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Mention de l’installation d’un régisseur au château de Saint-Germain-en-Laye

« D’ici voyez ce beau domaine
Dont les créneaux touchent le ciel…
Tralala, tralalain ! Ainsi fredonnait, en souvenir de la Dame blanche, un de nos compatriotes attardés, en sortant, l’un de ces soirs, du débarcadère, et jetant par habitude, en regagnant son logis, un regard de regret sur la masse noire et sombre de notre château abandonné. Il avait déjà tourné l’angle sud du vieux manoir pour traverser la place du Théâtre quand ses yeux furent frappés d’une lueur insolite éclairant les hautes croisées du premier étage. Un instant, il se crut sous l’influence d’une hallucination produite par ses souvenirs du château d’Avenel. Mais bientôt il se convainquit qu’il ne rêvait pas, la lumière était bien réelle, et il put même distinguer l’ombre de personnes paraissant et disparaissant derrière les vitres. Le lendemain, et en plein jour, notre curieux put encore s’assurer par ses yeux bien ouverts de la présence sur le balcon d’une gracieuse dame vêtue de noir, qui fut rappelée dans l’intérieur de l’appartement par un homme d’un extérieur fort respectable, à la tournure et à la figure militaire, et sur la poitrine duquel était attaché le ruban de la Légion d’honneur. Notre homme, ajoutant à ce qu’il voyait les allées et venues de quelques ouvriers procédant à quelques travaux d’urgence, à l’entresol et au premier étage, conclut que le château allait être habité, et qu’enfin était venu le moment de croire à des destinées nouvelles pour notre vieux manoir historique. Nous avons dû, sur son rapport, aller nous-mêmes aux renseignements. Ce que nous avons appris est bien vague encore ; mais nous pouvons cependant affirmer qu’un officier de cavalerie en retraite vient d’arriver au château de Saint-Germain, revêtu des fonctions de régisseur, et chargé, dit-on, provisoirement d’y établir, auprès de l’appartement qui lui est destiné dans l’aile autrefois occupée par le commandant du pénitencier, un bureau où commencerait à s’élaborer, par des architectes et des dessinateurs, l’examen des différents projets relatifs à la nouvelle destination du château de François Ier, de Louis XIII et de Louis XIV. Donnant, du reste, ces renseignements sous toutes réserves, nous tâcherons, autant que possible, de tenir nos lecteurs au courant de ce qu’ils peuvent avoir de vrai ou d’erroné, et les dispositions nouvelles qui viendront à surgir et qui intéressent à un si haut point la conservation des monuments historiques en général, et en particulier notre ville de Saint-Germain. »

Mention de l’installation d’une ambulance dans le château de Saint-Germain-en-Laye

« On verra plus loin, et tous les journaux l’ont annoncé, que les châteaux impériaux allaient recevoir des ambulances, et que celui de Saint-Germain était du nombre. Nous avions déjà appris que M. le docteur Le Piez, chirurgien de l’hospice, avait eu cette heureuse idée qu’il avait communiquée à M. Bertrand, conservateur du musée impérial, qui s’était empressé de l’accueillir avec faveur, et, partant immédiatement pour Paris, en avait rapporté l’autorisation et les instructions nécessaires.
Depuis et à la date du 29 août, M. de Mortillet, attaché au musée, avait bien voulu nous écrire pour nous annoncer qu’on organisait au château une ambulance de 60 lits ; on a pu voir, dès les premiers jours de la semaine, sur la façade du côté de la place, une inscription constatant cette destination. L’ambulance occupera, nous dit notre honorable correspondant, de grandes et belles salles nouvellement restaurées regardant le parterre et faisant suite à celles du musée.
Il veut bien ajouter que, connaissant le dévouement de la direction et de la rédaction de l’Industriel à toute œuvre utile, il vient avec pleine confiance leur demander leur concours et les assurer de la reconnaissance de l’administration et du musée, pour vouloir bien ainsi seconder ses efforts, au moyen de la publicité dont le journal dispose.
De son côté, sur l’observation de M. le docteur Le Piez relativement à la nécessité de centraliser le plus possible le service des ambulances et de les établir à des distances qui rendent les visites des chirurgiens les plus immédiates et plus fréquentes, M. Bulté n’a pas hésité à reporter sur l’ambulance du château les bienfaits des démarches qu’il a faites dans l’intérêt de l’établissement d’une ambulance d’abord projetée dans l’ancien hôpital.
[…]
[p. 142] Ambulance du château
Une grande et belle ambulance, pouvant contenir cinquante à soixante lits, s’organise dans les vases salles du château de Saint-Germain nouvellement restaurées. Celles salles donnant sur le parterre sont bien éclairées, bien aérées et fort gaies. A partir de dimanche 28 août, il a été fait, avec l’appui de la mairie, appel au bon secours des habitants de la ville, qui y ont répondu de la manière la plus patriotique et la plus dévouée. En cinq jours, les soixante lits tout garnis ont été trouvés. Il faudrait maintenant des prêts et dons de tables de nuit, de sièges, de descentes de lit, de chemises et autre linge d’homme, de charpie, de vieux linges pour bandages, de provisions, surtout riz, café, sucre. »

Mention de l’ouverture du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Le musée gallo-romain, ainsi que nous l’avons annoncé, a été ouvert mercredi dernier, 1er mai. Nous rappelons que dorénavant il ne sera public que les mardi, jeudi et dimanche de chaque semaine, de 11 heures ½ du matin à 5 heures du soir. Les mercredis et vendredis sont réservés à l’étude ; le public ne sera admis ces jours-là que sur la présentation d’une carte délivrée par l’Administration. Il est impossible que des études ne soient incessamment publiées sur le château et le musée. Nous attendrons la publication de ces travaux pour en donner à nos lecteurs des extraits, afin de ne rien risquer d’inexact sur des collections pour lesquelles des connaissances spéciales sont nécessaires.
Mais nous devons, dès à présent, dire combien les premiers visiteurs de mercredi et de jeudi ont été charmés de l’aspect des travaux exécutés dans les salles actuellement visibles de l’angle nord-ouest du château, où M. Millet, l’habille et savant architecte, a répandu des trésors d’élégance, de goût et de science historique et archéologique. Toutes les boiseries, d‘une vérité de style et d’une sévérité si remarquable, ont été exécutées sous ses yeux et sur ses dessins par l’entrepreneur de menuiserie du château. Du reste, M. Millet a été et est tellement bien secondé par MM. les entrepreneurs, nos concitoyens, qu’au moment où un certain nombre de salles déjà ouvertes sont recevoir de nombreux étrangers, nous croyons devoir livrer à la connaissance du public les noms de ces utiles, dévoués et intelligents collaborateurs d’un homme qui a voué sa vie entière à un grand œuvre et dont le nom passera avec lui à la postérité.
Ce sont : pour la maçonnerie, MM. Planté frères ; Tellier, pour la charpente ; Blanchard et Larchevêque, pour la menuiserie et la confection des meubles ; Mounier, pour la serrurerie, si remarquable et si ouvragée, et enfin Louis Larible, pour les peintures ordinaires et celles polychromes, dont le magnifique escalier d’honneur offre un si beau et si curieux spécimen. »

Mention de paiements pour des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 591] Ordinaire de Paris pour un an fini à la Saint Jean 1515
[…]
[p. 592] [folio] 470 verso. Reparations faites au pont du chasteau de Corbeil pour le passage du Roi et de la Reine en mars ou avril 1515.
Idem. Ouvrages de menuiserie depuis un an en ça au chasteau de Saint Germain en Laye à la venue du Roi et de la Reine lorsqu’ils furent epousés audit lieu.
[…]
[folio] 492 verso. Reparations faites en mai et juin au chasteau de Saint Germain en Laye pour la venue du Roi, de Monsieur et de Madame. »

Chambre des comptes

Mention de plantations dans les fossés du château de Saint-Germain-en-Laye

« Des ouvriers terrassiers ont été employés tous ces jours derniers à déblayer l’angle nord-ouest des fossés du château pour fouiller le sol, le remblayer en terre végétale, afin d’y établir des massifs de verdure qui transformeront les fossés en jardins anglais, dont la vue récréera agréablement l’œil. Au fur et à mesure des travaux de démolition et de réfection, ces jardins se continueront tout autour du quadrilatère si habilement et si artistiquement ramené à l’aspect des plus beaux temps de la Renaissance, par l’intelligente restauration de l’architecte M. Millet. »

Mention de sculptures réalisées par Jacques Sarrazin pour la chapelle du Château-Vieux

« Mémoire historique des principaux ouvrages de M. Sarrazin
[…]
Il fit aussi pour le roi, à la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye, deux crucifix, dont l’un représente le Sauveur agonisant et l’autre d’argent. De la même main et dans la même chapelle, on voit deux anges de stuc qui tiennent les armes du roi. »

Académie royale de peinture et de sculpture

Mention de travaux dans le Grand Parterre du château de Saint-Germain-en-Laye

« La nouvelle esplanade de la façade nord du château dans l’axe de la route des Loges vient de recevoir son complément de décoration grâce aux soins de M. Millet par la pose de piédestaux sur lesquels on achève de placer des vases dans le goût de l’époque de Le Nôtre, le créateur de notre belle terrasse et dont en cherchant bien on peut trouver encore deux spécimens bien conservés auprès du massif de marronniers à gauche de la grille des Loges.
Ces vases d’un excellent effet sont sculptés dans de la pierre de Poissy ; par mesure de précaution seulement et surtout en vue des enfants, l’architecte a établi tout le long de l’esplanade des rampes en fer dites garde-corps, précisément comme celles qu’on peut voir aux Tuileries sur les terrasses du bord de l’eau, des Feuillants et sur les rampes de la partie qui domine la place de la Concorde. »

Mention de travaux dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Le parterre de Saint-Germain
Lors du tracé du jardin anglais, que l’on nomme le nouveau-parterre, on avait démoli les bâtiments qui se trouvaient à la partie de la forêt, dite porte Dauphine ; on n’avait laissé que les piliers et le cintre de cette porte même, qui semblait ainsi une ruine oubliée. Ces dernières pierres viennent d’être abattues et transportées dans la grande allée du jardin anglais, en face de la grille du Boulingrin. Déjà l’on voit s’élever deux piédestaux destinés à recevoir, dit-on, deux statues colossales qui doivent commencer l’ornementation des parterres.
Il est peut-être un peu tard pour parler de ces jardins, quand ils n’ont plus de fleurs et presque plus de feuilles, mais pendant les beaux jours, on admire, et l’on remet, pour parler de ses impressions, au temps où l’on ne rencontre plus le soleil. C’est donc le moment de nous souvenir un peu.
Il y a quelques années, notre parterre se composait uniquement du quinconce, de quelques allées de beaux arbres, de quelques pelouses d’un gazon souvent poudreux et les belles fleurs des grands marronniers égayaient seules cette immense verdure. Le principal ornement de l’espace qui s’étendait à l’entrée se composait de deux allées de tilleuls symétriquement alignés.
Cela ne manquait pourtant pas d’un certain charme et l’on aimait ces ombrages ; lorsqu’un jour la cognée frappé les tilleuls qui tombent en gémissant, regrettés de leurs frères et pleurés des promeneurs. L’industrie venait d’envahir [p. 180] cet asile ; le chemin de fer étendait un de ses bras jusqu’au cœur de la cité.
A quelque chose malheur est bon. Le chemin de fer dénaturait l’ancien parc ; il coupait en même temps la forêt dont une partie restait sans agrément et sans utilité ; on a réuni ces tronçons et l’on en a fait un ensemble charmant.
Nous avons toujours nos beaux arbres et notre riche verdure qu’égaient encore les fleurs blanches des grands marronniers ; seulement nous avons aussi d’autres fleurs, d’autres verdures et d’autres arbres. Où naguère il n’y avait qu’un sable aride, l’œil est maintenant réjoui par de jolies plates-bandes aux couleurs variées, aux doux parfums et qu’entourent de verdoyantes haies de troènes ; le mur blanc des fossés du château se cache derrière les pins et les tuyas, et les hautes tiges des roses trémières. A chaque pas, les fleurs arrêtent les passants et leur montrent, quand elles ont été assez regardées, une foule de plantes plus modestes, mais qui charment aussi ; elles ont remplacé le vieux mur de la petite terrasse d’où nous sautions, dans notre enfance, sur un lit de feuilles sèches.
Ce n’est pas tout : à présent, l’on va sans obstacle dans cette partie de la forêt que la voie de chemin de fer a mise de notre côté, et l’on parcourt avec délices les méandres fleuris d’un vaste jardin anglais. Qui n’a pas vu ces allées capricieuses, ces sentiers aux frais ombrages, qui partent d’un même point, se fuient et se retrouvent pour se fuir encore et se rencontrer plus loin ? Là chacun trouve, sans aller bien loin, le calme et le repos, le charme de la nature et le charme de l’art ; les chênes de la forêt, les arbres verts, les plantes exotiques, les buissons fleuris, les massifs touffus et embaumés, les points de vue pittoresques, les éclaircies habilement ménagées. Et comme les enfants jouent avec plaisir sur ces immenses pelouses où ils peuvent courir à l’aise, et dans tous ces petits chemins qui leur permettent le plus charmant jeu de cache-cache ! comme le penseur s’égare avec plaisir dans le silence et la solitude ! comme la vieillesse y respire un air pur au milieu des vertes charmilles !
C’est là une grande amélioration pour Saint-Germain, qui complète de cette manière toutes les beautés de ce genre qu’elle offrait déjà ; aussi doit-on remercier vivement l’administration supérieure qui nous a fait ce cadeau : elle avait donné de quoi faire un beau joyeux, et franchement elle doit dire que nous en avons bien tiré part. Il est vrai qu’elle nous a encore aidé pour cela ; nous ne l’oublions pas.
En écrivant ces lignes, je trouve sous ma plume un nom devant lequel j’hésite, et pourtant, puisque tout le monde peut voir, puisque tout le monde peut juger, et que tout le monde, bien sûr, est déjà de mon avis, pourquoi me laisserais-je arrêter par la similitude du nom et par la parenté ? pourquoi ne dirai-je pas que M. Renard, le jardinier de ces parterres, a, par son goût et par ses soins intelligents, fait honneur à sa vieille expérience ?
Il ne manque plus à toutes ces petites merveilles que quelques ornements que l’on n’a pas établis, quoiqu’on les eût projetés d’abord ; il est vrai qu’on ne peut avoir tout à la fois. Voici déjà, comme je viens de le dire, que l’on commence des travaux d’art importants ; ceux qui ont déjà tant fait ne voudront pas rester en chemin, et nous pouvons peut-être espérer, sans nous faire trop d’illusions, que bientôt notre plaisir sera complet et que notre ville comptera un charme de plus.
Alphonse Renard »

Mention de travaux dans les Quinconces à Saint-Germain-en-Laye

« Plusieurs ouvriers terrassiers sont employés dans ce moment, par les ordres de l’administration de la Liste civile et sous l’inspection du jardinier-chef des Parterres, à débarrasser le sol des Quinconces de toutes les pierres et gravois accumulés par les différents travaux d’établissement qui s’y sont succédés, à creuser des tranchées pour l’écoulement des eaux, et enfin à encaisser solidement la principale avenue transversale dont le terrain meuble devenait souvent impraticable, lors de la moindre averse, dans les jours de fêtes publiques. Le reste des Quinconces sera entièrement gazonné de nouveau et rendra à cette partie des promenades l’aspect agréable que depuis longtemps elle avait cessé de présenter. »

Mention de travaux en cours dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. l’abbé Codant, ancien aumônier du pénitencier, vient d’être nommé chapelain du château de Saint-Germain, rentré dans les attributions de la Couronne. On s’occupe déjà de la restauration de la chapelle, dont on a retrouvé l’ancien sol à une certaine profondeur. Les bâtiments qui avaient été élevés au-dessus de la chapelle vont faire place à une toiture rappelant l’ancien style et enrichie d’ornements et de dorures dans le genre de celles de la Sainte-Chapelle de Paris. »

Mention de travaux réalisés par Charles Le Brun au château de Saint-Germain-en-Laye

« Au retour du voyage de Lille en 1667, M. Le Brun fut occupé au château de Saint Germain en Laye, et peignit à fresque le sujet d’Apollon et Daphné sur la façade qui regarde le château neuf ; plusieurs autres peintures ont été faites d’après ses dessins, et sous sa conduite, à Saint Germain, tant dans les autres façades du dehors du château vieux que dans le cabinet de Sa Majesté.
En 1668, le Roi confia à M. Le Brun la conduite du pompeux appareil et de la superbe décoration qui se firent dans la cour du château vieux de Saint Germain en Laye, pour le baptême de monseigneur le Dauphin, dont la cérémonie se fit le 24e jour de mars. Ainsi, il régla toute la disposition et la symétrie d’un palais ou estrade, d’un autel magnifique pour la cuvette d’argent qui devoit servir de fonts, d’un amphithéâtre pour placer toute la cour, et généralement de tout ce qui regardoit les ornements et la commodité de cette cérémonie. »

Académie royale de peinture et de sculpture

Mention des chasses hivernales du roi à Saint-Germain-en-Laye

Compte de la ville de Saint-Germain-en-Laye pour les années 1728 et 1729 :
« Item dit le rendant que pendant les deux années de son sindicat, il y eut nécessité de faire quelques dépences imprévues pour débarrasser des terres et immondice qui avoient esté mises le long du pavé de la montagne de Versailles et près le grand pavillon du chasteau qui incommodoient le passage du Roy, comm’aussy faire casser les glaces le long de la rue de la Verrerie au mois de janvier 1729, attendu que Sa Majesté venoit alors presque tous les jours à la chasse en la forêts de ce lieu, et faire tendre le jour de la feste du Saint Sacrement en l’année 1729 des tapisseries autour de la boucherie que l’on reconstruisoit alors, pour lesquelles dépences imprévues dont l’état sera représenté, il a débourcé la somme de cent vingt six livres quinze sols dont il fait dépence par le présent article, cy : 126 l. 15 s. »

Mention des peintures et sculptures réalisées par les prisonniers au château de Saint-Germain-en-Laye

« Les travaux de démolition des cellules du pénitencier, en rendant facile, dans ce moment, l’entrée du château, ont permis à plusieurs personnes d’y faire une visite fort intéressante sous le rapport des derniers souvenirs anciens et de ceux qu’y ont laissé, en dernier lieu, les détenus militaires, dont quelques-uns ont orné les murs de peintures et de sculptures assez remarquables, quand on pense surtout au peu de ressources qu’avaient à leur disposition les artistes captifs. Si la permission de voir le château subsiste encore quelque temps et tant que les travaux de restauration n’auront pas détruit ces fresques curieuses, c’est une promenade que nous recommandons à nos lecteurs et pour laquelle ils pourront prendre, pour guide certain, la notice Visite au château, dont nous commençons aujourd’hui la publication. »

Mention des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye dans un rapport de Louvois au roi

« Ce mercredy XIe, à 9 heures du soir
[…]
Le chateau de Saint Germain devient tres beau et fort agreable. Il y a beaucoup d’apartements achevez dont les vitres sont posées. Celles de la chapelle le sont et l’on travaille à l’aire pour poser le parquet et le carreau.
Il n’y reste plus d’ouvrage considerable à faire que la cage de la bacule du costé de la cour des cuisines, que l’on ne peut commencer que la semaine prochaine, parce que celle du costé du chenil ne peut etre posée que dans deux ou trois jours. »

Mention des travaux réalisés à Saint-Germain-en-Laye sous le contrôle de François Sublet de Noyers

Parmi les réalisations de François Sublet de Noyers, surintendant des Bâtiments, l’auteur signale :
« Les chasteaux de Saint Germain et de Versailles, qui estoient alors et la demeure ordinaire et les delices du Roy, portent aussi quelques marques de la mesme main ; le premier par la construction du plus beau manege qui soit en France, avec plusieurs autres commoditez necessaires au logement d’une cour royale, et l’autre d’une terrasse de gresserie qui est un tres rare ouvrage de cette espece, avec un rondeau de soixante toises de diametre. »

Fréart de Chambray, Roland

Mention du Te Deum chanté dans la chapelle de Saint-Germain-en-Laye pour la paix avec l’Empire et de l’imprimerie installée dans l’orangerie

« Le siege mis devant le Ponteaudemer par l’ordre du duc de Longueville, que le gouverneur et les habitans du lieu ont fait lever,
Le Te Deum chanté pour la ratification de la paix avec l’Empire,
Et ce qui s’est nagueres passé à la Cour.
Le doux charme duquel me flate depuis peu de temps l’esperance de la Paix, l’agreable fruict de nostre conferance, m’a fait ressembler à cette pie de Plutarque qui demeura huit jours muette à mediter le son de le trompete d’un triumphe. Mais tandis que je me dispose à faire part de cette joye à tout le monde aussitost qu’elle sera accomplie, si ne faut il pas vous taire entierement ce qui se passe de plus memorable en cette Cour. Où, comme Leurs Majestez receurent il y a quelque temps les tristes nouvelles de la barbarie que la chambre basse du parlement d’Angleterre a exercée [p. 2] sur la personne sacrée de son roy, dont j’ay trouvé le recit si epouventable que j’ay pris sujet de m’informer plus au vray de toutes ses circonstances pour vous donner le plus tard que je pourray dans son estendue une si fascheuse nouvelle, laquelle a esté receue par Leurs Majestez avec l’indignation qu’elle meritoit.
Ainsi furent elles grandement rejouies par la ratification de la paix d’entre l’Empire et la France, signée de l’Empereur, et de l’eschange des instrumens de cette paix fait entre les plenipotentiaires de ces deux grandes couronnes, lesquelles, par ce moyen, demeurent autant affectionnées comme elles ont esté ennemies l’une de l’autre.
En rejouissance de laquelle bonne nouvelle, qui vraysemblablement nous en va bien produire d’autres, Leurs Majestez en firent solemnellement chanter le Te Deum dans la chapelle de ce chasteau de Saint Germain en Laye le 2 de ce mois, sur les 4 heures apres midi, en leur presence et de Son Altesse royale, de Mademoiselle, du prince et de la princesse de Condé, de Son Eminence, des ambassadeurs de Portugal, de Venise et de Savoye, du chancelier de France, de plusieurs archevesques et evesques entre lesquels celui d’Aire, pontificalement vestu, fit les ceremonies de cette action, où assisterent aussi les secretaires d’Estat et plusieurs autres seigneurs du Conseil et de cette [p. 3] Cour. La ceremonie ayant esté fermée par une musique martiale de fifres, de trompettes et de tambours qui disoyent aux Espagnols qu’ils eussent à choisir ou de nous donner matiere d’en faire autant en bref pour leur sujet, ou de les employer bientost apres pour continuer sur eux nos victoires.
Le jour precedent, premier de ce mois, le comte de Saint Aignan parut devant Leurs Majestez à la teste de trois cens gentilshommes par luy assemblez autour de chez soy, de Poitou, Berry, Solongne et Blesois, en quatre escadrons de gens d’armes et deux de fuzeliers, le premier des gens d’armes commandé par ce comte, qui tenoit la droite, le second par le sieur de Mareuil, qui estoit à la gauche, le troisieme par le sieur de Bays, le quatrieme par le sieur de Courbouzon-Houques, comme les fusiliers par des anciens officiers, le sieur de Corbet y faisant la charge de mareschal de bataille, tous des mieux montez et au meilleur equipage qu’on eust pu souhaiter, qui vinrent offrir leur service au Roy en la compagnie de ce comte, deputé pour la noblesse du Blezois à la convocation des Estats generaux de ce royaume.
Le mesme jour, le sieur Zobel, gentilhomme envoyé en cette Cour par la landgrave de Hesse-Cassel, eut de Leurs Majestez son audiance de congé, avec tous les tesmoignages de la grande satisfaction qu’elles ont de cette vertueuse princesse, [p. 4] laquelle, non contante d’avoir par une constance sans exemple, nonobstant les promesses et les menaces des ennemis et les grandes pertes que la guerre a causé en ses pais, persisté jusques à la conclusion d’une paix glorieuse dans l’alliance de cette couronne, leur a encor envoyé offrir toutes ses troupes pour reduire ses sujets à la raison, s’ils ne preferent les bonnes graces de Sa Majesté, à la qualité de rebelles.
Le quatrieme, les deputez du parlement commancerent leur conferance à Ruel avec ceux du conseil du Roy, pour l’accommodement des affaires. Duquel pourparler chacun eut d’abord une si bonne opinion, qui continue encor à present, que le Roy estant allé visiter ce jour là son imprimerie, establie dans l’un des appartemens de son orangerie de ce lieu de Saint Germain en Laye, et Sa Majesté, selon l’inclination qu’elle a à toutes les belles inventions, ayant voulu faire imprimer quelque chose, ne se trouvant rien lors qui eut un sens complet pour luy donner ce divertissement, sans s’ennuyer par trop de prolixité, celui à qui Leurs Majestez ont donné la dirrection de cette imprimerie dicta sur le champ quelque vers faits sur le sujet de cette heureuse et inopinée venue, qui furent aussi promptement imprimez, d’une partie desquels les courtizans ayans eu plusieurs exemplaires, je ne vous les repeteray point, [p. 5] mais vous feray seulement part de l’autre, que leur impatience laissa sous la presse :
J’accepte cet augure en faveur de l’Histoire,
Qu’à l’instant que Paris se met à la raison,
Mon prince visitant sa royale maison,
Va fournir de sujet aux outils de sa gloire.
Embrassez vous, François. Espagnols, à genoux
Pour recevoir la loy, car la paix est chez nous.
Ensuite de quoi ce prince, elevé par son sage gouverneur le mareschal de Villeroy (là present avec le sieur de Villequier, lieutenant general en ses armées et capitaine de ses gardes, le sieur de Bellingham, premier escuyer, le comte de Nogent, capitaine des gardes de la Porte, et plusieurs autres seigneurs et gentilshommes de sa Cour) et instruit en toutes les vertus royales, surtout en la liberalité, qui en est la principale, recompensa plus magnifiquement le travail d’un quart d’heure de ses imprimeurs que celuy de huit jours ne l’eust esté par d’autres.
Quelques jours auparavant, le mareschal de Rantzau fut icy arresté par ordre du Roy, dont l’on n’a pas trouvé à propos de publier encor le sujet.
La levée du siege de Ponteaudemer, investi par huit cens hommes de pied et quatre cens chevaux du duc de Longueville
C’est quelque chose de se bien deffendre, mais quand la valeur se trouve en des bourgeois [p. 6] dont on ne l’attendoit pas quand des gens non aguerris et qui ne s’attendoient à rien moins qu’à quitter leur trafic pour prendre les armes s’en acquittent aussi bien que s’ils estoient de longue main experimentez au fait de la guerre, c’est plus de louange et un tesmoignage qu’on ne peut desormais douter de leur affection envers leur prince. Ce que vous allez apprendre des habitans de Ponteaudemer, ville de Normandie nagueres reduite au service du Roy par le comte d’Harcourt.
Tandis que ce prince se maintenoit dans cette province, par la reputation de son courage et de sa conduite jointe au respect qu’imprime le parti royal dans les cœurs du party contraire, qui ont empesché le duc de Longueville de prendre aucun avantage sur luy, bien que le renfort qu’il attendoit ne l’eust pas encor joint comme il a fait depuis, à scavoir le sixieme de ce mois.
Le sieur de Chamboy, capitaine lieutenant de la compagnie des gens d’armes du duc de Longueville, ayant choisi la nuict du deux au troisiesme de ce mois pour n’estre point aperceu au dessein qu’il avoit d’attaquer cette ville de Ponteaudemer, il s’y rendit des la pointe du jour du troisiesme à la teste de quatre cens chevaux et de huict cens hommes de pied.
Aussitost qu’il fut arrivé, il fit sommer le sieur [p. 7] de Folleville, mareschal de camp, que le comte d’Harcourt y a laissé pour commander, de lui rendre la place et, voyant qu’il ne lui respondoit pas à son gré, le fit sommer une seconde fois. A laquelle sommation ce gouverneur lui ayant respondu à coups de mousquet, ledit sieur de Chamboy logea son infanterie dans le fauxbourg et fit attaquer les premieres barricades. Mais ce gouverneur estant sorti avec soixante et dix soldats du regiment qu’il commançoit à lever, il leur dit : Compagnons, si vous voulez que je vous croye capables de servir le Roy comme vous me l’avez tous asseuré, il me faut montrer icy ce que vous scavez faite, de quoy vous voyez bien que j’ay bonne opinion, veu que je me mets à vostre teste, sans vous avoir veu encor l’epée à la main. Paroles qui animerent tellement ces nouveaux soldats qu’ils se jetterent à corps perdu sur les ennemis, en tuerent quinze ou vingt sur la place, et donnerent la chasse au reste.
Toutefois, cette disgrace n’empescha pas que le sieur de Chamboy, voulant tenir parole au duc de Longueville, ne fist encore quelques attaques en d’autres lieux, mais ils furent si bien repoussez par les bourgeois du lieu, desquels ils pensoyent avoir meilleur marché qu’ils n’avoyent eu des premiers, que le grand feu que firent ces braves habitans, de leurs murailles et de leurs barricades, contraignirent ledit [p. 8] sieur de Chamboy et toute son infanterie te cavalerie qui avoit mis pied à terre à se retirer comme auparavant, et ceux cy à remonter sur leurs chevaux pour se sauver avec plus de diligence, non sans quelque honte d’avoir fait battre des troupes reglées par des bourgeois, et une nouvelle levée, les premiers ayant particulierement donné des marques de leur fidelité et affection au service du Roy, et le comte d’Harcourt n’ayant point esté obligé pour secourir cette ville là de quiter son quartier de La Haye Malerbe, d’où l’on nous a escrit ces nouvelles le cinquiesme de ce mois.
Imprimé à Saint Germain en Laye, le neufieme mars 1649. Avec privilege du Roy »

Mention du baptême de la fille de Jacques II dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 304] Le Roy et madame ont tenu la princesse d’Angleterre sur les fonts. La ceremonie s’est faite dans la chapelle du vieux chasteau de Saint Germain en Laye, par M. le cardinal de Bouillon, grand aumonier de France. La princesse a esté nommée Louise Marie Elizabeth, qui sont les noms du Roy, de la reine d’Angleterre et de Madame. Sa Majesté vouloit que le nom de Marie fut le premier, parce que c’est ordinairement celuy qui demeure, mais la reine [p. 305] d’Angleterre a fait de si pressantes instances pour engager le Roy à faire que le nom de Louise precedast les deux autres noms, qu’il n’a pu se deffendre d’accorder aux prieres de cette princesse ce qu’elle souhaittoit avec tant d’ardeur. »

Mention du don à la ville de Saint-Germain-en-Laye d’anciennes clefs des deux châteaux

« M. Cheron aîné, entrepreneur des travaux de la ville, a fait, ces jours derniers, hommage d’une collection curieuse et authentique des clés provenant des châteaux vieux et neuf, ainsi que des portes de la ville, à M. de Breuvery, maire, qui, en acceptant ce don au nom de la ville, les a fait, après avoir exprimé toute sa gratitude au donateur, déposer immédiatement à la bibliothèque publique. M. Cheron tenait, par héritage, ce précieux dépôt de son père, auquel il était échu par suite d’adjudication de matériaux de démolitions. »

Mention du don à l’impératrice d’un album sur Saint-Germain-en-Laye et de la volonté de l’empereur de restaurer le château

« L’album de Saint-Germain
Le conseil municipal de Saint-Germain vient d’offrir un album à l’Impératrice. C’est une heureuse idée : qu’importent aux souverains les dons riches et somptueux ? Ce n’est qu’une perle de plus à leur brillant écrin ; ce qui vaut mieux, c’est la délicatesse de l’intention, c’est le charme du souvenir. Le conseil municipal me paraît donc avoir été fort bien inspiré dans le choix qu’il a fait. Il est vrai qu’il a été admirablement compris et secondé par M. Bunout, le bibliothécaire de notre ville, le gracieux artiste que nous connaissons tous.
Mais je veux de suite parler de l’ouvrage ; les réflexions viendront après.
L’album comprend trois divisions principales : le château, le couvent des Loges et le pavillon de la Muette. Chacune de ces divisions contient un ou plusieurs dessins, avec la notice historique qui s’y rapporte.
Comme je tiens à donner un aperçu aussi consciencieux et aussi complet que possible, je serai forcé quelquefois de tomber un peu dans le détail ; mais on me pardonnera facilement, je l’espère, puisqu’il s’agit d’une chose intéressant la ville.
La première feuille est encadrée par douze cartouches que relient entre eux des arabesques à fleurs, parsemées d’oiseaux et de papillons, et au milieu desquelles se jouent les capricieux rubans de douze devises portant quelques actes principaux de l’Empire et les bonnes œuvres de l’Impératrice.
Aux quatre angles brille l’aigle impérial, en or, sur champ d’azur. En haut est le cimier des armes de l’Impératrice ; de chaque côté, les chiffres unis E. N., en or, enlacés de fleurs d’oranger et de laurier, peints sur azur, dans un rayon lumineux. En bas, sont les armes de la ville de Saint-Germain, représentant le berceau de Louis XIV, et, de chaque côté, les lettres enlacées S.-G., sur champ d’azur.
Dans le cartouche de gauche, on voit le combat de Jarnac et de La Châtaigneraie, et, dans celui de droite, le roi Jacques II, en prière dans son oratoire, au château de Saint-Germain.
Au milieu de cette feuille est la dédicace : A S. M. l’Impératrice, écrite en gothique anguleuse du XVe siècle, en lettres vertes, aux couleurs de l’Empire, rehaussées d’or ; au-dessous, le nom d’Eugénie, en lettres d’or, sur une guirlande de fleurs soutenue par des oiseaux ; puis les armes de l’Empereur et de l’Impératrice, avec le manteau surmonté de la couronne impériale ; et enfin, au-dessous encore : La Ville de Saint-Germain-en-Laye, en lettre d’azur et d’or.
Toutes les peintures de ce titre sont en miniature, exécutées avec un goût, un fini, une patience des plus remarquables ; l’ensemble est brillant et harmonieux, les détails sont soignés à l’excès ; on est séduit tout d’abord, et plus on regarde, plus on est charmé. Il faut surtout donner des éloges à l’exécution des armes de l’Impératrice ; il y a dans l’écusson tant de petits points importants pour le blason, tant de petites choses diverses et compliquées, que l’on s’étonne vraiment d’une réussite aussi complète.
Cette première feuille est, en réalité, le titre général de l’album ; nous allons voir maintenant chacune des divisions que j’ai indiquées tout à l’heure.
C’est d’abord le château.
Sur le titre, il y a une couronne de feuilles de chêne, comme emblème de la ville, sur laquelle est écrit, en lettres d’or : Le Château de Saint-Germain-en-Laye ; au-dessus, un aigle porte à son bec un rameau d’olivier, et il étend ses ailes d’or dans un rayon lumineux dont les brisures indiquent les branches de la croix de la Légion d’honneur.
Puis viennent deux dessins, dont l’un représente le Château royal de Saint-Germain-en-Laye en 1638, et l’autre le Pénitencier militaire.
La différence entre ces deux reproductions du même édifice est frappante, et la main de l’artiste a bien rendu sa pensée.
Le château de 1638 est joyeux et coquet, malgré son imposante majesté ; il est plein de vie, de mouvement et de lumière ; le rouge de ses briques fait ressortir brillante la blancheur de ses chaines de pierre ; il laisse deviner les splendeurs qui l’habitent, les existences luxueuses qui l’animent. Les parterres sont émaillées de fleurs, et aussi de jeunes femmes rieuses, nouant de doux entretiens avec de brillants seigneurs ; l’eau s’élance en jets rapides pour retomber bruyante dans de vastes bassins de marbre, en livrant une pluie légère au souffle du vent ; tout se meut et s’agite, au murmure des feuilles des grands arbres, avec un air de bonheur et de joie qui plait et qui fait sourire.
Mais le temps a passé, seul et vainqueur ; nul ne l’a combattu ; son souffle a bruni les briques rouges, son souffle a noirci les pierres blanches ; la tristesse a chassé la vie de ces lieux. Tournons le feuillet, et nous verrons notre château d’aujourd’hui. La voilà cette masse sombre, au silence navrant, aux ombres sinistres ; plus de plaisirs, plus de fêtes, plus de luxe, plus de gaieté, plus rien que l’abandon et la douleur. Auprès il y a bien encore quelques fleurs, mais elles paraissent s’incliner, chagrines, devant ce morne séjour qui attriste leur beau soleil.
Oui, c’est bien là le contraste des deux situations, et je crois qu’il est impossible de le faire sentie d’une façon plus saisissante.
[p. 210] Ces deux dessins sont suivis de dix feuilles de texte contenant l’histoire abrégée du château et l’indication succincte des faits importants qui s’y sont passés. Une notice historique, si agréablement qu’elle soit présentée, est toujours aride, et, j’oserai même dire, un peu ennuyeuse ; M. Bunout a fait disparaître cet inconvénient grave, à l’aide d’un moyen fort ingénieux. Il a mis d’abord – pour cela, c’était forcé – des lettres enluminées, capricieuses, riches de forme et de couleur, des devises, des guirlandes, des arabesques ; mais ce n’était pas assez, il y a joint des petits médaillons qui vont en diminuant et qui forment une sorte de chaînette retombante, séparant le texte en deux parties, jusqu’au milieu de la page, pour faire place ensuite à un léger serpentin.
Ce n’est pas tout, chacun de ces médaillons, malgré ses proportions exiguës, renferme un dessin presque microscopique pour lequel il a fallu un travail d’une finesse inouïe, un vrai travail à la loupe. On voit là – en y regardant de près, mais distinctement – une assemblée des Etats généraux, la mort de Louis XIII, l’arrivée de la reine d’Angleterre que reçoit Louis XIV, l’empereur Napoléon passant une revue de l’Ecole de cavalerie, puis les détenus militaires entendant la messe ou se livrant à leurs travaux intérieurs.
Et il ne faut pas se figurer que ce sont des formes vagues et indécises ; non, ce sont des figurines merveilleusement soignées, que l’on aime à voir et qui distraient l’œil de la monotonie que l’on ne tarderait pas à trouver dans l’écriture, quelque variété qu’on ait cherché à y mettre.
Je ne dois pas oublier une charmante petite vue de la Terrasse, placée, comme une vignette, en hors-d’œuvre, au bas d’une feuille de texte. C’a été l’occasion de rappeler le passage de l’Impératrice, l’année dernière, et le bouquet qui lui fut offert par le jardinier du parterre.
Du château, nous passons au couvent des Loges.
Sur le titre sont peints les attributs de la Légion d’honneur, les insignes des maréchaux de France, à cause de la destination, en quelque sorte militaire de cette maison ; une croix chrétienne, symbole du couvent ; les lauriers de la guerre, les palmes religieuses et les feuilles des chênes dont l’ombre protège le vieux refuge.
Tout le monde connaît le gros chêne des Loges, qui a défié tant d’années, qui a subi tant d’orages, qui a vu passer tant de générations ; chacun se rappelle son tronc spacieux, son magnifique branchage, sa carrure vigoureuse et ferme. Mais personne, bien sûr, ne l’a compris, personne ne se l’est, pour ainsi dire, assimilé, comme l’a fait M. Bunout. Du reste, il touchait là à ce que son talent traite avec le plus de facilité, mais il s’est dépassé de beaucoup, et je ne serais pas surpris qu’il eût admiré lui-même son arbre, tant il est vrai, hardi, bien jeté.
Ce chêne se trouve au milieu d’un dessin qui représente la visite faite, il y a quelque temps, par l’Empereur au couvent, et il se trouve fort agréablement encadré par l’entourage, qui est très bien traité : le couvent au fond, les cavaliers et la foule sur la pelouse, les bois autour qui deviennent sombres dans le lointain, en laissant filtrer de rares échappées de lumière.
Le couvent des Loges a quatre feuilles de texte, avec les lettres et les ornements voulus ; je passe vite pour arriver à la dernière, où je rencontre deux vignettes. Pourtant, je suis dans un grand embarras devant ce que j’ai cherché. Pour la première de ces vignettes, le château des Loges sous Robert le Pieux, je puis me contenter de dire : c’est joli ; mais pour la seconde, c’est différent, et je crois bien qu’il va me falloir recueillir les éloges que je viens de parsemer, pour les réunir et les donner, cette fois, tous ensemble.
Il s’agit d’une vue de la fête des Loges ; elle est grande comme la moitié de la main, et c’est justement pour cela qu’elle m’arrête court. Tout y est : le bal et ses tentures, le saltimbanque et son orchestre en plein vent, même son échelle, les restaurants grands et petits, les cuisines, les broches – je n’oserais pas dire qu’elles ne sont pas garnies – ; il y a aussi la foule, les jeux, les boutiques, les lustres, la charrette du débitant de vin qui n’a pas besoin d’enseigne, la marchande de gaufres, qui se tient à l’entrée de la fête pour être la première à tenter les appétits de friandise ; et enfin le traditionnel parapluie du chanteur que, de temps immémorial, l’on trouve en arrivant, et dont la race semble se reproduire exprès pour venir toujours à la même place.
Il y a tout cela ; et, je vous le dis, c’est grand comme la moitié de la main, et l’on y trouve encore le mouvement exagéré, la turbulence, la mêlée bruyante de notre fameuse fête. Vous comprenez, j’en suis certain ; vous ajouterez, si je n’ai pas assez dit pour rendre ma pensée.
Maintenant, nous voici au pavillon de la Muette, le rendez-vous de chasse de l’Empereur, dans la forêt de Saint-Germain.
Une curée dans la forêt forme le titre. Les piqueurs sonnent du cor, pendant que les chiens déchirent la dépouille du pauvre cerf tué et se battent pour voir plus grosse part. Les hommes sont bien campés ; les chiens sont animés, ardents ; ils sont heureusement groupés ; ils sont naturels dans leurs mouvements, dans leurs combats, dans leurs courses – c’est un excellent ensemble.
Le dessin de cette partie de l’album montre le pavillon de la Muette ; l’Empereur et l’Impératrice arrivent à un rendez-vous de chasse ; la foule des promeneurs accourt pour les saluer. Le pavillon est rendu avec une exactitude scrupuleuse ; pas un détail ne manque – ce qui n’exclut pas le charme et la grâce de la composition. Les personnages sont bien posés, variés, pittoresques, et le paysage est délicieusement reproduit : les feuilles des arbres semblent frémir, les effets de lumière et d’ombre sont habilement combinés, et il y a surtout un dessous d’arbres, profond et mystérieux, du plus charmant effet.
Viennent ensuite deux feuilles de texte, enluminées et ornées de deux vignettes : l’une représente la Muette sous François Ier ; l’autre, les ruines de ce château sous Louis XIV. On y retrouve le même soin, la même patience, la même finesse de dessin.
Je dois parler aussi de la reliure de cet album, vraiment belle et artistique. Cette reliure est en velours vert ; tout autour règne une épaisse baguette rustique en poirier bruni. Aux quatre angles sont quatre abeilles en bois sculpté, comme le chiffre couronné de l’Empereur et de l’Impératrice qui se trouve au centre. Ces sculptures sont parfaitement faites, élégantes et faciles, pleines d’art et de goût ; elles sont dignement accompagnées par les riches feuillets moires qui forment les sous-couvertures. Du reste, en deux mots, j’en ferai le plus grand éloge, en disant que cette reliure sort des ateliers de M. Maquet, le brillant papetier de la rue de la Paix, chez lequel tout Paris court en ce moment.
Tel est l’album offert à l’Impératrice par le conseil municipal. On voit que c’est une œuvre d’art qu’il était difficile de ne pas signaler, en même temps que c’est une délicate attention qu’il était impossible de ne pas faire connaître complètement.
L’Empereur a gracieusement accepté cette offrande : il a remercié le conseil municipal, il a manifesté son intention de restaurer entièrement le château – tant mieux, ce sera un joyau de plus pour Saint-Germain. Il a aussi complimenté l’artiste qui accompagnait la députation, et il a rendu justice à son talent – M. Bunout le méritait, et l’on sera de mon avis, si j’ai pu rndre un peu de ce que j’ai éprouvé en voyant son ouvrage.
Du reste, L. Bunout a reçu encore d’autres éloges, les éloges d’un artiste distingué ; M. de Nieuverkerke, le directeur général du Musée, a parcouru l’album avec une vive satisfaction, il a exprimé tout son contentement à M. Bunout, en lui prédisant la plus grande réussite dans un genre qui ne compte peut-être pas aujourd’hui un seul artiste de mérite – car, je crois, en vérité, que j’ai omis un point important : mes yeux étaient encore tellement occupés par souvenir, que ma pensée sans doute un peu erre à l’aventure. Tous les dessins de l’album sont à la plume, et l’on comprendra combien plus grande était la difficulté, mais combien aussi plus grand est le talent, puisqu’il n’y a ni dureté ni hachure, et que l’on trouve partout la grâce et la souplesse.
Maintenant, j’ai à faire une observation, ou plutôt j’ai à exprimer une idée toute personnelle que l’on a déjà combattue, mais dans laquelle je crois avoir quelques raisons de persister.
Je regrette que l’on n’aie pas fait une exposition publique de l’album avant de l’offrir à l’Impératrice. Je sais bien que le conseil municipal a, sans nul doute, agi dans une excellente intention ; qu’il a voulu garder le secret pour ne pas, en quelque sorte, déflorer le cadeau. Cependant, l’opinion que j’émets a des précédents, et, il y a quelques jours encore, la ville de Lyon exposait aux yeux de tous les étoffes précieuses qu’elle destinait à l’Impératrice. Du reste, en parlant ainsi, je me fais l’écho de plusieurs personnes qui, ne pouvant, comme moi, profiter de l’amitié de l’artiste, ont été privées de la vue de ce charmant travail – mais là, bien entendu, mon regret est sans amertume.
Aussi, nous devons remercier le conseil municipal de la bonne pensée qu’il a eue en faisant faire cet album ; nous devons remercier M. Bunout d’avoir ainsi donné tout son talent pour arriver à un résultat qu’on n’aurait certainement pas trouvé partout aussi complet. Espérons que ce sera là un sujet de joie pour tout le monde ; espérons aussi que nous verrons le vieux château quitter son enveloppe noircie et secouer sa poussière, pour apparaître encore brillant et animé.
Alphonse Renard »

Mention du début de la destruction du premier pavillon du château de Saint-Germain-en-Laye

« L’effet n’a pas tardé à suivre l’annonce que nous donnions dans notre dernier numéro, au sujet des nouvelles dispositions adoptées pour la destinée du château : les démolitions des cinq pavillons ont commencé lundi, ainsi que nous l’avions dit à l’avance, par celui de l’angle du nord-ouest, pour se continuer ainsi jusqu’à leur achèvement complet. »

Mention du début des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« La visite de l’Empereur au château, le 17 février dernier, la mise immédiate à l’œuvre des ouvriers à l’intérieur et enfin le dernier décret inséré au Moniteur ne laissent plus de doutes sur la réalisation de l’heureuse nouvelle de la restauration et de la destination arrêtée du vieux monument. Cependant, la certitude du fait si désiré ne semble s’être vraiment établie que samedi matin, lorsque les premiers passants sur la place ont pu voir le commandement du travail des ouvriers, faisant tomber sous leurs manteaux ces grands murs de prison qui enserraient et attristaient tout le manoir. On eut dit que les plus anciens habitants voyaient pour la première fois leur vieux château sortant de ses fossés, avec ses mâchicoulis, ses étages inférieurs au style si sévère et si solide, et s’appuyant si fortement sur ces fossés, qui vont, dit-on, devenir de charmants jardins, comme autrefois ceux de la place de la Concorde, et dont le public ne sera plus séparé que par le parapet à hauteur d’appui, tel qu’il a toujours existé. Enfin, grâce à la chute de cet affreux mur d’enceinte, le souvenir de la prison s’efface pour laisser place à celui de l’antique demeure de Robert le Fort, de François Ier, de Louis XIV et mieux encore à l’espoir de le voir habité par l’étude et la science. Déjà leur prochaine prise de possession a rendu au vieux château l’air et la lumière, ces précieux apanages de la liberté, et bientôt comme nos soldats de France dans Constantine, la ville romaine d’Afrique, elles vont entrer aussi par la brèche nouvelle, mais plus pacifiquement ouverte par les travailleurs aux ordres de la science et du progrès civilisateur. »

Mention du décès du grand-vicaire à Saint-Germain-en-Laye

« Le [vide] de decembre 1665, deceda et mourut à Paris en son logis tres illustre prelat messire Eustache Louys de Lesseville, evesque de Coutance, conseiller du Roy en ses conseils d’Estat et privé, grand vicaire de nos seigneurs les archevesque et evesque de Chartres en l’estendue et dependance de ce lieu de Saint Germain en Laye pour la jurisdiction spirituelle pendant le temps de 28 à 29 années par l’agrement de Sa Majesté et au grand contentement et satisfaction de toute cette paroisse fut le 9e jour dud. mois de decembre faict et chanté et solemnellement en l’eglise parroissialle dud. lieu de Saint Germain un service pour le repos de son ame la messe chantée et l’office faict par M. l’ancien curé par la deference de M. le curé son nepveu ou assisterent avec grande devotion touts les officiers et notables habitants dud. lieu. »

Mention du prochain départ des équipages de la vénerie impériale de Saint-Germain-en-Laye

« Les chasses de la vénerie de l’Empereur attirent toujours une grande quantité d’amateurs, mais elles tirent à leur fin et celle qui doit avoir lieu après-demain lundi sera probablement une des dernières, car les équipages doivent, dit-on, partir le 15 avril pour Rambouillet. Une belle journée de printemps a favorisé la chasse de mercredi ; mais c’est à tort qu’on a fait courir en ville le bruit de la présence de plusieurs illustres étrangers et même de certains membres du Congrès. Il est vrai de dire que la nouvelle s’en était répandue, la ville, et que certains préparatifs avaient eu lieu au pavillon Henri IV, dont le propriétaire, M. Collinet, avait fait pavoiser la façade de trophées de drapeaux parmi lesquels on remarquait le pavillon russe. Le prince Murat et sa famille, ainsi qu’un officier général turc, ont été les seuls hôtes de marque qui soient descendus au pavillon avant et après la chasse, qui, du reste, a été fort belle et à laquelle ont assisté M. Edgard Ney et les autres officiers de la vénerie. Le prince Murat était arrivé avec sa famille dans une calèche en poste, attelée à la napolitaine, et a suivi ensuite la chasse dans un élégant char-à-bancs à quatre chevaux qu’il conduisait lui-même à grandes guides. »

Mention du prochain départ des équipages de la vénerie impériale de Saint-Germain-en-Laye

« La dernière des chasses de la vénerie de l’Empereur a eu lieu, comme nous l’avions annoncé, mardi ; mais décidément la lune rousse tient rigueur au sport. Au dernier steeple-chase de La Marche, affluence de spectateurs, mais aussi rafales et averses ; à la chasse en forêt de Saint-Germain, quantité de veneurs, d’amateurs et d’intrépides amazones, mais pluie battante sous laquelle le cerf n’en est pas moins venu se faire prendre sous les murs de la ville, à quelques pages de la route des Loges et tout près de l’ancienne mare d’Ayen. Cette fois, la meute n’avait pas commis la cruelle erreur de s’attaquer à une pauvre biche, dans un état intéressant, et les braves et bons chiens de la Vénerie ont dignement clos la saison à Saint-Germain en forçant loyalement un adversaire digne d’eux et des veneurs et piqueurs expérimentés qui les dirigent. C’est, dit-on, irrévocablement aujourd’hui samedi 19, que les équipages partent pour Rambouillet. »

Mention du transport du corps de George Douglas, comte de Dumbarton, décédé dans le Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troisieme mars mil six cent quatre vingt douze, a esté transferé à l’abbaye Saint Germain des Pres de Paris le corps de milord George Duglas, conte de Domberton, chevallier de l’ordre de Saint André ou du Chardon en Ecosse, lieutenant general des armées du roy de la Grande Bretagne, decedé le vingtieme de ce mois dans le chateau vieux de ce lieu appres avoir reçu les sacrements avec unne pieté exemplaire. Son corps fut accompagné par deux pretres de la parroisse qui estoint dans le meme carrose et presenté dans l’abbaie Saint Germain des Pres par messire François de Converset, abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu. »

Mention d’un compte comprenant des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 849] Compotus magistri Petri de Burgo Dolensi de operibus regalibus factis Parisius, Pissiaci, apud Sanctum Germanum in Laya, apud Vicennas, et alibi circa Parisius, a nona Septembris M° CCC° XX° usque ad decimam quartam [p. 850] Septembris M° CCC° XXI°, redditus sexta Maii M° CCC° XXII°. Debentur ei LIX l., etc. Tamen habuit cedulam testimonialem a pluribus personis pro ipso, XIIc LXXIII l. XII s. V d. par. Signantur ibi plura recuperanda super magistrum Nicolaum Le Loquetier, plures denario tradi pro sepultura regis Philippi Magni, et super magistrum Petrum de Valenciennes, X l. par., et super Guerran Le Chaufourier, X l. V s. de calce ad valorem dicte summe. Et plura aliqua alia signantur ibi corrigenda et recuperanda. »

Mention d’un don fait par la reine Victoria pour la restauration de la chapelle de Jacques II à Saint-Germain-en-Laye

« 26 janvier 1857. L’ambassadeur d’Angleterre verse à la ville la somme de 1255 fr. donnée par la reine Victoria pour la restauration de la chapelle du roi Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye. »

L'Industriel de Saint-Germain

Mention d’un don fait par le roi pour la construction du clocher de l’église de Saint-Germain-en-Laye

« L’an 1659, par la solicitation et soins de maitre Pierre Cagnyé, prestre, curé de l’eglise de Saint Germain en Laye, et d’honorables hommes Georges Benoist, escuyer de cuisine bouche du Roy, et François Regnault, marchand boucher, marguilliers de lad. eglise, et par les bienfaicts du roy Louys 14e du nom, pour plus grande decoration et ornement d’icelle, fut par l’ordonnance de noble homme maitre Georges Le Grand, prevost juge de la jusice royalle et du consentement des principaux habitants dud. lieu par assemblée d’iceux faicte sur ce sujet abattu et demoly le cloché qui estoyt basty et eslevé entre les autels de la Vierge et de la charité et continué le bastiment de la tour encommencé hors le corps de lad. eglise quarante ou cinquante ans auparavant pour y mettre les cloches. La 1ère pierre de la continuation de lad. tour bastie et eslevée jusques à la 1ère retraicte fut posée au nom desd. sieurs marguilliers le 31e et dernier jour de juillet dernier passé et celle des pillier qu’il a convenu faire proche ledict autel des Vierges pour ayder à porter les voutes qu’il a fallu faire et continuer en la place dud. cloché fut posée aussi au nom dud. sieur curé le 8e jour du present mois d’aoust en lad. année 1659, tous lesquels ouvrages ont esté faicts et conduicts par honeste homme Claude Binet, maitre maçon tailleur de pierre, natif dud. lieu, et a esté donnée par Sa Majesté la somme de cinq mil livres pour en faire les frais. »

Mention d’un marché conclu pour le pavage de la galerie des grottes à Saint-Germain-en-Laye

« Acte notarié du 5 mai 1665, signé par Colbert, et portant également les signatures de La Motte Coquart, intendant des Bâtiments, de Pierre et Nicolas Ménard, marbriers à Paris ; 2 pages et demie in-fol. 10 fr.
Document original intéressant. C’est un marché pour le pavage de la galerie des grottes du vieux château de Saint-Germain-en-Laye. (Catal. Voisin, 1896, n° 22129). »

Maison du Roi (Ancien Régime)

Mention d’un séjour du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Sachent tous que nous Jehan Ancaboys, maçon, et Michaut du Mans, charpentier, jurez du Roy nostre sire en la ville et chastellenie de Mante, certiffions que le mercredi XIIIe jour d’aoust l’an mil CCC soixante dix, en la presence de Robert de Ver, maçon juré en la dite ville, visitasmes certaines reparacions faittes ou chastel du Roy nostre sire illec par Guillin de la Gastine, maçon, et ses aides, et lesquelles estoient neccessaires a estre faittes tant pour doubte que le dit chastel ne choist en ruyne comme pour ce que le Roy estoit a Saint Germain en Laie et disoit on que il devoit venir a Mante, et se firent hastmemt pour les dites causes et dont le dit maçon et ses aides vouloient estre paiés des journees par eulx faittes illec, lesquelles reparacions s’ensuivent. […] »

Mention d’un terrain pris par le roi pour le Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Germain Jamet, laboureur demeurant au Pec, n’ayant pas les moyens de payer la rente de cinq écus qu’il devait à Jeanne Raffron, veuve de Paul Billier, à cause de plusieurs parcelles qu’il avait prises à rente en 1580, les lui rend en échange de l’extinction de la rente. Par le même acte, la veuve les cède à Claude Raffron moyennant la même rente de cinq écus. Ces terrains comprenaient dix perches de jardin « aud. lieu du Pecq, au lieud. la Ruelle Mallot, tenant d’un costé aux heritiers feu Pierre Pluchet, d’autre costé à la ruelle, d’un bout au chemin tendant du Pecq à Carrieres et d’autre bout à Vincent Autrain », au sujet desquelles le contrat précise que « led. preneur n’aura aucun recours de garendye allencontre de lad. bailleresse pour raison des dix perches de jardin cy dessus declarées, prinses par le Roy nostre sire pour l’accroissement du jardin de son bastiment neuf dud. Sainct Germain, ains s’est led. preneur, pour raison de ce, contenté des deniers à quoy lesd. dix perches de jardin ont esté estimées, lesquelz deniers il prendre à son proffict, et pour iceux recepvoir des habitans dud. lieu du Pecq, lad. bailleresse a ceddé et transporté aud. Raffron preneur tous ses droictz, noms, causes, raisons et actions ».

Mention d’une chasse du prince-président dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi 30 octobre dernier, et non mardi 2 novembre, ainsi que plusieurs journaux du département l’annoncèrent par erreur, la forêt de Saint-Germain jouissait d’une animation inusitée. Une grande chasse à courre y avait lieu vers onze heures du matin. Elle était conduite par M. le président de la République, accompagné du ministre de la Guerre, de plusieurs généraux et d’un grand nombre de personnages de distinction. Le rendez-vous était au château de la Muette. »

Mention d’une chasse faite par le duc de Wellington dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 40] The following week the Duke hunted at [p. 41] St. Germain-en-Laye ; interesting from its historical recollections, but, although it is a large town, it has a melancholy air of desolation in its grass-grown streets and straggling edifices. The royal château, once the
favourite residence of Marguerite de Valois, Henry II, Henry IV, Francis I, and the birthplace of Charles IX and Louis XIV, is now converted into a military prison, and surrounded by a wall for security. Here the " mind's eye" may dwell on bygone days, and bring before it scenes of past times. How vividly does this venerable pile remind one of the bon roi Henry IV, and the graceful good-humour of that popular monarch. Here our bigoted James II resided for twelve years, holding the semblance of a court. Part of his body was buried in the parish church, where a monument has since been raised by George IV, at his own expense, to the memory of one described upon it
''Magnus in Prosperis, in Adversis Major,
Jacobus 2us, Anglorum Rex."
Acting upon the law of Solon, since universally adopted, [p. 42] of "de mortuis nil nisi
bonum", we will not say what the epitaph ought to have been; but, to call a monarch
great in prosperity "who had shown so thorough a disregard for the religion and constitution of his country", is even too untruthful for a monumental tablet.
The forest occupies a promontory, formed by a sweeping bend of the river Seine, and is one of the largest in France, having a circuit of twenty-one miles. In the centre of it, is the Pavilion de la Meute, begun by Francis I, whose refined taste is proverbial throughout his own country, and whose style is now so much appreciated in England. »

Lennox, William Pitt

Mention d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Il y avait, ce jour-là, chasse à Saint-Germain. La princesse Pauline de Schwarzenberg y est allée en calèche avec l’Impératrice. M. et Mme de Metternich, l’ambassadeur, tous étaient invités, excepté la princesse Charles de Schwarzenberg, si bien que Mme de Metternich, croyant que ce ne pouvait être qu’un oubli, en dit un mot à la reine de Naples. Celle-ci lui répondit que non, et que la princesse Charles serait invitée une autre fois. »

Clary-Aldringen, Charles (de)

Mention d’une rumeur selon laquelle l’empereur aurait décidé d’installer un musée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le même journal [le Journal de Seine-et-Oise], en parlant des projets de restauration très prochaine de notre château impérial, et après avoir bien voulu citer un article de l’Industriel à ce propos, ajoute :
« On lit, sur ce sujet, dans l’Indépendance belge :
« Il est question de restaurer le château de Saint-Germain-en-Laye. L’Empereur songe à lui donner une destination spéciale. Il s’agirait, dit-on, d’y établir une espèce de musée historique, avec des costumes dans le genre de ce qui existe à la Tour de Londres. Déjà le conseil municipal de Saint-Germain avait émis un vœu dans ce sens. » »
Nous acceptons de tout cœur les vœux et les espérances qui se traduisent dans les dires de tant d’organes de la presse. Seulement, pour rendre à César ce qui appartient à César, il est de notre impartialité d’établir que, malgré le vif désir que nous savons avoir été exprimé individuellement par tous les membres qui se sont succédés depuis sept ans au conseil municipal de Saint-Germain, jamais un vœu spécial n’a été formé par ce corps municipal au sujet de la destination du château de Saint-Germain. Ce fut l’Industriel qui, d’après quelques documents fournis par un honorable habitant de Saint-Germain, autrefois membre de son édilité, a fait, dans ses colonnes, et plusieurs fois, allusion directe au projet émanant seul de la volonté impériale, et dont la réalisation affecterait cette résidence à l’installation d’un musée historique dans le genre de celui dont parle l’Indépendance.
Nous tenons trop à conserver la réputation qu’on a bien voulu nous faire de chercher à nous rendre l’organe de tout ce qui peut être utile à notre ville et au pays en général pour ne pas revendiquer hautement, non pas la priorité, mais au moins la publicité d’une pensée si grande et si digne du souverain à qui la France doit déjà de si grandes et si belles choses. »

Mention d’une visite du duc d’Aoste au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, dans l’après-midi, le duc et la duchesse d’Aoste ainsi que la princesse Clotilde, accompagnés de plusieurs personnes et de leurs maisons, sont venus visiter le château et le musée, où Leurs Altesses impériales et royales sont restées pendant près de deux heures, tandis que la foule, avertie de leur présence par le stationnement des voitures de la Cour, s’accumulait sur la place, afin de pouvoir voir et saluer à leur sortie les augustes enfants de Victor Emmanuel. »

Mention marginale concernant la mort de la reine d’Angleterre dans le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye

Le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye ne signale la mort de la reine d’Angleterre que par une mention marginale indiquant : « Enterrement de la reine d’Angleterre ». Cette mention est portée en face d’un grand espace laissé blanc où il avait sans doute été prévu d’écrire un compte rendu de la cérémonie, mais cela n’a finalement pas été fait et l’espace réservé a été rayé.

Mention par Pierre Duval de Saint-Germain-en-Laye

« Das meiste von Louvre is von Anno 1595. vom König Heinrich dem IV. ausgebauet worden. S. Germain / nicht weit von Paris ist ein herzliches Lufthauss von König Carl dem V. gebauet und von Francisco I. prächtig zugerichtet / hat in die 63. föstliche [sic pour festliche] Zimmer / und auserlesene Krotten und Kunsthölen [sic pour Kunsthöhle]. »

Duval, Pierre

Mention par Sophia Beale du château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 189] The Château of St. Germain has existed since the time of Charles V, and has received additions during the reigns of François I, Henri II, Henri IV, and Louis XIII. It was given over to James II of England, and in the church is his [p. 190] monument, gazed at, if bronze eyes can penetrate stone walls, by M. Thiers, who sits in an arm-chair outside. »

Beale, S.-Sophia

Mention par la reine Marguerite d’une chasse projetée par le duc d’Alençon à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 132] En ces jours la [9 février 1578], le mariage de Saint Luc se fist, auquel mon frere ne voulant assister, me pria aussi d’en faire de mesme. […]
[p. 134] Mon frere, se retirant en sa chambre, tenant son congé pour obtenu, commande a tous ses gens d’estre le lendemain prests pour aller a la chasse de Saint Germain, ou il vouloit demeurer quelques jours a courre le cerf, ordonne a son grand veneur d’y faire trouver les chiens, et se couche en cette intention de se lever le lendemain matin pour aller a la chasse soulager et divertir un peu son esprit des brouilleries de la Cour.

Marguerite de France

Mentions dans le registre paroissial de Saint-Germain-en-Laye du convoi funéraire de Louis XIII

« Le dix neufiesme jour de may mil six cents quarente trois, le corps du feu Roy, que Dieu absolve, (ayant demeuré en son lict de parade dressé en son chasteau neuf de Saint Germain en Laye pour estre veu et visitté de tous ses sujets, comme il fut faict tant de tous les habitants dud. lieu que de tous les lieux circonvoisins, de tous estats et conditions, sexes et aages, avec pleurs et larmes de regrets d’une telle perte, et avec devotes prieres pour le repos de son ame, la liberté n’en estant interdite à aucune personne depuis le jour du deces de Sa Majesté jusques aud. jour sur les quatre à cinq heures du soir, pendant lequel temps furent faictes continuelles prieres à son intention, tant de jour que de nuict, et journellement celebrées quantité de messes tant par plusieurs prelats et evesques que par messieurs les aumosniers et chantres de la chapelle de Sa Majesté, comme aussi par une grande quantité de religieux de tous les ordres mandiants de Paris qui y avoient esté mandez à cest effect, sans obmettre monsieur le curé de ced. lieu, qui y fut aussi mandé des premiers avec son clergé, qui y rendirent leurs debvoirs non avec moindre devotion que tous les autres) fut enlevé, selon qu’il avoit pleu à Sa Majesté de l’ordonner par son testament et derniere volonté, sans pompe funebre (telle qu’elle eus testé bien requise pour la mémoire d’un si grand prince) dans un char de dueil tiré par six chevaux, enharnachez de mesme pareure, pour estre porté à Saint Denis, lieu de la sepulture des roys de France, et ledict char accompagné de quantité de prelats et aumosniers revestus de leurs surplis et bonnets quarrez, de plusieurs princes, seigneurs et officiers tous revetus de dueil, des compagnies ordinaires de la garde de Sa Majesté comme de gendarmes, gardes du corps, chevaux légers et mousquetaires à cheval, et conduict par led. sieur curé de ce lieu, assisté de son clergé, des peres recollets en corps et de tous les paroissiens avec cierges en main allumez, depuis ledict chasteau neuf jusques à la porte du parcq, lieu qui faict la separation des territoires de Saint Germain et du Pecq, où monsieur le curé dud. lieu du Pecq se trouva pour le recevoir et le conduire jusques aux fins et limittes de sa paroisse, et fut ainsi receu et conduict de paroisse en paroisse jusques aud. lieu de Saint Denis. »

Mentions dans le registre paroissial de la reine d’Angleterre et de sa suite à Saint-Germain-en-Laye

« Le mesme jour [3 juillet 1645], la reyne d’Angleterre arriva à Saint Germain en Laye pour y séjourner quelque temps.
[…]
Le mesme jour [8 juillet], fut convoyé au cymetiere un petit enfant de Brian Martinier, anglois de nation, officier de la reyne d’Angleterre, le luminaire fourny.
[…]
Le dixiesme jour d’aoust 1645 fut baptisé Pierre, fils de Lucian Cornier et d’Anthoinette Boucher, sa femme, le parrein honnorable homme Pierre Bernon, officier de panneterie de la reyne d’Angleterre, la marreine Charlotte de La Flesche, femme d’honorable homme Georges Aubel, de la paroisse de Poissy.
[…]
Le 28e jour d’octobre, fut inhumé au cimetiere un enfant d’Edouard Isle, varlet de chambre de la reyne d’Angleterre, et de Susanne Isle, sa femme, anglois de nation, led. enfant ondoyé à la maison selon l’ordre et intention de l’Eglise romaine par l’adveu et requisition desdicts l’Isle, père et mere, les vespres des morts chantées et le luminaire fourny, le tout gratuitement.
[…]
Le dimanche dic neufviesme jour de novembre mil six cents quarente cinq, fut baptisé en l’eglise parroisialle de Saint Germain en Laye par M. Pierre Cagnyé, prestre et curé dudict lieu, Louys Henry, né du lundy septiesme jour d’aoust audict an sur les sept heures du matin, fils de M. Jacques Delastre, procureur à Saint Germain en Laye et bailly de Chattou, et de Marie Treshault, sa femme, le parrein tres hault, tres puissant et tres chrestien monarque Louys XIIII, surnommé l’auguste, roy de France et de Navarre, par tres illustre seigneur René de Longueil, conseiller de Sa Majesté en ses conseils et president au mortier en sa cour de parlement, seigneur de Maisons, grisolles et plusieurs autres lieux, cappitaine et gouverneur des chasteaux, parcq et forests dud. Saint Germain en Laye, ville et pont de Poissy, Versailles et autres dependances, tenant lieu et place de Sadicte Majesté pour cet effect, la marreine tres haulte, puissante et religieuse princesse Henriette de Bourbon, reyne de la Grande Bretagne, par haulte et puissante dame Elizabeth Fildincq, fille de millord Fildincq, comte d’Amby, et de haulte et puissante dame Suzanne de Villers, son espouse, premiere dame d’honneur de Sa Majesté, tenant aussi le lieu et place pour Sad. Majesté britannique.
[…]
Le quatriesme jour de decembre 1645, furent mariez ensemble en l’eglise de Saint Germain en Laye honorables personnes Jean Bluteau et Anne Bec, tous deux de la suitte de la reyne d’Angleterre, es presences d’honorables hommes Louys Bullé, Thomas Brais, Guillaume Berlet, Anthoine Deschauffours et plusieurs autres. La benediction du mariage faicte par moy soubzsigné vicaire de ladicte eglise par permission de M. le curé dudict lieu, avec dispense de M. de Lesseville, grand vicaire de la seconde et troisiesme proclamation des bans et aussi à cause du temps des Advents.
[…]
Le neufiesme jour de decembre 1645, fut enterré au cimetiere Charles, fils d’honorable homme Gratian Philippeau, officier de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées à l’intention es parents et amys trespassez.
[…]
Le trente et uniesme jour de decembre 1645, fut baptisé Jacques, né du 16e jour dudict mois, fils de Guillaume Varillon et d’Anne Thomas, sa femme, le parrein noble homme Jacques Coignet, gentilhomme ordinaire de la reyne d’Angleterre, la mareinne damoiselle Jeanne de Vantelet, femme de chambre du lict de ladicte dame reyne.
[…]
Le 11e jour de juillet 1646, arriva au chasteau de Saint Germain en Laye le prince de Galles, fils aisné d’Angleterre.
[…]
Le 19e jour d’aoust 1646, fut inhumé au cimetiere le cocher d’un seigneur anglois nommé Jean, que l’on disoit estre de Rouen ou des lieux circonvoisins, les vespres des morts chantées pour le repos de son ame.
[…]
Le vingt et uniesme jour de septembre 1646, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à noble homme Robert Henise, colonel d’armée escossoise, estant de present resident en ce lieu de Saint Germain en Laye, assisté de me Jean Durets, prestre, clerc de l’eglise dud. lieu, mes Jacques Brunet et Jean Le Bret, prestres habituez aussi de lad. eglise.
Le 21e jour de septembre 1646, fut baptisée Helene, fille d’honorable homme Bernard Mortimer, chyrurgien du commun de la reyne d’Angleterre, et d’Anne France, sa femme, le parrein noble homme Jean Marteil, conseiller et secretaire des commandements de lad. dame reyne, la marreine damoiselle Heleine Dahan, fille d’honneur de lad. reyne d’Angleterre.
[…]
Le vingt et uniesme jour de septembre 1646, fut conferé le sacrement de confirmation par M. l’evesque d’Evreux, cy devant evesque d’Angoulesme, grand aumosnier de la reyne d’Angleterre, dans la chapelle du viel chasteau de Saint Germain en Laye, par le consentement et permission de M. de Lesseville, grand vicaire de messieurs les archevesque de Paris et evesque de Chartres touchant le spirituel dans l’estendue de la parroisse dud. lieu de Saint Germain en Laye, à noble homme Robert Henisse nommé Michel, à damoiselle Elisabeth Hinisse sa femme, à Jacques Macquet, François de Beaumont, Pierre de Beaumont, Anne de Bardou et Henriette Françoise Riviere, Henriette Marie Elisabeth Françoise Plancy, Mary de La Garde, Louyse Le Bailleul et Henriette Anne de Saint Thomas, Marie Chambert et Clere Halleloup.
[…]
Le premier jour d’octobre 1646, fut baptisé François Louys, fils de Louys Descamps, escuyer, gentilhomme de la chambre privée du roy de la Grande Bretagne, cappitaine des deux regiments de gens de pied de la reyne, femme dud. seigneur roy, et de madame Jeanne Mauber, sa femme, le parrein François fils d’Anthoine Descamps, escuyer de la grande escuyrie du Roy, la marreine dame Marie Descamps, femme de Samuel Foucques, seigneur de Beaurepere, pareillement escuyer de lad. grande escuirye.
[…]
Le seiziesme jour d’octobre 1646, fut inhumé au cimetiere Jacques Petit, natif de Longueville en Normandie, de la suitte de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées avec les autres suffrages accoustumez pour le repos de son ame.
[…]
Le 30e jour d’octobre 1646, fut baptisée Catherine, fille de Richard Reyne, irlandois de nation, et de Jeanne de Lys, sa femme, de la suitte de la reyne d’Angleterre, le parrein honorable homme Bernard Smith, la marreine Catherine Jour, femme d’honorable homme Sebastien Jareth, officier de lad. dame reyne.
[…]
Le huictiesme jour de novembre 1646, fut baptisé en la chapelle du chasteau viel de Saint Germain en Laye par me Pierre Cagnyé, prestre et curé de la parroisse dudict lieu, Charles Borromée, né du 4e jour dudict mois audict an, fils de noble homme Thomas Harpe, gentilhomme servant et maistre de la garderobe de la reyne de la Grande Bretagne, et de dame Catherine Garnier, sa femme et femme de chambre de Sa Majesté, la marreine ladicte dame reyne qui seule l’a tenu et nommé audict baptesme.
[…]
Le 29e jour dud. mois, fut convoyé au cimetiere Aymé Quens, fils de Jean Quens, de la suitte de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le 29e jour d’avril 1647, fut solemnisé en face de Sainte Eglise le mariage du sieur Henry Garnier des Chapelles, lieutenant des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec dame Françoise de Fiennes, dame d’atour de lad. dame reyne, es presences de me Charles Bailly, prestre, vicaire, me Jean Durets, prestre, habitué en lad. eglise de Saint Germain en Laye, honorable homme Jean Polié, maistre chirurgien aud. lieu, et plusieurs autres tesmoins, la benediction nuptialle faicte par me Pierre Cagnyé, prestre, curé dud. lieu.
[…]
Le seiziesme jour de juin 1647, fut baptisée Anne, fille d’honorable homme François de La Thoisonniere, armeurier du Roy, et de Marie Poisson, sa femme, le parrein noble homme Thomas Cadman, medecin de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Chartier, nourrisse de la petite princesse d’Angleterre.
[…]
Le septiesme jour de juillet 1647, fut baptisé Bernard, fils d’honorable homme Pierre Desplat, bourgeois de Paris, et de Geneviesve Domon, sa femme, le parrein noble homme Bernard Gason, chevallier, colonel pour le service du roy d’Angleterre, la mareinne damoiselle Henriette Civette, fille de noble homme Pierre Civette, escuyer de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le vingt quatriesme jour de juillet 1647, fut baptisé Henriette, née du 18e jour dud. mois, fille d’honorable homme Hierosme Gregoire, couvreur de vin du prince de Galles, et de Henriette Monjay, sa femme, le parrein maistre Pierre Dechars, procureur es sieges royaux de Saint Germain en Laye, la marreine Thomasse Monjay, femme d’honorable homme Gilles Denise, laboureur demeurant à Versailles.
[…]
Le vingtiesme jour d’aoust 1647, fut baptisée Marie, fille de Jean Rost et de Louyse Thouin, sa femme, le parrein honorable homme Anthoine des Enclos, garde du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine Marie, fille d’honorable homme Nicolas Bertrand, fontenier du Roy à Saint Germain en Laye.
[…]
Le neufviesme jour de septembre 1647, fut solemnisé en face d’Eglise le mariage d’Edouard Bermingean dict la Fontaine, chyrurgien et operateur de la suitte de la reyne d’Angleterre, avec Catherine Jomes, tous deux anglois de nation, es presences d’honorables hommes Henry Alexandre Thomas Gipes, gentilhomme anglois, Richard Gartraict et plusieurs autres. La benediction dud. mariage faicte par me Jean Durelet, prestre, commis pour cet effect.
[…]
Le unziesme jour d’octobre 1647, fut inhumé dans le cimetiere Jacques de Visse, anglois de nation, mort apres avoir abjuré son heresie, faict profession de la foy et religion catholique, apostolique et romaine, receu les saints sacrements de penitence et encharistie. Les vespres des morts chantées à son intention.
[…]
Le cinquiesme jour de novembre 1647, furent mariez ensemble Paul Hassant, turc de nation, natif d’aupres de Constantinople, faisant profession depuis longues années de la foy et religion catholique, apostolique et romaine, et Adriane Le Cocq, tous deux de la suitte de la reyne d’Angleterre, et demeurants à Saint Germain en Laye, es presences d’honorables homme Jean Poisson, peintre ordinaire du Roy, Claude Ballet, archer des gardes du corps du Roy, messire Jean Fortier, prestre, Denis Planson le jeune et plusieurs autres. La benediction du mariage faicte par me Jean Le Bret, prestre habitué en l’eglise de Saint Germain en Laye commis pour cet effect.
[…]
Le douziesme jour de janvier 1648, fut baptisée Germaine, fille naturelle et non legitime de Roger Grinvecher et de Catherine Mergrin, anglois de nation et de la suitte de la reyne d’Angleterre, le parrein Jean du Bernetes le jeune, marchand cordonnier, la marreine Germaine Jubert femme de Jean du Bernetes l’ayné, aussi marchant cordonnier, demeurants à Saint Germain en Laye.
[…]
Le 24e jour de febvrier 1648, fut baptisée Anne, fille de Jean Lodieux et de Marie Daufresne, sa femme, le parrein Jean Saffrey, postillon chez M. Craffe, cappitaine des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine Anne, fille de feu François Rose.
Le vingt cinquiesme jour de febvrier 1648, fut baptisée Marguerite, fille de Pierre La Ronde et de Magdelaine Guibert, sa femme, le parrein honorable homme Jean Polié, maistre chyrurgien à Saint Germain en Laye, la marraine Marguerite Joane, femme d’honorable homme Pierre Vidal, maistre d’hostel du milor Germain, grand maistre de la Maison de la reyne d’Angleterre.
[…]
L’unziesme jour de mars 1648, fut baptisé Bernard, fils d’honorable homme Ferdinand Stors, catholique et apostolique romain de religion, et de Sara Daine, sa femme, tous deux anglois de nation, les parreins honorables homme Bernard Mortemer, chyrurgien suivant la cour de la reyne d’Angleterre, et Richard Renier, patissier de la maison du roy d’Angleterre, les marreins dame Elizabeth Duel, blanchisseuse de la chapelle de ladicte dame reyne, et Catherine Jaune, femme d’honorable homme Sebastien Jauret, garçon du goblet de Sad. Majesté.
[…]
Le vingt deuxiesme jour de mars 1648, fut baptisée Françoise, fille de Mathurin Pignot et de Charlotte [vide], sa femme, le parrein noble homme Pierre du Tronchet, garde du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine dame Jeane Bodran, femme de noble homme François Pilet, garde du corps de la reyne mere regente.
[…]
Le 2e jour d’avril 1648, fut baptisée Catherine, fille de [vide] Gallois et de Catherine Feguet, sa femme, le parrein honorable homme Vincent Dalton, de la suitte de la reyne d’Angleterre, la marreine Marie de La Tour, femme de Simon Masson, vigneron.
[…]
Le vingt quatriesme jour de may 1648, fut baptisée Françoise, née du 14e jour dud. mois, fille d’honorable homme Jean Blusteau, potager de la serenissime reyne d’Angleterre, et de damoiselle Marie Felix, sa femme, le parrein tres illustre personnage messire René de Longueil, conseiller du Roy en ses conseils, president en sa cour de parlement de Paris, seigneur de Maisons sur Seine, de Grisolles et plusieurs autres lieux, cappitaine et gouverneur des chasteaux, parcq et forests de Saint Germain en Laye, ville et pont de Poissy, Versailles et autres dependances, la marreine damoiselle Françoise Garnier, femme de noble homme Pierre Civette, escuyer ordinaire de lad. dame reyne.
Du vingt cinquiesme jour de may 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage d’honorable homme Jacques de Laune, escuyer, l’un des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec Anthoinette Legrand, veufve de feu honorable homme Gabriel Merlet, es presences d’honorables personnes maistre René Legrand, conseiller et procureur du Roy es sieges royaux de Saint Germain en Laye, oncle de ladicte Legrand, maistre Michel Chopart, prestre et chapellain, maistre Jean Le Bret, prestre habitué en lad. eglise, et plusieurs autres parents et amys tant d’une part que de l’autre, la benediction dud. mariage faicte par maistre Pierre Cagnyé, prestre et curé dud. lieu.
[…]
Le 6e jour de juin 1648, fut administré dans la chapelle du viel chasteau de Saint Germain en Laye par M. l’evesque d’Evreux, grand aumosnier de la serenissime reyne d’Angleterre, le saint sacrement de confirmation à plusieurs personnes de ce lieu.
Le huictiesme jour de juin 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage de noble homme Anthoine des Enclos, l’un des gardes du corps de la serenissime reyne d’Angleterre, avec Marie Bertrand, es presences d’honorables hommes Nicolas Bertrand, père de la mariée, Jean des Enclos, maistre boullanger à Paris, frere du marié, Charles Arle, marchand, Robert Le François et plusieurs autres, tant d’une part que de l’autre, la benediction du mariage faite par maistre Aubin de Noielle, prestre habitué de l’eglise de Saint Germain en Laye commis pour cet effect.
[…]
Le 28e jour de juin 1648, fut baptisé François, né du deuxiesme jour dud. mois, fils de Charles Panezet et de Geneviesve Duchesne, sa femme, le parrein noble homme François Chevallier, sieur de La Berthune, exempt des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Françoise Garnier, fille de noble homme Pierre Civette, escuyer ordinaire de l’escuyrie de la reyne d’Angleterre.
[…]
Le 3e jour de juillet 1648, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Henriette, fille de noble homme Richard Carteret, et de dame Marie Hillard, sa femme, nourrice de la petite princesse d’Angleterre, le parrein hault et puissant seigneur Patricq Brangdefort, grand chambellan de M. le prince de Galles, fils aisné d’Angleterre, par M. Percy Cherche, gentilhomme de la reyne d’Angleterre, la marreine tres haulte et puissante princesse Henriette, fille du roy d’Angleterre, par damoiselle Françoise Garnier, femme de chambre de lad. dame reyne.
[…]
Le mesme jour [8 juillet], fut enterré en l’eglise devant le chœur un enfant de M. des Chapelles, lieutenant des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées pour tous les fidelles trespassez.
[…]
Le dix neufviesme jour de juillet 1648, fut solemnisé en face de sainte Eglise le mariage de Richard de Winstamley, l’un des grands varlets de pied de la reyne d’Angleterre, anglois de nation, avec Henriette Frechin, natifve de ce lieu de Saint Germain en Laye, es presences d’honorables hommes Jacques Frechin, père de lad. Frechin, maistre Aubin de Noielle, prestre habitué en lad. eglise, Jean Lalande, aussi varlet de pied de lad. dame reyne, Didier Deville, marchand cabaretier à Paris, et plusieurs autres parents et amys de part et d’autre. La benediction du mariage faicte par M. le curé.
[…]
Le mesme jour [30 juillet 1648], fut inhumé dans le cimetiere un pauvre homme nommé Jean Curol, irlandois de nation, assisté de la charité, les vespres des morts chantées à son intention et le luminaire fourny.
[…]
Le 9e jour d’aoust 1648, fut inhumée dans l’eglise damoiselle Luce Duval, fille de noble homme Nicolas Duval, varlet de chambre de la reyne d’Angleterre, les vespres des morts chantées et le lendemain messe haulte à son intention par moy soubzsigné.
Le dixiesme jour d’aoust 1648, fut baptisé Marie, née du 2e jour dud. mois, fille de noble homme Thomas Peninege, officier du goblet du prince de Galles, et de damoiselle Jeanne Smith, blanchisseuse du corps de la petite princesse d’Angleterre, le parrein illustre seigneur Guillaume Craffet, cappitaine des gardes du corps de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Winther, fille d’honneur de lad. dame reyne.
[…]
Le 19e jour d’aoust 1648, fut baptisé Henry, fils de noble homme Pierre de Plansy, apoticquaire et varlet de chambre de la reyne de la Grande Bretagne, et de damoiselle Louyse Garnier, sa femme, le parrein noble homme Winstord Grad au lieu et place du milor Germain, la marreine damoiselle Marie Winter, femme du secrettaire de lad. dame reyne.
[…]
Le 20e jour de septembre 1648, fut baptisé Raphael, fils d’honorable homme Jacques Benard, cocher de la reyne d’Angleterre, et d’Anne Smarth, sa femme, le parrrein noble homme Raphael Tartereau, chevallier, conseiller du Roy et gentilhomme servant de la reyne d’Angleterre, la marreine damoiselle Marie Quertu, nourrice de la petite princesse d’Angleterre.
[…]
Le 20e jour de septembre 1648, fut baptisé Anthoine, fils de Louys de Bully et de Marie gaillard, sa femme, le parrein honorable homme Anthoine Gaillard, officier de la reyne d’Angleterre, la marreine dame Anthoinette Legrand, femme de noble homme Jacques de Laune, garde du corps de lad. dame reyne.
Le 23e jour dud. mois, le depart de la reyne d’Angleterre de Saint Germain en Laye pour aller loger au Louvre à Paris.
[…]
Le 3e jour d’octobre 1648, fut baptisé Henry, fils de noble homme Louys Richard, maistre de la musicque de la reyne d’Angleterre, et damoiselle Marie Pené, sa femme, le parrein tres illustre prince Henry de Lorraine, comte de Harcourt, d’Armagnacq et de Brienne, chevallier des ordres du Roy et grand escuyer de France, la mareine madame Jeane de Brouilly, dame d’Audancourt, de Villers Audon.
[…]
Le treiziesme jour de juillet 1649, la reyne d’Angleterre arriva de Paris à Saint Germain en Laye pour y recevoir le roy son fils qui revenoit de Holande.
[…]
Le 14e jour de juillet 1649, le roy d’Angleterre arriva à Saint Germain en Laye, où il fut receu de la reyne sa mere.
[…]
Led. jour [2 août], fut convoyé au cimetiere un enfant d’un homme de la suitte de la cour d’Angleterre.
[…]
Le mesme jour [21 septembre], le depart du roy de la Grande Bretagne pour aller à l’isle de Gersay. »

Mentions dans le registre paroissial de services donnés dans l’église de Saint-Germain-en-Laye pour le repos de l’âme de Louis XIII

« Le quinziesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict de devotion par moy curé, pour le repos de l’ame du feu Roy, un service complet avec vigiles, recommendasses, trois messes haultes, le libera à la fin avec les autres suffrages accoustumez, les messes chantées par messieurs Bailly, Lucas et moy curé.
[…]
Le 18e jour de may 1642, furent chantées solemnellement les vespres à vigilles des morts, et le lendemain une messe haulte de requiem par monsieur le curé à l’intention du feu Roy, le tout par devotion.
[…]
Le vingtiesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict un service complet de la confrairie dela charité pour le repos de l’ame du Roy deffunct, les messes chantées par messieurs Bailly, Garoche et monsieur le curé. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt neufiesme jour dudict mois [janvier 1599], le Roy arriva a Sainct Germain et y fut jusques au troisiesme de febvrier qu’il en partit.
[…]
Le second jour de febvrier l’an mil six cens et ung, le Roy arriva a Sainct Germain et s’en alla le mesme jour.
[…]
Le neufiesme jour dudict mois [juillet 1602], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Ledict jour [21 juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusque au dixiesme jour d’aoust, jour et feste Sainct Laurens.
[…]
Le jour precedent [15 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut cinq ou six jours.
[…]
Ledict jour [9 octobre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au treiziesme jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Le ving troisiesme, le Roy arriva à Sainct Germain et s’en alla la veille de Noel.
[…]
Le Roy arriva à Sainct Germain et y fut ledict premier jour et le second [janvier 1603].
[…]
Led. jour [4 août], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au dix septiesme qu’il en partit.
[…]
Le neufiesme jour dud. mois, fut faict ung service pour le feu Roy.
[…]
Le vingt cinquiesme jour dud. mois [septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingt neufiesme qu’il en partit.
[…]
Le septiesme jour [janvier 1604], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut 4 jours.
[…]
Le unziesme jour dud. mois, […] le Roy partit de Sainct Germain et y fut quatre jours.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha trois nuicts.
[…]
Le treiziesme de ce mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuit.
[…]
Led. jour [18 février], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt quatriesme qu’il en partit.
[…]
Led. jour [19 mars], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt uniesme qu’il en partit.
[…]
Le quatriesme jour dud. mois [juin], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au jour Sainct Jehan qu’il en partit.
[…]
Le sixiesme jour de decembre, le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au dixiesme jour dudict mois, qu’il en en partit.
[…]
Led. jour [27 décembre], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au dernier dud. mois qu’il en partit.
[…]
Led. jour [25 janvier 1605], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au vingt huictiesme qu’il en partit.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuict.
[…]
Le vingt huictiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt neufiesme.
[…]
Led. jour [18 janvier 1606], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingtiesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [15 février], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingtiesme, qu’il en partit. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le premier jour de may l’an mil six cens six, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le second jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [juin], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt deuxiesme.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le quatorziesme jour dud. mois.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le troisiesme de janvier [1607].
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [janvier 1607], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est party le vingt sixiesme jour.
[…]
Le vingtiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit l’unziesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le quinziesme.
[…]
Led. jour [20 février 1608], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est parti le vingt quatriesme.
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Le dix huictiesme jour dud. mois [août], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt quatriesme jour, Sainct Barthelemy.
[…]
Led. jour [24 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Led. jour [1er octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme jour.
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Le vingt et uniesme jour dud. mois [novembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le ving troisiesme apres disner.
[…]
Le troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [12 janvier 1609], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’i coucha qu’une nuit.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le premier jour d’apvril oud. an, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme suivant.
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Led. jour [20 juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain au matin et est parti le vingt et uniesme.
[…]
Le sixiesme jour dud. mois [septembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le neufiesme aussy apres disner.
[…]
Le dernier jour dud. mois [octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix neufiesme.
[…]
Led. jour [28 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt neufiesme.
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Led. jour [7 décembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le huictiesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quinziesme.
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Ledict jour [15 février 1610], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [7 mars 1611], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti l’unziesme jour dud. mois.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [août], le Roy est parti de Sainct Germain apres disner, qui y estoit arrivé le vingt sixiesme de juillet.
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Led. jour [14 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le dix septiesme jour aussy apres disner.
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Le vingt quatriesme jour dud. mois [août 1613], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt cinquiesme jour dud. mois apres disner. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le lundy XXXe jour de may, le Roy arriva à Saint Germain et y sejourna jusques au mercredy ensuivant, veille de la Feste Dieu.
[…]
Le vendredy dix septiesme juin [1580], le Roy arriva à Saint Germain et y sejourna jusques au jeudy ensuivant, qu’il partit, assavoir la veille Saint Jehan.
[…]
Le lundy huictiesme jour d’aoust, le Roy arriva à Saint Germain en Laye et en partist le mercredy dix septiesme, et partant y a neuf offrandes deues.
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Le mercredy XXIIIIe, le Roy arriva à Sainct Germain et y ouyt la messe le jeudy et vendredy, et ced. jour s’en alla à Sainct Mort.
[…]
[rayé :] Le jeudy XIIIe janvier [1583], le Roy arriva à Saint Germain en Laye. [mention rayée]
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[rayé :] Le vendredy XXIXe [avril], il y arriva et s’en retourna le lendemain, et pour ce : II offrandes.
[…]
[rayé :] Le vendredy XXVIIe may, le Roy y arriva et y feist sa feste de Pentecoste jusques au mardy ensuivant, qu’il partist pour aller à [vide], pour ce : IIII offrandes.
[…]
[rayé :] Le vendredy XXIXe juillet, le Roy arriva à Saint Germain et y demeura jusques au mardy IIe aoust, et pourtant : IIII offrandes.
Le dimenche arriva ycy ung abbé de Fueillent en Gascongne, homme de vie fort austere qui prescha le jour de saint Pierre es lieux et me fut envoyé par le Roy pour le loger et traicter.
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Le mercredy cinquiesme jour de septembre 1583, le Roy arriva à Sainct Germain et y ouyt messe, qui fut celebrée par moy, et s’en alla le jour mesmes. »

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