janvier 1642, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le mesme jour 27e, le Roy partit de Saint Germain pour aller au voiage.
[…]
Le quatorziesme jour d’aoust 1642, le Roy revint de son voyage de Narbonne à Saint Germain en Laye.
[…]
Le jour precedent dix huictiesme d’aoust, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Chantilly.
[…]
Le vingt troisiesme jour d’octobre 1642, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le dixiesme jour, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à la chasse es environs de Triel.
[…]
Le treiziesme jour de novembre 1642, le Roy revint à Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour 17e de novembre 1642, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Le dix huictiesme jour de novembre mil six cents quarente deux, le Roy revint de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le deuxiesme jour de decembre 1642, le Roy partit de Saint Germain en Lay pour aller à Paris.
[…]
Le mesme jour [5 décembre], le Roy revint de Paris à Saint Germain en Laye.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Le vingt troisiesme jour de decembre 1642, le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le vingt neufiesme jour dud. mois 1642, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
Le trente et uniesme jour de decembre mil six cents quarente deux, le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le cinquiesme jour de janvier mil six cents quarente trois, le depart du Roy pour aller à Versailles.
[…]
Le septiesme jour de janvier mil six cents quarente trois, le retour du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Le vingt quatriesme jour de janvier 1643, le depart du Roy pour aller à Versailles.
[…]
Le vingt neufiesme jour de janvier 1643, le retour du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Le huictiesme jour de febvrier 1643, le depart du Roy pour aller à Versailles.
[…]
Le unziesme jour de febvrier mil six cents quarente trois, le retour du Roy de son chasteau de Versailles.
[…]
Le quatorziesme jour de febvrier 1643, depart du Roy pour aller à Versailles.
[…]
Le dix huictiesme jour de febvrier mil six cents quarente trois, le retour du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Le quinziesme jour de may mil six cents quarente trois, le Roy partit de son chasteau viel de Saint Germain en Laye, dans lequel il avoit faict son continuel sejour depuis sa naissance, assisté de la Reyne regente, sa mere, et de la pluspart de tous les susd. princes, prelats, seigneurs et officiers, conduit en bel ordre par ses gendarmes, chevaux legers, mousquetaires à cheval, les deux regiments de sa garde tant françois que suisses, pour aller faire son entrée premiere en sa ville de Paris, capitalle de son royaume, et se faire recognoistre par icelle, et en icelle par tous les Estats de France pour legitime roy et souverain. Au devant de Sa Majesté sortirent de lad. ville pour la recevoir tous les chefs principaux, eschevins et officiers de ville avec une multitude innombrable de peuple qui la receurent avec grands crys et acclamations de joye et liesse, luys rendants les hommages et submissions par eux deues et presentants les clefs de la ville avec les ceremonies accoustumées en pareilles occasions. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le 24e jour de janvier 1654, le Roy arriva de Paris à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 26e jour dud. mois, le Roy retourna de ce lieu de Saint Germain en Laye à Paris.
[…]
Le 22e jour de mars 1654, le Roy arriva de Paris en son chasteau viel de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 24e jour de mars, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour retourner à Paris.
[…]
Le 6e jour d’avril 1654, le Roy arriva en son chasteau viel de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 8e jour d’avril 1654, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour retourner à Paris.
[…]
Led. jour 25e [décembre] et feste de Noel, le Roy arriva à Saint Germain en Laye et logea en son chasteau viel dud. lieu.
[…]
Le 29e jour dud. mois, le Roy partit de ce lieu de Saint Germain pour retourner en son Louvre à Paris.
[…]
Led. jour 1er de mars [1655], arriva le Roy de sa ville de Paris en son chasteau viel de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 4e jour dud. mois, le Roy retourna de Saint Germain à Paris.
[…]
Led. jour 2e dud. mois [février 1656], le Roy arriva de Paris en son chasteau viel de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 6e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour son retour à Paris.
[…]
Le 17e jour de septembre 1660, la Reyne en la compagnie du Roy et de sa cour feist sa premiere venue à Saint Germain en Laye et logerent Leurs Majestez au chasteau neuf. Les bourgeois se meirent soubz les armes, faisant haye des deux costez depuis la porte de Paris jusques à la porte dud. chasteau. M. le curé, accompagné de son clergé et des RR. PP. recollets dud. lieu, avec la croix et la banniere, fut au devant de Leurs Majestez jusques hors lad. porte de Paris comme aussi messieurs les magistrats et commandants dud. lieu. Le Roy dispansa des harangues que l’on s’estoit preparé de faire à Leurs Majestez parce qu’il estoit soir et desja la brume.
[…]
Le 20e jour dud. mois apres midy, le Roy et la Reyne s’en retournerent à Paris.
[…]
Le 8e jour de mars apres midy [1662], le Roy et la Reyne arriverent à Saint Germain en Laye pour la chasse.
[…]
Le 10e jour, le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye pour leur retour à Paris.
[…]
Le 7e jour dud. mois [de mai], le Roy et la Reyne arriverent à Saint Germain en Laye et logerent au chateau neuf.
[…]
Le 17e jour de may 1662, le Roy et la Reyne s’en retournerent à Paris.
[…]
Le 19e jour dud. mois, le Roy, la Reyne, monseigneur le Dauphin arriverent sur le soir à Saint Germain et prirent logement au chateau neuf.
[…]
Le 29e jour de juin, feste des saints apostres Pierre et Paul, la Reyne, accompagnée de la Reyne mere, feist sa premiere visite à nostre eglise de la parroisse, où elle fut receue à l’entrée par M. le curé qui la harangua et complimenta, assisté de son clergé suivant la croix, et ensuitte, le saint sacrement exposé, fut chanté le Te Deum, le Salut et autres prieres à Dieu en action de graces.
[…]
Le 14e jour de septembre, feste de l’exaltation de la sainte croix, le Roy presenta le pain benit à la messe de parroisse de ce lieu de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 19e jour de septembre 1662, le Roy partit de Saint Germain pour son retour à Paris apres avoir sejourné aud. lieu trois mois entiers.
[…]
Le mesme jour 3e de novembre, le Roy arriva à Saint Germain en Laye sur les 9 à 10 heures du matin pour la chasse et s’en retourna le lendemain à Paris par Versailles.
[…]
Le 10e jour de mars 1664, le Roy et les Reynes vindrent de Paris à Saint Germain en Laye pour y sejourner quelques temps.
[…]
Le 24e jour de mars, le Roy et les Reynes s’en retournerent à Paris apres avoir couché et sejourné quatorze jours en ce lieu de Saint Germain en Laye. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le samedy IIIe jour du moys de juin 1559, le Roy arriva a Saint Germain en Laye.
[…]
Ledict jour [25 juillet], le Roy, la Royne, la Royne mere du Roy et la royne d’Espagne vindrent a Saint Germain en Laye.
[…]
Le samedy Ve [août], le Roy partit pour aller a Paris.
[…]
Led. jour [12 août], le Roy revint de Paris a Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour [18 août], arriva le roy de Navarre a Saint Germain en Laye et fut son train logé en mon logis.
[…]
Le lundy [21 août], la Roine fist faire ung service de la XLIIe pour le Roy. Reçu en luminaire : IIII l.
[…]
Led. jour [22 août], le Roy partit de Saint Germain. Reçu pour les offrandes : XLII l.
[…]
Le mardy diziesme jour dud. moys de septembre [1560], le Roy arriva a Saint Germain.
[…]
Ledict jour [10 octobre], partist le Roy pour aller coucher à Madry avec le train.
[…]
Le lundy XIIIIe jour de juillet [1561], le roy Charles, IXe de ce non, arriva a Saint Germain en Laye.
[…]
Ledict jour [30 août], le Roy alla au Bordeau de Vigny.
[…]
Led. jour [1er septembre], le Roy revint du Bordeau de Vigny.
[…]
Ledict jour [5 mars 1562], le Roy s’en alla. Pour la parpaye des offrandes, cent treize livres quinze solz tournois.
[…]
Le premier jour de may 1563, le Roy arriva à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour [16 mai], le Roy partit de Saint Germain pour aller à Paris. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le lundy XXIIIIe [juin 1567], le roy Charles arriva en ce lieu de Sainct Germain en Laye
Et de ce voyage j’entre en jouissance de presbitere nouvellement basty et de l’exemption d’hostes suivant les lettres du Roy, combien que mons. Bonnault, secretaire de monseigneur le chancelier, y fut marqué et logé, au moien que le Roy et la Roine commanderent qu’il en delogeast et declarerent qu’ilz vouloient que led. presbitere fust et demeurast exempt suivant leurs lettres, et ay retiré certificat des mareschaulx des logis de ce que dessus.
[…]
Le XIIIe jour de juillet 1570, le roy Charles arriva en ce lieu de Sainct Germain en Laye apres disner.
Le vendredy XIIIIe, le Roy apres avoir ouy la messe alla coucher a Paris en poste.
Le samedy XVe, il revint ycy disner.
[…]
Le vendredy XXIe, le Roy apres avoir ouy la messe alla a Paris.
Le lundy XXIIIIe, il revint de Paris.
[…]
Le XIIIIe [août], le Roy partist de Saint Germain en Laye.
[…]
Le mardy XXIe jour de juillet mil cinq cens soixante et treize, le Roy vint en ce lieu et en partist le samedy XXVe dud. moys. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingtiesme jour d’avril 1665, le Roy, la Reyne et monsieur le Dauphin arriverent à Saint Germain en Laye pour y passer une partie de l’esté. Dieu les y vueille conserver en santé.
[…]
Le 24e jour de may, feste de Pentecoste 1665, le Roy presenta le pain à benir à l’eglise parroissialle de Saint Germain en Laye avec toutes les solemnitez requises et accoustumées.
[…]
Le 31e et dernier jour de may 1665, feste de la tres sainte Trinité, le pain benist fut presenté à l’eglise parroissialle de ce lieu de Saint Germain en Laye par la Reyne mere.
[…]
Le 7e jour de juin 1665, feste de dimanche de l’octave du saint sacrement, la Reyne presenta le pain benist à la messe de paroisse avec toute la pompe et magnificence royalle ordinaire et accoustumée en telle occasion.
Led. jour, Son Altesse royalle duc d’Orleans, frere unicque du Roy, y assista, particulierement à la procession du saint sacrement, accompagné de quantité de grands seigneurs de la Cour avec touts les officiers de sa Maison tenants cierge ou torche en main.
[…]
Le 21e jour de juin, feste de dimanche, Monsieur, frere unicque du Roy, presenta le pain benist à la parroisse avec la magnificence deue à Son Altesse royale.
[…]
Led. jour 7e de juillet, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller coucher à Versailles.
Le 11e jour dud. mois, le Roy revint de Versailles pour Saint Germain en Laye.
[…]
Le lundy 20e jour de juillet 1665, le Roy partit apres midy de Saint Germain pour aller coucher à Versailles y recevoir la reyne d’Angleterre à son arrivée.
[…]
Le mesme jour 22e de juillet, le Roy revint de Versailles coucher à Saint Germain en Laye.
[…]
Les 27, 28 et 29e jour, le Roy a couché à Versaille et entendu la messe à Saint Germain.
[…]
Le 11e jour d’aoust 1665, le Roy et les Reynes partirent de Saint Germain en Laye à cause de l’indisposition de la Reyne mere pour aller faire leur sejour à Paris.
[…]
Led. jour 22e de janvier [1666] apres midy, le Roy arriva à la sortie de Versailles à son chasteau vieil de Saint Germain en Laye pour y faire quelque sejour pendant son dueil de la Reyne sa mere.
[…]
Le 13e jour dud. mois [de mars], le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye pour un voyage de Compiegne.
[…]
Le 19e jour dud. mois, le retour du Roy et de la Reyne à Saint Germain en Laye de leur voyage de Compiegne.
[…]
Le 28e jour de mars, feste de dimanche, le Roy et la Reyne revinrent de Versailles où Leurs Majestez estoient allées de Saint Germain en Laye le jeudy precedent qui estoit le jour de la feste de l’Annonciation Nostre Dame.
[…]
Le 3e jour d’avril 1666, le Roy partit de Saint Germain en Laye avec la Reyne pour Versailles.
[…]
Led. jour 15e d’avril, le Roy et la Reyne revin de leur chasteau de Versailles pour Saint Germain en Laye.
[…]
Le 9e jour de may, le Roy alla souper à Versailles où il coucha et le lendemain 10e jour, apres avoir entendu la messe, revint disner à Saint Germain, et la Reyne avec luy.
[…]
Le 29e jour de may 1666, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le vendredy 25e jour d’octobre 1666, le Roy et la Reyne arriverent à Saint Germain en Laye et prirent leur logement au chasteau vieil.
[…]
Le 19e jour [de mars 1667], feste de saint Joseph, le Roy et la Reyne avec monseigneur le Dauphin partirent de Saint Germain en Laye pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [1er avril], le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour 11e, le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye apres midy pour Versailles.
[…]
Led. jour 16e d’avril, le Roy et la Reyne revinrent de Versailles en ce lieu de Saint Germain apres y avoir demeuré cinq jours.
[…]
Led. jour 16e de may, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour son voiage d’Amiens et frontieres de Flandres.
[…]
Le 7e jour de septembre 1667, le Roy arriva à Saint Germain en Laye à son retour de la guerre de Flandre, apres la prise de la ville de Lille et la defaicte des troupes du comte de Marcin et du prince de Lignes par celles de Sa Majesté, au devant de laquelle alla M. le curé, assisté de son clergé, avec la croix et la baniere des reverends peres recollets aussi avec leur croix devant eux et un grand nombre de parroissiens à leur suitte jusques au bout du manege à la descente du Pecq où on l’attendit jusques à son arrivée, où il la congratula au nom de toute la parroisse de l’heureux succes de ses armes et de ses advantageuses victoires remportées sur ses ennemis, en action de graces à Dieu de quoy, le saint sacrement exposé en l’eglise, furent solemnellement chantées les prieres convenables à ce sujet et le Te Deum.
[…]
Le [vide, entre le 4 et le 12] jour de novembre 1667, le depart du Roy apres midy pour aller à Versailles avec la Reyne et monseigneur le Dauphin.
[…]
Le 22e jour de janvier [1668], feste de saint Vincent, le Roy, la Reyne et les Enfants de France arriverent sur le soir à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 2e jour de febvrier, feste de la Purification Nostre Dame, apres la messe et procession dud. jour, le Roy partit de ce lieu de Saint Germain en Laye pour son voiage de dela.
[…]
Le 24e jour de febvrier 1668, le Roy arriva à Saint Germain en Laye sur les dix heures du matin au retour de son voyage de la Franche Comté, apres l’avoir subjuguée et reduite à sa domination et obeissance en un mois de temps.
Le 26e jour dud. mois, M. l’abbé Le Camus, predicateur et aumosnier du Roy, vint demander à M. le curé permission pour Sa Majesté de l’usage des viandes deffendues en caresme selon qu’Elle en auroit besoin pour la conservation de sa santé.
[…]
Le susd. jour 22e d’avril, le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Led. jour 29e d’avril, le retour du Roy et de la Reyne de leur chasteau de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le lundy 24e jour de septembre 1668, le Roy partit de Saint Germain pour son voyage de Chambor avec la Reyne.
[…]
Led. jour de dimanche [21 octobre], le Roy arriva de son voyage de Chambor à Saint Germain en Laye apres avoir demeuré à sond. voyage 26 jours.
[…]
Le 7e jour de novembre, le Roy partit de Saint Germain pour aller passer son hyver à Paris avec toute sa Cour.
[…]
Le 29e jour d’avril [1669], le Roy arriva à Saint Germain en Laye avec toute sa Cour apres midy.
[…]
Led. jour 30e de may, le Roy avec la Reyne partirent de Saint Germain en Laye apres midy apres avoir entendu les vespres et allerent à Versailles où ils coucherent, et le lendemain revindrent en ce lieu apres avoir oy la messe.
[…]
Le 5e jour de juin, le Roy et la Reyne allerent coucher à Versailles et revinrent le lendemain jeudy à Saint Germain sur le soir.
[…]
Led. jour 18 [juin], le Roy et la Reyne allerent à Versailles où ils coucherent et revindrent le lendemain au soir à Saint Germain.
[…]
Le 29e jour de juin apres mid, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles, où il coucha deux nuicts et revint le lundy premier de juillet sur le soir.
[…]
Led. jour 16e de septembre, le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye pour le voyage de Chambort.
[…]
Le 20e jour [d’octobre], feste de dimanche, le Roy arriva à Saint Germain en Laye à son retour de Chambor avec la Reyne, train et suitte.
[…]
Le 2e jour [de novembre], feste de la commemoration des trespassez, le Roy partit apres midy avec la Reyne pour Versailles.
[…]
Le 14e jour dud. mois, le Roy revint de son voyage de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 27e jour, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le mesme jour [29 novembre], le retour du Roy de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le dimanche 15e jour de decembre, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le 19e jour dud. mois, le retour du Roy de son chasteau de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 25e de decembre 1669, le Roy partit apres midy pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour 30e, le retour du Roy de son chasteau de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour 1er de l’année [1670], la Reyne presenta le pain benit à la parroisse avec toute la magnificence royalle.
[…]
Le 6e jour de janvier, fete des roys, monseigneur le Dauphin, fils aisné de France, presenta le pain benit à la paroisse de Saint Germain en Laye avec la magnificence convenable à Son Altesse royalle.
[…]
Le 28e d’avril 1670, le Roy, la Reyne et monseigneur le Dauphin partirent de Saint Germain en Laye pour faire voyage en Flandre.
[…]
Led. jour 7e de juin mille 670, le Roy arriva à son chasteau de Saint Germain en Laye sur les 5 à 6 heures du soir, à son retour de son voyage de Flandre.
[…]
Le 20e de juin 1670, le Roy, la Reyne et M. le Dauphin partirent de Saint Germain pour Versailles et y demeurer quelques temps.
[…]
Le 1er de juillet, le retour du Roy de son chasteau de Versailles à Sant Germain en Laye.
[…]
Le 6e juillet 1670, jour de dimanche, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le 9e juillet 1670, le Roy partit de Versailles pour revenir à Saint Germain.
[…]
Le 23e jour, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles.
[…]
Le 26e jour dud. mois, le Roy, la Reyne et monseigneur le Dauphin revinrent de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le 3e jour d’aoust, feste de dimanche, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le 6e jour d’aoust, le Roy revint de son chasteau de Versailles pour Saint Germain.
[…]
Le 6e jour dud. mois [de septembre], le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles, et revint le lendemain 7e jour.
[…]
Le 30e de septembre 1670, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le 3e jour d’octobre 1670, le Roy revint de son chasteau de Versailles disner à Saint Germain en Laye apres y avoir demeuré 3 jours.
[…]
Le 6e d’octobre 1670, le Roy et la Reyne partirent de Saint Germain en Laye pour le voyage de Chambort.
[…]
Led. jour [25 octobre], le Roy arriva à Saint Germain en Laye de son voyage de Chambor avec toute la Cour.
[…]
Le 2e de novembre 1670, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles.
[…]
Le 8e novembre 1670, le Roy revint de son chasteau de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 24e jour dud. mois, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles et de là quelques jours apres pour Paris.
[…]
Led. jour 23e febvrier [1671] apres midy, le Roy, ayant à son depart de Paris estant venu par Versailles et s’y estant arresté quelques jours avec la Reyne et monseigneur le Dauphin, arriva à Saint Germain.
[…]
Le dimanche 8e de mars, le Roy, la Reyne et monseigneur le Dauphin partirent de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le vendredy 13e de mars, le Roy revint de son chasteau de Versailles à celuy de Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour de dimanche [22 mars] apres midy, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles.
[…]
Le mercredy 25e de mars 1671, le retour du Roy à Saint Germain en Laye de son chasteau de Versailles pour faire sa communion paschalle et gagner le jubilé.
[…]
Le 1er d’avril 1671, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le 23e jour d’avril 1671, le Roy et la Reyne partirent de ce lieu de Saint Germain pour leur voyage de Flandre et laisserent monseigneur le Dauphin avec les autres enfants de France en ced. lieu pour y demeurer pendant leurd. voyage.
[…]
Le mardy 14e de juillet 1671, le Roy et la Reyne arriverent à Saint Germain en Laye au retour de leur voyage de Flandre.
[…]
Le 29e jour de juillet, le Roy, la Reyne partirent de Saint Germain avec monseigneur le Dauphin pour le voyage de Fontainebleau.
[…]
Led. jour 30e et dernier dud. mois [de septembre], le Roy arriva de son chasteau de Versailles à Saint Germain.
[…]
Le lundy 2e de novembre 1671, le Roy partit de Saint Germain en Laye apres midy avec la Reyne et ses enfants pour Versailles.
[…]
Le 19e de novembre, jour de jeudy, revint de Versailles en son chasteau de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 16e jour [de janvier 1672], le depart du Roy pour Versailles.
[…]
Le lundy 1er jour de febvrier 1672, le Roy revint de son chasteau de Versailles à celuy de Saint Germain en Laye.
[…]
Le mesme jour 1er de mars 1672, apres le deces de Madame qui arriva environ sur les onz heures du matin, le Roy, la Reyne et monseigneur le Dauphin partirent apres midy pour Versailles.
[…]
Le 9e d’avril, veille de Pasques fleurie, le Roy revint de Versailles à Saint Germain en Laye.
[…]
Le dimanche 17e jour d’avril 1672, feste de Pasques, le Roy presenta le pain benit à la messe de parroisse avec la magnificence royalle.
[…]
Le dimanche 24e jour d’avril 1672, la Reyne presenta le pain benit à la messe de parroisse avec toute la magnificence royalle.
[…]
Le mercredy 27e d’avril 1672, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour son voyage de Holande apres avoir faict declarer la Reyne regente des affaires et du royaume pendant son absence.
[…]
Le 1er jour d’aoust 1672, le Roy arriva sur les six à sept heures apres midy en son chasteau viel de Saint Germain en Laye apres un heureux succes de ses armes en la guerre par luy declarée aux Holandois et qui s’est faicte Sa Majesté presente et conduisante ses armées.
[…]
Le 1er jour de septembre apres midy, le Roy, la Reyne avec monseigneur le Dauphin partirent de Saint Germain en Laye pour Versailles.
[…]
Le lundy 3e jour d’octobre 1672, le Roy arriva de son chasteau de Versailles à Saint Germain en Laye avec sa Cour et suitte.
[…]
Le samedy 5e de novembre 1672, le Roy partit de Saint Germain pour Versailles.
[…]
Le lundy 19e jour de decembre 1672 apres midy, le Roy arriva de son chasteau de Versailles à celuy de Saint Germain en Laye avec la Reyne et monseigneur le Dauphin.
[…]
Led. jour [21 décembre], le [Roy] partit de son chasteau de Saint Germain en Laye pour son voyage à Charlesroy, fort à luy appartenant sur les frontieres de la Flandre.
[…]
Le lundy 2e jour de janvier 1673, le Roy revint de son voyage faict pour faire lever le siege de devant Charleroy, ce qui a reussi selon son desir. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingtiesme jour [de septembre 1614], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt et uniesme.
[…]
Led. jour [17 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti vingtiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [4 juin 1616], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le sixiesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [19 juin], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingt et uniesme dud. mois.
[…]
Le huictiesme jour dud. mois [juillet], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le quinziesme dud. mois.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois [mai 1617], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingt neufiesme.
[…]
Le second jour de juillet l’an mil six cens dix sept, le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le dixiesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [2 septembre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le neufiesme dud. mois.
[…]
Le vingt deuxiesme jour dud. mois [septembre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingt sixiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [5 octobre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est party le quatorziesme.
[…]
Led. jour [25 octobre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le dernier jour dud. mois.
[…]
Led. jour [11 novembre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le quatorziesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [31 décembre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le cinquiesme janvier mil six cens dix huict.
[…]
Le septiesme jour dud. mois [mai], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le quinziesme dud. mois.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois, le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le treiziesme de juin.
[…]
Le douziesme jour dud. mois [juillet], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le second jour d’aoust.
[…]
Le trentiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le dixiesme de decembre.
[…]
Le vingt troisiesme jour dud. mois [avril 1619], le Roy est revenu en ce lieu et en est parti le septiesme may.
[…]
Le vingt troisiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé en ce lieu avec toute sa cour et y a esté jusques au dixiesme de decembre qu’il en est parti.
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [février 1621], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le dernier jour dud. mois.
[…]
Led. jour [6 mars], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le vingt sixiesme dud. mois. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Led. jour [18 novembre 1630], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et est parti le douziesme decembre pour aller à Paris.
[…]
Le treiziesme jour dud. mois [décembre], le Roy est revenu de Paris à Sainct Germain sur les six heures du soir, et en est parti le vingt troisiesme jour dud. mois.
[…]
Le quatriesme jour dud. mois [juin 1631], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingt quatriesme jour apres disner et est allé coucher à Versailles.
[…]
Led. jour vingt huictiesme dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et est parti le dixiesme jour de juillet et est retourné aud. Versailles.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et en est parti le dix neufiesme dud. mois pour retourner aud. Versailles, dont il n’est pas revenu mais il est allé à Paris et toute la court s’en est allée.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [février 1632], le Roy est arrivé en ce lieu à dix heures du matin et en est parti le vingt et uniesme jour dud. mois apres disner.
[…]
Led. jour [29 février], le Roy est venu coucher à Sainct Germain en Laye et en est parti le sixiesme mars pour aller à Paris, dont il est revenu le huictiesme jour dud. mois de mars.
[…]
Led. jour [8 mars], le Roy est revenu de Paris en ce lieu et en est parti le dix septiesme apres disner, et est allé à Versaille.
[…]
Le vingt deuxiesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et en est parti le vingt deuxiesme jour d’apvril qu’il est allé à Versailles ; il en est revenu le vingt huictiesme dud. mois.
[…]
Le 22 dudict mois [avril], est parti le Roy de Saint Germain pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [28 avril], le Roy est revenu de Versailles icy coucher et y est demeuré jusques au dixiesme jour de may, qu’il est parti pour aller à Amiens avec toute la court.
[…]
Le vingt sisiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le vingt neufiesme dud. mois, apres disner, pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour septiesme de ce mois [décembre], le Roy est revenu de [vide] à Sainct Germain apres disner et en est parti le treiziesme pour aller à Versailles.
[…]
Le seiziesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles icy et est parti le vingt et unieseme qu’il est allé à Versailles.
[…]
Led. jour [21 décembre], le Roy est allé à Versailles, est revenu le ving troisiesme apres disner, est parti le vingt septiesme pour aller à Versailles, dont il est revenu le trentiesme jour dud. mois de decembre coucher.
[…]
Le quinziesme jour dud. mois [janvier 1633], le Roy est venu coucher à Sainct Germain et y a esté jusques au vingtiesme qu’il est parti pour aller à Versailles.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et y a demeuré jusques au troisiesme febvrier, qu’il est parti pour aller [vide].
[…]
Led. jour, le Roy est arrivé en ce lieu apres disner, et en est parti le quatorziesme pour aller à Escouen et Chantilly.
[…]
Led. jour [19 mars], le Roy est arrivé en ce lieu et est parti le vingt neufiesme dud. mois qu’il est allé [coupé].
[…]
Led. jour [3 avril], le Roy est revenu de Versailles en ce lieu apres disner et est parti l’onziesme jour dud. mois pour aller à Paris.
[…]
Led. jour [12 juin], le Roy est arrivé en ce lieu apres disner et en est parti le quatorziesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [27 octobre], led Roy est arrivé en ce lieu apres vespres, et en est parti le quatriesme jour de novembre.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois [décembre], le Roy est revenu de Versailles apres disner et a esté icy jusques au [vide].
[…]
Le second jour dud. mois [janvier 1637], le Roy est party de Sainct Germain et est allé à Versailles, où il est demeuré jusques au neufiesme dud. mois qu’il est revenu en ce lieu apres disner.
[…]
Le neufiesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et y a esté jusques au dix septiesme jour dud. mois.
[…]
Le dix septiesme jour dud. mois, le Roy est parti de ce lieu pour aller à Paris et est revenu icy le dix neufiesme jour dud. mois apres disner, où il a esté jusques au 24e dud. mois.
[…]
Led. jour [24 janvier], le Roy est parti de ce lieu apres disner pour aller à Vitville et à Versailles, d’où il est revenu le premier jour de febvrier.
[…]
Le premier jour de febvrier l’an mil six cens trente quatre, le Roy vint de Versailles en ce lieu apres vespres et en est parti le quatriesme jour dud. mois.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois, le Roy est revenu de Chantilly en ce lieu et y a esté jusques au vingt cinquiesme jour dud. mois que est parti pour retourner à Chantilly.
[…]
Led. jour [25 février], le Roy est parti de Sainct Germain pour aller à Chantilly.
[…]
Le huictiesme jour dud. mois [avril], le Roy est arrivé en ce lieu et y a esté jusques au dixiesme dud. mois qu’il est parti pour aller à Vigny.
[…]
Le douziesme jour dud. mois, le Roy est revenu en ce lieu apres disner et en est parti le dix huictiesme jour et est allé à Loigny.
[…]
Led. jour [20 juin], sur le soir, le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le dixiesme de juillet oud. an.
[…]
Le second jour dud. mois [octobre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le cinquiesme jour dud. mois.
[…]
Le dix septiesme jour dud. mois, le Roy est arrivé en ce lieu apres disner et en est parti le vingt sixiesme dud.
[…]
Le dernier jour dud. mois, le Roy est revenu de Versailles en ce lieu apres disney et est parti le septiesme novembre pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [12 novembre], le Roy est revenu de Versailles en ce lieu et en est parti le sixiesme janvier suivant 1635.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [janvier 1635], le Roy est revenu de Versailles et a esté icy jusques au vingt quatriesme jour dud. mois, qu’il est parti pour aller à Paris.
[…]
Led. jour [31 janvier], le Roy est revenu de Paris et y a esté jusques au cinquiesme febvrier qu’il en est parti pour aller à Paris.
[…]
Le dernier jour dud. mois [mars], le Roy est arrivé en ce lieu au soir et y a esté jusques à l’onziesme jour d’apvril, jour qu’il est allé à Versailles.
[…]
Led. jour [13 avril], le Roy est retourné de Versailles en ce lieu et y a esté jusques au seiziesme jour dud. mois, qu’il en est parti pour aller à Paris.
[…]
Le treziesme jour dud. mois [juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain et y a sejourné jusques au vingt sixiesme jour dud. mois et feste Saincte Anne, qu’il est parti pour aller à Chantilly.
[…]
Led. jour [21 octobre], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingtiesme jour de novembre pour aller à Versailles.
[…]
Led. jour [26 novembre], le Roy est revenu de Versailles au soir er y a esté jusques au dix neufiesme jour de decembre, qu’il est parti pour aller à Paris, dont il est revenu le vingt et uniesme jour et feste de sainct Thomas.
[…]
Led. jour [17 janvier 1636], le Roy est parti pour aller à Versailles.
[…]
Le vingt cinquiesme jour dud. mois, le Roy est arrivé en ce lieu apres disner et en est parti le vingt septiesme de mars pour aller à Loigny, d’où il est revenu le trentiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [5 avril], le Roy est parti de ce lieu pour aller à Versailles.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois [août], le Roy est arrivé en ce lieu et en est parti le vingt cinquiesme dud. mois. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt quatriesme jour de septembre 1648, le Roy et la Reyne regente sa mere arriverent à Saint Germain en Laye pour y sejourner avec leur cour.
[…]
Le 30e d’octobre 1648, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller passer son hiver à Paris.
[…]
Le 6e jour de janvier 1649, la feste des roys, le Roy arriva de Paris à Saint Germain en Laye sur les huict heures du matin et entendit la messe en sa chapelle du viel chasteau.
[…]
Le 30e et dernier jour d’avril 1649, le Roy et la Reyne avec toute la cour partirent de ce lieu de Saint Germain en Laye pour aller à Compiegne.
[…]
Le 27e jour d’avril 1652, le Roy arriva à Saint Germain en Laye au retour de son voiage de Poictiers.
[…]
Le 22e jour de may, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller coucher à Corbeil pour le siege d’Estampes.
[…]
Le 17e jour d’octobre 1652, le Roy arriva à Saint Germain en Laye où les deputez de sa ville de Paris le vinrent trouver pour faire leur paix.
[…]
Le 21e jour d’octobre 1652, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour aller en sa ville de Paris, apres en avoir esté tres humblement supplié par les colonels et capitaines commandants et notables bourgeois de lad. ville, venuz en corps aud. lieu de Saint Germain, bien au nombre de deux cents trente ou quarente, sans compter leur train, où ils eurent l’honneur d’estre traictez magnifiquement et sollennelement par Sa Majesté dans son viel chasteau, et visitez pendant leur disner, apres leur avoir esté donnez audience et la paix par Sad. Majesté.
[…]
Le 2e jour de juin 1653, le Roy arriva de Paris à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 4e jour dud. mois [de juin], le Roy s’en retourna de Saint Germain à Paris.
[…]
Le 20e jour de juin 1653, le Roy arriva de sa ville de Paris en son viel chasteau de Saint Germain en Laye.
[…]
Le 30e jour de juin 1653, le Roy partit de Saint Germain en Laye pour retourner en sa ville de Paris.
[…]
Ledict jour 26e dud. mois [de décembre], le Roy arriva après midy en son chasteau viel de Saint Germain en Laye.
[…]
Led. jour 29e dud. mois, le retour du Roy dans sa ville de Paris. »

Mentions dans le registre paroissial d’un séjour du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le seiziesme jour dud. mois [janvier 1623], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix huictiesme.
[…]
Led. jour [9 février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le treiziesme.
[…]
Le sixiesme jour dud. mois [juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain en Laye et en est parti le second jour d’aoust, et la Court est demeurée.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois, furent mariez en ce lieu, le Roy y estant, ung fruictier suivant la Court nommé [vide]
[…]
Led. jour [7 septembre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est partit le seiziesme.
[…]
Led. jour [23 septembre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le sixiesme octobre.
[…]
Led. jour [13 octobre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le vingt deuxiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [29 octobre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le troisiesme novembre tout à faict avec la Court.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois [juillet 1624], le Roy est arrivé en ce lieu apres disner, et en est parti le vingt [rayé : sept] iesme aoust.
[…]
Le vingtiesme jour dud. mois [d’août], […] le Roy est parti de ce lieu pour aller à Dourdan, la Court est demeurée en ce lieu, et est revenu le premier jour de septembre.
[…]
Le troisiesme jour dud. mois [d’octobre], le Roy est parti de ce lieu pour aller à Dourdan, et la court est demeurée, et est revenu le septiesme jour dud. mois.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois, le Roy est parti de ce lieu et y est revenu le [vide]. »

Mémoire demandant l’établissement d’un chef-lieu de bailliage à Saint-Germain-en-Laye

« Mémoire
Les habitants de Saint Germain en Laie, représentés par le comité, et en persévérant dans la demande portée en leur cahier de doléances, supplient nosseigneurs de l’Assemblée nationale de prendre cette ville en considération lors de l’établissement des assemblées provinciales et des tribunaux.
Cette ville, pendant longtemps le séjour des rois, située sur la grande route de Normandie, qui la traverse, est devenue, par son commerce et par sa position, trois fois plus considérable qu’elle ne l’étoit vers la fin du règne de Louis XIV.
Elle contient aujourd’hui plus de quinze mille âmes. Il y a une prévôté royale, la plus ancienne de celles qui relèvent au Châtelet de Paris, et un siège particulier de la maîtrise des Eaux et forêts. Les officiers de ces deux jurisdictions sont en titre d’office avec finance.
Deux marchés considérables pour les grains et farines s’y tiennent le lundi et le jeudi de chaque semaine, où les laboureurs et les meuniers de plus de six lieues à la ronde se rendent d’autant plus volontiers qu’ils y trouvent une halle vaste et commode pour exposer leurs grains et même pour les serrer si la vente ne s’en fait pas en totalité le jour qu’ils les ont apportés. Tous les habitants des bourgs et villages des environs de cette ville, dans un arrondissement de sept à huit lieues, viennent s’approvisionner à ce marché. Il s’y tient d’ailleurs tous les lundis un marché aux porcs, le plus considérable du royaume.
Enfin, le port au Pecq, entrepôt de Paris, de la Bourgogne et de l’Orléanois, lieu où il se fait un commerce immense en salines et en épiceries, étant de la juridiction de Saint Germain et composant en quelque sorte un fauxbourg de cette ville, en accroît encore l’importance.
Il s’en faut que Versailles jouisse des mêmes avantages, puisque cette belle ville ne se soutient que par le séjour des rois et qu’elle n’a aucune relation avec les bourgs et villages dénommés dans l’état dont les suppliants vont parler, que les officiers de son baillage ne sont pourvus que par commission, que jusques dans ces derniers moments il n’y a point eu de halle aux grains et que celle que très récemment on a essayé d’y établir éprouve des difficultés, les laboureurs préférant de porter leurs grains à Saint Germain soit à raison de l’habitude, soit parce qu’ils s’y défont plus vite et plus avantageusement de leurs marchandises.
Toutes ces raisons bien pesées, lors de l’établissement des assemblées provinciales subsistantes, l’ont fait choisir pour chef lieu de préférence à Versailles. En conséquence, l’assemblée du département y a été établie, et par suite le bureau intermédiaire.
On a attaché à ce chef lieu six arrondissemens composés suivant l’état joint au présent mémoire.
Cette composition peut subsister quant aux assemblées provinciales ; mais à l’égard du bailliage à établir, il semble qu’il en faut une différente, et telle que les justiciables soient à portée de leurs juges et que le jurisdiction de Saint Germain n’entreprenne point sur celle de Versailles : ces deux villes importantes, les seules dans le royaume aussi rapprochées, peuvent avoir chacune un baillage, comme il est facile de leur donner à chacun un arrondissement considérable.
Dans cette idée, les suppliants ont formé l’état qu’ils joignent au présent mémoire contenant les noms des différentes paroisses qui peuvent composer le bailliage de Saint Germain.
Daignez, Nosseigneurs, jetter les yeux sur cet état ; vous y verrez que la paroisse la plus éloignée n’est pas à quatre lieues de cette ville et que le siège du bailliage demandé se trouvera précisément au centre de son arrondissement.
Toutes ces considérations, et particulièrement celle que tous les habitants des bourgs et villages compris dans l’état ci joint viennent deux fois par semaine s’approvisionner à Saint Germain, font espérer aux suppliants que vous aurez, Nosseigneurs, la bonté de conserver cette ville comme chef lieu, d’y maintenir l’assemblée de département, d’y établir un bailliage, auquel vous voudrez bien donner pour arrondissement toutes les paroisses dénommées dans l’état ci joint, ainsi que celles que vous jugerez à propos d’y ajouter.
Tels sont les vœux que les habitans de Saint Germain osent présenter à l’auguste assemblée, sur les travaux de laquelle repose aujourd’hui le bonheur de la France.
Signé
Le maréchal de Noailles
Le duc d’Ayen
L. Drullond de Melfort, commandant la garde nationale
Cousin, prévôt, lieutenant général de police
Letuillier, procureur du Roi
J. Journé, président du comité
Bazire de Retz, colonel de la garde nationale et membre du comité
Courant, membre du comité
Jaullain, électeur à l’assemblée nationale et membre du comité
Hébert, secrétaire du comité
Dubuisson, membre du comité
Delastre, secrétaire du comité
Le comte de la Merville
Petit, membre du département et maître de la poste aux chevaux

Etat des parroisses que l’on peut comprendre dans l’étendue et l’arrondissement du bailliage à établir dans la ville de Saint-Germain en Laye
Siège du bailliage
Saint Germain en Laye
Noms des paroisses ; Distance du chef lieu ; Observations
Achères : 1 lieues ½ ; Il est déjà de la prévôté
Aigremont : 1 lieue
Alleux le Roi (les) : 2 lieues ½
Andresy : 2 lieues
Argenteuil : 3 lieues
Asnières : 3 lieues ½
Bazemont : 2 lieues ½
Bezons : 2 lieues ½
Bouafle : 3 lieues
Carrières sous Bois : ½ lieue
Carrières Saint Denis : 1 lieue ½
Chambourcy : 1 lieue
Chapet : 2 lieues
Chatou : 1 lieue
Chavenay : 2 lieues
Colombes : 3 lieues
Conflans Sainte Honorine : 2 lieues
Courbevoye : 3 lieues
Cormeilles en Parisis : 2 lieues ½
Crespières : 2 lieues ½
Croissy  : 1 lieue
Davron : 2 lieues ½
Ecquevilly : 2 lieues ½
Eragny sur Oise : 3 lieues
Feucherolles : 2 lieues ½
Fourqueux : ½ lieue
Franconville : 3 lieues
Garennes : 1 lieue ½ ; Il est déjà de la prévôté
Gennevilliers : 3 lieues
Hennemont : ¼ lieue
Herbeville : 3 lieues
Herblay : 3 lieues
Houilles : 2 lieues
Jouy le Moutier : 2 lieues ½
L’Anlueu Saint Gemme : 2 lieues ½
L’Etang la Ville : ½ lieue
Mareil sous Marly : ½ lieue
Mareil sur Maudre : 3 lieues ½
Maule sur Maude : 4 lieues
Maisons sur Seine : 1 lieue ½
Médan : 1 lieue ½
Mesnil le Roi : 1 lieue
Mignaux : 1 lieue ½
Montainville : 3 lieues ½
Montesson : 1 lieue
Montigny et la Frette : 2 lieues
Monrainvilliers : 2 lieues ½
Morecourt : 2 lieues ½
Nanterre : 2 lieues
Orgeval et Hameaux : 2 lieues
Pecq (le) et Hameaux ; Le Pecq est de la jurisdiction actuelle de Saint Germain. Il est comme le fauxbourg de la ville, de laquelle il n’est séparé que par un ruisseau.
Poissy : 1 lieue
Puteaux : 2 lieues ½
Rennemoulin : 2 lieues
Ruel : 2 lieues
Saint Jacques de Rets : 1 lieue
Saint Léger en Laie : ½ lieue
Saint Nom la Bretèche : 1 lieue ½ ; Partie de cette paroisse est de la jurisdiction actuelle. L’autre est de la jurisdiction seigneuriale de Fourqueux.
Sanois : 3 lieues ½
Sartrouville : 1 lieue ½
Surêne : 3 lieues
Triel Bourg : 2 lieues
Triel Carrières : 1 lieue ½
Triel Chanteloup : 2 lieues
Triel Pissefontaine : 2 lieues
Verneuil : 2 lieues
Vernouillet : 2 lieues
Vilaine sous Poissy : 1 lieue ½
Signé
Le maréchal de Noailles
Le duc d’Ayen
L. Drullond de Melfort, commandant la garde nationale
Cousin, prévôt, lieutenant général de police
Letuillier, procureur du Roi
J. Journé, président du comité
Bazire de Retz, colonel de la garde nationale et membre du comité
Courant, membre du comité
Jaullain, électeur à l’assemblée nationale et membre du comité
Hébert, secrétaire du comité
Dubuisson, membre du comité
Delastre, secrétaire du comité
Le comte de la Merville
Petit, membre du département et maître de la poste aux chevaux

Noms des villes et villages des six arrondissements qui composent l’assemblée de département établie à Saint Germain en Laye
Arrondissement de Saint Germain en Laye
Aigremont
Alluets le Roi (les)
Bazemont
Bouafle
Bois d’Arcis (le)
Bougival
Chambourcy
Chapet
Chavenay
Crespîerre
Davron
Ecquevilly
Feucherolles
Fourqueux
Herbeville
L’Anluet Saint Gemme
La Celle Saint Clooud
L’Etang la Ville
Louvecienne
Mareil sous Marly
Mareil sur Mauldre
Marly le Roi
Marne
Maule sur Mauldre
Médan
Mignaux
Montainville
Morainvilliers
Orgeval
Pecq (le)
Rennemoulin
Saint Germain
Saint Jacques de Telz
Saint Léger en Laye
Saint Nom la Bretèche
Vaucresson
Vernouillet
Vilaine sous Poissy
Ville d’Avray
Villepreux
40 paroisses
Arrondissement de Versailles
Bucq
Cernay la Ville
Château Fort
Chaville
Chenay (le)
Chevreuse
Choiselle
Clamard
Dampierre
Gif
Guiencourt
Joui en Josias
La Chapelle Milon
La Celle les Borde
Layes (les)
Loges (les)
Magny les Hameaux
Maincourt
Ménil Saint Denis (le)
Meudon
Rocquencourt
Saclay
Saint Aubin
Saint Forger
Saint Jacques de la Verrière
Saint Lambert
Saint Nom de Lévis
Saint Rémi les Chevreuse
Senlis
Seve
Touffus
Troux (les)
Vauhalland
Vélisy en Ursine
Versailles
Villiers le Bâcle
Viroflay
Voisoin le Bretonneux
38 paroisses
Arrondissement de Saint Denis
Aubervilliers
Aulnay lès Bondy
Bagnolet
Baubigny
Belleville
Blanc Mesnil (le)
Bondy
Bourget (le)
Charonne
Clichy en Aulnay
Clichy la Garenne
Drancy
Dugny
Fontenay le Bois
La Chapelle Saint Denis
La Cour Neuve
La Villette
L’Isle Saint Denis
Livry
Montfermeil
Montreuil sur Bois
Nogent sur Marne
Noisy le Sec
Pantin
Pré Saint Gervais (le)
Romainville
Rosny sous Vincennes
Saint Denis
Saint Ouen
Sévran
Tremblay
Villemonble
Villepinte
Villiers la Garenne
Vincennes
35 paroisses
Arrondissement de Gonesse
Arnouville
Bellefontaine
Bonneuil
Bouqueval
Champlâtreux
Chatenay
Chaumontel
Chenevrières lès Louvers
Coye
Ecouen
Epiais
Epinay lès Luzarches
Fontenay lès Louvre
Fossés
Garges
Gonesse
Goussainville
Jagny
Lassy
Louvre en Parisis
Luzarches
Mareil en France
Marly la Ville
Mesnil Aubry (le)
Moussy le Neuf
Plessis Luzarches (le)
Plessis Gassot (le)
Puiseux
Sloisy en France
Saint Martin du Tertre
Saint Vitz
Stains
Tillay (le)
Vauderland
Vémars
Villeron
Villiers le Bel
Arrondissement d’Enghien
Andilly et Margency
Attainville
Baillet
Belloy en France
Bessancourt
Bethemont
Boufflemont
Chanvry
Daumont
Denil
Enghien
Epinay Saint Denis
Eranville
Frepillon
Groslay
Maffliers
Moiselles
Monfault
Montmagny
Mours
Pierre Fitte
Picoq
Presles
Saint Brice
Saint Leu Taverny
Sarcelles
Soisy sous Enghien
Taverny
Tours Saint Prix
Villaine en France
Villetaneuse
Villiers Adam
Villiers le Sec
34 paroisses
Arrondissement d’Argenteuil
Acheres
Andresy
Argenteuil
Asnières
Bezons
Carrières Saint Denis
Chatou
Colombes
Conflans Sainte Honorine
Cormeille la Frette
Courbevoye
Croissy
Eau Bonne
Eragny sur Oise
Ermond
Franconville
Gennevilliers
Herblay
Houilles
Joui le Moutier
Maison sur Seine
Mesnil le Roi
Montesson
Montigny
Nanterre
Pierre Laye
Plessis Bouchard
Poissy
Saint Gatien
Saunois
Sartronville
Triel Bourg
Triel Carrières
Triel Chanteloup
Triel Pissefontaine
35 paroisses
Récapitulation
Paroisses
40 de Saint Germain
38 de Versailles
35 de Saint Denis
37 de Gonesse
34 d’Enghien
35 d’Argenteuil
219 paroisses
Signé
Le maréchal de Noailles
Le duc d’Ayen
L. Drullond de Melfort, commandant la garde nationale
Cousin, prévôt, lieutenant général de police
Letuillier, procureur du Roi
J. Journé, président du comité
Bazire de Retz, colonel de la garde nationale et membre du comité
Courant, membre du comité
Jaullain, électeur à l’assemblée nationale et membre du comité
Hébert, secrétaire du comité
Dubuisson, membre du comité
Delastre, secrétaire du comité
Le comte de la Merville
Petit, membre du département et maître de la poste aux chevaux
Fin »

Mémoire du jardinier Delalande concernant sa maison près du Château-Neuf

« Aux citoyens composant le conseil général du directoire du département de Seine et Oise
Citoyens,
Le citoyen Charles Denis Delalande, pourvu ci devant de l’office de jardinier de Louis XVI au boulingrin du château neuf de Saint Germain en Laye, a une indemnité à répéter sur les biens du ci devant comte d’Artois. Cette indemnité est une créance bien légitime, et à quelque somme qu’on la fixe, elle n’égalera jamais sa perte, et ne pourra réparer les vexations et les injustices qu’il a éprouvé.
En exécution de l’article VI de la loi du 2 septembre 1792, il va établir sa réclamation, elle formera la déclaration prescrite par cette loi.
Les faits ne seront ici rapellés que succinctement, parce qu’ils sont au long détaillés dans un mémoire à consulter, imprimé, joint à la présente déclaration, et qu’il est bien essentiel, Citoyens, que vous lisiés.
Faits
Un des ayeux du citoyen Delalande obtint de Louis XIII, en 1626, la permission de construire des bâtimens près le boulingrin.
Le brevet porte : « qu’il ne pourra, ni ses successeurs, être expulsés sans remboursement ».
Ce titre est parfaitement en règle, toutes les formalités ont été remplies, et cette concession a été confirmée par Louis XIV et Louis XV.
La famille Delalande a possédé l’office de jardinier et habité la maison dont il s’agit depuis 1626 jusqu’en 1778, que le ci devant Roi ayant concédé à son frère, ci devant comte d’Artois, le château neuf de Saint Germain, dont le boulingrin fait partie, le citoyen Delalande est devenu l’objet des vexations, sans nombre et bien notoires, qu’a commises le surintendant des finances, Sainte Foi.
Il fut expulsé subitement de la maison où depuis 164 ans ses ancêtres avaient fixé leur séjour.
Il ne put obtenir ni le temps de chercher un logement, ni l’indemnité qui lui était due, ainsi que l’ont obtenues les personnes qui occupaient des logements au château, et ainsi que le voulait la concession faite par le ci devant Roi à son frère, qui porte : « que tous ceux qui occupaient des logemens au château neuf, même ceux qui n’en avaient qu’à titre de grâce, ou seraient conservés dans leur jouissance, ou obtiendraient un dédommagement proportionné ».
Il fut enfin forcé de sortir précipitamment et de se loger où il put, en attendant qu’il eut fait préparer un logement convenable, ce qui lui a occasionné et nécessité des dépenses et des pertes considérables.
Douze années se passèrent. Alors une commission fut établie pour gérer les finances du ci devant comte d’Artois, remédier aux dépradations du surintendant Sainte Foi, et réparer ses injustices.
Le citoyen Delalande s’adressa à cette commission. Il réclama auprès d’elle deux choses : la première, la rentrée en jouissance de sa propriété ; et la seconde, le dédommagement des pertes et dépenses occasionnées par son injuste expulsion.
Après bien des longueurs, des discussions, des difficultés, on a, enfin, reconnu le droit qu’il avait de rentrer dans la maison de ses pères, et cette commission, par sa décision du premier octobre 1790, lui rendit justice, en lui accordant le premier objet de sa réclamation et, par une inconséquence inconcevable, fit une injustice criante en lui refusant le second objet, le dédommagement.
Voici ce que porte cette décision : « Sur la réclamation faite par le sieur Delalande relativement à la construction faite par ses auteurs d’un corps de logis près le château neuf de Saint Germain en Laye, il a été arrêté que ledit sieur Delalande pourrait rentrer en jouissance dudit bâtiment, sans néanmoins aucune indemnité pour la privation dudit logement, et sans pouvoir rien répéter de ce qu’il pourra lui en coûter pour s’arranger avec le sieur Bonnemaire, qui y loge en ce moment ».
En conséquence de cette décision, le citoyen Delalande est rentré en jouissance de son bien.
Patiemment, il a attendu le règne de la justice qui se préparait pour de nouveau se faire entendre sur le second objet de sa réclamation. Ce temps si désiré est arrivé : vous êtes des républicains, Citoyens, et votre concitoyen n’a pas à craindre que vous préfériés, comme l’ont fait les commissaires, les intérêts du ci devant comte d’Artois à la justice, quoique ces intérêts soient devenus ceux de la Nation.
Moyens
Dans l’équité, la décision des commissaires prouve, d’un côté, que le citoyen Delalande était bien fondé dans les deux objets de sa réclamation, et, de l’autre, l’inconséquence des commissaires.
En effet, il a été reconnu que la maison lui appartenait et qu’il avait le droit d’y entrer. S’il a eu le droit d’y rentrer, il s’ensuit qu’il en a été mal à propos expulsé, et que son expulsion est une vexation, une injustice. Il s’ensuit qu’il a souffert pendant douze années et plus une privation de jouissance et trois fois la perte des déménagemens. Il s’ensuit qu’on doit réparer cette maison prise en bon état et rendue dans un état de dépérissement total, par la négligence et les dévastations de ceux qui l’ont occupée, et que ces réparations ne doivent point être à sa charge. Il s’ensuit une inconséquence marquée des commissaires et le mépris de ce principe universel et sacré que celui qui fait ou occasionne le dommage doit le réparer. Il s’ensuit, enfin, que les commissaires n’ont rendu qu’une demie justice, à la faveur du despotisme du temps.
Ces conséquences sont incontestables : pour s’y refuser, il fallait nier le droit de rentrer dans la maison. Mais ce droit a été reconnu : par cette reconnaissance, le principe a été admis, et l’admission du principe entraînait nécessairement la conséquence.
Aujourd’hui, Citoyens, que votre concitoyen, qui connait votre intégrité, a le bonheur de vous avoir pour juges, il attend avec sécurité votre décision, convaincu que son bon droit vous frappera et que vous allez être les réparateurs des torts qui lui ont été faits : il ne lui reste plus qu’à établir, par évaluation, les objets de l’indemnité qu’il réclame.
Objets d’indemnité
1° Les réparations nécessaires et indispensables pour mettre la maison en état d’être habitée : il ne demande rien au delà de ce que les experts estimeront, mais il croit pouvoir évaluer cette dépense à six mille livres, ci : 6000 liv.
2° Le dédommagement de ces trois délogemens, du préjudice que ses meubles ont éprouvé, des pertes considérables occasionnées par ces déplacemens, et de l’échec que sa fortune en a reçu : il réduit cet objet à quatre mille huit cens livres, ci : 4800 liv.
3° Et enfin, la restitution des jouissances dont il a été privé : d’un côté, son explusion l’a forcé de prendre un logement, qui lui est revenu à plus de dix huit cens livres par année ; d’un autre côté, la maison pourrait être louée de mille à douze cens livres, il réduit à 1200 livres par année les non jouissances, ce qui revient, pour les douze années et demie, à quinze mille livres, ci : 1500[0] liv.
Ainsi, l’indemnité que réclame le citoyen Delalande ne peut s’élever moins qu’à vingt cinq mille huit cens livres, ci : 25800 liv.
Il se porte créancier du ci devant comte d’Artois de cette somme, il demande à la toucher sur le produit de ses biens, et c’est ce qu’il attend de votre justice.
Delalande
Pièce justificative : Extrait du registre des délibérations de la commission établie pour l’administration des finances de monseigneur comte d’Artois
Quatre vingt quinzième séance
Du vendredi premier octobre 1790
Sur la réclamation faite par le sieur Delalande, relativement à la construction faite par ses auteurs d’un corps de logis près le château neuf de Saint Germain en Laye, il a été arrêté que ledit sieur Delalande pourrait rentrer en jouissance dudit bâtiment, sans néanmoins aucune indemnité pour la privation dudit logement, et sans pouvoir rien répéter de ce qu’il pourra lui en coûter pour s’arranger avec le sieur Bonnemaire, qui y loge en ce moment.
Pour ampliation, Gobault de Griguelle, secrétaire.
Certifié véritable et conforme à l’original que j’ai dans mes mains, et que j’offre de représenter, ainsi que tous mes autres titres. A Saint Germain en Laye, l’an premier de la République française, le premier décembre mil sept cent quatre vingt douze.
Delalande »

Ordonnance de paiement pour réparations de vitrerie faites aux châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« Me François Gabriel, conseiller du Roy, trésorier général des Bâtimens et jardins de Sa Majesté, arts et manufactures, nous vous mandons que, des deniers de votre charge de la présente année, vous payiez comptant à Claude Cossette, vitrier, la somme de cent cinquante livres dix sept sols dix deniers que nous luy avons ordonnée pour son payement des ouvrages et réparations de vitrerie qu’il a fait en la dépendance des châteaux de Saint Germain en Laye pendant le mois de novembre dernier suivant le mémoire par nous arresté et, rapportant par vous la présente avec ledit mémoire et quittance sur ce suffisante, lad. comme de CLV l. XVII s. X d. sera passée et allouée en la dépense de vos comptes par messieurs des comptes à Paris, lesquels nous prions ainsy le faire sans difficulté. Fait à Versailles le XVIIe jour de décembre MVIIc deux.
Hardouin Mansart »

Hardouin-Mansart, Jules

Ordre de paiement donné par Henri, roi de Navarre, à Saint-Germain-en-Laye

« De par le roy de Navarre, comte de Foix
Cher et bien amé, Nous avons il y a longtemps ordonné à ung nommé me Pierre de La Fontaine une pention de trois cens livres par an à prendre sur les deniers de nostre domaine et Foix, dont vous faictes maintenant la recepte, et nous resouvenons bien que c’est pour le recompenser d’un benefice de plus grande valleur qu’il nous bailla et duquel nous avons gratiffié ung de nos serviteurs, de laquelle pention nous avons tousjours entendu qu’il ayt esté payé et il y a esté satisfaict, fors pour ces dernieres années, dont il m’en a faict faire sa plainte. C’est pourquoi nous voullons et vous mandons que vous ayez à payer led. de La Fontaine de sad. pention pour ce qui luy est deub et pour ce qui sera de l’advenir selon l’estat que vous avés devers vous et sur lequel il est couché, sans le remectre ny assigner sur autre domaine ny attendre de nous autre expres commandement et jussion que ceste cy, à quoy estant assuré que vous satisferés. Dieu vous ayt, cher et bien amé, en sa garde. De Sainct Germain en Laye, ce XXIX jour de juillet 1589.
Henry
Arthuys »
Au revers : « A nostre cher et bien amé Laborde, par nous commis à la recepte de nostre domaine en Foix »

Ordre donné à Saint-Germain-en-Laye de payer à un habitant de Pontoise ce qu’il a fourni pour la provision de l’hôtel du roi

« Charles, par la grace de Dieu roy de France, a noz amez et feaulx les generaulx conseillers a Paris sur le fait des aides ordonnés pour la guerre, salut et dilection. Oy la supplication de Girart Le Vassal, demourant a Pontoise, contenant que XVIII ans cy ou environ, ledit suppliant fist venir a Pontoise certaine quantité de sel pour estre vendu audit lieu de Pontoise par le grenetier dudit lieu, duquel sel partie fu vendue, mais il en demoura sur ledit suppliant environ trois muys pour ce qu’il estoit plain de pierre et tel que il n’estoit nul competent pour usage de creature humaine, pour quoy ledit suppliant se transporta par devers voz predecesseurs oudit office, par l’ordenance desquelz les grenetier et contreroleur du grenier a sel dudit lieu de Pontoise donnerent congié audit suppliant de faire son profit dudit sel parmi ce qu’il nous paieroit ung solz par. pour chacun septier dudit sel pour nostre droit, qui sont en somme trente six livres par. en quoy ledit suppliant est obligez envers nous a paier a la volenté de noz officiers, et neantmoins icelli suppliant ne a encores peu vendre ledit sel pour le diffame des pierres qui sont en icellui et le lui convient garder longtemps ou en faire vile distraction ou cas qu’il seroit contraint de nous paier ladite somme, et il soit ainsi que nous lui soions tenuz en la somme de XXXVIII f. pour vin et blés prins de lui pour les provisions de nostre hostel si comme il dit appert par cedules sur ce faites et extraittes des registres de nostre chambre des comptes a Paris, au paiement desquelz pourchacier ledit suppliant a grandement fraié et despendu du sien et jusques a orses n’en a riens eu pour les mutacions de noz officiers, jusqu’a que sur ce eue obtenu noz lettres de mandement des longtemps et de se convenoit que il nous paiast et ne feust mie paié, il seroit destruit de grant partie de sa chevance si comme il dit, requerant nostre grace sur ce. Nous, ces choses considerees, voulons et vous mandons et temoignons que par le receveur general desdiz aides present ou a venir vous faites paier audit suppliant ladite somme de trente huit francs a lui par nous deuz comme dit est dont il vous apparaitra par les cedules et noz lettres qu’il se dit avoir sur ce, ou lui en faites faire deduction a ce que il nous est tenu pour la cause dont dessus est faite mention. Car ainsi le voulons nous et le lui avons ottroyé de grace especial, et par raportant ces presentes, lesdites cedules, noz dites autres lettres de mandement et recognoissance dudit suppliant, nous voulons et mandons ladite somme de XXXVIII f. ainsi paiée audit suppliant ou deduicte de ce en quoy il nous est tenu pour la cause dessusdite estre alloué es comptes dudit receveur par noz amez et feaulx gens de noz comptes a Paris sans contredit, nonobstant que ladite somme de XXXVIII frans soit deue audit suppliant paravant que nous prenissions le gouvernement de nostre royaume, et ordenances, mandemens et defenses contraires. Donné a Saint Germain en Laye le XXVIIe jour de janvier l’an de grace mil CCC IIIIxx et treize et le XIIIIe de nostre regne.
Par le Roy, a la relation du grant conseil ou vous les evesques de Noion et d’Angers, maistre Oudart de Moulins, messire Amaury d’Orgemont estiez.
De Sanctis »

Ordre à un régiment de se rendre à Saint-Germain-en-Laye pour la revue que doit en faire le roi

« De par le Roy
Sa Majesté ordonne à son régiment d’infanterie, composé de quatre bataillons, qui doit suivant les ordres qui luy ont été expédiés séjourner à Saint Denis jusqu’au vingt deux du présent mois d’avril, d’en partir led. jour vingt deux avril pour se rendre à Saint Germain, d’où il se rendra le lendemain vingt trois dans la pleine pour y passer en revue devant Sa Majesté, et retournera led. jour à Saint Germain, où il sejournera le vingt quatre. La première division dud. régiment, composé des premiers et troisièmes bataillons, en partira le vingt cinq pour se rendre à Mantes et continuera la route qui luy a été expédiée précédemment. La seconde division, composée des second et quatrième bataillon, partira de Saint Germain le vingt six dud. mois d’avril pour se rendre à Mantes et continuer également sa première route, vivant par étape dans lesd. lieux conformément aux réglemens, et partout en bonne discipline et police. Mande et ordonné Sa Majesté à celuy qui commande led. régiment de tenir la main à l’exécution du présent ordre. Ordonne aussy Sa Majesté aux maires et eschevins et habitans de Saint Germain de loger led. régiment, sans tirer à conséquence et sans déroger à son privilège d’exemption de logements de gens de guerre, et de luy fournir les vivres nécessaires en payant de gré à gré. Fait à Versailles le quatorze avril mil sept cent soixante dix huit.
Louis
Le prince de Montbarey »

Paiement pour la fête organisée à Saint-Germain-en-Laye en l’honneur de la naissance du Dauphin

Compte de la ville de Saint-Germain-en-Laye pour les années 1728 et 1729 :
« Item dit le rendant que la Reine étant accouchée heureusement à Versailles le 4 septembre 1729 d’un Dauphin, la joye fut si généralle que touttes les villes et bourgs du royaume firent leurs efforts pour en donner des marques publiques. Monseigneur le duc de Noailles, gouverneur de ce lieu, voulut bien, par une générosité qui luy est naturelle, connoissant l’impuissance de la communauté pour une feste digne du sujet qui y donnoit occasion, faire faire le quinze dud. mois, dans la place publique du marché de cette ville, une illumination des plus belles et des plus extraordinaires qui ayent esté vue jusqu’à lors, à quoy il a dépencé plus de mil pistolles, et ledit rendant, pour quelques parties d’illuminations qui regardoient la communauté, poudre à canon et autres dépences à ce sujet, la somme de cent vingt deux livres, suivant les mémoires, état et quittances qui seront représentées, cy : CXXII l. »

Payements consentis par les habitants de Saint-Germain-en-Laye pour la réparation du Grand Cours par ordre du roi

« Item dit le rendant que les fonteines dudit Sainct Germain ayant manqué par les ruptures et crevasses du cours, quy avoit besoin d’un bon restablissement, monseigneur de Louvoy envoya un ordre pour en faire le restablissement en plomb ausdits habittans, lequel ordre fust mises mains dudit sieur de Fonteny, à cause de quoy, attendu qe ce restablissement n’estoit pas du fait desd. habittans quy, conformement à leurs privilleges et lettres pattentes de Sa Majesté, sont tenus de payer par chacun an une somme de six cens livres pour touttes tailles et subciddes, à quoy il auroit pleu au Roy les abonner, et ce au fonteinier de Sa Majesté, pour l’entretien du cours desdites fonteines, il fust par vous, Monsieur, jugé à propos, avant que d’executer ledit ordre, de faire au Roy la tres humble remonstrance desd. habittans pour en obtenir la decharge, et à cette fin adresser un placet en forme de requeste et prier monsieur le duc du Lude, gouverneur dudit Sainct Germain, d’en parler au Roy et luy bailler ledit placet, suivant quoy le rendant fist dresser ledit placet, pour lequel il desbourca vingt solz, et fust ensuitte à Paris le deuxiesme avril audit an mil six cens quatre vingtz quatre avec ledit sieur de Fonteny pour prier ledit seigneur duc du Lude de le presenter au Roy et luy parler en faveur desd. habitans, auquel voyage ils sejournerent deux jours, n’ayant pu parler la premiere journée audit seigneur duc du Lude, pour la depense duquel voyage, compris les voitures, il auroit debourcé une somme de vingt cinq livres, quy avec les vingt solz payez pour ledit placet font ensemble vingt six livres, dont il fait depence, cy : XXVI l.
Dit ledit rendant que ledit seigneur duc du Lude n’ayant pas esté à Versailles pour parler au Roy aussy promptement qu’il estoit necessaire à cause de quelque indisposition, vous auriez, Monsieur, donné ordre audit rendant d’aller à Versailles avec lsed. de Fonteny et Delagarde pour representer à monseigneur de Louvoy les raisons que lesdits habittans avoient pour se deffendre du restablissement dudit cours, ce qu’ils firent, et ne receurent de luy autre reponce sinon celle que l’intention du Roy estoit qu’ils fissent restablir ledit cours en plomb, auquel voyage il a debourcé dix huit livres, tant pour le loyer de trois chevaux que pour la depence, dont il fait icy depence, cy : XVIII l.
[…]
Item dit le rendant qu’ayant eu advis le quatorze dudit mois d’avril que ledit seigneur duc du Lude estoit à Versailles, il fust par vous, Monsieur, resollu d’y aller avec lesdits rendant, de Fonteny et Delagarde afin d’estre dechargez du restablissement dudit cours, où vous auriez avec eux sejourné pandant trois jours, pandant lesquels, pour satisfaire à l’advis dudit seigneur duc du Lude, il vous plust, Monsieur, parler à monseigneur de Louvoy, après quoy sa reponce portée à monseigneur le duc du Lude, ledit seigneur parla au Roy, quy ne determina rien au subject dudit cours, pandant lequel voyage le rendant a payé et desbourcé une somme de soixante livres, tant pour les voitures que pour les voitures que pour la depence, dont il fait icy depence, cy : LX l.
Item de trois livres qu’il a aussy payez pour trois placets dressez à l’effet que dessus, l’un au Roy, l’autre à monseigneur de Louvoy, et l’autre audit seigneur duc du Lude, cy : III l.
Item fait aussy depence de quatre livres dix solz pour un voyage fait en la ville de Paris le dix huit avril au subjet d’une lettre à luy escritte par le sieur de Grandmaisons concernant le cours des fonteines et aussy à l’occasion d’un raport qu’il avoit fait à monseigneur de Louvoy au subject dudit cours, cy : IIII l. X s.
Dit le rendant que ledit seigneur de Louvoys ayant reiterré ses ordres ausd. habittans, adressés au sieur de Fonteny, pour le restablissement dudit cours, iceluy rendant, après en avoir communiqué à vous, Monsieur, et monsieur le procureur du Roy, aux anciens scindicq et aux notables habittans, receust vos ordres pour reparer ledit cours, à l’effet de quoy il fust sur ledit cours avec le fontainier, qui estoit accompagné de l’inspecteur des eaues de ce lieu pour le sieur Grandmaisons, grand fontainier, afin de descouvrir et connoistre ce quy estoit à faire pouor y aporter le remede aux endroits les plus deffectueux, prendre les mesures des thuyeaux à ce necessaires, pandant quoy il donna quelque argent aux ouvriers quy travailloient à ouvrir la terre pour avoir du vin afin de les obliger à travailler plus promptement, attendu que ledit seigneur de Louvoy pressoit fort, et aussy quelque despence qu’il fist avec lesdits fontainier et inspecteur pendant cinq jours, et ledit rendant compris lesd. cinq jours fait icy depence de vingt livres, cy : XX l.
Item de quatre livres dix solz pour un voyage à Versailles pour commander au plombier du Roy trente six thuyeaux de plomb de douze pieds de long sur trois pouces de diamettre et deux lignes et demye d’epoisseur quy estoient lors necessaire pour le restablissement dudir cours, cy : IIII l. X s.
Fait aussy depence de la somme de quinze cens trente six livres cinq solz par luy payée et debourcée aux sieur Lucas, plombier ordinaire du Roy, suivant sa quittance du vingt quatre avril dernier, pour neuf milliers trois cens trente quatre livres de plomb, masticq et soudure en thuyeaux, à raison de trois solz un liard pour chacune livre, le tout employé au restablissement dudit cours, de laquelle susdite somme de quinze cens trente six livres cinq sols le rendant fait icy depence, pour justification de quoy sera la quittance dudit Lucas representée, cy : XVc XXXVI l. V s.
Item fait despence de quatre livres pour le coust de la sentence rendue par les juges consuls au profit dudit Lucas pour le payement de ladite somme et fraits faits en consequence, laquelle sera representée pour justification, cy : IIII l.
Item fait aussy depence de seize livres seize solz pour vingt huit livres de soudure fournies par le rendant pour ledit cours au par dessus celle compris au susdit article, cy : XVI l. XVI s.
Item fait aussy depence de la somme de cinquante trois livres par luy payez et desbourcez pour la voiture des susdits plombs et soudure faite aux mois de may, septembre et octobre de ladite année mil six cens quatre vingtz quatre, dont il fait icy depence, cy : LIII l.
Item fait aussy depence de neuf livres pour deux autres voyages faits à Versailles au subjet desdits thuyeaux de plomb afin d’en donner les mesures et presser le plombier de les envoyer et ce ausdits mois de septembre et octobre, cy : IX l.
[…]
Item ayant esé jugé requis bailler un nouveau placet au Roy et à monseigneur de Louvoy avec des copies collationnées des lettres patentes concernant l’abonnement desd. habitans, ledit rendant en fist faire des copies collationnées des lettres patentes concernant l’abonnement desdits habitants, ledit rendant en fist faire des copies collationnées par le notaire dudit Sainct Germain, auquel fust pour ce payé une somme de six livres, dont il fait depence icy : VI l.
Dit le rendant que vous, Monsieur, ayant jugé à propos de bailler un placet avec lesdits copies collationnées à monseigneur de Louvoy et le voir en corps d’habitans, vous auriez donné l’ordre au rendant d’y aller avec vous et lesdits de Fonteny et Delagarde, et y mener quelques anciens scindicqs, ce quy fust fait, sans avoir pu obtenir audience dudit seigneur de Louvoy, mais seullement du sieur de Beaurepaire, quy marqua estre necessaire de revenir à quelques jours de là, et que pendant ce temps il l’instruiroit des moyens et raisons desdits habitans, auquel voyage pour le disné, où plusieurs officiers du Roy quy vinrent avec vous pour voir mondit seigneur de Louvoy se trouverent, fust payé par ledit rendant la somme de quarante cinq livres, pour la voiture, faisant lesdites sommes ensemble celle de cinquante trois livres, dont il fait depence, cy : LIII l.
Item ledit sieur de Beaurepaire ayant fait scavoir au rendant qu’il desiroit voir les patentes desdits habittans contenant leur abonnement, ledit rendant fust à Versailles le unziesme juillet luy en porter des copies collationnées, pour lequel voyage il fait depence de quatre livres dix solz, cy : IIII l. X s.
[…]
Fait aussy depence de dix livres dix solz, scavoir neuf livres pour deux journées du rendant par luy employées à faire une visitation et un mémoire exact de l’estat du cours des fonteines et de la grande depence quy estoit à y faire pour la mettre en un estat de perfection, selon l’ordre quy luy en fust donné par ledit sieur de Ruzé de la part de monseigneur de Louvoy, afin de luy porter, et trente solz pour l’escrivain quy le mist au net, cy : X l. X s.
[…]
Dit aussy le rendant que suivant vos ordres et pour parvenir à la decharge que lesdits habitans esperoient obtenir de l’entretien dudit cours des fonteines, il auroit esté à Versailles le trente dudit mois de juillet avec ledit Delagarde pour voir monsieur le duc du Lude, quy auroit fait scavoir qu’il y seroit ledit jour, mais infructueusement ledit sieur duc du Lude leur ayant marqué qu’il ne pouroit parler à monseigneur de Louvoy, attendu qu’il venoit de partir pour aller à Luxembourg, lequel voyage pour les chevaux et pour la depence il auroit payé dix livres, dont il fait icy depence, cy : X l.
[…]
Dit aussy le rendant que pour continuer à faire les sollicitations necessires pour obtenir la descharge de l’entretien du cours desd. fonteines, il auroit esté par vous, Monseur, jugé à propos de vous transporter à Versailles avec ledit rendant, lesd. Delagarde, Fonteny et quelques anciens scindicqs, pour solliciter ledit seigneur de Louvoy et parler au Roy afin d’obtenir cette decharge, où estans, vous auriez veu avec eux conjoinctement monsieur le duc du Lude, quy parla audit seigneur de Louvoy, lequel ayant referé cette affaire au Roy, ledit seigneur duc du Lude et vous, Monsieur, assisté desdits rendant et autres devant nommez, luy en auriez parlé sans avoir obtenu autre reponce que celle qu’il verroit ce qu’il y auroit à faire avec ledit seigneur de Louvoy, depuis quoy et le soir du mesme jour les sieurs Antoine et Bazire en ayant aussy parlé au Roy à son coucher, ils n’auroient pas obtenu d’autre reponce, ce quy vous obligez, Monsieur, avec les sudits, de revenir aud. Sainct Germain apres avoir sejourné deux jours audit Versaille, et pour la voiture et la depence le rendant auroit payé et desbourcé la somme de quatre vingtz huit livres, cy : IIIIxx VIII l.
[…]
Dit ledit rendant que l’incapacité ou neglicence de ladite veuve ayant mis le cours desdites fonteines en tel estat qu’il estoit rompu et pery en plusieurs endroits, en sorte que l’eau manquoit la pluspart du temps audit Sainct Germain, cela auroit donné lieu au sieur de Ruzé, controlleur des Bastimens du Roy en ce lieu, d’en escrire à monseigneur de Louvoy, surintendant des Bastimens de Sa Majesté, lequel ayant donné ordre au rendant de luy aller parler à Versailles, il y auroit esté et receust de luy ordre de veiller tellement à la conduitte et entretien dudit cours que l’eau ne manquast de venir continuellement, et que sy luy et lesdits habittans n’obeissoient, il les feroit bien obeir et qu’il leur feroit faire un cours tout neuf en plomb, et enfin s’il manquoit à ce qu’il luy disoit, il le feroit emprisonner, à quoy ayant repondu que lesd. habitans ne manquoient pas de payer la veuve dudit Beauvais que le sieur de Grandmaisons avoit establie pour l’entretien dudit cours, et que s’il y avoit quelque choses à dire que c’estoit sa faute et non ausdits habitans, il auroit repondu que le Roy ne connoissoit que lesd. habittans pour l’entretien dudit cours et que sy ladite veuve ne faisoit pas son debvoir, que c’estoit à luy, rendant, et ausdits habitans de repondre du service et qu’il s’en prendroit à luy, ce que voyant le rendant luy auroit dit qu’il aymoit mieux s’en charger luy mesme plustost que d’en repondre, à quoy ledit seigneur ayant respondu qu’il le voulloit vollontiers et qu’il en parleroit au Roy et qu’il envoiroit ses ordres à ce subject au controleur des Bastimens, suivant quoy ledit sieur de Ruzé, par ordre de mondit seigneur de Louvoy auroit retiré les clefs des reservoirs de ladite veuve Beauvais et icelle mises es mains dudit rendant, quy s’en seroit chargé, et apres avoir visitté l’estat dudit cours et fait un memoire exact de ce quy estoit à y faire, qu’il auroit mis es mains dudit sieur de Ruzé, qu’il a depuis luy mesme verifié sur les lieux et iceluy mis es mains de mondit seigneur de Louvoy, en consequence de quoy le rendant a depuis luy mesme et par ses mains entretenu ledit cours jusqu’à present qu’il l’entretient encorre, pourquoy fait icy depence ausdits habitans de pareille somme de six cens livres pour l’année de l’entretien dudit cours escheue au dernier decembre mil six cens quatre vingtz cinq, cy : VIc l.
[…]
Dit le rendant que le cours des fonteines s’estant toruvé en desordre à l’entrée de son sindicat, il receust ordre dudit sieur de Ruzé, de la part de monseigneur de Louvoy, de faire fermer tous les regards quy estoient à l’habandon et tout ce quy estoit nécessaire audit cours, suivant quoy il fist seullement reparer les choses les plus necessaires, comme avoir fait ferrer et fourny de gonds et serrures aux portes desdits reservoirs où il en manquoit par Louis Pyot, serrurier du Roy, fait sceller lesdites portes par Rafron, masson, fait faire huit trapes aux reservoirs en terre dudit cours où il en manquoit par François Millot, menuisier du Roy, et faire faire des Bondes de bois par Lafleiche, tourneur, au lieu des robinets de cuivre quy estoient autresfois ausdits regards, pour quoy faire il a debourcé la somme de quatre vingtz dix neuf livres dix solz, scavoir vingt six livres audit Piot suivant sa quittance du seize avril mil six cens quatre vingtz quatre, soixante trois livres audit Millot suivant sa quittance desdits mois et an, sept livres dix solz audit Rafron suivant sa quittance du huit desdits mois et an, et trois livres audit Lafleiche aussy suivant sa quittance, lesquelles sont aussy representées pour justification, de laquelle somme de quatre vingtz dx neuf livres X s. il fait icy depence, cy : IIIIxx XIX l. X s. »

Payements consentis par les habitants de la ville en lien avec la venue de membres de la famille royale à Saint-Germain-en-Laye

« Item dit que le mercredy veille Saint Laurens, sur l’advis que la Royne regente, mere du Roy, venoit rendre visitte à la royne d’Angleterre, estant lors en ce lieu, feust resollu que led. rendant s’achemineroit à Paris pour achepter fruictz pour luy faire presenter, avecq Thomas Le Gresle, fruictyer demeurant au Pecq, lequel feust fait et feust desbourcé pour lesd. fruictz la somme de trente une livres, cy : XXXI l.
A un homme envoyé exprez le lendemain du mattin pour aporter lesd. fruictz dans une hotte, luy feust payé cinquante solz tournois solz tournois et la despence qu’il feist en la maison dud. rendant : L s. [rayé et remplacé par : XXX s.]
Au nommé Gaullyer, fruittyer à Fourqueux, pour des prunes de perdrigon, payé XXX solz t., cy : XXX s.
Item rembourcé et payé à messieurs Levidyne et Guignard pour denyers fourniz et desbourcez pour fruictz par eux cherchez au pays, la somme de vingt six livres deux solz tournois par leur quittance et certifficat du unzieme dud. mois d’aoust 1645, cy : XXVI l. II s.
Item pour la despence dud. Le Gresle, du rendant et de leurs chevaux et […] d’iceux et chevaux, la somme de douze livres dix huict solz trois deniers pendant lesd. deux journées, cy : XII l. XVIII s. ob. [rayé et remplacé par : IX l.]
[…]
Le vendredy vingt sixiesme novembre 1646, par l’advis de messieurs Lemoyne, Guignard et autres, le rendant est allé à Andresy pour achepter demy muid de vin […], cy III l. II s.
Payé à Jean Courtyn, pour sa peyne et d’un autre d’avoir avecq luy tiré et laissé led. vin tiré par bouteilles pour faire presents à messieurs les princes le jour de la chasse de saint Hubert, quarente solz tournois, cy : XL s.
Pour le pris dud. demy muid de vin, quarante livres, cy : XL l.
[…]
Item payé à Nicollas Bertrand, fontaynier, pour une couronne par luy faite, fournie et dressée et qui est encorre de present sur la pyramidde estant au carreffour de l’esglize paroichialle dud. Sainct Germain en faveur de la naissance du Roy advenue en ce lieu, la somme de cent livres tournois sur sa quictance du deuxiesme may 1647, cy : C l. »

Procès-verbal de découverte des restes de Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Aujourd’hui lundi douze juillet mil huit cent vingt-quatre, trois heures de relevée
Nous Pierre Danès de Montardat, ancien colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye, ayant été informé par MM. les architectes de la nouvelle église de cette ville que, ce matin, vers sept heures, en faisant la fouille de l’emplacement du nouveau clocher et dans l’ancienne chapelle des fonts, on avait découvert successivement trois boetes en plomb de différentes formes, placées très près les unes des autres et dont l’une desquelles portait une inscription gravée sur une table d’étain constatant qu’elle contient partie des restes du roi Jacques Stuard second, roi d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande,
Nous sommes transportés sur le lieu sus-désigné, accompagné de M. le comte Bozon de Talleyrand, lieutenant général honoraire, grand-croix de l’ordre de Saint-Louis, gouverneur du château royal de Saint-Germain-en-Laye, de M. Jean-Jacques Collignon, curé de cette paroisse royale, de MM. Malpièce et Moutier, architectes de la nouvelle église, de M. Rigault, secrétaire de la mairie et de MM. Voisin, Perrin, Baudin, de Beaurepaire (le comte), Dusouchet, Galot, Decaen, Dupuis, Jeulin, Journet, Griveau, Dufous, Delaval, Casse, Barbé, membres du conseil municipal, et de M. Morin, commissaire de police,
Où étant, nous avons reconnu et constaté :
1° que la première des trois boetes susdites (figure A) était en plomb de 0 m. 35 et 0 m. 18 de hauteur, recouverte d’une plaque en même métal de 0 m. 22 carrés, sous laquelle plaque on a trouvé une table en étain de 0 m. 20 de haut, 0 m. 15 de large, portant cette inscription :
Ici est une portion de la chair et des parties nobles du corps de très haut, très puissant, très excellent prince Jacques Stuard, second du nom, roi de la Grande Bretagne, nacquit le XXIII octobre MDCXXXIII, décédé en France, à Saint-Germain-enLaye, le XVI septembre MDCCI.
Au bas de la plaque sont empreintes ses armes.
Cette boite est en partie mutilée. Elle contient plusieurs portions d’ossemens et des restes non encore consommés.
La deuxième boete (figure B), circulaire, est aussi en plomb, de 0 m. 35 centimètres de diamètre et 0 m. 30 de hauteur, et découverte.
La troisième boete (figure C), de 0 m. 30 carrés et 0 m. 25 de hauteur, est aussi en plomb et fermée de toutes parts, à l’exception d’un trou oxidé.
Ces deux dernières boetes ne paraissent contenir que des restes consommés.
Ces trois boetes ont été enlevées en présence de toutes les personnes dénommées au présent, avec le plus grand soin, et transportées dans le Trésor de la sacristie.
Ensuite, nous avons fait faire aux archives de la mairie les recherches nécessaires, et nous avons trouvé, sur le registre de l’année 1701, à la date du 16 septembre, les actes dont copie seront jointes au présent procès-verbal, ainsi que la copie de l’épitaphe du roi Jacques, et qui constatent que partie de ses entrailles, de son cerveau avec ses poumons et un peu de la chair sont restés en dépôt dans cette église pour la consolation des peuples, tant français qu’anglais, et pour conserver en ce lieu la mémoire d’un si grand et si religieux prince.
Les autres boetes sont sans doute les restes de la princesse Louise Marie d’Angleterre et fille du roi Jacques second, décédée à Saint-Germain le 17 avril 1712 ainsi que le constate le registre de cette année, qui indique qu’une partie des entrailles de cette princesse a été déposée près des restes de son père.
De tout ce que dessus, le présent a été rédigé les susdits jour, mois et an, et signé de toutes les personnes y dénommées.
Danes de Montardat
De Bozon de Talleyrand
A. S. Moutier, Voisin, A. Malpièce, Collignon curé
Le comte de Beaurepaire, Perrin, Baudin,
Dusouchet, Galot, Decaen
Dupuis, Jeulin, Journet
Griveau, Dufous, Morin commissaire de police
Casse, Delaval, Barbémorel
Rigault secrétaire »

Procès-verbal d’une assemblée des habitants de Saint-Germain-en-Laye concernant les travaux aux aqueducs

« A tous ceux qui ces présentes lettres verront, André Georges Legrand, seigneur des Alluets, conseiller du Roy, président, prévost, lieutenant général de police de Saint Germain en Laye, Saint Léger, Le Pecq, Achères et dépendances, salut. Scavoir faisons que ce jourd’huy lundy vingt deux juin mil sept cent trente trois, unze heures du matin, en l’assemblée générale des habitans dudit Saint Germain, en l’auditoire royal, convocquée devant nous à la diligence de Charles Houillié, sindic en charge de laditte communauté, ledit Houillié assisté de maître Guillaume Bergeron, son procureur, nous a remontré qu’en exécution de l’adjudication faite le vingt un novembre mil sept cent trente un par M. l’intendant de la généralité de Paris à Jean Louis Rousseau des ouvrages de maçonnerie et terrasse à faire pour le rétablissement et augmentation du cours des fontaines de cette ville, ledit Rousseau a mis les aqueducs et le nouveau regard dans leur perfection au terme de laditte adjudication, mais il est absolument nécessaire, pour conserver le cours de l’eau jusqu’en cette ville et mettre ledit nouveau regard en état, de faire une grille pour l’œil de bœuf dudit nouveau regard, une rampe de fer pour l’escallier dudit regard scellée en plomb, une grille de fer pour mettre à la chute de l’acqueduc, une barre de fer et deux ancres pour contenir la voute dudit acqueduc, une soupape de fonte et son armature de fer pour la décharge de fond, faire faire dix huit crapodines de fer scellées en plomb garnyes d’une clef pour lever les tampons, faire sceller la porte de l’ancien regard, y faire faire une forte serrure et deux clefs faire raccommoder la soupape et l’armature de fer dudit ancien regard, faire sceller en plomb une grille de fer que ledit Houillié a découvert dans les anciens acqueducs, faire transporter à rez les quatre vingt tuyeaux que M. le duc d’Antin a accordé à la ville, achepter environ vingt perches de terre appartenantes aux sieurs Lemaire, Delaforest et Damouy pour recharger les acqueducs et achever la chaussée qui renferme une partye desdits nouveaux acqueducs, faire sculpter les armes du Roy et faire faire une inscription sur une table de marbre pour mettre dans le fronton dudit nouveau regard, faire faire le netoyement des anciens acqueducs avant de procédder à une nouvelle adjudication afin de voir plus exactement les réparations nécessaires suivant le certifficat du sieur de Lassurance, contrôlleur des Bâtiments du Roy au département dudit Saint Germain, sous la direction duquel se font tous lesdits ouvrages de fontaines, du premier du présent mois qu’il a représenté, et d’autant que ces ouvrages pressent et n’ont point été compris dans l’adjudication faite audit Rousseau, n’ayant pu être prévus, ledit Houillié requiert d’être authorisé à les faire faire, et pour l’acquistion desdittes vingt perches environ de terre, sauf à comprendre le tout par la suitte dans les adjudications qui sont à faire pour la continuation et perfection des ouvrages de rétablissement et augmentations du cours desdittes fontaines. A laquelle convocation sont comparus Toussaint Bataille, Charles Delastre, Louis Jamet, Estienne Bergeron, Claude Antoine Richard, Charles Pollet, Claude Binet, Jean Duval, Claude Mahieu, anciens sindics, Nicolas Armagis, maître Charles Mestais, maître Jean François de Cléramboust, Antoine Tronche, Philippes Gosnet, anciens marchands et habitans, maître Pierre Plouvyé, maître François Duchasteau et maître Claude Jouanin, anciens procureurs, desquels avons, ce requérant le procureur du Roy, pris et receus le serment de fidèllement donner leur avis sur ce que dessus, ce qu’ils ont juré et promis faire, et après avoir conféré ensemble et pris communication du certifficat dudit sieur de Lassurance, ont dit qu’ils sont d’avis qu’il soit fait tous les ouvrages mentionnés audit certifficat et l’acquisition des vingt perches environ de terre y énoncées pour parvenir au parachèvement de la conduitte des eaux en cette ville, et qu’à cet effet le dit Houillié avance toutes les sommes nécessaires, sauf à les employer dans les nouveaux rôlles ou adjudication à faire, comm’aussy qu’il fasse faire deux couches de peinture sur la porte dudit regard. Duquel avis, de l’agrément de M. le duc de Noailles, veu le certifficat dudit sieur de Lassurance du premier de ce mois, ouy et ce consentant le procureur du Roy, nous avons donné lettres en conséquence, et l’homologuant disons qu’il sera fait tous les ouvrages mentionnés au certifficat dudit sieur de Lassurance pour parvenir au parachèvement de la conduitte des eaux en cette ville et l’acquisition des vingt perches environ de terre pour recharger les nouveaux acqueducs et achever la chaussée qui en renferme une partye, comm’aussy les deux couches de peinture sur la porte dudit regard, et permis audit Houillié, sindic, d’avancer et payer les sommes nécessaires pour le tout, sauf à les employer dans les nouvelles adjudications et rôlles, et sera ledit certifficat dudit sieur de Lassurance déposé au greffe et transcrit ensuitte des présentes, et ont lesdits Houillié et Bergeron, son procureur, signé avec le procureur du Roy et nous la minutte desdittes présentes les jour et an que dessus.
Ensuit la teneur du certifficat dudit sieur de Lassurance
Je soussigné, architecte et contrôlleur des Bâtiments du Roy au département de Saint Germain en Laye, certiffie qu’il est nécessaire de faire une grille pour l’œil de bœuf du nouveau regard, une rempe de fer pour l’escallier dudit regard scellée en plomb, une grille de fer pour mettre à la chutte de l’acqueduc, une barre de fer et deux ancres pour contenir la voûte dudit, une soupape de fonte et son armature de fer pour la décharge de fond, faire faire dix huit crapodines de fer scellées en plomb garnyes d’une clef pour lever les tampons, faire sceller la porte de l’ancien regard, y faire faire une forte serrure et deux clefs, faire raccommoder la soupape et l’armature de fer dudit ancien regard, faire sceller en plomb une grille de fer que le sieur Houillié a découvert dans les anciens acqueducs, faire transporter à rez les quatre vingt tuyeaux que M. le duc d’Antin a accordé à la ville, achepter environ vingt perches de terre pour recharger les acqueducs et achever la chaussée qui renferme une partye desdits nouveaux acqueducs, lesdittes terres appartenantes à M. Lemaire, M. Delaforest et Demouy, faire sculpter les armes du Roy, et faire faire une inscription sur une table de marbre pour mettre dans le fronton dudit nouveau regard, faire faire le nétoyement des anciens acqueducs avant de procéder à une nouvelle adjudication, afin de voir plus exactement les réparations nécessaires.
Signé de Lassurance, et au dessous, à Saint Germain en Laye le premier juin mil sept cent trente trois, ainsy qu’il est dit en la minutte des présentes. »

Procès-verbal d’une assemblée des habitants de Saint-Germain-en-Laye concernant les travaux aux aqueducs

« A tous ceux qui ces présentes lettres verront, André Georges Legrand, seigneur des Alluets, conseiller du Roy, président, prévost, lieutenant général de police de Saint Germain en Laye, Saint Léger, Le Pecq, Achères et dépendances, salut. Savoir faisons que ce jourd’huy lundy dix novembre mil sept cent trente deux, unze heures du matin, en l’assemblée générale des habitans dud. Saint Germain en Laye, en l’auditoire royal, convocquée devant nous à la diligence de Charles Houillié, sindic en charge de laditte communauté, ledit Houillé assisté de maitre Guillaume Bergeron, son procureur, nous a remontré qu’en exécution de l’adjudication faite le vingt un novembre mil sept cent vingt neuf par monseigneur l’intendant de la généralité de Paris à Jean Louis Rousseau des ouvrages de maçonnerie et terrasse à faire pour le rétablissement et augmentation du cours des fontaines de cette ville, ledit Rousseau a presque mis dans leur perfection les aqueducs au terme de laditte adjudication, mais il a été observé qu’il y a nécessité indispensable pour la seureté et conservation desdits aqueducs pour leur perfection et conserver le cours de l’eau jusqu’en cette ville en achevant lesdits ouvrages de faire
Premièrement, cent vingt toises superficielles de pavé sur partye desdits aqueducs, les moins enfoncés sous terre, pour empêcher qu’ils ne soient enfoncés par les voitures ou entrenés par les ravines, lequel pavé sera fait avec pierre de mollière de l’épaisseur d’un pied, bien jointes, garnies et couvertues de sable, dont la dépense montera à raison de cinq livres la toise à la somme de six cent livres suivant l’évaluation et estimation qui en a été faite par le sieur de Lassurance, contrôlleur des Bâtiments du Roy au département dudit Saint Germain, sous la direction duquel se font tous lesdits ouvrages des fontaines.
Item quatre vingt toises de goutières de bois recouvertes dans lesdits nouveaux aqueducs pour faciliter audit entrepreneur le moyen d’achever lesdits aqueducs, qui sont coupés en plusieurs endroits par l’ancien tuyeau et conduite de grez qui doit être réformé afin d’empêcher l’interruption du cours des fontaines et que la ville ne soit point privée d’eau pendant ce travail, la dépense desquels goutières et tuyeaux de planches, compris la façon et la pose, montera à la somme de quatre cent livres à raison de cinq livres la toise courante, suivant l’estimation qui en a aussy été faite par ledit sieur de Lassurance, ainsy qu’il est porté par son certifficat du trente octobre dernier qu’il a représenté, et d’autant que ces ouvrages pressent et n’ont point été compris dans laditte adjudication et n’ayant pu être prévus, ledit Houillé requiert d’être authorisé à les faire faire sauf à les comprendre par la suitte dans les adjudications qui sont à faire pour la continuation et perfection des ouvrages de rétablissements et augmentations du cours desdittes fontaines, à laquelle convocation sont comparus Toussaint Bataille, Charles Delastre, Louis Jamet, Etienne Bergeron, Claude Binet, Claude Antoine Richard, Charles Bollet, Jean Duval, Claude Mahieu, anciens sindics, Nicolas Armagis, maître Charles Mestais, maître Jean François de Cléramboust, Antoine Tronche, Philippe Gonnet, anciens marchands et habitans, et maître Pierre Plouvyé, maître François Duchasteau et maître Claude Jouanin, anciens procureurs, desquels avons, ce requérant le procureur du Roy, pris et receu le serment de fidellement, en leur conscience, de donner leurs avis sur ce que dessus, ce qu’ils ont juré et promis faire, et après avoir conféré ensemble et pris communication du certifficat dudit sieur de Lassurance, ont dit qu’ils sont d’avis qu’il soit fait les cent vingt toises superficielles de pavé nécessaire à faire pour mettre en seureté lesdits aqueducs contre les voitures et ravines, comm’aussy les quatre vingt toises de goutières de bois recouvertures pour faciliter le parachèvement desdits aqueducs, et que pour tout il soit payé la somme de mil livres qui sera avancé par ledit Houillié, sindic, sauf à employer laditte somme dans les nouveaux rolles ou adjudications à faire. Duquel avis, ouy et ce consentant le procureur du Roy, nous avons donné lettres en conséquence et l’homologuant, disons qu’il sera fait lesdites cent vingt toises de pavé et quatre vingt toises de goutières de bois recouvertes nécessaires à faire suivant le certifficat dudit sieur de Lassurance pour la seureté des aqueducs et faciliter le parachèvement d’iceux, et permis audit Houillié, sindic, d’avancer et payer la somme de mil livres pour lesdits ouvrages, sauf à employer laditte somme dans les nouvelles adjudications et rolles, et a esté ledit certifficat dudit sieur de Lassurance déposé au greffe et transcrit ensuitte de la minutte des présentes, et ont lesdits Houillé et Bergeron signé avec le procureur du Roy et nous les an et jour que dessus, ainsy qu’il est dit en la minutte des présentes.
Ensuit la teneur du certifficat dudit sieur de Lassurance
Je soussigné, architecte et contrôlleur des Bâtiments du Roy au département de Saint Germain en Laye, certiffie que le pavé proposé de faire sur les nouveaux aqueducs est très nécessaire pour mettre en seureté lesdits aqueducs contre les voitures et ravines qui passent continuellement par dessus, lequel pavé monte à la quantité de cent vingt toises superficielles à cinq livres chacune toise, fait la somme de six cent livres. Il est pareillement nécessaire, pour empêcher l’interruption des fontaines, de poser quatre vingt toises de goutières de bois recouvertes dans les nouveaux aqueducs pour faciliter à l’entrepreneur le moyen d’achever lesdits aqueducs, qui sont coupés en plusieurs endroits par la conduite de grez que l’on va reformer, lesquelles goutières coûteront pour chacune toise courante la somme de cinq livres, fait pour les quatre vingt toises celle de quatre cent livres.
A Saint Germain, le trente octobre mil sept cent trente deux.
Signé de Lassurance »

Procès-verbal d’une assemblée des habitants de Saint-Germain-en-Laye concernant l’hôtel de la Chancellerie donné par le roi

« Du samedy dix mars mil sept cent cinquante trois, du matin, en la chambre du conseil, par devant monsieur le lieutenant général de Police
Ce jour, en l’assemblée des habitans de la ville de Saint Germain en Laye convocquée par bulletins, où se sont touvez les anciens sindics et autres principaux habitans en nombre plius que suffisant, le sieur Paul Duteil, leur sindic actuel, leur a remontré que par arrest du conseil d’Etat du Roy, Sa Majesté y estant, tenu à Versailles le 21 janvier 1749, registré au contrôle général des finances le vingt six février suivant, le Roy a fait cession aux dits habitans, à tiltre d’accensement, de la maison scise en lad. ville de Saint Germain en Laye rue de Pontoise appartenante à Sa Majesté appellée l’hôtel de la Chancellerie pour y établir des écoles de charité sans estre tenus de payer aucuns droits d’amortissement, indemnitez et nouveaux acquets, à la charge par lesdits habitans de tenir lad. maison dans la censive de Sa Majesté et de payer annuellement à son domaine cinq sols de cens, emportant lods et vente, saisine et amande,
Que sur cet arrest, lettres patenttes ont été expédiées le quinze mars aud. an,
Que par arrest de la chambre des Comptes du vingt deux avril suivant il auroit été ordonné qu’avant faire droite il seroit informé de la consistance, valleur et revenu de lad. maison, qui seroit vue et visittée, prisée et estimée, tant en fonds qu’en revenus, par experts qui seroient entendus par forme de deposition, et en outre que lesd. lettres seroient communiquées au controlleur ou receveur des dommaines du Roy,
Que sur le vu des information faite en conséquence dud. arrest et l’avis du receveur général des Dommaines et bois de la généralité de Paris, et encore sur conclusions, seroit intervenu autre arrest de la chambre des Comptes du 8 may aud. an par lequel il auroit été ordonné, avant faire droit, que le terrain de lad. maison seroit mesuré et arpenté par l’arpenteur royal de la jurisdiction de Saint Germain qui en dresseroit son raport, ensemble un plan figuratif dud. terrain et des bâtiments étant sur iceluy,
Qu’enfin sur le veu de touttes les susdittes pièces et du toisé et plan figuratif dud. terrain et bâtiment est intervenu autre et dernier arrest de la chambre des Comptes rendu sur conclusions le 10 juin 1749 par lequel il est ordonné que lesd. lettres seront registré pour jouir par lesd. habitans de lad. maison à tiltre de bail emphiteotique pendant le tems et espace de 99 ans à commencer du jour dud. arrest, et à la charge que lad. maison ne poura estre employée à d’autres usages qu’à y tenir les écoles de charité de la ville suivant la destination porté par lesd. lettres patentes, en payant au domaine du Roy les 5 sols de cens par chacun an dont lad. maison est chargé par lesd. lettres aud. Dommaine,
Que pour parvenir à l’établissement desd. écoles de charité, il est urgent avant touttes choses de faire réparer la partie dud. hôtel qui est vis à vis les petites écuries du Roy, laquelle est presque totallement découverte et démolie et menace une ruine prochaine, pourquoy il est d’une nécessité indispensable d’y remédier aisni qu’il est de la connoissance desd. habitans,
Que pour y parvenir, led. sieur Duteil, sindic actuel, après avoir conféré avec lesd. habitans et de leur consentement, fait faire un devis des ouvres de fournitures à y faire, suivant lequel il paroit que les ouvrages pouroient occasionner une dépense de 10012 l. 16 s., qu’il est nécessaire de faire pour pouvoir établir des écoles de charité en lad. partie, qui consiste en 1° la partie contenant 8 toises de longueur régnant vis à vis les petittes écuries du Roy, 2° la partie ayant face sur la rue aux Prestres contenant 15 toises de longueur, à l’exception de la grande cave sour le bâtiment de lad. rue aux Prestres dont trois soupiraux sont apparents, 3° la cour dont l’entrée est vis à vis les petittes écuries du Roy, laquelle cour contient 55 pieds et demi de profondeur sur 28 p. ½ de largeur, 4° un bâtiment en face et au fond de lad. cour en entrant par la porte cochère du costé des petittes écuries du Roy, lequel bâtiment aboutit et a vue par derrière sur le jardin de lad. maison, lequel jardin est clos de ce costé par un mur entre lequel et le bâtiment est un passage formant une petitte cour de 8 toises 4 pi. de longueur sur 11 pi. 10 po. de largeur, laquelle cour aboutit au passage qui conduit à la grande cour, à l’endroit duquel passage sera fait une closture pour empêcher la communication, en observant d’y laisser un jour pour éclairer led. passage, aux observations et conditions que dud. bâtiment il en sera extrait deux grandes chambres au premier étage et celles au dessus pour estre séparées de lad. partie et demeurer réunies et indivises avec le grand bâtiment en face sur la rue de Pontoise, sans aucune communication avec lad. partie à cédder pour lesd. écoles.
La matière mise en délibération, le serment fait en nos mains en tel cas requis et accoutumé par led. sindic et habitans, iceux sindics et habitans ont dit qu’ils sont d’avis et qu’ila arrestent que la partie susd. qui sera céddée et abandonnée pour l’établissement desd. écoles de charité, laquelle partie est sus désignée, sera rétablie, à l’effet de quoi les ouvrages à faire pour y pourvoir, mentionez au devis représenté par led. sieur Duteil et à lui rendu, seront faits par économie conformément aud. devis, que pour le payement desd. ouvrages et fournitures à faire led. sieur Duteil déléguera à l’entrepreneur qu’il choisira non seulement les loyers des lieux actuellement occupez à titre de loccation, mais encore ceux qui se trouveront estre à louer après lesd. réparations, ouvrages et fournitures faits jusqu’en fin de payement desd. ouvrages et de ceux cy devant faits dus aux ouvriers, à la charge que lesd. ouvrages seront sujets à réception qui sera faite en la forme ordinaire, pour ce fait estre [fait] ce qu’il apartiendra pour l’establissement desd. écoles.
Comm’encore lesd. habitans sont d’avis que led. sieur Duteil fasse paistre dans la partie de réserve de la commune des habitans les bestiaux jusqu’à ce que les chardons de la partie où paissent actuellement lesd. bestiaux puissent estre détruits.
A l’effet de tous quoi ils autorisent led. sieur Duteil, leur sindic.
Sur quoy, ouy le procureur du Roy, nous avons led. avis homologué et icelui homologons pour estre exécuté en sa forme et teneur, en conséquence que led. sieur Duteuil est et demeurera autorisé aux effets cy dessus exprimez, et a led. sieur Duteil signé avec led. procureur du Roy et nous. »

Procès-verbal d’une assemblée des habitants de Saint-Germain-en-Laye concernant l’hôtel de la Chancellerie, à demander au roi

« Du vingt quatre novembre 1748, heure de midy, en la chambre du conseil, par monsieur le lieutenant général de Police
En l’assemblée générale des habitans de cette ville de Saint Germain en Laye convocquée en la manière ordinaire, a été exposé aux dits habitans que la maison sise en cette ville de Saint Germain, rue de Pontoise, qui dans le temps que la Cour faisoit son séjour en la même ville servoit d’hôtel de la Chancellerie et dont la plus grande partie, pour ne pas dire la totalité, est tombée en ruine, se trouvant depuis ce temps abbandonnée et n’estre d’aucunne utilité au Roy, au contraire estre à charge à Sa Majesté, il seroit à propos de demander au Roy qu’il plût à Sa Majesté leur en faire don, mais que pour parvenir il est nécessaire que lesdits habitans donnent à leur procureur sindic les pouvoir qui lui sont nécessaires,
Sur quoy, la matière mise en délibération, lesdits habitans assemblez en nombre plus que suffisant ont tous d’une voix unanime dit et déclaré qu’ils conviennent que le don de la ditte maison servant autrefois d’hôtel de la Chancellerie sis audit Saint Germain leur seroit utile, pourquoy ils sont d’avis que le sieur Pichon, leur procureur sindic, soit et demeure autorisé comme par ces présentes ils l’autorisent spéciallement à suplier le Roy qu’il plaise à Sa Majesté accorder à titre de don gratuit auxdits habitans, en pleine et incommutable propriété, possession et jouissance, laditte maison, ses appartenances et dépendances, et attendu l’état de dépérissement total où se trouve laditte maison, de les affranchir, décharger, quitter et exempter à raison dudit don de tous droits d’amortissements, nouveaux acquets, indemnitez, conformation, joyaux avènement et autres droits qui pouroient revenir à Sa Majesté, ordinaires et extraordinaires, sans que cy après ils puissent estre troublez et empeschez en la libre et incommutable propriété, possession et jouissance de lad. maison, pour quelques causes et occasions que ce puisse estre, et au cas qu’il plût à Sa Majesté de faire ledit don, de l’accepter pour et au nom desdits habitans, solliciter toutes expéditions, vérification et enregistrement, faire tout ce qu’en tel cas peut apartenir, même tous voyages, démarches, sollicitations et dépenses, qui lui seront passées et allouées dans son compte. Sur quoy, ouy maitre Pierre Plouvyé, procureur es sièges royaux dudit Saint Germain, en cette qualité substituant le procureur du Roy, nous avons ledit avis homologué et icelui homologuons, en conséquence nous disons que ledit sieur Pichon est et demeurera autorisé aux effets susdits. Fait les an et jour que dessus.
Plouvyé, J. Baptiste Pichon
Legrand »

Procès-verbal d’une délibération des habitants de Saint-Germain-en-Laye concernant la création d’un guet

« Du dimanche 19 may 1715 par monsieur le prevost, lieutenant général de police
Ce jour, en l’assemblée généralle tant des officiers du Roy es maisons royalles demeurans audit Saint Germain que bourgeois et habitans de laditte ville, en la chambre de l’auditoire royalle, au bat du tambour, issue de la grande messe, assignés par exploits de Sevestre, Bellier, Duchâteau et Charpentier, huissiers en cette prévôté des 15, 16 et 17 du présent mois, le procureur du Roy nous a remonté que Sa Majesté aiant été informée que depuis quelques mois il est arivé aud. Saint Germain deux ou trois fâcheuses affaires, entr’autres une où un prêtre irlandois et un particulier de la même nation ont été dangereusement maltraités, et Sa Majesté désirant que la liberté publique soit entièrement conservée dans cette ville, Elle a résolu d’y établir une espèce de guet qui sera composé de huit hommes, scavoir un commandant auquel on donnera 400 l. par an, un sergent dont les apointemens seront de 300 l. et six archers qui auront 200 l. chacun, ce qui fait dix neuf cens livres, à quoy joignant 100 l. pour les bandouillères des archers, ce sera 2000 l., Elle auroit marqué son intention à monseigneur le comte de Pontchartrain, ministre et secrétaire d’Etat, qui les a fait scavoir à monsieur Bignon, chevalier, conseiller d’Etat ordinaire, intendant de la généralité de Paris, lequel nous auroit écrit le deux du présent mois une lettre par laquelle il nous marque qu’il est à propos que sur cela nous fassions faire une assemblée desdits habitans pour leur faire entendre les intentions du Roy pour le bien et la seureté de cette ville, afin qu’ils délibèrent sur les moyens de fournir les deux mil livres que cet établissement coûtera tous les ans, ajoutant qu’il n’en paroissoit pas de plus praticable que d’imposer cette somme avec le prix du netoyement des boues sur les mesmes personnes qui y contribuent et au sol la livre, et que nous eussions à luy envoyer le résultat de cette assemblée afin qu’il pût en rendre compte à mondit seigneur le comte de Pontchartrain, sur quoy lecture faire de laditte lettre, après avoir pris et receu le serment desdits officiers et bourgeois représentez par Etienne Treheux, escuyer, valet de garderobe ordinaire du Roy, Jean Michel Didier, chef du goblet du Roy, Pierre Benoist, escuyer ordinaire de la Bouche du Roy, Antoine Bonaventure Ravoisier, chef du Goblet du Roy, Nicolas de Saint Michel, escuyer, huissier ordinaire de la chambre de feu madame la Dauphine, Charles Mercier, cerdeau du Roy, Claude François Didier, chef du Goblet du Roy, Pierre Julienne, officier de madame la Dauphine, Jean François Cleramboust, greffier de la maitrise des Eaux et forests dudit Saint Germain, Louis Jumet, marchand, sindic en charge, maitre Charles Vieillard, procureur, Charles Blesson, bourgeois, ancien sindic, Robert Ricqbourg, ancien sindic, François Baudouin, Julien Lanyon, André Fournier, Louis Lemunier, Nicolas Coroyer, Emanuel Richard, Antoine Dauvergne, Nicolas Beguin, Charles Le Maître, Mathieu Lambert, Claude Marchand, Jaques Soisson, Gilles Sevestre, Jean Jacques Berrier, Jean Louis Millard, Nicolas Chemise, marchand épicier, Jean Villot et Simon Pancheron, tous marchands, bourgeois et habitans dudit Saint Germain et autres, et qu’ils ont délibéré, ont dit que si l’intention de Sa Majesté est qu’il soit étably un guet de huit hommes dont les appointemens seront de deux mil livres par an pour être mises avec le prix du nettoyement des boues sue les mesmes personnes qui y contribuent et au sol la livre, ils se soumettent aux volontez de Sa Majesté, non seullement en cette occasion mais en tout ce qu’il luy plaira leur ordonner, et sont d’avis que lad. somme de deux mil livres soit levée ainsy qu’il est cy devant dit, dont et de quoy, ouy le procureur du Roy, avons donné lettres, et ont lesd. desnommez avec le procureur du roy et nous signé.
Treheux, Didier, Benoist
Ravoisier, de Saint Michel, Didier
Lemercier, L. Jumet
P. Jullienne, de Cleramboust
Vieillard
Ricqbour, Blesson
Baudouin, Fournier
Lanyon, Lemeunier
Risar
Dauvergne, Corroyer
Charle Le Maistre, Lambert, Beguin
Claude Marchand
J. Seisson
Gille Sevestre, Chemise
J. J. Berrier, Jean Villot
Jean Louis Millard, Pancheron
Legrand, Legrand »

Quittance de Louis Pic de La Mirandole pour ce que le roi a perdu à la paume à Saint-Germain-en-Laye

« En la presence de moy [vide] notaire et secretaire du Roy nostre sire, Lois Picco, conte de La Myrande, gentilhomme de la chambre dud. seigneur, a confessé avoir receu comptant de me André Blondet, conseiller d’icellui seigneur et tresorier de son Espargne, la somme de unze cens vingt cinq livres t. en Vc cc. sol. à XLV s. piece a luy ordonnee par led. seigneur pour son payement de semblable somme qu’il a perdue contre luy au jeu de la paulme en ce lieu de Saint Germain en Laye le XXIe jour de ce mois de novembre, de laquelle somme de XIc XXV l. led. sieur conte s’est tenu content et en quicte led. Blondet, tresorier dessusd. et tous autres, tesmoing mon seing manuel cy mis a sa requeste le derrenier jour de novembre l’an MVc quarante huict
De Neufville »

Quittance du gouverneur de Saint-Germain-en-Laye pour ses gages de portier du château

« Nous Henry de Daillon, duc du Lude, chevallier des ordre du Roy, colonel du regiment des fuzeliers de Sa Magesté, grand mestre et capitaine general de l’artillerie de France, gouverneur et capitaine de Saint Germain en Laye, confessons avoir receus de M. [vide], conseiller du Roy, recepveur du dommaine de l’Ille de France, la somme de vingt et deux livre lessée en fons dans l’etat des charges de la ferme generalle des dommaine de l’année mil six cens soixante et quinze pour unne année de nos gages comme portier du chasteau dudict Saint Germain en Laie eschue le dernier decembre mil six cens soixante et quinze. Fait à Paris le six janvier mil six cens soixante et seize.
Henry de Daillon »

Quittance du lieutenant en la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye pour un don qui lui a fait le roi

« Je Geoffroy du Buade, sieur de Grissac, gentilhomme de la vennerie du Roy et lieutenant du sieur de Frontenac en la cappitainerie de Saint Germain en Laye, confesse avoir receu comptant de me Raymon Phelypeaux, sieur d’Herbault, conseiller dud. seigneur en son conseil d’Estat et tresorier de son Espargne, la somme de cinq cens quarante livres dont Sa Majesté m’a faict don en consideration de mes services et pour me donner moien de supporter la despence qu’il me convient faire à ceste occasion, de laquelle somme de Vc XL l. je me tiens content et bien payé et en quicte led. sieur Phelypeaux, tresorier de l’Espargne susd., et tous autres. Tesmoing mon seing manuel cy mis le VIIe jour de juillet MVIc dix huict.
Grissac »

Quittance d’un garde des plaisirs du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Anthoine Audrin, garde des plaisirs du Roy à Saint Germain en Laye, confesse avoir receu de noble homme me [vide], conseiller du Roy, tresorier general des venneries, fauconneries et toilles de chasses de Sa Majesté, la somme de soixante livres à luy ordonnée pour une année de ses gages à cause de sad. charge, qui eschera au dernier decembre prochain, dont etc. Quictant etc. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé es estudes l’an MVIc soixante six, le vingt troisieme juin, et a declaré ne scavoir escrire ni signer.
Devin, Moufle »

Quittance pour des réparations de vitreries aux châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubzsignez, Pierre Le Liepvre, vitrier ordinaires des Bastiments du Roy, confesse avoir receu comptant des le dix huictiesme juillet MVIc vingt trois de noble homme messire Anne Jacquelin, conseiller du Roy et tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, la somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers à luy ordonnée pour les ouvrages et reparations de vittrerie par luy faictz pour le Roy durant l’année MVIc vingt deux en plusieurs endroictz du chasteau vieil et neuf de Saint Germain en Laye suivant les partyes de ce faictes et veriffiées par le controlleur general desd. Bastiments, de laquelle somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers led. Le Liepvre se contente et en quitte led. sieur Jacquelin, tresorier susd., et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cent vingt cinq, le vingt cinquiesme jour de juing apres midi, et ont signé.
Pierre Le Lievre
Bruneau, Le Camus »

Quittance pour la construction du jeu de paume de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubzsignez, Jehan Bougars, maistre maçon demeurant à Saint Germain en Laye, estant de present à Paris, confesse avoir eu et receu comptant de noble homme messire [vide] Jacquelin, conseiller du Roy et tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, la somme de six cens livres tournois en [vide] à luy ordonnée sur et tant moings des ouvrages par luy entreprins des l’année derniere pour la construction du jeu de paulme de Saint Germain en Laye, oultre et par dessus la somme de deux mil trois cent livres qu’il a cy devant receu sur lesd. ouvrages, de laquelle somme de six cent livres dict led. Bougars s’en tenir contant, en quitte led. sieur Jacquelin, tresorier susd., et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Faict et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cent vingt cinq, le vingt sixiesme jour d’octobre apres midi, et ont signé.
Bougars
Herbin, Bruneau »

Requête concernant un contentieux survenu à l’occasion des travaux entrepris pour la réparation des conduites d’eau de Saint-Germain-en-Laye

« A monseigneur l’intendant de la généralité de Paris
Monseigneur,
Les nommés Gatineau et Laporte, deux seuls restés des commissaires suivant la délibération du conseil de ville du 4e may 1779 à l’effet de conclure les différens marchés nécessaires et autres opérations relatives aux réparations des conduits des eaux de Saint Germain en Laye ont l’honneur qu’ils s’y sont toujour employés avec tout le zèle et les soins possible, en sacrifiant leur tems et leur santé dans les tems les plus contraire, soit à la réception des tuyeaux sur le port de Poissy, soit en les y faisant éprouver pour en connoître la validité, y demeurants presque continuellement présents. C’est ce qui est connu de tout le public.
Néanmoins, Monseigneur, par une délibération d’une prétendue assemblée générale, ils viennent d’être destitués ou suspendus de leurs fonctions comme conseillers pour un tems, sous prétexte d’un mémoire par eux présenté à monseigneur d’Ormesson depuis un arrêt du Conseil rendu le 27 aoust dernier qui annulle tout ce qui s’est fait précédemment et que les susdits ignoroient absolument, comme il est facile de le prouver par la teneur dudit mémoire, quoyque le sindic et adjoint ayent oser avancer et soutenir qu’ils en étoient instruits.
Vous êtes informé, Monseigneur, que sur l’opération des eaux, il s’est levé deux opinions, l’une que les conduites devoient être exécutées en tuyeaux et c’étoit le premier projet, l’autre étoit que des personnes éclairées dans la partie hydrolique, ayant examiné le terrein, ont jugé que pour éviter les contrepentes et les dépenses qu’elles occasionnoient, il seroit plus avantageux de continuer une espaces d’environ 600 toises en aqueducs. Ce projet, présenté sur le bureau en pleine assemblée, fut adopté par votre grandeur, par monseigneur le maréchal de Noailles, monseigneur d’Angiviller et plusieurs personnes de l’art, et particulièrement par monsieur Celerier, qui, ayant pris connoissance du terrein ainsi que monsieur Guillaumot, jugèrent que le projet des aqueducs étoit à préférer vu la solidité de l’ouvrage qui, par la suitte, deviendroit moins dispendieux que non pas des tuyeaux. D’après ces différents sentiments, les dits commissaires ont pensé qu’ils pouvoient suivre l’exécution de ce projet comme plus avantageuse pour la communauté et représenter au conseil du Roy les différents inconvénients qui pouvoient résulter, préjudiciables à laditte communauté. Il est vray qu’ils n’ont point communiqué le dernier mémoire au sindic, parce que ledit sindic s’est toujours déclaré opposé au projet des acqueducs, mais comme le susdit mémoire ne tendoit qu’à obtenir un ordre de faire construire un nombre de toises quelconques d’aqueducs pour en connoître l’économie dans la dépense, ils se sont cru assez authorisé par leur qualité de commissaire pour solliciter cette épreuve sans le communiquer au sindic qu’ils connoissoient absolument opposé. Voilà, Monseigneur, leur conduite et le fondement de leur prononcé.
Il est sensible que cette délibération a été dicté par la passion et que, sans trop approfondir la matière, on y connoit des mots cachez qui ont engagé une partie des délibérans à un tel prononcé puisque lesdits commissaires, depuis qu’ils ont eu l’honneur d’être admis dans le conseil de ville, n’ont jamais fait aucune démarche que dans la vue de faire le bien de la communauté, car le nommé Laporte, l’un des condamnés, ose vous avancer qu’il défie toute la ville de luy imputer quelque négligence dans toutes les fonctions dont il a été chargé depuis plus de 24 ans qu’il a été admis au conseil de ville, non plus que ledit Gatineau depuis le moment qu’il y a été admis, ayant toujours été employés pour les intérest de la communauté, soit en voyages ou députation devant votre grandeur ou nosseigneurs les ministres, à la satisfaction des habitans, soit en se chargeant de faire toutes les informations nécessaires touchant les mémoires qui vous ont été addressés et que vous avez jugé à propos d’envoyer au conseil de ville pour en avoir quelqu’éclaircissement, ce qu’ils ont toujours fait avec la plus grande exactitude pour être en état de les produire aux assemblées suivantes et sur le rapport desquels il n’y a jamais eu une seule objection, mesme actuellement ledit Laporte en est encore chargé d’un nombre, sur lesquels il est en état de répondre dans la prochaine assemblée. Néantmoins, malgré toutes ces considérations, l’assemblée a pensé qu’ils devoient au moins être suspendus de leur droit d’assister aux assemblées pendant un tems, comme s’ils appréhendoient que leur présence pût nuire à leurs projets lors de l’adjudication des travaux à faire pour les fontaines. Quelles conséquences ne peut on pas tirer d’une pareille exception, aussi pour pouvoir opiner et délibérer à leur aise. Ledit Laporte, seul, en l’absence dudit Gatineau, a été tenu de se retirer dans une sale sans feu, confondu avec les domestiques, pendant plus de trois quart d’heure, d’où enfin ces messieurs luy ont fait la grâce de le rappeller pour luy faire entendre son jugement, qu’il a écouté prononcer fort tranquillement, en connaissant l’incompétance, se contentant de faire protestation contre un tel prononcé, étant persuadé que l’assemblée n’en avoit pas le droit, 1° parce qu’il ne connoist que vous, Monseigneur, pour juge dans les difficultés qui s’élève dans les communauté, 2° parce qu’il la regarde comme illégale, d’autant que dans sa convocation le sindic, qui prétend jouir de ses droitz, s’est écarté du principal en ne remplissant par l’article 8e de l’arrêt d’établissement dudit conseil qui porte expressément que dans les affaires majeures, le conseil ordinaire pourra appeler 25 conseillers extraordinaires qui seront nommés par ledit conseil, mais le sindic, qui est un homme qui se croit au dessus de tout et avoir seul le droit de décider, de son propre mouvement a appellé qui il a voulu, dont plusieurs même n’étoient pas connus, et au dessus du nombre porté par l’arrest, que ledit Laporte est en état de nommer sans ceux qu’il n’a pas remarqué et d’autres qui peuvent s’être absentés pour causes particulières. Il est certain que ledit Laporte ainsi que plusieurs autres auroient eu le droit de protester et regarder comme nule la première assemblée convoquée contre l’ordre ordinaire et dont celle cy est la troisième, ce dont il n’y a point d’exemple, mais l’amour de la paix et la célérité que pouvoient exiger les intérest de la communauté l’a fait passer sur cette formalité, en considération des personnes respectables qui composoient l’assemblée, qu’il estimoit ne s’y trouver que pour l’avantage de laditte communauté, mais qui ignoroient sans doute l’indécense du procédé du sindic en s’attribuant un droit qu’il n’a pas et que certainement il n’ignore pas qui les exposoit à une espèce de confusion. Cette faute est de plus marqués, surtout dans un sindic qui se flatte de si bien connoitre ses droits, et est un motif bien plus grand et considérable, et qui mériteroit à plus juste titre une suspension de ses fonctions que non pas un mémoire présenté qui n’influe sur les droits ny sur la réputation de personne, et présenté en vue de l’avantage de la communauté et qui ne tend qu’à des épreuves d’économie, aussi, Monseigneur, les suppliants, connoissants votre justice dont ils ont toujours ressenti les effets, espèrent que vous voudrez bien employer votre authorité pour faire réparer leur honneur qu’ils trouvent attaqué par laditte délibération, en ordonnant qu’elle sera biffée sur le registre en pleine assemblée des cinquante et que votre jugement y sera inscrit, avec déffense au sindic de s’immisser à l’avenir de convoquer aucune assemblée que conformément à l’arrêt de règlement du 13 avril 1758.
Les suppliants continueront leurs vœux pour la prétieuse santé et prosperité de votre grandeur.
Laporte, Gastineau »

Cette requête est annotée : « Vu la présente requeête, nous ordonnons qu’elle sera communiquée dans une assemblée générale du conseil de ville de Saint Germain à l’effet de délibérer sur le contenu en icelle, pour sur lad. délibération à nous raportée être ordonné ce qu’il appartiendra. Fait à Paris le 14 décembre 1782 »

Requête pour obtenir une sous-préfecture à Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Département de Seine-et-Oise
Supplique au Roi à l’effet d’obtenir une sous-préfecture
Précis des motifs contre lesquels le conseil municipal fonde sa demande
29 mai 1825
Au Roi
Sire,
La ville de Saint-Germain-en-Laye, qui fut si longtemps le séjour de vos illustres aïeux et qui avait toujours joui de la protection royale, protection à laquelle elle a constamment répondu par une fidélité sans tâche et un dévouement sans borne, a été privée par la Révolution de la résidence de toute autorité et réduite dans l’administration au même rang que le moindre village du royaume, quoiqu’elle ait une population de 10000 habitans.
Son commerce seul la soutenait dans ces derniers tems et ce commerce vient d’éprouver un dommage notable par l’ouverture de la nouvelle route de Paris à Poissy.
Le conseil municipal, justement alarmé de l’état de décadence et de malaise dans lequel cette ville languit au milieu de la prospérité générale du royaume, a résolu à l’unanimité, dans sa séance du 11 de ce mois, de recourir à Votre Majesté, comme à la source de toutes les consolations et de toute juste, pour solliciter en réparation de tous ses maux l’établissement d’une sous-préfecture :
Forts des paroles de Votre Majesté, qui a daigné promettre de rendre heureuse la ville de Saint-Germain, les membres du conseil municipal viennent déposer à vos pieds, Sire, le vœu des habitans de cette ville.
Les motifs puissants sur lesquels cette demande est fondée étant trop nombreux pour être développés ici, ils joignent à leur supplique un précis de ces motifs établissant que la mesure proposée est réclamée non seulement par l’intérêt de la ville de Saint-Germain et des cantons qui formeraient son arrondissement, mais encore par la justice et l’intérêt général.
Pleins de confiance dans la haute sagesse de Votre Majesté et dans sa loyale bienveillance, les membres du conseil municipal sont, avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté les très humbles, très dévoués et très fidèles serviteurs.
Signé : Delaval, Hardel jeune, Prieur, Voisin, Chevillard, Lefevre, Journet, Seulin, Macé, Robiniot, Casse, Masson, Denis, Griveau, Galot, Lepeltier, Petit, comte de Beaurepaire, Bigeon, Dusouchet, Perrin, Decaen, Barbé, Harel aîné, Dufour, Baudin et Dupuis, membres du conseil municipal, et Danes de Montardat, maire
Précis des motifs sur lesquels la ville de Saint-Germain-en-Laye établit ses droits à devenir le siège d’une sous-préfecture
Cette ville, qui fut si longtemps la résidence des rois, qui vit naître Louis XIV et qui, jusqu’à la Révolution, a toujours joui d’une protection spéciale de la Cour, n’a cessé depuis cette fatale époque de décliner de jour en jour.
Elle était autrefois le siège de quatre juridictions royales : une prévôté, une lieutenance-générale de police, une maîtrise des Eaux et forêts, et une capitainerie des chasses.
La loi du 26 février 1791, qui divisa la France en départemens, fit de Saint-Germain le chef-lieu d’un district composé de six cantons.
La loi du 11 octobre 1795 (19 vendémiaire an 4), qui supprima les districts, et celle du 17 février 1800 (28 pluviôse an 8), qui les remplaça par des sous-préfectures, réduisirent notre ville à un simple chef-lieu de justice de paix. Tout souffrait alors de l’absence de la famille royale et la ville de Saint-Germain, souffrant plus que tout autre, ne pouvait pas, ne devait pas se plaindre. On la punissait de l’attachement qu’on lui connaissait pour son Roi. Au lieu de réclamer contre une mesure qu’elle ne regardait pas comme précaire, elle se créa des moyens d’existence. Privée de la résidence des autorités, privée de ses revenus et de ses habitants les plus riches, elle se soutint pendant vingt-cinq ans par la seule ressource de son commerce.
Enfin, la Restauration, qu’elle désirait depuis si longtemps, arriva et sa joie fut un véritable enthousiasme ; on ne la vit point alors briguer des faveurs et chercher à ressaisir ce qu’elle avait perdu. Le bonheur de revoir son Roi suffisait à son amour. Elle se reposait sur lui et sur le tems pour voir réparer les maux qu’elle avait soufferts.
Cependant, depuis onze ans, tout s’anime, tout s’accroît, les villages se bâtissent, les villes augmentent comme par enchantement, la ville seule de Saint-Germain tend à sa destruction. Elle comptait autrefois 14000 habitans, elle n’en a plus que 10000.
Par une foule de circonstances indépendantes de la volonté du Roi, non seulement nous n’avons pu, dans le nouvel ordre de choses, retrouver les effets de cette ancienne protection royale qui fesait notre bonheur, mais encore des mesures prises, sans doute dans l’intérêt général, nous ont porté des coups terribles.
C’est ainsi par exemple que l’ouverture de la route de Paris à Poissy par Maisons détruit ce commerce qui seul nous soutenait depuis plus de trente ans. Le résultat était facile à prévoir pour ceux qui connaissent les relations de toute nature qui existent entre Saint-Germain et la Normandie, mais il est à remarquer que le corps municipal, ni aucun habitant de Saint-Germain, n’a été appelé à donner son avis sur une mesure si importante et qui était en quelque sorte pour cette ville une question de vie ou de mort.
Indépendamment des dommages qu’elle éprouve et qui l’entraineraient à sa ruine s’ils n’étaient réparés, la ville de Saint-Germain a des droits incontestables à la faveur qu’elle réclame.
D’abord, le château de Saint-Germain avec ses dépendances forme une résidence royale. De toutes les résidences, c’est elle certainement qui est le plus souvent honorée de la présence du Roi et de son auguste fils, et c’est la seule qui ne soit pas le chef-lieu d’une sous-préfecture. L’arrondissement de Rambouillet a été formé par le seul motif que Rambouillet était aussi une résidence, et ce motif a été déterminant malgré le peu d’importance de la ville, qui n’avait que 2500 habitans, et quoique ce chef-lieu fût dans une position géographique qui rendît très difficile la formation d’un arrondissement.
Saint-Germain, au contraire, a 10000 habitans. Elle est, sous tous les rapports, la seconde ville du département.
Des 277 villes qui composent tous les chefs-lieux d’arrondissement du royaume, il y en a 236 qui sont beaucoup moins importantes que Saint-Germain.
Et dans toute la France, il n’y a que cette ville qui, avec une population aussi considérable, n’ait pas de sous-préfecture.
Son arrondissement se formerait naturellement des quatre cantons de Saint-Germain, Poissy, Meulan et Argenteuil, qui formaient autrefois, avec une partie du canton de Marly, le district de Saint-Germain. Cet arrondissement comprendrait une population de 60000 âmes, population supérieure à celle d’un grand nombre d’autres arrondissements du royaume.
L’arrondissement actuel de Versailles se composant de dix cantons, il en conserverait encore six, qui comprennent une population de 70000 âmes.
La position de Saint-Germain entre les cantons qui formeraient son arrondissement et la ville de Versailles rendrait plus faciles et plus promptes les communications réciproques de l’autorité avec les administrés, et présenterait de grands avantages à l’une et aux autres. Cette facilité se ferait sentir surtout aux habitants des cantons d’Argenteuil et de Meulan qui, pour la moindre affaire administrative ou judiciaire, pour un renseignement à prendre dans un bureau ou pour une note à donner à un officier ministériel, sont obligés aujourd’hui de faire un voyage assez long pour rendre leur retour impossible dans la même journée.
Abstraction faite même de tous ces avantages locaux, qui ne sont cependant pas à dédaigner, n’est-il pas incontestable que, dans l’intérêt public, une ville de 10000 âmes à cinq lieues de Paris, au centre d’une forêt consacrée aux plaisirs des princes, traversée par deux routes très fréquentées, environnée des marchés qui alimentent la capitale et de plusieurs établissement publics, au nombre desquels est la maison de détention de Poissy, réclame impérieusement une réunion d’autorités administratives et judiciaires supérieures en degré et en nombre à celles qui existent actuellement à Saint-Germain et qui rende possible une surveillance forte et continuelle.
Si l’on pouvait douter de l’importance de cette dernière considération, les registres de la police doivent apprendre qu’une partie de la population de Saint-Germain, essentiellement variable et en quelque sorte flottante, se compose d’individus de tous les pays, de tous les rangs et de tous les degrés de moralité.
On ne nous objectera pas que la création d’un nouvel arrondissement est impossible ou insolite, puisque celui de Valenciennes vient d’être créé dans la dernière session des Chambres.
On ne nous opposera pas non plus qu’en faisant à droit à notre demande, on s’exposerait à la voir renouveller par d’autres villes, puisque Saint-Germain est à cet égard dans une position sans exemple.
Ce qui pourrait étonner, ce n’est pas de voir former aujourd’hui cette demande, ce serait au contraire qu’elle n’eût pas été formée plus tôt.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye, ancien colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de SaintèLouis
Danès de Montardat »

Réception du monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Réception des travaux du monument du roi Jacques II
Nous soussignés architectes, nous sommes transportés à l’église de Saint-Germain-en-Laye pour procéder à la réception des travaux de maçonnerie et de marbrerie du monument du roi Jacques II qui avaient été adjugés à Versailles le 12 novembre 1828 aux sieurs Doguet frères ;
Vu la cession faite par ces entrepreneurs à Mrs Thomas, Duquesne et de Conchis, négocians en marbre, demeurans à Paris faubourg Saint-Martin n° 126, le 5 septembre 1830, par acte enregistré, duquel il résulte que lesdits sieurs Thomas, Duquesne et de Conchi s’obligent à achever ledit monument pour le prix porté à ce procès-verbal d’adjudication, nous avons procédé en leur présence à l’examen et à la réception de ces travaux.
Nous avons reconnu que ledit monument est construit avec soin, conformément aux dessins que nous avons donnés, suivant les règles de l’art, que les matériaux employés sont bien de la qualité indiquée dans le cahier des charges, que la sculpture est parfaitement exécutée et que les inscriptions n’ont été gravés qu’après l’approbation de l’autorité locale, que le dallage de la chapelle où est placé ce monument est achevé, et qu’il ne reste plus à poser que la barrière en bois, qui est exécutée, et à faire la peinture des murs de la chapelle, travaux accessoires interrompus par les solennités de la Semaine sainte. En foi de quoi nous avons dressé le présent procès-verbal avec messieurs Thomas, Duquesne et de Conchis, qui ont signé avec nous.
Fait à Saint-Germain-en-Laye le 20 avril 1835
A. Malpièce, A. S. Moutier
Approuvé l’écriture cy-dessus
Thomas, Duquesne et Deconchy »

Récit dans le registre paroissial du port du viatique à la reine-mère au Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Le 4e jour de juin 1665, le Roy honora la parroisse de sa presence pour la procession de la feste du saint sacrement qui escheoit aud. jour, accompagné de la Reyne, de Monsieur, son frere, de Madame, des princes et princesses, seigneurs et dames, de plusieurs archevesques et evesques et autres officiers de Leurs Majestez, lad. procession faicte et messe haute et solemnelle chantée ensuitte par maistre Pierre Cagnyé, ancien curé de ce lieu de Saint Germain en Laye, ausquels divins offices entierement assisterent Leurs Majestez avec grande devotion et à la grande edification et joye de touts les assistants. »

Récit de la célébration par Louis XIII et sa cour du jubilé à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt huictiesme jour dud. mois, il se feit en ce lieu la procession generalle de l’ouverture du jubilé envoyé de Sa Saincteté et par mandement de monseigneur l’illustrissime cardinal de Lion, grand aumosnier de France, publié pour le Roy, la Royne et la court, et par M. le nonce de Sa Saincteté addressé à me Claude Benoist, prestre et curé dud. lieu pour les parroissiens, et a esté lad. procession fort celebré, à laquelle a assisté le Roy, la Royne, messieurs les cardinaux de Richelieu et de Lion, son frere, monsieur d’Auxerre, premier aumosnier du Roy, et plusieurs autres evesques et prestres. Voilà l’ordre de lad. procession, c’est que monsieur le curé avec ses ecclesiastiques, tous revestus de chappes, ont esté apres les peres recolets, qui alloient les premiers en ordre de procession, puis apres suivoient les habitans de ce lieu, apres suivoient tous les chantres de la chappelle, tous en habit decent, scavoir est ung chacun avec le surplis, le bonnet quarré, chantans les letanies en musicque. Apres les chantres suivoit Sa Majesté, assistée des susdicts cardinaux. Les evesques preceddoient le Royne. Suivoit Sa Majesté et puis tous les seigneurs et dames qui estoient en court, toutes les gardes de Sad. Majesté, scavoir est les Cent Suisses et gardes du corps estoient devant les archers, qui marchoient en ordre entre lesd. habitans et chantres de la chapelle. On fis faire une station en l’eglise desd. peres recolets, où Leurs Majestez entendirent la messe, qui fut dicte par monsieur de Boulongne, prestre et chappellain ordinaire de Sad. Majesté. Pendant lad. messe, qui fut dicte basse, la musicque chanta quelques motets et puis la procession s’en revint en l’eglise parochialle dud. Saint Germain d’où elle estoit partie, mais non pas en l’ordre qu’elle estoit partie, car il ne se feit qu’un corps de procession par commandement expres de Sad. Majesté, toutes les gardes tant archers, du corps que suisses marchoient les premiers, hormis deux gardes qui estoient proches de Sadicte Majesté. Apres les peres recolets suivoient en ordre de procession en ordre de procession. Apres marchoient les curé et ecclesiastiques dud. lieu de Sainct Germains, suivis des chantres de la chappelle qui continuoient les letanies en musicque, qui estoient chantées par deux pages de la chappelle, et de tous les seigneurs et ames de la court et desd. habitans, et en cet ordre reviendrent à l’eglise parochialle où furent achevées les letanies avec le cœur Domine, salvum fac regem fut chanté avec les oraisons Que sumus omnipotens Deus et famulus Ludovicus, et Deus refugium nostrum et virtus. Et ainsi finit lad. procession. »

Récit de la naissance du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« La joye renouvellée par l’heureuse naissance d’un second fils de France
Les dons de Dieu ne sont pas seulement sans repentance, ils se redoublent estans reconnus, et la seule ingratitude leur ferme la porte. La prosperité continuelle des armes du Roy et la benediction de laquelle Dieu a favorizé tous les desseins de Sa Majesté depuis la naissance de monseigneur le Dauphin, donné aux vœux de toute la France, nous estoient bien des signes certains que le Ciel approuvoit le chois de la protection sous laquelle Leurs Majestez se sont mises avec tout ce royaume, et n’y avoit celui, qui le voyant triumpher de ses ennemis nonobstant les vains effors des puissances conjurées à sa ruine, n’elevast les yeux en haut pour rapporter à Dieu le succez d’une si merveilleuse conduite.
Chacun jugeoit assez que la pieté et vie exemplaire du Roy ne pouvoit attendre qu’une suite de toute sorte de bonheur. Et la Reine, parmi l’eclat de ses grandeurs, menant une vie de sainte, nous promettoit bien que la chaine des prosperitez deues à celle de ses hautes vertus et veritablement royales ne seroit jamais interrompue. De fait, cette bonne princesse ne venoit que d’achever de rendre tous ses vœux à Dieu pour l’avoir fait mere et de recevoir toutes les acclamations des peuples pour son Daufin, les princes et estats de nostre hemisphere à peine avoient ils achevé d’adorer son soleil levant, et l’année suivante fermoit à l’ordinaire les conquestes du Roy par les rejouissances de sa Cour, quand Sa Majesté conceut l’esperance d’un nouveau fruit royal.
Toutes les marques d’une santé vigoureuse en la Reine et plusieurs autres signes dont se servent les medecins pour discener le sexe de l’enfant avant qu’il vienne au monde donnoient bien quelques indices que Sa Majesté estoit enceinte d’un prince, à quoi nos souhaits se rendoyent fort credules. Toutesfois, comme il y a peu de demonstrations en tel sujet, toute la Cour demeura entre l’esperance et la crainte jusques au 21 de ce mois de septembre 1640, qui nous en fit certains.
La Reine, estant allée ce jour à la promenade sur les six heures du soir, sentit quelques douleurs qui l’obligerent à se retirer dans son cabinet. Mais cette princesse, selon la force de de corps et d’esprit qui lui est familiere, trouva ces douleurs trop legeres pour se mettre au lit, où elle ne se mit que sur les neuf heures, ausquelles son travail commança, et n’eut que trois tranchées, à la troisiesme desquelles elle accoucha sur les six heures du soir d’un tres beau prince, qui a le teint fort blanc, le poil noir, les membres extremement bien faits, et a une grande vigueur. Cet accouchement fait dans le chasteau vieux de Saint Germain en Laye, en presence du Roy, de la princesse de Condé, de la duchesse de Vendosme et de la connestabl de Montmorancy, outre les dames de sa maison.
Les hommes estoient à la porte de ce cabinet en grand silence, qui fut bientost interrompu par tous les signes de rejouissance des qu’il en sortit cette voix : C’est un prince, c’est un prince. Et comme si on ne l’eust pu autrement croire, tant cete joye estoit grande, ce prince naissant fut visité par plusieurs seigneurs et dames de la Cour dans l’appartement qui lui avoit esté dressé seulement ce jour là, et où il fut transporté une heure apres sa naissance ; arrivée, non sans bon augure, environ le temps auquel le soleil entroit au signe de la balance, l’embleme de la justice de son père, la lune estant en son croissant pour lui servir d’hyerogliphe contre les infideles, desquels il doit un jour verifer les propheties, et en un eclat du Ciel qui, selon la doctrine des astrologues, lui promet toutes sortes de prosperitez.
Aussi n’est il pas malaisé de conjecturer que Dieu destine cette lignée royale à des effets extraordinaires, les ayant fait naistre de la sorte, et ayant tellement accompli en eux les souhaits du Roy et de tous les François, que ces merveilleuses benedictions du Ciel elevent les esprits moins speculatifs en des esperances non communes. Car il eus testé difficile de persuader il y a trois ans à Leurs Majestez ce qu’on void aujourd’hui, à scavoir qu’ils nous donneroient deux princes comme autant de colomnes qui asseurent nos conquestes, voire qui nous promettent mieux que la devise de nos voisins de les estendre plus outre. Non, rien ne semble desormais impossible à la France apres ce double gage du Ciel, et toute la terre va prendre part à cette joye. De laquelle le bruit ne fut pas plustost epandu dans la ville de Saint Germain que, comme elle a l’honneur d’avoir la premiere fait respirer son air et voir le soleil à ces jeunes aiglons, elle alluma aussi les premiers feux de joye qui s’en sont faits et qui durerent pour cettui ci presque toute la nuit.
Un contentement que le Ciel nous a differé si peu de temps apres le premier ne pouvoit permettre qu’on differast à ce royal enfant l’application des seaux celestes et les arres de sa regeneration. Sur les unze heures du mesme soir, il fut ondoyé par le sieur Seguier, evesque de Meaux, premier aumosnier du Roy, en presence des evesques de Lisieux et de Bazas, et obtint par cette premiere action du christianisme toutes les graces spirituelles du baptesme, en attendant l’apparat plus ample que requiert la ceremonie de cet auguste sacrement en des personnes augustes.
C’estoit bien aussi la raison que le premier ministre de l’Estat, pour les grands soings qu’il prend en sa conservation, eust la premiere part d’une si grande matiere de rejouissance : c’est pourquoi le Roy en donna promptement avis à Son Eminence par le sieur de La Bouteillerie, mareschal des logis de Sa Majesté, qui l’est allé trouver à Chausnes.
Le sieur de Saintot en aporta pareillement ici la nouvelle au chancelier de France, à l’archevesque de cette ville et au duc de Monbazon qui en est gouverneur.
Le sieur Moreau, premier valet de garderobbe, fit aussi part de cette joye au parlement, à la chambre des comptes, à la cour des aides et au corps de ville, d’où cette nouvelle epandue par tout Paris fit sonner des le lendemain matin en carillon l’horloge du Palais, qui ne sonne de la sorte que pour les Enfans de France. Celle du pont Neuf en fit autant. La Bastille et l’Arsenal saluerent à l’eni de leur cannonades le prince naissant. Ce jour là 22, sur les dix heures du matin, le Te Deum fut solennellement chanté dans le chasteau de Saint Germain, où l’evesque de Meaux officia, monseigneur le Dauphin y assistant avec plusieurs seigneurs et dames de la Cour. Les mesmes actions de grace en furent ici solemnellement rendues dans nostre eglise cathedrale. L’apres disnée du mesme jour et le soir, par ordre du prevost des marchands, plusieurs boetes rangées devant la maison de ville tesmoignerent, par leurs salves, l’allaigresse publique, qui fut secondée par les feux de joye allumez par tous les bourgeois devant leurs portes, avec lanternes aux fenestres, et parmi les santez du vin que plusieurs versoient aux passans devant leurs portes, force cris redoublez de : Vive le Roy, la Reine et les Enfans de France, ne scachans encor quel nom donner à ce nouveau prince, à qui la conqueste d’Arras pendant la grossesse de la Reine semble vouloir donner celui de comte d’Arthois, comme l’usage celui de duc d’Anjou, mais dont en effet il faut attendre la volonté du Roy, qui se trouvera possible bien empeschée en ce rencontre, mesmes si Elle attend encor quelque temps, et qu’à la mode des autres souverains Elle lui vueille donner le nom de quelqu’une de ses conquestes : la multitude lui en augmentera la difficulté.
Du bureau d’adresse, le 24 septembre 1640. Avec privilege. »

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