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Description archivistique
Service historique de la Défense Officiers et employés
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Rapport sur le salaire des ouvriers de l’école militaire de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau des écoles militaires
Saint-Germain
Rapport fait au ministre le 10 décembre 1809
D’après le décret d’organisation, il doit y avoir à l’école militaire de Saint-Germain :
Un maître tailleur,
Un maître culottier,
Un maître bottier,
Un maître armurier,
Un maître sellier.
La solde du tailleur, du culottier et du bottier est de 33 centimes par jour dans les dragons. Celle de l’armurier et du sellier est de 78 centimes.
J’ai l’honneur de proposer à Son Excellence d’accorder la même solde aux cinq maîtres ouvriers de l’école de Saint-Germain, avec le tiers en sus, ainsi qu’en jouissent ceux de l’école de Saint-Cyr, de sorte que la solde du tailleur, du bottier, du culottier, sera de quarante-quatre centimes par jour, et elle de l’armurier et du sellier sera de un franc quatre centimes aussi par jour, le supplément compris.
Les façons et les réparations leur sont payées à part d’après les tarifs qu’arrête le conseil d’administration de l’école.
Blin de Sainmore
[dans la marge :] Approuvé, 20 décembre »

Lettre concernant le logement des professeurs de l’école militaire à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau des écoles militaires
Minute de la lettre écrite par le ministre de la Guerre à MM. les membres du conseil d’administration de l’école militaire de Saint-Germain le 20 décembre 1809
Messieurs,
A l’école militaire de Saint-Cyr, les professeurs qui ne sont point logés dans l’intérieur de l’établissement, faute de place, reçoivent une indemnité qui a été fixée à trois cens francs par an. Je viens d’accorder la même indemnité aux professeurs de l’école militaire de Saint-Germain. Elle sera également payée sur le même pied aux écuyers, aux sous-écuyers et au quartier-maître trésorier jusqu’à ce que les logements qui leur sont ou qui leur seront destinés soient réparés et en état de les recevoir. Cette indemnité sera prise sur les fonds de l’école et imputable sur la masse du casernement. Il ne leur sera donné aucune indemnité pour leur ameublement.
Quant aux officiers, ils recevront sur les fonds du casernement des troupes l’indemnité de logement déterminée pour leur grade, de même que l’indemnité d’ameublement quand ils ne seront pas meublés par l’école. Ces deux indemnités sont fixées ainsi qu’il suit, par année :
Général de division : casernement : 1800 f., ameublement : 600 f.
Colonel : casernement : 600 f., ameublement : 200 f.
Commissaire des guerres : casernement : 600 f., ameublement : 200 f.
Chef d’escadron : casernement : 480 f., ameublement : 160 f.
Capitaine : casernement : 216 f., ameublement : 108 f.
Lieutenant : casernement : 144 f., ameublement : 78 f.
Chirurgien, médecin : casernement : 216 f., ameublement : 108 f.
Ces indemnités cesseront dès que les officiers seront logés ou meublés aux frais de l’établissement.
Recevez, Messieurs, l’assurance de ma parfaite considération. »

Lettre concernant le logement des professeurs de l’école militaire à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau des écoles militaires
Minute de la lettre écrite par le ministre à M. le général Clément de la Roncière le 31 décembre 1809
Général,
Quand j’ai pris ma décision relative à l’indemnité de logement du professeur de l’école militaire de cavalerie, je n’avois point encore nommé M. l’abbé Langlet à la place d’aumônier, quoique l’avis que je vous ai donné pour cette indemnité soit postérieur à sa lettre de nomination. Il n’y a point de doute qu’il doit être traité de même que le professeur et jouir comme eux de l’indemnité de trois cens francs par an jusqu’à ce qu’il puisse être logé dans l’un des bâtimens dépendans de l’école.
Recevez, Général, l’assurance de ma parfaite considération. »

Procès-verbal d’une séance du conseil d’administration de l’école militaire de Saint-Germain-en-Laye constatant la nomination d’un nouveau commandant

« Séance du 2 décembre 1812
Extrait du registre des délibérations du conseil d’administration de l’école militaire spéciale de cavalerie
Le conseil d’administration, assemblé sous la présidence de M. le général de division baron Bellaveine, inspecteur général des écoles militaires, commandant par intérim l’école militaire spéciale de cavalerie, présens
M. le baron Mautpoint de Vandeul, général de brigade
M. le baron Brunet, commandant en second, directeur des études
M. Fourbier, capitaine de cavalerie
M. Brunet, capitaine d’infanterie
M. Nottret, capitaine d’artillerie à cheval
M. Damesme, commissaire des Guerres (absent)
En exécution des ordres de Son Excellence le ministre de la Guerre, monseigneur le duc de Feltre, adressés le [vide] à monsieur le général de division baron Bellavène portant que monsieur le général Maupoint baron de Vandeul, nommé commandant de l’école militaire spéciale de cavalerie de Saint-Germain par décret de Sa Majesté impériale et royale du 20 août 1812 sera reconnu en cette qualité et prendra le commandement de l’école militaire susdite en remplacement de monsieur le général Clément baron de la Roncière, appellé à d’autres fonctions,
L’état-major, les élèves, sous les armes et en grande tenue, les professeurs de ladite école, s’étant réunis sur le parterre du palais impérial de Saint-Germain,
MM. le général de division baron Bellavène et le général de brigade Maupoint s’étant rendus audit parterre à onze heures et demie du matin, après avoir fait ouvrir un ban, M. le général Bellavène a proclamé à la tête de l’état-major et des élèves et devant les professeurs qu’ils ayent à reconnaître monsieur le général de brigade Maupoint en qualité de commandant de l’école militaire spéciale de cavalerie en remplacement de monsieur le général Clément de la Roncière, appellé à d’autres fonctions. Le ban ayant été fermé, les élèves ont défilé devant MM. les généraux inspecteur et commandant.
Et à une heure de relevée, le conseil d’administration de l’école de cavalerie, convoqué extraordinairement et réuni dans une des salles du palais de Saint-Germain sous la présidence de monsieur le baron Bellavène,
Il a été procédé à l’arrêté de la comptabilité ainsi qu’il suit, savoir :
La recette générale depuis le vingt-deux novembre 1812, époque du dernier arrêté et y compris le restant en caisse, est de trente-sept mille cinq cent quinze francs soixante-quinze centimes six millièmes, ci : 37515 f. 756
Cette somme est représentée ainsi qu’il suit, savoir
1° entre les mains du quartier-maître trésorier en pièces justificatives visées par monsieur le général commandant concernant le 4e trimestre 1812 la somme de vingt-deux mille cinq cent trente francs vingt-trois centimes : 22530,230
Somme rendue par différents élèves sur l’ancien compte particulier : 3844,980
Un billet de banque de 1000 f. 00 : 1000,00
Un billet de 500,00 : 500,00
Dix napoléon de 40 f. : 400,00
Cinq effets montant à : 1524,61
Appoint : 0,966
[Total :] 3425,896
Total des sommes entre les mains du quartier-maître : 29800,756
2° du tarif d’après la situation qui y est déposée la somme de sept mille sept cent quinze francs en deux bons, ci : 7715,00
Total pareil : 37515, 756
Le quartier-maître trésorier a de plus fait connaître au conseil la situation de la haute paye des fonds appartenant aux élèves permetant un restant en caisse de quatorze cent soixante-dix francs,
La situation de la masse de long et chaussure au 1er octobre 1812, un restant dû à la caisse de trois cent quatre-vingt-dix-neuf francs sept centimes sept millièmes.
Le 27 avril 1812, monsieur le général Clément de la Roncière a rendu compte à Son Excellence le ministre de la Guerre des sommes dues pour les travaux exécutés d’après les ordres du ministre dans les bâtimens de l’école et pour autres travaux d’urgence jusqu’à la somme de soixante-sept mille huit cent quatre-vingt-cinq francs quatre-vingt-dix centimes : 67885 f. 90
Il a été acquité par le conseil celle de trente-cinq mille huit cent quatre-vingt-treize francs quarante-cinq centimes, ci : 35893 f. 45
Reste dû la somme de : 31992 f. 45
Cette dépense ne peut être supportée par les masses.
Son Excellence le ministre de la Guerre avait accordé et annoncé à monsieur le général Clément une somme de vingt-cinq mille francs pour l’acquisition de cinquante chevaux d’escadrons et il n’a été délivré d’ordonnances que pour vingt mille francs. Le conseil aura à réclamer une somme de cinq mille francs.
La caisse de l’école a été transportée dans l’appartement que doit occuper monsieur le général Maupoint. Les clefs de la dite caisse ont été remises entre les mains de monsieur le général Maupoint, de monsieur Fourbier et du quartier-maître trésorier.
De tout quoi il a été donné le présent procès-verbal.
A Saint-Germain, le jour et an que dessus.
Signé Bellavene, Maupoint, Brunet, Nottret, Fourbier et Brunet. »

Lettre de Louvois concernant les soldats du roi d’Angleterre partis de Saint-Germain-en-Laye pour aller s’embarquer

« Marechal d’Estrées
A Versailles, le 28 fevrier 1689
Monsieur,
Je vous envoye l’estat des officiers, cavaliers, dragons et soldats sujets du roy d’Angleterre qui sont partis de Saint Germain et d’Abbeville pour se rendre à Brest suivant les routes dont copies sont cy jointes, et comme il se pourra faire que les vaisseaux qui auront passé le roy d’Angleterre en Irlande et qui doivent à leur retour à Brest embarquer lesd. sujets de Sa Majesté britannique ne soient pas en estat de recevoir lesd. officiers, cavaliers, dragons et soldats en mesme temps qu’ils arriveront aud. Brest, Sa Majesté trouve bon que vous les envoiez dans les lieux de l’estendue du commandement que Sa Majesté vous a donné en Bretagne que vous jugerez les plus à propos pour y subsister au moyen de la solde que le commis Bormidal aura soin de leur faire payer jusques à ce que vous leur envoyez vos ordres pour les embarquer. Je suis etc. »

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