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Château-Vieux
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Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant une visite à la duchesse de La Vallière à Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 12 novembre 1669
Je viens de Saint Germain, où j’étais allé exprès pour voir madame la duchesse de La Vallière, M. de Bonneuil m’ayant dit samedi dernier qu’elle recevrait à grand honneur la visite que je lui voulais faire. M. de Bonneuil m’y a introduit d’abord après dîner et, en montant à son appartement, il m’a dit que je n’y demeurasse pas longtemps parce que le Roi l’attendait pour aller au promenoir. Elle m’a reçu avec sa bonne grâce et civilité ordinaires ; je lui ai fait mot pour mort le compliment que Votre Altesse royale m’avait commandé ; elle m’a répondu qu’elle était bien obligée à Votre Altesse royale de l’honneur qu’Elle lui faisait ; [p. 354] qu’elle le recevait avec respect et qu’elle la remerciait des bontés qu’elle avait pour M. le duc de Vermandois, en attendant qu’il fût en âge de l’en aller remercier lui même. Nous avons fait encore quelques compliments réciproques et très obligeants, puis je me suis retiré. Il y avait dans sa chambre mesdames les marquises de La Vallière et d’Heudicourt ; madame de Montespan n’a pas tardé de les joindre, car, comme j’étais au bas de leurs degrés, elles sont descendues, montées en carrosse et allées attendre le Roi à Versailles, qui les a suivies de bien près.
J’ai été fâché de ce voyage, qui est cause que j’ai pu si peu demeurer auprès de cette dam, où je m’aimerais fort. Je l’ai trouvée toujours mieux faite que l’autre ; elle a ce je ne sais quoi qui sait charmer et, si elle avait de l’embonpoint, elle passerait pour très belle. Son appartement est merveilleux autant pour la propreté que pour la richesse. »

Rapport concernant l’aménagement des logements de fonction au château de Saint-Germain-en-Laye

« Rapport lu à la séance de la commission du 5 mars 1880
Paris, le 3 mars 1880
Château de Saint-Germain-en-Laye
En conséquence du vœu émis par la commission des Monuments historiques dans sa dernière séance, je me suis rendu à Saint-Germain avec M. l’architecte Lafollye afin de voir s’il serait possible d’y trouver un emplacement convenable pour l’appartement du conservateur, une salle de conférences près de la bibliothèque et des logements suffisants pour les gardiens du château.
De l’examen que j’ai fait, il est résulté que l’appartement du conservateur pourrait trouver sa place dans l’entresol du rez-de-chaussée, dont les dimensions sont plus considérables que celles de l’appartement projeté au-dessus, puisqu’il y faut joindre la surface correspondant à la bibliothèque (cet entresol est destiné aujourd’hui au magasin des livres et à deux surveillants) et que le premier étage deviendrait par ce moyen bien assez vaste pour y établir la salle des conférences et le magasin des livres.
Quant aux logements des employés, il serait également facile d’en trouver dans les bâtiments actuels le nombre de trois qui a été jugé nécessaire. En effet, le logement placé au rez-de-chaussée de l’aile de la bibliothèque ne peut être occupé par un concierge, car la porte de la passerelle sera généralement fermée, et il peut être donné à un surveillant. D’un autre côté, lorsque le bâtiment Louis XIV formant pavillon au sud du château sera démoli, il restera disponible sur la façade nouvelle, à l’entresol et, au besoin, dans un autre entresol qu’on peut créer au premier étage, deux autres logements de gardiens très convenables.
Un seul service, dans ces conditions, serait sacrifié, c’est celui des ateliers. Mais n’y a-t-il pas à prendre, dès le principe, à ce sujet un parti définitif : doit-on laisser les ateliers dans le château ? L’inconvénient qui résulterait de leur isolement du château serait, d’une part, le manque de surveillance immédiate du conservateur sur les objets qui y seraient transportés, et, d’autre part, le désagrément des transports par la ville, qui peuvent être assez fréquents. Ces observations paraissent fondées.
Mais, d’un autre côté, il faut dire que l’emplacement projeté à la vénerie pour les recevoir n’est situé qu’à 300 mètres environ du château, qu’il est beaucoup plus étendu que les ateliers actuels, et muni, sinon des installations nécessaires, au moins de bâtiments plus convenables et mieux éclairés, que les objets plus grands y peuvent être introduits comme, par exemple, les tambours en métal de la colonne Trajane, que la fumée et la mauvaise odeur provenant des opérations de galvanoplastie ne se répandraient pas dans le musée, et enfin que les ouvriers n’auraient plus en général d’accès dans l’intérieur du château. Enfin, à la rigueur, un petit atelier ou dépôt pourrait être conservé au rez-de-chaussée, au-dessous des logements des gardiens dont il vient d’être question.
Devant ces considérations, il m’a paru que la commission accepterait peut-être de préférence ce dernier parti qui consiste à éloigner du palais les ateliers.
Dans ce cas, j’aurais l’honneur de lui proposer de demander à M. Lafollye une étude nouvelle des distributions de l’entresol et du 1er étage, destinés l’un au conservateur, l’autre à la bibliothèque et à la salle des conférences, montrant également la disposition des logements des surveillants.
Ruprich Robert
La commission émet le vœu d’entendre le conservateur, avec qui M. Millet s’était concerté pour dresser les plans. »

Lettre concernant l’évacuation et les travaux à faire au château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Matériel
Direction de Paris
Paris, le 5 avril 1809
M. Decaux, chef de la division du Génie au ministère de la Guerre
Monsieur,
M. le sous-directeur Mulas a écrit le 29 du mois dernier (n° 247) au ministre de la Guerre pour prier Son Excellence de donner des ordres pour faire évacuer le château de Saint-Germain par les troupes et par le magasin des lits militaires qui en occuppent une grande partie, cette prompte évacuation étant indispensable pour qu’on puisse développer dans ce bâtiment un grand nombre d’ouvriers aussitôt que le ministre aura prononcé sur les projets qui lui ont été soumis pour l’établissement de l’école spéciale de cavalerie. Je vous prie de mettre le plutôt possible cet objet sous les yeux de Son Excellence. Les troupes qui occupent le château sont les dépôts des 15e et 9é régimens de dragons. Les casernes de Versailles peuvent actuellement les contenir. Quant à l’administration des lits militaires, elle doit avoir des locaux pour placer les effets qu’on lui fera retirer du château de Saint-Germain.
J’ai l’honneur de vous saluer avec considération.
Le directeur des fortifications
J. P. Monfort »

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Grands travaux
Exercice 1864
Palais des Tuileries, le 1er mars 1864
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué un crédit de 200000 f. pour continuer en 1864 les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye et, le 10 du mois dernier, vous avez décidé que cette somme serait spécialement affectée :
1° à l’achèvement de l’angle nord-ouest du château, à la pose des planchers et parquets, à la vitrerie et peinture de cette partie de l’édifice,
2° à la continuation des travaux de restauration de la façade nord, jusqu’à l’avant-corps de l’escalier principal.
Conformément à vos instructions, M. Millet, architecte du château, a prescrit les mesures nécessaires pour commencer les travaux le plus tôt possible et, dans ce but, il a fait souscrire aux entrepreneurs ordinaires du château les soumissions suivantes que j’ai l’honneur de proposer à votre approbation, savoir :
Maçonnerie, MM. Planté frères, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, rue de Poissy, n° 89, s’engagent à exécuter les travaux de maçonnerie moyennant les prix fixés dans la série de la ville de Paris, exercice 1864, avec rabais de 4 p. % sur ces prix.
Charpente, M. Tellier, demeurant à Saint-Germain, rue de Pologne, n° 143, s’engage à exécuter les travaux de charpente moyennant les prix de la même série, avec rabais de 5 p. %
Couverture, MM. Monduit et Béchet, demeurant à Paris, boulevard Monseaux, n° 104, s’engagent à exécuter les travaux de couverture moyennant les prix de la même série, avec rabais de 3 p. %
Menuiserie, MM. Blanchard et Larchevêque, demeurant à Saint-Germain, rue Danès, s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie moyennant les prix de la même série, avec rabais de 5 p. %
Serrurerie, M. Moutier, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, rue des Coches, n° 13, s’engage à exécuter les travaux de serrurerie moyennant les prix de la même série, avec rabais de 5 p. %
Peinture et vitrerie, M. Louis dit Larible, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, rue des Bûcherons, n° 9, s’engage à exécuter les travaux de peinture et vitrerie moyennant les prix de la même série, avec rabais de 6 p. %
Sculpture, M. Libersac, entrepreneur de sculpture, demeurant à Paris, rue Lafayette, n° 67, s’engage à exécuter les travaux de sculpture aux prix portés dans la soumission qu’il a souscrit en 1863 et approuvée le 22 octobre dernier.
Sculpture, M. Corbel, demeurant à Paris, rue Saint-Placide, 22, s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix fixés dans la soumission qu’il a souscrite en 1863 et approuvée le 22 octobre dernier.
Toutes ces soumissions, régulièrement rédigées, présentent des conditions avantageuses. En conséquence, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien les approuver et de signer à cet effet le présent rapport.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 mars 1864, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Acte de baptême de Louis Aubert dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt unieme janvier mil six cens quatre vingts deux, a esté baptisé en la chapelle du chasteau vieil par monseigneur Louis Marie Armand de Simianes de Gordes, evesque duc de Langres, pair de France, premier aumonier de tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie Thereze d’Austriche, reyne de France, Louys, filz de Florentin Aubert, ordinaire de la musique du Roy, et de Marguerite Martin, ses pere et mere, né le douzieme dud. mois, le parain tres hault, tres puissant et tres excellent prince Louis, dauphin de France, la mareine tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie Thereze de Austriche, reyne de France, lesquels ont signé en presence de moy, curé soubsigné.
Marie Terese
Louis
L. M. Ar., evesque duc de Langres
Cagnyé »

Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet la construction des arcs entre les contreforts, face côté du parterre, dans le bâtiment nord, têtes des croisées de la façade sur la cour, tour de Charles V, restauration de la partie supérieure façade nord, travaux divers.
Entrepreneur
M. Planté frères, 89 rue de Poissy à Saint-Germain, mémoire n° 6
Le présent carnet, contenant seize feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 1er avril 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.

  1. Bâtiment nord, 3e étage
    A sceller les étais maintenant un arc double aux 4/10 de maçon et aide et sacs de plâtre.
    Gargouilles sculptées
    Pour les imprégner d’huile et mettre ces gargouilles de niveau, les caller, les avoir redressées après travail fait, employé 30 heures de maçon et aide, fourni 1 sac de plâtre au sac.
  2. [rayé] [dans la marge :] A porter sur l’entretien.
  3. 6ème contrefort intérieur, côté de la cour
    La fouille des terres en rigole avec jet sur berge, roulage à un relai, jet dans les fossés de 1 m. 85 de long sur 1,18 de large et 2,52 de hauteur.
    La fouille idem pour le béton
    1,50 1,00 1,00
    Le béton ½ meulière, ½ cailloux, le même cube.
    Fouille au-dessus jusqu’à la retraite
    1,50 1,00 0,50
    Au-dessus de la retraite, fouille idem
    1,85 1,00 1,02 de haut.
    Au-dessus du béton, la fondation en moellon et mortier de chaux hydraulique de 1,90 de long sur 0,80 de large et 1,25 de hauteur.
    9ème contrefort intérieur, côté de la cour.
    Le même détail égal au précédent.
    A la descente et rangement des fers provenant de la démolition du chemin de ronde, employé 10 heures de deux garçons.
    A la descente et rangement au magasin des bois renfermés dans l’aire du 3e étage, employé 30 heures de garçons.
    1864, 27 avril
  4. Façades sur cour et sur le parterre
    A la dépose et au rangement des croisées des 1er et 2e étage, employé 24 heures de maçon et aide, y compris la descente.
    28 avril
    Au même travail, 16 heures idem
    29 avril
    Au même travail, 13 heures idem
    Pour les descellements au 1er étage, 172 trous de 0,15 pour les pattes et pièces d’appui.
    2e étage, 104 trous idem
    1864, 5 mai
    Avant-corps sur le parterre
    A la dépose et rangement des croisées, 12 heures de maçon et aide, y compris la descente.
    30 trous de 0,15 pour descellement de pattes et pièces d’appui.
    13 mai
    Descente et rangement de plombs, 2 heures.
    Façade sur la cour
    Pour les pilastres à sceller les étais, trous et scellements d’abouts de contrefiches, échafauds spéciaux, pose et scellement de deux barres de fer par le haut, employé 14 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre.
  5. Contrefort de la Loge, extérieur face nord
    La fouille des anciens remblais dans le fossé pour aller aux fondations du contrefort
    1 partie de 16,50 de longueur sur 1,50 de largeur, réduit, et 1,00 de haut
    1 autre partie en contrebas de 12,00 de longueur sur 2,20 de largeur, réduit, et 1,60 de profondeur.
    Profil des fouilles, longueur 16,50
    Coupe [dessin]
    La fouille du renfoncement de 3,75 sur 0,75 et 2,00 de haut dans l’arrière-corps (le tout roulé à 1 relais).
    Les 2 renfoncements à droite et à gauche de l’avant-corps, d’ensemble 6,86 sur 1,87 et 2,40 de hauteur, réduit, jusqu’au-dessus du pavage.
    La démolition du mur en meulière sur la face de 3,95 de longueur, compris arrachements, sur 10,95 de hauteur et 0,35 d’épaisseur avec triage.
    La démolition de l’ancien plancher qui existait dans l’arrière-corps, de 3,75 de longueur sur 1,00 de largeur, avec aire et hourdis plein.
    4 descellements de solives.
    Dépose du plomb au-dessus et rangement, 6 heures de compagnon et garçon.
    Avoir démoli la trémie séparant les deux cabinets et rangements du fer et du plomb, employé 6 heures de compagnon et garçon.
    La démolition du double mur d’arrière-corps en meulière de 5,00 de hauteur sur 3,20 de longueur, compris arrachement, et 0,35 d’épaisseur.
    A déduire l’ancienne trémie de 0,80 sur 0,80 et 0,35 d’épaisseur.
    Le reste.
    La démolition de la brique qui entourait le châssis en fer de 4,08 de pourtour sur 0,22 et 0,22, descendu et rangé.
    Intérieur de la loge, rez-de-chaussée
    Le dédallage de ABC en même surface sur 0,10 de hauteur et refente de la pierre en moellon.
    [dessin]
    La fouille au-dessous de ABC en même surface idem sur 0,75 de hauteur, réduit et roulé à un relais dans la cour.
    La démolition d’un massif en meulière et moelon en contrebas des fouilles, moitié à la pince, avec difficulté, produit en même surface que C sur 0,50 de hauteur.
    La dépose d’un grand en assises de pierres de 4,50 de longueur sur 0,50 de largeur réduit et 0,50 de hauteur.
    Avoir fait 2 massifs en vieux moelons, chaux hydraulique et sable suivant les 2 figures E de chacun 1,10 de longueur sur 0,90 de largeur et 6,18 de profondeur du fonds.
    Avoir fait 20 arrachements dans les parois des vieux murs, de chaque 0,25 0,25 0,30 réduits.
    Le remplissage en immondices et pilonnées de la figure D de même surface sur 6,18 de hauteur.
    La dégradation des joints des 3 murs avec grattage du moelon qui se trouvait au droit de la fosse d’aisances, d’ensemble 4,90 de pourtour sur 6,18 de hauteur.
  6. [rayé] [dans la marge :] A porter sur l’entretien.
    Donjon
    A faire les échafauds spéciaux pour les reprises des voûtes, monter les équipages, les descendre, faire quelques parties de reprises de voûte en moelon, employé 2 compagnons et aides, chacun 1 jour 4 heures.
    Fourni 0,100 de mortier de chaux hydraulique pour ces reprises.
    Rez-de-chaussée
    Bâtiment nord, pièce à gauche de l’escalier
    La démolition d’une partie de voûte de 4,50 sur 1,30 et 1,80, moins un segment de 4,50 sur 0,75 et 1,80 le reste.
    L’échafaud spécial pour cette démolition (à évaluer).
  7. Fossé de la face nord
    Construction du 5ème regard en partant de l’angle nord-ouest.
    La dépose du châssis en pierre de 1,11 sur 1,05 et 0,22 d’épaisseur.
    La repose en même cube.
    [dessin]
    La maçonnerie au-dessous de 1,50 carré sur 0,80 de hauteur en moellon de chaux hydraulique et sable.
    A déduire
    Le vide de 0,50 de diamètre sur 0,80 de hauteur.
  8. Fossé, côté du nord
    A. Avoir fait 2 fouilles dans le fossé pour le massif des étaiements des contreforts de la loge de chacune 4800 de longueur sur 3,00 de largeur et 3,40 de hauteur (avec jet à une banquette et roulé à 2 relais à ½ avec un jet).
    2 parties de dépavage au fond de chacune 4,00 sur 1,00 avec montage du pavé et rangement.
    [dessin]
    B. La construction de 2 massifs en moellon et mortier de chaux hydraulique et sable, un de 3,35 de longueur sur 3,00 de hauteur et 0,80 d’épaisseur p.
    Un de 3,60 de longueur sur 3,00 de hauteur et 0,80 d’épaisseur.
    Le remblai en même cube que les 2 fouilles ci-dessus A moins le cube des 2 massifs B, le surplus produit.
    1864, 5 juin
  9. Donjon
    Grand angle nord-ouest
    Démolition de l’angle formant la jonction du donjon avec le pavillon nord-ouest et non comptée au forfait de démolition.
    Une partie de 2,20 sur 1,40 et 6,30 de hauteur.
    Une autre de 2,20 sur 1,10 et 19,95 de hauteur.
    Cube
    Dont en pierre pour dépose et descente 26,25 sur 2,20 et 0,50 d’épaisseur avec rangement et reprise en compte avec 1/5e de déchet.
    Le surplus en moellon levé moitié à la pince.
    Pour bandes et maintenir les parois de la démolition, employé 21 sacs de plâtre et 24 heures de compagnon et garçon.
    Face du donjon, côté du nord
    La dépose et repose de trois assises formant les jambages de la petite baie du 2e étage.
    L’appui de 0,50 sur 0,31 et 0,36 d’épaisseur.
    Un de 0,51 sur 0,31 et 0,30 d’épaisseur à droite.
    Un formant jambage de 0,60 sur 0,25 de hauteur et 0,36 d’épaisseur p.
    Un autre de 0,25 sur 0,35 de hauteur et 0,36 d’épaisseur.
    La démolition du parement intérieur du mur (mémoire).
    1864, 5 juin
  10. Cheminée de la première pièce à gauche de l’escalier principal à rez-de-chaussée
    La démolition de la partie de mur à rez-de-chaussée en moellon de 4,45 de hauteur sur 4,06 de largeur et 0,30 d’épaisseur, réduit.
    La fouille pour le massif de la cheminée de 4,30 de longueur sur 1,20 de largeur et 2,10 de hauteur.
    Le massif à l’emplacement de la fouille.
    Une partie de 2,76 sur 1,00 sur 1,96 de profondeur.
    Une autre de 0,70 sur 0,40 sur 1,96 de profondeur.
    1864, 8 juin
  11. Donjon, angle nord-ouest
    Fait une fouille à une banquette au-dessous de la fondation A de l’angle et avec difficulté vu le peu d’espace, de 1,55 de longueur sur 0,73 de largeur et 2,10 de hauteur et du niveau général 9,80, routé à 1 relais.
    [dessin]
    La fouille au-dessous autour du massif de l’angle et jetée sur berge roulée à 1 relais idem.
    Une partie de 5,20 sur 1,70 et 1,50 de hauteur et roulée à 1 relais.
    Une autre partie, côté ouest, de 5,00 sur 1,70 réduit et 1,20 de hauteur, roulé idem.
    Une partie côté nord de 2,50 de longueur sur 2,10 de largeur et 2,30 de hauteur à 1 relais idem (au-dessus du cube A).
    1864, 14 juin
  12. Donjon, angle nord-ouest
    Construction du massif sous l’angle en moellon, façon et mortier de chaux hydraulique et sable
    [dessin]
    Première partie de 1,50 de longueur sur 110 de large et 0,80 d’épaisseur.
    2e partie de 1,30 de longueur sur 0,70 de largeur et 0,80 d’épaisseur.
    3e partie de 1,60 carré sur 0,15 d’épaisseur.
    A la 3ème partie, même surface de recoupement d’anciennes assises sur 0,08 de hauteur pour obtenir 0,15 de hauteur formant le nouveau massif recevant la première assise de l’angle.
    La partie pointée en rouge est en béton sous les 0,80 de hauteur de massif et portant 1,55 de longueur sur 0,73 de largeur et 2,10 de hauteur, ou à 7 m. 70 du niveau général.
    1864, 15 juin
  13. Porte au 2ème, à droite du palier du grand escalier en montant
    [dessin]
    La dépose et descente de la vieille plate-bande de 1,53 de longueur sur 0,64 de hauteur et 0,79 d’épaisseur.
    Les morceaux ont été cassés en moellon (évalué).
    La démolition du pâté en forme d’ogive au-dessus de 1,31 de diamètre sur 0,89 de flèche et 0,79 d’épaisseur.
    L’autre porte en face sur le même palier du grand escalier produit en tout semblable à la précédente A.
  14. Pour l’échafaudage du contrefort de la loge à l’extérieur, face du nord, avoir fait les trous, monté les équipages, scellé les échasses et boulins, employé pour ce 48 heures de compagnon et garçon, échaffaud construit pour le recoupement de la pile de gauche.
    Fourni 8 sacs de plâtre.
    Pour le scellement des plateformes, 4 heures de compagnon et garçon.
    Fourni 4 sacs de plâtre.
    Pour les scellements des têtes des étais, faire les trous et scellements des barres de fer, et établir l’échafaudage nécessaire aux dits trous et scellements.
    Employé 8 heures de tailleurs de pierres.
    Idem 24 heures de compagnon et garçon et 2 sacs de plâtre.
    Pour la descente des bois et plombs de l’administration et les avoir rangés au magasin, 4 heures de garçon.
  15. Pour les échafaudages du clocher commencé le 15 juin 1864
    Du 15, 10 heures de compagnon et garçon
    Du 16, 24 heures de compagnon et aide
    Du 17, 24 heures de compagnon et aide idem
    Du 18, 18 heures de compagnon et aide idem
    Du 15, par ordre de monsieur Chozet, employé 12 heures de compagnon et garçon pour percer les planchers et débouchement d’une porte dans le pavillon nord.
    Du 28 juin 1864, la démolition à la pince et à la pioche pour le massif du premier contrefort extérieur face nord, après ceux d’avant-corps de la loge (chemin de ronde).
    [dessin]
    La dite de 3,60 du niveau général de 2,00 de longueur sur 1,20 de largeur réduit (remplissage en moellon et chaux même cube).
    Vieux escalier sur le balcon, côté du nord. La dépose de six marches de chacune 2,86 sur 0,40 et 0,15 d’épaisseur.
    Les avoir cassées toutes en moellon.
    12 descellements de grosses barres de fer des deux bouts.
    La descente du moellon et rangement des barres de fer.
  16. Pour les tranchées à l’échelle et percements de trous nécessaires sur les murs du donjon pour l’horloge.
    Le 28 juin, 12 heures de tailleur de pierres
    Le 29 juin, 8 heures de tailleur de pierres
    Le 30 juin, 3 heures de tailleur de pierres
    Fourni 4 petits dez avec leurs parements et trous de goujons de chaque 0,23 sur 0,19 et 0,12 de hauteur, pour supporter l’horloge.
    Le 3 juillet, avoir fait un trou dans la tour pour l’horloge de 0,10 de profondeur sur 0,07 carré à l’échelle et dans la roche, employé 2 heures de tailleurs de pierres.
    Le 4 juillet, employé 4 heures de tailleurs de pierres pour avoir ripé les peintures afin de voir les joints de la pierre dans l’escalier d’honneur.
    Du 4 juillet, 12 heures idem idem.
    Du 5 juillet, au ripage, 4 heures, idem pour idem.
    Du 16 juin, pour avoir fait les trous et scellements des pattes qui tiennent le cadran, employé 6 heures de compagnon et garçon.
    Fourni ¼ de sac.
    Pour avoir déchafaudé le faite du clocher pour passer les étais, employé 3 heures de compagnon et garçon.
    Pour la démolition du plancher du clocher et descente des immondices, employé 12 heures de compagnon et aide.
    Pour déchafauder les 3 faces des contreforts extérieurs de la loge, face nord, employé 12 heures de compagnon et aide.
    Dessus du donjon. Avoir fait 4 scellements et trous pour tenir les tringles de la minuterie et fait 3 autres trous et scellements pour idem dont un descendant, employé 7 heures de maçon et aide à tous en différents scellements.
    Fourni 1 sac de plâtre.
    Pour avoir échafaudé et déchafaudé pour la grande entaille des tringles dans les murs du donjon, employé 6 heures de maçon et garçon.
  17. Face midi de la cour
    Pour les 6 chevalements des contreforts, échafaudage, démolition et scellements des dits et bandes en plâtre, employé pour ce 6 compagnons et garçons, chacun 12 heures.
    Fourni 18 sacs de plâtre.
    Construction de 10 massifs pour les couchis bas des grands étais de la face midi de la cour.
    Celui de droite de 3,20 sur 0,80 et 0,30 de hauteur, réduits.
    Ensuite un autre de 3,65 sur 0,75 et 0,25 d’épaisseur.
    Un de 3,20 sur 0,78 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 3,60 sur 0,70 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 3,15 sur 0,76 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,70 sur 0,76 et 0,18 d’épaisseur.
    Le scellement d’un pieu de buttée.
    Un autre massif de 3,20 sur 0,80 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,05 sur 0,80 et 0,20 d’épaisseur.
    Le scellement d’un pieu de buttée.
    Un autre massif de 2,75 sur 0,75 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,80 sur 0,75 et 0,20 d’épaisseur.
    Etresillons entre les contreforts et scellement des contrefiches, employé 3 heures de maçon et garçon.
    Fourni 3 sacs de plâtre.
    Employé 4 heures de tailleur de pierre pour les trous des contrefiches.
    Dans les ébrasements des baies du rez-de-chaussée, côté de la cour, fait 2 renformis en plâtre pour les couchis des étrésillons de chacun 3,60 de longueur (c’est-à-dire hauteur) sur 0,35 de largeur et 0,10 d’épaisseur, réduit, et enduit avec 1 arête.
    Pour les étrésillons de la porte de la loge, fait 2 enduits à rez-de-chaussée, employé pour ce 2 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre.
    Sur le chemin de ronde, avoir fait 5 massifs pour les étais en moellon et plâtre sous les couchis des étais.
    Un de 2,10 sur 0,55 et 0,10
    Un de 4,20 sur 0,50 et 0,10
    Un de 2,80 sur 0,50 et 0,10
    Un de 2,00 sur 0,40 et 0,10
    3 semelles posées sur plâtre pour les étayements des planchers au droit des cheminées, de chacune 4,75 de longueur sur 0,30 et 0,08 d’épaisseur, plâtre pur.
    Employé 8 heures de garçons en deux fois pour avoir descendu les bois, fers, plombs, croisées etc.
  18. Continuation du travail de l’horloge
    Avoir fait les tranchées et entailles pour rapporter des petites assises et fait les petites feuillures pour recevoir les plaques de tôle, employé le 1er juillet 10 heures de tailleur de pierre.
    Le 2e idem, 12 heures idem idem.
    Le 3e idem, 3 heures idem idem.
    Le 9 juillet, 3 heures pour l’horloge idem.
    Le 12 idem, 4 heures de tailleur de pierres pour idem.
  19. Face du midi sur la cour
    9e contrefort extérieur
    La démolition à la prince et à la pioche de 6,06 de profondeur du niveau général sur 1,50 de largeur, réduit, et 0,80 d’épaisseur.
    Employé 6 sacs de plâtre pour bander les moellons.
    Idem pour une demie journée de maçon et aide.
    La fouille pour le dit contrefort à 6,06 du niveau général et de 3,80 de longueur sur 3,20 de largeur.
    A déduite le cube de la démolition ci-dessus.
    Le reste produit, dont partie montée à la chèvre, idem pour la démolition.
    L’enlèvement à la chèvre des terres produites par l’éboulement de 3,80 sur 0,60 d’épaisseur et 4,00 de hauteur.
  20. Fait une fouille et monté les terres au seau entre le 5e et le 6e contrefort de la face midi sur la cour afin d’observer et y voir l’état des murs.
    La dite fouille de 3,40 de hauteur et la surface prise en deux parties suivant la figure ci-contre.
    [dessin]
    Une de 1,40 sur 1,05.
    Une de 1,14 réduit sur 1,05 de largeur.
    Le remblai et pilonnage produit en même cube.
    Le 20 juillet 1864. Pour bander la vieille maçonnerie de l’angle nord-ouest, employé 8 heures de maçon et garçon.
    Fourni 12 sacs de plâtre.
    Sur la face du nord, le descellement de 10 brides des anciens tuyaux de descente dont partie à l’échelle, à 2 scellements chacune.
    Une petite reprise sur le trumeau au droit de la démolition de l’ancien escalier sur le chemin de ronde, de 1,50 sur 0,50 de hauteur et 0,25 d’épaisseur en moellon et chaux hydraulique.
    La reprise idem du tableau de 0,60 de longueur sur 0,30 et 0,25 d’épaisseur.
    La démolition préalable des deux parties accoladées produit en même cube.
    Fait 104 descellements de brides dans l’arrière-corps de la loge pour les tuyaux de descente, ventouses des cabinets supprimés.
    Au droit des anciens contreforts, 48 descellements d’anciennes brides idem idem dont parties à l’échelle avec difficulté.
  21. La fouille et nettoyage de l’ancien trou perdu et montage au seau au droit des 5e et 6e contreforts, face du midi, sur la cour à 8 m. 80 de profondeur du niveau général, emploi du temps ci-après :
    Du 18 juillet, 12 heures de compagnon et aide
    Du 19 idem, 12 heures idem
    Du 20 idem, 12 heures idem
    Du 21 idem, 12 heures idem
    Du 22 idem, 12 heures idem
    Pour avoir gratté et nettoyé les parois des murs du dit trou et avoir arraché plusieurs mauvais moellons et monté les gravois idem au seau, employé pour ce 12 heures de maçon et aide.
    Le béton dans le fond du dit trou de 1,60 de longueur sur 1,13 de largeur et 8 m. 80 du niveau général, fini à 6 m. 20 du même niveau, ce qui produit 2 m. 60 de hauteur et bien pilonné.
    La fourniture et descente des assises brutes formant massif dans le dit trou et en partie sous le 5e contrefort et en roche, face au midi, sur la cour
    1 de 1,25 sur 0,70 et 0,24 d’épaisseur
    1 de 1,30 sur 0,70 et 0,30 d’épaisseur
    1 de 1,25 sur 0,70 et 0,24 d’épaisseur
    1 de 1,30 sur 0,70 et 0,30 d’épaisseur
    1 de 0,85 sur 0,70 et 0,37 d’épaisseur
    1 de 0,80 sur 0,65 et 0,37 d’épaisseur
  22. Du 10 juillet. Fait un échafaudage à chaque palier de l’escalier d’honneur pour le travail du modeleur, employé 12 heures de maçon et aide.
    Du 11 idem. A la continuation idem, 12 heures idem et à finir.
    Du 12. A faire l’échafaudage du clocher, pour arriver à la boule, 24 heures de maçon et 12 heures de garçon.
    Du 13. 24 heures idem idem.
    Du 14. 12 idem de compagnon et 12 heures de garçon.
    Du 15. 12 heures idem idem.
    Du 16. 12 heures idem idem.
    Sur le mur de ronde, le scellement du corbeau en bois pour le chevalement.
    Du 12 juillet. 12 heures de compagnon et aide.
    Fourni 3 sacs de plâtre.
    Des 22 et 23 juillet. Ancien cadran sur la face ouest
    Le démontage du dit, avoir retiré le plomb de tout le pourtour, l’avoir descendu et rangé, avoir démoli le fond qui était en bois et descendu et rangé au magasin, le descellement de 4 fortes pattes, le bouchement du trou de 0,50 de diamètre sur 0,30 d’épaisseur en moellon, chaux et sable. Fait le bouchement des entailles et des barres, et fait tous les raccords nécessaires, et avoir échafaudé, employé pour ce 24 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre au sac.
  23. Du 12 au 22 juillet. La dépose et descente des vieilles assises provenant de la démolition des contreforts intérieurs, côté du nord, tant à l’entresol qu’au 1er étage, déposé à la pince et avec difficulté, et dépose idem des trois marches qui existaient dans l’escalier d’honneur (côté de la loge).
    Une marché de 1,25 0,30 et 0,14
    1 idem de 1,25
    0,30 et 0,14
    1 idem de 0,90 0,30 et 0,10
    1 idem de 0,90
    0,30 et 0,12
    1 idem de 1,25 * 0,30 et 0,13
    Assises
    Une de 0,70 sur 0,40 et 0,38 hauteur
    1 de 0,80 sur 0,40 et 0,40 idem
    1 de 0,60 sur 0,35 et 0,45
    1 de 0,70 sur 0,35 et 0,36
    1 de 0,70 sur 0,30 et 0,38
    1 de 0,55 sur 0,40 et 0,35
    1 de 0,70 sur 0,35 et 0,24
    1 de 1,00 sur 0,38 et 0,30
    1 de 0,60 sur 0,38 et 0,30
    1 de 0,75 sur 0,38 et 0,35
    1 de 0,95 sur 0,30 et 0,18
    1 de 0,50 sur 0,32 et 0,38
    1 de 0,60 sur 0,25 et 0,32
    1 de 0,48 sur 0,30 et 0,35
  24. Loge
    Du 1er août. Dans la loge, à l’entresol
    Le décarrelage du plancher bas de 4,90 de longueur sur 3,30 de largeur.
    La démolition de l’hourdis en même surface.
    Le descellement de 15 solives.
    4 descellements de poitraux.
    Démolition du pan de bois sur la face de 3,25 de longueur sur 2,30 de hauteur, produit.
    2 autres pans de bois de chaque côté de chacun 2,90 de longueur pour démolition idem sur 2,20 de hauteur et 0,20 d’épaisseur.
    Le décarrelage du plancher haut en même surface que celui du bas.
    La démolition du plafond et hourdis en même surface.
    La démolition du massif sous les 3 marches, déposées de 3,27 de longueur sur 0,90 et 0,25 d’épaisseur, réduit.
    Le présent carnet, renfermant vingt-six attachements sous les n° 1, 2, 3… 25 et 26, compris ceux des attachements graphiques, a été clos le 15 août 1864.
    L’architecte des travaux,
    Eugène Millet
    L’entrepreneur
    Planté frères »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet les grands travaux de restauration de ce château.
Entrepreneur
M. Planté frères
7ème mémoire
Le présent carnet, contenant huit feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 15 mai 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.
Attachement n° 1. Entablement sur la cave
[dessins légendés]
Les parties teintées orange sont en Oinville banc bas. Elles ont 0,39 de haut.
Le surplus est en Saint-Nom banc haut, 0,39 de haut pour les 2 assises attenant. Cuvettes en Oinville.
Le surplus a 0,26 de haut.
Les garnissages sont en vieux moellons et mortier de chaux hydraulique.
Attachement n° 2. Eperon à l’angle nord-ouest du donjon
[dessins légendés]
34e assise, compter en plus face nord et face ouest.
Les parties formant l’angle et qui sont hachées en noir sont en roche Saint-Nom, banc haut. Derrière les assises, compter 0,25 de garnissage.
Toutes les faces du contrefort ont 1,20 de large.
Les jouées seules varient comme saillies.
Après la 34e assise vient l’angle détaillé en élévation page précédente.
Le présent carnet, renfermant deux attachements sous les n° 1 et 2, compris ceux des attachements graphiques, a été clos le 15 août 1864.
L’architecte des travaux,
Eugène Millet
L’entrepreneur
Planté frères »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet les grosses réparations faites à ce château.
8ème mémoire
Entrepreneur
M. Planté frères, à Saint-Germain-en-Laye
Le présent carnet, contenant dix feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 1er juin 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.
Attachement n° 1
Bâtiment nord, 2e étage, contreforts, 4 corbeaux en roche d’Oinville bas banc
[dessins légendés]
Pour cette construction, compter les refouillements dans l’ancien contrefort en vieille pierre Saint-Nom banc haut.
Les garnissages sont en vieux moellon et mortier de chaux hydraulique.
Au droit de la 2e assise, il a été rapporté une petite assise de 0,45 de long sur 0,25 de haute et 0,35 de queue. Cette assise est complétement cachée par l’arc en brique, et elle ne porte aucun parement.
Echafaud spécial pour la construction de ce corbeau.
Attachement n° 2
Contreforts façade sur le parterre
[dessins légendés]
Les garnissages au droit des assises ne portant pas queue sont de 0,25 m. également, mais augmentés de la longueur de la queue des autres assises, le tout suivant la ligne ci-contre :
[dessins légendés]
Plan de l’assise F portant chapiteau de pilastre, est semblable au plan de l’assise D.
[dessins légendés]
2e partie formant complément du contrefort jusque à l’entablement.
[dessins légendés]
Les parties hachées en bleu sont seules en Oinville.
De chaque côté du contrefort et dans toute la hauteur, compter 1 reprise en moellons de 0,10 m. de large sur même profondeur que queues et garnissages.
Les refouillements sont faits partie en briques et partie en moellons.
Il y a 4 contreforts semblables.
Attachement n° 3
Loge de l’entresol
Plan indicateur
[dessin légendé]
Détail de l’angle A
[dessin légendé]
L’angle opposé est en tout semblable au précédent.
Elévation de la façade entre ces 2 angles
[dessin légendé]
Est en Saint-Nom : le rondeau et l’appui.
La gargouille est en Oinville bas comme formant cuvette. Elle a 1,00 de saillie et 2,13 de long.
Pour faciliter le relevé sur place :
Coupe en travers
Les lignes roses indiquent les parties sur 2,55 de long.
Les lignes noires celles sur 1,48 de long.
[dessin]
A gauche seulement et dans une épaisseur de 0,45 jusqu’à 0,18 au-dessous de l’imposte, le dosseret est repris.
Derrière les parties d’imposte en brique, compter un garnissage en moellon.
Il n’y a de refouillements et démolitions que pour le mur de face et l’arc, en un mot pour les reprises seulement.
Attachement n° 4
Rez-de-chaussée, pièces à droite et à gauche de l’escalier principal, détail d’une des 2 cheminées.
[dessins légendés]
Cheminées de l’entresol, côté du donjon
[dessins légendés]
Attachement n° 5
Bahuts et chaineaux des combles
[dessins légendés]
Le présent carnet, renfermant cinq attachements sous les n° 1, 2… 4 et 5, compris ceux des attachements graphiques annexés, a été clos le 15 août 1864.
L’architecte des travaux,
Eugène Millet
L’entrepreneur
Planté frères »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant les travaux à l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Bureau de l’architecte
Paris, le 14 juin 1864
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Les travaux exécutés dans le château de Saint-Germain-en-Laye permettraient de remonter et de remettre en mouvement l’horloge.
Le changement de place du cadran nécessite quelques modifications dans les rouages de sa pièce de mécanique et j’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence de confier les ouvrages à M. Collin, horloger qui présent assurément toutes les garanties désirables pour arriver à une bonne exécution.
J’ai l’honneur en conséquence de vous faire parvenir, Monsieur le Ministre, sous ce pli, une soumission de l’entrepreneur dont il s’agit tout en sollicitant l’approbation du document.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux à l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 15 juin 1864
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
L’ancienne horloge du château de Saint-Germain doit être placée dans la tour nord-ouest du château. Dans les travaux de restauration de cette partie de l’édifice, un emplacement spécial a été réservé pour le cadran et le mouvement. Cette horloge a besoin de nombreuses réparations et M. Millet, architecte du château, a fait souscrire, pour leur exécution, la soumission ci-joint que j’ai l’honneur de présenter à votre approbation.
M. Collin, horloger mécanicien demeurant à Paris, rue Montmartre, n° 118, s’engage à fournir, compléter et poser toutes les pièces utiles pour mettre en marche l’horloge du château de Saint-Germain moyennant le prix fixe et invariable de 1441 f.
Cette soumission étant régulièrement rédigée, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien l’approuver.
Pour le directeur des Bâtiments civils
Le chef du 1er bureau
Roulier
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 17 juin 1864, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet les grosses réparations de ce château, et portés au mémoire n° 9.
Entrepreneur
M. Planté frères à Saint-Germain-en-Laye
Le présent carnet, contenant six feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 10 juillet 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.
Attachement n° 1
9e contrefort dans la cour d’honneur
[dessins légendés]
8e contrefort sur la cour
8 assises en libages Saint-Nom banc haut comme ceux du contrefort n° 9 avec remplissage en meulières neuves
[dessins légendés]
Le garnissage des 5 assises en élévation sont faits en vieux moellon et mortier de chaux hydraulique.
Pour l’emplacement des assises et des garnissages, compter déposer des anciennes assises pour 1/3, les dites refendues en moellon, le surplus refouillé dans la vieille maçonnerie en moellon.
Tout ce travail a été fait en sous-œuvre et dans l’embarras des étaies.
6e contrefort sur la cour
1ère assise de la fondation en libages Saint-Nolm, 0,35 de haut
[dessin]
L’élévation est en tout semblable à un des contreforts n° 2, 3, 4 et 5 détailles précédemment dans le mémoire n° 2 s’élevant en demande à [vide] et en règlement à 10613 f. 90, et dans le détail fait :
1° 13 assises de roche de Saint-Nom banc haut pour partie et en vergelé pour le suprlus
2° les garnissages en vieux moellons et mortier de chaux hydraulique afférents à ces 13 assises
3° le montage de la pierre à 2,50 réduit pour ces 13 assises
4° le complément jusqu’à la 25e assise inclus
Chemin de ronde
1er contrefort intérieur à la suite de l’avant-corps côté du pavillon sud-est
[dessin légendé]
Les garnissages sont en vieux moellon
Attachement n° 2
Façade ouest du donjon
Assises en vergelé de 0,33 d’épaisseur avec garnissages par derrière de 0,25 rapportées à droite de l’angle nord-ouest et au-dessus du talus
[dessin légendé]
Attachement n° 3
Bandeau d’appui du 2e étage sur la cour
Détail des parties au droit des 5 contreforts
[dessin légendé]
Les assises sont en roche de Saint-Nom.
Les garnissages sont en vieux moellon à mortier de chaux hydraulique.
Compter au dessus 2 rangs de briques portant moulures, 0,22 de queue, avec 1 garnissage en moellon vieux par derrière de 0,30 réduit.
Parties intermédiaires formant appui
Celle côté de la tourelle
[dessin légendé]
Celle au surplus 4 travées, détail d’une
[dessin]
Les garnissages sont en vieux moellons également. Il y a également 2 rangs de briques moulurées.
Toute cette construction est en remplacement de l’ancienne.
Coupe du profil du bandeau
[dessin]
Le présent carnet, renfermant six feuilles et trois attachements sous les n° 1, 2 et 3, compris ceux des attachements graphiques annexé, a été clos le 1er septembre 1864.
L’architecte des travaux,
Eugène Millet
L’entrepreneur
Planté frères »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre demandant pour l’église paroissiale des objets provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Paroisse de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1864
A Son Excellence le maréchal, ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Maréchal,
J’ai eu l’honneur d’adresser l’année dernière à Sa Majesté l’Empereur une demande tendant à obtenir pour l’église de Saint-Germain-en-Laye quelques objets provenant de la chapelle du château.
Cette chapelle, qui a subi dans la suite des siècles des transformations peu en rapport avec son origine, doit être restaurée dans le style en usage au 13e siècle et les différents objets que je demande à la munificence de l’Empereur de vouloir bien nous accorder ne pourront entrer dans le plan de la restauration projetée. C’est après avoir acquis cette conviction et après en avoir causé avec monsieur l’architecte du château que j’ai adressé ma demande.
Les objets que j’ai eu l’honneur de demander consistent en une balustrade de fer pouvant servir d’appui de communion, quelques boiseries de chœur, un dallage en pierres taillées noir et blanc et en une garniture d’autel composée de six chandeliers en cuivre et d’un crucifix, le tout de style moderne. Avec ces différents matériaux qui ont été placés de côté par les soins de monsieur l’architecte jusqu’au jour où ils pourront être accordés définitivement à la fabrique de l’église, il sera possible à cette fabrique de restaurer à peu de frais la chapelle basse de notre église qui est en très mauvais état et qui néanmoins nous est indispensable pour les besoins du culte.
Je viens donc, Monsieur le Ministre, renouveler ma demande, la recommander à votre bienveillante sollicitude et vous prier de donner des ordres pour que ces différents objets soient mis à la disposition de la fabrique de l’église.
Veuillez agréer l’assurance des sentimens respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Chauvel
v. g., curé de Saint-Germain »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant l’aménagement d’une citerne dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 23 décembre 1864
Monsieur le Ministre,
Le château de Saint-Germain-en-Laye n’a pas de mode d’écoulement pour les eaux pluviales et la surface des bâtiments, des cours et des fossés dépasse cependant un hectare. Aujourd’hui, toutes les eaux pluviales se perdent dans les terres et, sur quelques points, dans des puisards assez mal disposés. Il résulte de ces fâcheuses dispositions une excessive humidité qui altère et pourrit toute la maçonnerie souterraine des fondations.
Le sol de la cour du château était jadis assurément au niveau des rues environnantes, mais, dans les villes, l’on exhausse sans cesse le pavage par des remaniements successifs et aujourd’hui cette cour se trouve en contrebas des voies publiques qui entourent le monument. De là impossibilité de rejeter nos eaux pluviales d’une façon simple directement et au-dehors.
Il existe dans les fossés plusieurs fosses d’aisances construites par le Génie militaire pour le service du pénitencier et qui ne pourraient plus être utilisées pour le même service. Ces fosses pourraient être transformées facilement en citernes, qui pourraient recevoir les eaux pluviales des conduites extérieures des bâtiments et servir à l’arrosage des jardins qui seront, je crois, établis dans les fossés.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer de construire une grande citerne sous le sol de la cour, qui servirait à récolter toutes les eaux pluviales des gargouilles des façades intérieures de l’édifice. Cette eau pourrait être utilisée pour l’arrosage du parterre qui devra peut-être orner le centre de la cour dont il s’agit. L’on pourrait en outre construire un aqueduc de décharge et de trop plein sous le bâtiment méridional conduisant les eaux dans les fossés et suivant ce qui est tracé dans le croquis ci-joint.
Des tuyaux en métal amènent des eaux de source dans le château de Saint-Germain-en-Laye pour l’approvisionnement journalier et en cas d’incendie, de sinistre. Ces eaux jaillissantes pourraient assurément être utilisées. Un accident dans ces conduites peut priver toutefois de cette ressource dans un moment de péril et un approvisionnement d’eau sous la cour me semblerait, en pareil cas, une précieuse ressource.
Il est de mon devoir alors de proposer à Votre Excellence la construction d’une citerne et j’ai l’honneur de joindre à ce document un devis estimatif concernant la façon des ouvrages.
L’exécution du travail dont il s’agit nécessitera des fouilles sur l’un des points qui sert le plus comme chantier d’approvisionnement et de taille des matériaux pendant la saison des travaux et j’ai l’honneur de solliciter la façon de cette citerne pendant les quelques beaux jours que l’on peut rencontrer pendant l’hiver que nous traversons.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 23 décembre 1864 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Mention de travaux en cours dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. l’abbé Codant, ancien aumônier du pénitencier, vient d’être nommé chapelain du château de Saint-Germain, rentré dans les attributions de la Couronne. On s’occupe déjà de la restauration de la chapelle, dont on a retrouvé l’ancien sol à une certaine profondeur. Les bâtiments qui avaient été élevés au-dessus de la chapelle vont faire place à une toiture rappelant l’ancien style et enrichie d’ornements et de dorures dans le genre de celles de la Sainte-Chapelle de Paris. »

Marché pour des réparations de charpenterie au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Fut presant en sa personne Françoys Dufay, charpentier de la grand cognée demeurant aud. lieu, lequel a promis et promect de faire et parfaire au dire de gens ad ce congnoissans tous les ouvrages de charpenterie au chasteau dud. Sainct Germain cy apres declarez. Premierement dans une chambre de monsieur le connestable fournyr une poultre de cinq thoize de long et quinze poulces de gros, plus cinquante chevrons de treize piedz de long, de troys à quatre poulces de gros, plus cinquante autres chevrons de pareille longueur et grosseur qui ce feront du reste du boys viel des desmolitions qui trouveront tant de la galerye des navir que le plancher de la gallerye de fer estant sur la cours du chasteau. Ensemble des cloizons que autres desmolitions pour restablir les lieulx cy apres.
[Barré : Premierement à l’une des chambre de monsieur le conetable fault mestre unne poultre de cin thoise de long et de quinze poulce de grod.]
Item faire troys travez de plancher dont l’une travez de douze piedz et les deux aultre de dix piedz, et fault pour lesdicte troys travez quatre vingt et dix sollive.
Item faire ung pant de cloison qui sera separation de la chambre aux pasage qui ay de longeur cinq thoise et demye, de traize à quatorze piedz de hault garny de sabliere et de vingt poteaulx.
Item faire ung aultre pant de cloison qui fera separation de la chambre aux cabinet qui ay de long quatre thoise et de haulteur traize à quatorze piedz.
Item faire la cherche d’une petite montez garnye de sabliere et de poteaulx et d’un noyau de vis avec les joues de marche et le joue des longeur et grosseur telle qui apartiendra.
Item faire en unne aultre chambre proche la salle ung pant de cloison qui ay de long cin thoise et de hoteur dix piedz garny de sabliere et de vingt poteault qui sera separation de la chambre à ung pavillon.
Item faire ung planché sur ladicte cloison de trante sollive de chacune sept piedz de long et de cin à six poulces de grod.
Item faire une uiserye dedans unne cloison qui faict separation de la salle à la chambre et mestre ung poteau dedans l’uiserie qui est dans ladicte cloison.
Item abatre ung grand pant de cloison qui est dans la sale du Roy.
Item demolli la grande gallerye du coté du tripot qui a de longeur trante thoise et refaire le comble de la gallerye base qui est de parelle longueur, et faut pour ledict comble faire vingt demye ferme garnye de chacun poison et de montans et contre fiche et avec ung cours de panne et feste de la longeur desdicte trante thoise.
[Barré : Plus fault cent cheveront de douze à traize piedz de long et de trois à quatre pouls de gros pour faire le comble de ladicte gallerye et tous les boys cy desus ce poront trové aux desmolusions qui se feront tant aux galerye que d’aultre part, reservé la poultre de cinq thoise et cinquante cheverons de douze à traise piedz de long.]
Comme faire la charpenterye de la basculle, fleches et planchette […] du grand pont levis du chasteau. Ledit pont retablir de bon boys neuf, loyal et marchand. Ce fait moyennant le pris et somme de cent soixante escus sol, lesquelz luy seront payés par le trezorier des Bastimans du Roy au fur et ainsy qu’il travaillera à icelle besongne et de sepmaine en sepmaine, à la charge que led. Dufay et ces gens ne pourront emporter aulcun boys desd. desmolitions, tant boutz de boys vieil que autrement. Car ainsy. Promettant. Obligeant. Renonçant. Presens maistre Jehan Gaucher et Jehan Delastre le jeune, tesmoins.
Françoys Dufay
De Donon, Gaucher
Ferrand »

Lettre concernant un effondrement survenu au château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint Germain en Laye, le 23 avril 1833
Monsieur,
Depuis que M. Hébert est venu visiter le château de Saint Germain, un entablement en brique s’est écroulé dans la partie est, au dessous de l’un des réservoirs. Je pense qu’il seroit utile de faire visiter cette nouvelle dégradation et d‘aviser aux moyens de la réparer.
Il existoit sur le château de Saint Germain, lorsqu’il a été remis à l’administration par les agens du Domaine de la Couronne, un drapeau tricolore qui a été déchiré par le vent. Veuillez avoir la bonté de me dire si j’en dois faire remettre un autre et dans ce cas comment je devrai justifier de la dépense pour men faire rembourser.
Le receveur de l’enregistrement
Renaud »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Acte de baptême de Marguerite de France dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le 25e jour dudict mois de juin aud. an 1553, fut baptisé madame Marguerittes de Vallois, fille de notre sire le Roy Henry, son parrain monseigneur le prince de Fervart [Ferrare], la maraine seulle [haulte ?] madame Margueritte de Vallois, duchesse de Baroy [Berry], sœur unique de notre sire, a la chappelle du chateau de Saint Germain en Laye par le reverendissime cardinal de Bourbon, archeveque de Sens. »

Lettre concernant l’évacuation et les travaux à faire au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau du matériel du Génie
Minute de la lettre écrite par le ministre à Son Excellence le ministre directeur de l’administration de la Guerre le 7 avril 1809
Monsieur le Comte,
D’après le décret impérial du 8 mars dernier qui affecte le vieux château de Saint-Germain à l’établissement de l’école militaire spéciale de cavalerie, il devient indispensable d’y mettre dès à présent un grand nombre d’ouvriers afin que les réparations et arrangemens nécessaires soient achevés au 1er juin prochain, conformément à l’article 6 de ce décret.
Je prie donc Votre Excellence de vouloir bien donner des ordres pour faire transférer ailleurs les lits et autres effets de casernement qui se trouvent dans ce château aussitôt qu’il aura été évacué par la troupe qui l’occupe actuellement. »

Rapport concernant les portes de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Portes de la chapelle
La porte de la chapelle du temps de saint Louis était en A, sous la première fenêtre du côté nord. Elle fut masquée plus tard, mais non entièrement bouchée, par la tourelle de François Ier construite en C. Cette porte servit encore du temps de François Ier. On y descendait de la cour à l’aide de quelques marches, en passant sous l’escalier de la tourelle.
Plus tard, la cour résidant très souvent à Saint-Germain, cette entrée fut jugée peu digne des hôtes du château à cause de son exiguïté et c’est alors qu’on construisit la 2ème porte, celle marquée B sur le plan. Ce travail a été probablement exécuté sous Henri II, si ce n’est même à la fin du règne de son père.
Cette porte B fut établie, comme celle de saint Louis, de plein pied avec le sol primitif de la chapelle. Elle fut percée dans le soubassement de la fenêtre adjacente et dans l’axe de celle-ci. On lui donna plus de largeur qu’à la première et sans doute aussi un aspect monumental dans le style de la Renaissance. Mais comme alors le sol du rez-de-chaussée du château était beaucoup plus élevé, on descendait de la cour vers cette porte au moyen d’un perron qui se trouve figuré dans le plan d’Androuet du Cerceau.
Plus tard encore, le château étant plus rarement habité par la cour, et par suite mal entretenu, afin d’obvier aux inconvénients qui résultaient pour la chapelle de sa situation en contrebas de la cour, on résolut d’en exhausser le sol à la hauteur de celle-ci. Mais alors il fallut relever la porte B, ce que l’on fit en la maintenant dans le même plan vertical que la première et toujours dans l’axe de la fenêtre située au-dessus. Il est probable que ce travail fut exécuté après les guerres de Religion, soit à la fin du règne de Henri IV, ou plutôt sous Louis XIII, ce que l’on saurait avec exactitude en consultant les archives nationales.
29 mars 1880
Eugène Choret »

Rapport concernant la construction d’une citerne au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Palais de Versailles, le 8 janvier 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence m’a fait l’honneur de me transmettre, le 30 décembre dernier, un rapport avec plan et devis dressés par M. Millet au sujet de la construction d’une citerne que cet architecte propose de faire exécuter sous la cour du château de Saint-Germain. Cette citerne serait destinée à recueillir les eaux pluviales auxquelles il n’est pas possible de donner un écoulement à l’extérieur, attendu que le sol de la cour est aujourd’hui en contrebas des voies publiques qui entourent le monument.
M. Millet expose dans son rapport que la construction de la citerne est motivée par deux raisons. La première serait de faire cesser les dégradations que l’eau, privée d’écoulement et qui se perd dans les terres, cause aux fondations de l’édifice. La seconde de créer au centre du monument un approvisionnement d’eau qui serait une ressource précieuse dans le cas où un incendie viendrait à se déclarer dans le château.
Votre Excellence m’ayant invité à rendre compte du travail projeté et à lui faire connaître mon avis sur les dispositions proposées. J’ai l’honneur de lui faire connaître que les motifs invoqués par M. l’architecte pour demander l’exécution de cette citerne me paraissent parfaitement fondés et je suis d’avis que le crédit de 13789 f. 63 c. qu’il sollicite soit accordé.
La citerne projetée aurait intérieurement 36 m. 00 de longueur sur 1 m. 60 de largeur et 2 m. 00 de hauteur sous l’intrados de la voûte. Les murs, construits en caillasse hourdés en mortier de chaux hydraulique et sable de rivière, auraient 1 m. 00 d’épaisseur. Le radier et la voûte seraient construits de la même manière. Des enduits de ciment romain recouvriraient toutes les parois de la citerne.
Trois renfoncements pratiqués de chaque côté de cette construction, dans le sens de la longueur, correspondraient aux bouches par lesquelles l’eau arriverait dans la citerne. Dans la pensée de M. l’architecte, ces petits renfoncements, espèces de niches carrées, formeraient également des contreforts destinés à consolider les murs, attendu que les terres contre lesquelles ils seraient appuyés ont peu de consistance.
Un canal de décharge serait ménagé sur le côté sud de la citerne. Ce petit aqueduc contiendrait un tuyau de fonte au moyen duquel la citerne pourrait être vidée de fond et de superficie. L’aqueduc conduirait provisoirement les eaux dans les fossés qui entourent le château. Plus tard, il pourrait rejoindre les égouts de la ville, lorsque l’administration municipale se décidera à en faire établir.
Toutes les dispositions projetées me semblent bonnes et je crois devoir proposer à Votre Excellence de vouloir bien les approuver.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
L’inspecteur général
Ch. Questel »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant le projet de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise, château de Saint-Germain-en-Laye
Rapporteur : M. Questel
Avis (officieux)
Le conseil,
Après avoir entendu M. Questel en son rapport sur le projet de travaux à exécuter dans le château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise),
Vu les plans et pièces du dossier,
Considérant que les travaux projetés ont une urgente nécessité,
Est d’avis :
Qu’ils peuvent être proposés à l’approbation de Son Excellence le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, en recommandant à l’administration supérieure la nécessité de donner au bassin couvert à construire dans le milieu de la cour du château une largeur de trois mètres, ce qui permettra d’y agglomérer un plus grand volume d’eau dont le besoin pourrait se faire sentir en cas d’incendie. »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 28 janvier 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez accordé une somme de 200000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 17 de la 2e section du budget, exercice 1865, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain.
M. Millet, architecte de cet édifice, propose d’employer cette somme à l’achèvement de la partie du château située au nord, côté de la terrasse, jusques et y compris l’escalier d’honneur. Toutes les salles composant cette partie de l’édifice seraient livrées, à la fin de 1865, au service des Musées. En outre, on commencerait la restauration du reste de la façade nord, depuis l’escalier d’honneur jusqu’à l’angle nord-est.
M. Millet propose de répartir le crédit de 200000 f. ainsi qu’il suit :
Maçonnerie : 88873
Charpente : 20000
Couverture et plomberie : 12000
Menuiserie : 23400
Serrurerie : 23000
Peinture et vitrerie : 8400
Sculpture : 10000
Honoraires de l’architecte et du vérificateur : 9747
Traitement de l’inspecteur : 2400
Traitement du concierge : 1100
Traitement du gardien des travaux : 1080
Total égal au crédit : 200000
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver les propositions de M. Millet et de signer, à cet effet, le présent rapport.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 17 février 1865, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant la construction d’une citerne au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Palais des Tuileries, le 11 février 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence m’a fait l’honneur de me transmettre, le 8 de ce mois, les nouvelles études faites par M. Millet sur la grande citerne à établir dans la cour du château de Saint-Germain.
Le conseil général des Bâtiments civils, qui avait reconnu l’utilité, à tous les points de vue, de la construction de la citerne, avait émis le regret que ce réservoir n’eût pas une plus grande capacité, et il avait demandé que l’architecte fût invité à présenter un nouveau projet dans lequel il devrait s’attacher à trouver le moyen de tenir en réserve une quantité d’eau beaucoup plus considérable, afin de satisfaire aux besoins du service et de donner la possibilité de combattre le feu le plus efficacement, dans le cas où un incendie viendrait à se déclarer dans le château. La quantité d’eau que la citerne devait contenir, d’après le premier projet, étai de 103680 litres. La construction de cette citerne devait occasionner une dépense de 13789 f. 63.
Dans un second rapport qu’il a présenté à l’appui de ses nouvelles propositions, M. Millet a fait connaître qu’il n’avait pas cru prudent de donner plus de largeur à la citerne (1 m. 60 c.), attendu que la cour du château devant former le chantier des travaux pendant les huit ou dix années que durera la restauration du monument, l’on aura souvent à décharger de gros blocs de pierre dans cette cour, et qu’il serait à peu près impossible de protéger la voûte de la citerne contre les chocs violents qui pourraient entrainer sa ruine, si elle avait une grande portée.
Pour obvier au danger que la prudence lui conseiller d’éviter, et en même temps donner satisfaction à la juste observation du conseil des Bâtiments civils, M. Millet a présenté deux nouveaux projets. Le premier consisterait à construire immédiatement la citerne telle qu’il l’avait conçue primitivement, en se réservant la possibilité, lorsque les travaux de restauration seraient terminés et qu’on aurait plus d’ébranlement à craindre, d’ajouter les deux citernes complémentaires figurées sur le tracé n° 2 ; par ce moyen, on obtiendrait un cube de 194400 litres et la dépense s’élèverait à 20589 f. 63. Bien que ce projet semble satisfaire à toutes les conditions voulues, M. Millet a cru devoir faire encore une autre proposition, qu’il a exprimée sur la feuille n° 3. Ce projet consisterait à établir une citerne centrale avec piliers et voûtes d’arêtes flanquée de deux galeries allant de l’est à l’ouest, afin de donner un écoulement facile, et à ciel ouvert à toutes les eaux pluviales. La contenance de cette citerne serait de 196120 litres et la dépense de 22100 f. M. l’architecte ajoute, à la suite de cette dernière proposition, que si l’on devait approuver cette combinaison, il demanderait à construire de suite les deux citernes accessoires et à ajourner après l’achèvement de la restauration la construction de la grande citerne centrale dont les voûtes ne sauraient résister au déchargement des matériaux.
Je préférerais la disposition indiquée sur la feuille n° 3 si le projet pouvait immédiatement recevoir son entière exécution. Mais, s’il est indispensable, et cela me parait démontré, de s’y prendre en deux fois, je crois que le projet n° 2 offre certains avantages comme économie et facilité d’exécution qui doivent, selon moi, lui faire donner la préférence.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
L’inspecteur général
Ch. Questel »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 15 février 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
La somme de 200000 f. que vous avez allouée sur les fonds de l’exercice 1865 pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain sera spécialement employée à l’achèvement de la partie nord du château, du côté de la terrasse, jusques et y compris l’escalier d’honneur. En outre, on commencer la restauration de cette façade depuis cet escalier jusqu’à l’angle nord-est.
Pour l’exécution de ces travaux, M. Millet, architecte de l’édifice, a fait souscrire aux divers entrepreneurs employés dans le courant des exercices précédents les soumissions suivantes :
Maçonnerie : MM. Planté frères, entrepreneurs demeurant à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter les travaux de maçonnerie moyennant les prix de la série de la ville de Paris, exercice 1865, avec un rabais de 4 p. % sur ces prix
Charpente : M. Tellier, entrepreneur demeurant à Saint-Germain qui s’engage à exécuter les travaux de charpente aux mêmes conditions avec un rabais de 5 p. %
Couverture : MM. Monduit et Béchet, entrepreneurs demeurant à Paris, qui s’engagent à exécuter les travaux de charpente aux mêmes conditions, rabais 3 p. %
Menuiserie : MM. Blanchard et Larchevêque, entrepreneurs demeurant à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Serrurerie : M. Moutier, entrepreneur demeurant à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de serrurerie aux mêmes conditions, avec un rabais de 5 p. %
Peinture : M. Louis dit Larible, entrepreneur demeurant à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de peinture aux mêmes conditions, rabais 6 p. %
Sculpture : M. V. Corbel, entrepreneur à Paris, s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix qu’il a souscrit dans sa soumission qui a été approuvée en 1864.
Sculture : M. A Libersac, entrepreneur demeurant à Paris, qui s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix fixés dans sa soumission qui a été approuvée en 1864.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver ces soumissions qui sont régulièrement rédigées et de signer le présent rapport.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 17 février 1865, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la construction d’une citerne au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain
Minute de lettre du 20 février 1865
Le secrétaire général à M. Millet, architecte
Monsieur,
J’ai transmis à M. Questel, inspecteur général des Bâtiments civils, les deux nouveaux projets que vous avez étudiés pour donner, conformément à l’avis du conseil général des Bâtiments civils, une plus grande capacité à la citerne que vous proposez d’établir dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye.
Après avoir examiné votre travail, M. Questel me fait connaître, dans un rapport dont j’ai l’honneur de vous communiquer, ci-joint, copie, que le projet n° 2 offre certains avantages comme économie et facilité d’exécution qui doivent le faire adopter.
Vous voudrez bien, Monsieur, prescrire les mesures nécessaires pour l’entreprise immédiate des travaux, selon les dispositions du projet n° 2. La dépense, évaluée à 20589 f. 623, sera imputée sur le crédit mis à votre disposition pour continuer, en 1865, la restauration du château. »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

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