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Description archivistique
Mobilier Français
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Quittance pour des ouvrages de peinture faits au Château-Neuf

« En la presence des notaires soubzsignez, Loys Poisson, peinctre ordinaire du Roy, a confessé avoir receu comptant de noble homme maistre Henry Estienne, tresorier des Bastimens du Roy, la somme de neuf cens livres tournois en [vide] à lui ordonnée sur les ouvraiges de peinctures, dorures et enrichissemens par luy faictes et qu’il continue faire en la superficie de la voulte de la gallerye neufve de Sa Majesté au chasteau de Sainct Germain en Laye du costé du Pecq, ensemble pour les peinctures des tableaulx et lambris d’icelle gallerye, et ce outre et par dessus la somme de VIIIm troys cens livres tournois par luy cy devant receue, de laquelle somme de IXc livres il se tient contant, en quicte led. sieur Estienne, tresorier, et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Faict et passé es hostelz des notaires le premier jour de janvier, avant midy, mil six cens unze, et a signé.
Poisson, Herbin
De Monhenault »

Reçu du coffre des joyaux de la fille du roi donné à Saint-Germain-en-Laye

« Marguerite des Barres, dame de Bouville, faison savoir a touz que nous avons eu et receu de Pierre des Essartz, argentier le Roy mon seigneur, un coffre pour mettre les jouiaux ma dame Jehanne, fille du Roy de France mon seigneur, et un esprevier de toile blanche pour ma dite dame. En tesmoing de ce j’ai scellé ceste cedule de mon scel. Escript a Saint Germain en Laye VIII jours de fevrier. »

Note sur la vente de bois et boiseries provenant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le château de Saint-Germain
Une erreur dans un article de la Concorde
La Concorde, courrier de Versailles, a publié dans son numéro du dimanche 17 mai, sur le château de Saint-Germain, des renseignements parmi lesquels se sont glissées quelques inexactitudes. Avant de les rectifier, nous croyons devoir reproduire l’entrefilet dans son entier ; voici ce que dit le rédacteur de l’article :
« Le Domaine vient de faire vendre aux enchères publiques une grande quantité de bois et boiseries provenant des appartements d’une partie du château de Saint-Germain.
Dans le nombre, on remarquait des panneaux et des fragments de chambranles qui furent peut-être sculptés par de grands maîtres. Eh bien ! tout cela s’est adjugé de 4 à 6 fr. le stère.
La partie du château d’où provenaient ces boiseries est celle qui regarde Marly et Versailles, c’est-à-dire le front sud. Elle représente la moitié environ de ce qui reste à détruit et à reconstruire ensuite.
C’est en exécution du programme tracé par le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, il y a environ sept ans, que cette réédification a eu lieu.
2500000 fr. avaient été inscrits au budget comme évaluation de l’œuvre totale confiée à l’architecte Eug. Millet.
A mesure qu’une superficie de 50 ou 60 mètres est détruite, on la reconstruit sur les mêmes plans, avec les mêmes sculptures, en appareillement les pierres de la même façon. Louis XIV, qui prodiguait l’or, comme on sait, a dépensé plus de six millions pour exécuter des restaurations qui ne devaient pas résister au temps.
Le nouveau chantier de Saint-Germain pourra, suppose-t-on, être terminé en 1875. »
Par devoir local et par nos relations, nous suivons dans tous ses détails l’œuvre de restauration de l’ancienne demeure royale, et nous avons pu constater, à bien des reprises, que dans le pavillon en démolition dont on vient de vendre les vieilles solives ou les vieilles croisées hors d’usage, il n’y avait pas le moindre fragment sculpté. La vente a été faite par l’administration des Domaines après apposition dans toute la ville d’affiches imprimées, après quinze jours de publicité, aux enchères publiques, en plein soleil, et les prix obtenus, de 4 et 6 fr. le mètre cube, indiquent bien que les vieux bois n’avaient pas été ornés par de « grands maîtres ». Les grands maîtres ne se sont jamais occupés, jadis, comme aujourd’hui, de menue décoration de châssis vitrés, et notre confrère sait assurément cela mieux que nous.
La restauration a été commencée en 1862, c’est-à-dire depuis 12 années, et non depuis 7 ans, comme l’écrit le rédacteur de l’article de la Concorde.
Le chiffre de dépense totale est bien à peu près celui indiqué, mais il n’a rien été inscrit au budget ; le travail s’effectue sur les crédits ordinaires de l’administration des Bâtiments civils, dépendant jadis du ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, et actuellement du département des Travaux publics.
Les crédits alloués pour l’œuvre de restauration ont été réduits d’une façon très sensible ; il reste à restaurer la belle chapelle de saint Louis, une partie du bâtiment sud, tout le corps de logis de l’ouest, à meubler tous les intérieurs, et, si les crédits ne sont pas augmentés, l’on ne peut guère espérer l’achèvement avant une dizaine d’années.
Il y a loin de là, on le voit, avec ce que croit l’auteur de l’article de la Concorde, qui dit : « Le nouveau château de Saint-Germain pourra, suppose-t-on, être terminé en 1875 ».
Léon de Villette »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye, concernant la remise de décors de théâtre

« Ce mot est pour vous dire d’avertir le concierge du château de Saint Germain qu’il peut delivrer au sieur Duché, porteur du present billet, les decorations de theatre qu’il luy demandera pour les faire apporter icy. »

Rapport sur l’achat d’une glace pour le château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Personnel et des opérations militaires
1ère division
Bureau de la justice militaire, 2e section
Rapport fait au ministre le 17 mai 1840
Analyse
On propose d’autoriser l’acquisition d’une glace destinée à orner le salon de réception du pénitencier de Saint-Germain
M. Boudonville, chef d’escadron commandant le pénitencier militaire de Saint-Germain, a formé une demande tendant à ce que le conseil d’administration de cet établissement soit autorisé à faire l’acquisition d’une glace destinée à décorer la cheminée du salon où sont remis MM. les inspecteurs généraux d’armes ou les fonctionnaires de l’intendance, ainsi que les personnes qui ont mission de visiter le pénitencier.
M. le lieutenant général commandant la 1ère division militaire a transmis cette demande qui lui parait fondée et il a prié le ministre de vouloir bien l’accueillir.
Le bureau ne voit aucune raison de refuser l’autorisation d’acheter un effet mobilier qui, en définitive, restera à l’établissement. En conséquence, il propose d’approuver l’achat de la glace dont il s’agit et de décider que le montant de la dépense qu’il occasionnera sera prélevé sur la masse d’administration.
Si le ministre approuve cette proposition, il sera écrit à M. l’intendant de la 1ère division pour qu’il prescrive les dispositions nécessaires à ce sujet, et avis en sera donné à M. le général Pajol.
Le chef du bureau de la justice militaire
De Chénier
[dans la marge :] 17 mai 1840
Approuvé »

SN

Objet : SN
Texte plaque : mobilier de la demi-allée couverte de Lesconil en Touman (musée de Kesmez), planche XIV

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

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