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Napoléon III
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Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Lundi dernier, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. Sa Majesté est arrivée vers dix heures et demie environ, et la chasse a commencé de suite aux tirés de Fromainville. A midi, et lorsqu’on était arrivé en face de l’issue qui donne accès à l’enceinte dite du fort Saint-Sébastien, où se voient encore les restes de travaux d’art militaire exécutés autrefois pour l’instruction du jeune roi Louis XIII, l’Empereur y a déjeuné sur un monticule où la tente qu’on y dresse d’ordinaire avait été, par les soins de l’administration des forêts de la Couronne, remplacée par une sorte de chalet rustique, ouvert cependant de tous côtés, et où Sa Majesté a déjeuné, selon son usage, avec ses invités et les personnes du service de la chasse. C’étaient M. Fould, ministre d’Etat, M. le général Fleury, M. le baron de Bourgoing, M. de Rotschild, M. le duc de Caumont-La Force, le prince Ney de la Moskowa, le baron Delage, l’officier commandant le deuxième détachement des Lanciers, rabatteurs, celui de la gendarmerie de la Garde, et MM. l’inspecteur et le sous-inspecteur des forêts de la Couronne. Reprise trois quarts d’heure après, la chasse s’est terminée, vers trois heures, à la hauteur de la ferme de Garenne. Plus de 400 pièces de gibier ont été abattues dans cette matinée, protégée par un temps magnifique que n’eût pas dû pourtant faire présager l’état chargé de l’atmosphère au moment où, le matin, l’Empereur traversait avec sa suite, en voiture de poste découverte, la commune de Maisons pour gagner le rendez-vous ordinaire. »

Mention de la commande par l’empereur à Emmanuel Frémiet de deux sculptures pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Nous apprenons à l’instant que l’Empereur vient de commander à M. Frémier, sculpteur, petit-fils et héritier du beau talent de l’illustre statuaire Rude, deux statues de grandeur plus que nature, en marbre blanc, ayant pour sujet deux soldats, l’un Gaulois et l’autre Romain. Ces deux statues sont destinées à être placées au pied de l’escalier d’honneur par lequel le public pénétrera dans le musée et qui est situé aux deux tiers à peu près de l’aile gauche du château donnant sur la cour, en avant de la tourelle intérieure d’angle qui relie les ailes nord et est. »

Récit d’une visite de l’empereur au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, 10 du courant, vers trois heures et demie, Sa Majesté l’Empereur, accompagnée seulement de M. le général de division de Fay, l’un de ses aides-de-camp, et de deux officiers d’ordonnance, arrivait à Saint-Germain en calèche découverte, attelée de quatre chevaux, et descendait au château, où Elle était reçue d’abord par M. le général de Girardin, commandant le château, qui, une demi-heure avant, avait été prévenu de cette heureuse visite ; puis par MM. Rossignol, conservateur adjoint des musées impériaux ; Millet, architecte, chargé de la direction des travaux, et M. de Breuvery, maire de Saint-Germain.
Après quelques moments d’entretien avec le général commandant, Sa Majesté a parcouru successivement et en détail l’intérieur du château, les salles du musée, garnies déjà d’objets tous plus curieux les uns que les autres, et les différents chantiers, où les nombreux ouvriers occupés déployent en quelque sorte, à ce moment de la journée, le plus d’activité.
Sortant alors par la place du Château, l’Empereur, toujours accompagné des divers chefs de service, s’est promené dans le parterre, pour examiner la façade où les travaux en cours d’exécution peuvent donner une juste idée des restaurations grandioses entreprises, et ce que deviendra plus tard l’antique monument de François Ier, dont il a fait le tour par le Boulingrin et la rue du Château-Neuf, opérant sa rentrée par le pont construit exprès dans cette rue pour le passage des ouvriers et le transport des matériaux.
Sa Majesté a visité ensuite, avec soin, la chapelle, et s’est fait donner diverses explications sur les fouilles assez profondes qui y ont été pratiquées à droite en entrant, sous la tribune, et par suite desquelles on a découvert que cette basilique, dans laquelle on descendait autrefois, avait été comblée pour exhausser le sol et le mettre en quelque sorte au niveau de celui de la cour.
En se retirant, l’Empereur, qui a paru très satisfait de tout ce qu’il venait de voir, s’est entretenu quelque temps avec M. de Breuvery, puis a félicité M. Rossignol sur l’organisation artistique qu’il donnait au musée, et M. Millet, sur la direction donnée aux travaux et l’activité déployée par tous les ouvriers et entrepreneurs pour mener à bonne fin l’œuvre commencée.
Pendant toute cette visite, tant intérieure qu’extérieure, une foule nombreuse, grossissant toujours, stationnait sur la place, sur le parterre et autour du château, curieuse d voir et heureuse d’acclamer de ses vivats prolongés le souverain de la France et l’Elu de la nation.
En quittant Saint-Germain et avant de rentrer à Saind-Cloud, on nous assure que l’Empereur s’est arrêté, en passant, à la machine de Marly, et qu’après un examen minutieux des grands travaux entrepris aussi dans cet établissement hydraulique, fournissant l’eau à Versailles, Saint-Cloud, Vaucresson, La Celle-Saint-Cloud, etc., M. Dufrayer, architecte-régisseur des Domaines impériaux de Saint-Germain-en-Laye, au génie duquel on doit l’exécution de cette puissante force motrice ascensionnelle des eaux de la Seine, lui aurait fait pressentir la nécessité prochaine du montage des deux roues restant à construire pour compléter ce grand travail d’art.
Le surlendemain de cette visite, lundi 12, Saint-Germain a encore été favorisé de la présence de l’Empereur, et de nombreux promeneurs habituels de la forêt ont été à même de le voir, à son arrivée, vers une heure de l’après-midi, au moment où il se rendait pour une chasse à tir, qui a eu lieu dans les tirés de Fromainville. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, vers dix heures, l’Empereur traversait les Champs-Elysées en char-à-bancs break, conduit par des chevaux de poste. Sa Majesté venait chasser à Saint-Germain, suivant sa route ordinaire pour gagner plus directement, par Maisons, les tirés de Fromainville, situés au nord de la forêt, à peu de distance de la Seine et faisant face à Conflans.
Parmi les personnes invitées, qui accompagnaient Sa Majesté, se trouvait M. le marquis de Moustier, ministre des Affaires Etrangères.
La chasse, qui n’a été interrompue que par le déjeuner traditionnel d’une demi-heure, sous le kiosque rustique disposé à peu de distance des ruines du fort Saint-Sébastien, et à peu près vis-à-vis de la ferme de Garenne existant au milieu des tirés, a été des plus animées, et s’est terminée vers quatre heures ; c’est probablement la dernière ou l’une des dernières de la saison. »

Mention de la future inauguration du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Il est toujours, et plus que jamais, question de l’inauguration du musée gallo-romaine du château dans le courant du mois d’avril prochain, et nous apprenons qu’on parle en ville d’un projet de pétition qui serait adressée à l’Empereur par les habitants de Saint-Germain, pour demander à Sa Majesté qu’Elle veuille bien consentir à procéder en personne à cette inauguration, et à leur procurer en même temps le bonheur de la voir, dans cette circonstance, accompagnée de l’Impératrice et du Prince Impérial. Ce serait un bien beau jour pour notre ville, jouissant ainsi de la faveur accordée à tant d’autres dans le cours des voyages de l’Empereur en France, et nous sommes certains à l’avance que si ce projet de pétition venait à se réaliser, cette respectueuse demande serait couverte à l’instant d’un nombre de signatures qui attesterait au souverain tout le bonheur que la ville de Saint-Germain éprouverait à recevoir officiellement l'Empereur et la famille impériale. »

Précisions sur la chasse des empereurs Napoléon III et François-Joseph à Saint-Germain-en-Laye

« Chasse à Saint-Germain de LL. MM. les empereurs Napoléon et François-Joseph
Grand Steeple-Chase aux Nouvelles
Nous nous sommes souvent élevés contre les abus de l’empressement de nos grands confrères de la presse parisienne à publier souvent des faits erronés touchant notre localité ou celles environnantes.
Pour nous, qui nous trouvons sur les lieux mêmes, nous avons soin de nous entourer de tous les renseignements possibles, quand parfois nous ne pouvons voir par nos propres yeux. C’est ce qui nous est arrivé à l’occasion de la chasse impériale qui a eu lieu samedi dernier en forêt de Saint-Germain, dans la garenne de Fromainville, et qui avait attiré un très grand nombre de nos citadins, qui pourront apprécier la vérité de nos rectifications.
Empêchés par les soins à apporter au numéro qui paraissait à cinq heures, nous avions prié un de nos amis de nous tenir par envoi d’exprès au courant des différents épisodes de la journée. A quatre heures, nous recevions la note due à son obligeance et un peu plus tard, pendant la distribution du journal, nous apprenions avec regrets de la même personne qu’une erreur s’était glissée dans son rapport quand elle avait constaté la présence des deux archiducs parmi les illustres invités à la chasse. La famille impériale d’Autriche s’était partagée entre deux invitations, et si l’empereur François-Joseph accompagnait notre souverain, ses deux jeunes frères chassaient le même jour à Ferrières, chez M. de Rotschildt.
C’était là une erreur bien involontaire de notre part, mais on va pouvoir juger de celles commises par plusieurs grands journaux de Paris.
C’est d’abord la Presse, qui, dans un article « détaillé » sur la chasse à Saint-Germain, raconte « que les deux empereurs ont d’abord visité le musée gallo-romain, installé dans le château de Charles V et de François Ier, puis la magnifique terrasse établie du côté de la Seine par Henri IV et complétée par Louis XIV ».
Après avoir fait l’éloge de la condition cynégétique de notre forêt de Saint-Germain, qu’il veut bien, par parenthèse, doter de la présence des lièvres, perdrix et bécasses qu’on n’y trouve jamais, le même journal ajoute hardiment que samedi dernier, à l’occasion de cette visite qu’il a rêvée, « les régiments de la Garde, en garnison à Saint-Germain, étaient sous les armes à l’arrivée des empereurs et les maisons de la ville pavoisées aux couleurs de la France et de l’Autriche ».
Le Petit Journal de lundi dernier, dans un de ses entrefilets intitulé : l’Empereur d’Autriche à Paris, contenant les lignes suivantes :
« Hier matin, à neuf heures, l’empereur d’Autriche est parti pour Saint-Cloud, d’où les deux souverains se sont rendus à Saint-Germain.
Après avoir visité le musée gallo-romain et la magnifique terrasse qui domine le cours de la Seine, les deux empereurs sont entrés en forêt, où a eu lieu une chasse à tir. »
Puis les correspondants à Paris expédient en province les nouvelles « détaillées » puisées à la même source. Exemple : « Les princes, dit l’Abeille cauchoise dans sa correspondance particulière du 20 octobre, ont visité le musée des Thermes et l’hôtel de Cluny, le musée gallo-romain à Saint-Germain, où ils ont chassé avec l’empereur Napoléon (dans le musée ?). Les habitants de la ville de François Ier (Oh ! oh !) ont fait une ovation splendide aux deux empereurs ».
Mais le plus fort, le plus incompréhensible, c’est que notre voisine et amie, une feuille estimable, et d’ordinaire bien renseignée, de notre département, du chef-lieu même, l’Union de Seine-et-Oise, qui pouvait s’en rapporter à ce que nous avions écrit samedi soir, instruisait en ces termes, dans son numéro de jeudi dernier, ses lecteurs de Versailles, des faits passés à Saint-Germain :
« Samedi dernier, avant la chasse, les deux Empereurs ont visité le musée gallo-romain installé dans le château de François Ier, et se sont promenés quelques instants sur la magnifique terrasse de Saint-Germain.
Les régiments de la Garde en garnison à Saint-Germain étaient sous les armes. A l’arrivée des deux souverains, les tambours ont battu aux champs et les musiques ont joué l’air national autrichien. Les établissements publics et la plupart des maisons étaient pavoisées aux couleurs de la France et de l’Autriche.
Les habitants de Saint-Germain, qui se pressaient sur le passage de Leurs Majestés, les ont accueillies aux cris réitérés de : Vive l’empereur Napoléon ! vive l’empereur François-Joseph ! »
Le Moniteur du soir a donné, lui, un récit exact de la chasse, il a fait seulement erreur sur le nom de l’inspecteur des forêts de la Couronne à Saint-Germain, M. Fouquier de Mazières, qu’il appelle M. Fauquier ; ce ne sont pas non plus des vignerons, mais bien des horticulteurs de Conflans qui, par l’intermédiaire du maire de leur commune, ont fait, au moment du déjeuner, hommage à la table impériale de paniers de raisins, dont l’excellence et la beauté méritent de partager la faveur du chasselas de Fontainebleau.
Pour rendre justice, du reste, au compte-rendu de la chasse par le rédacteur du Moniteur du soir, M. Louis Noir, nous croyons ne pouvoir mieux faire que d’en reproduire les derniers paragraphes.
« La foule a fait le plus brillant accueil à l’hôte de l’Empereur et de la France ; à chaque instant, des bravos saluaient son incroyable adresse ; S. M. François-Joseph est un des plus habiles tireurs de l’Europe et, aux longues distances, Elle fait des coups merveilleux dont nos plus vieux gardes sont surpris.
Nous ne parlerons pas du prince de la Moskowa, dont la réputation est bien connue, mais nous citerons, parmi les plus adroits, le prince de Liechtenstein, qui a jeté environ cent cinquante pièces.
Vers le soir, on cessa le feu et l’on s’achemina vers le point où les gardes avaient préparé le tableau.
On désigne ainsi l’ensemble des pièces abattues disposées de façon à former un tableau de nature morte.
Nos forestiers montrent beaucoup de goût dans l’arrangement du gibier ; ils composent très artistement des groupes et des scènes d’un aspect souvent remarquable, et l’on croirait qu’un peintre de talent a présidé à l’agencement du tableau.
D’ordinaire les chevreuils forment cadre, et de leur pelage sombre on tire des effets de contraste puissant avec l’éclatant plumage des faisans.
Voici la liste des pièces abattues :
Lapins, 400 ; chevreuils, 50 ; lièvres, 150 ; perdrix, 100 ; faisans (coqs et poules), 1300.
Leurs Majestés quittèrent le tiré au milieu des vivats des spectateurs. Sur leur passage à Maisons-Laffitte, à Colombes, à Courbevoie, les populations se portaient en foule et saluaient les deux souverains de leurs acclamations enthousiastes. »
S’il est à regretter de voir certains journaux de Paris commettre de graves erreurs sur des faits qui se passent à si peu de distance, il n’en faut qu’apprécier si vivement un rapport exact et consciencieux ; c’est à ce titre que nous avons été charmé par la lecture de l’article signé par M. A. Marx sur le sujet en question dans un des numéros du Figaro de cette semaine ; nous le recommandons à ceux de nos lecteurs auxquels il aurait pu échapper, car le spirituel et exact historiographe des fêtes et voyages de la Cour a non seulement fait un récit de la plus grande vérité, mais a encore su décrire parfaitement, et dans leurs moindres détails, cynégétiques et topographiques, les chasses à tir de l’Empereur, et particulièrement celles qui se répètent plusieurs fois pendant la saison, à l’extrémité de la forêt de Saint-Germain.
En somme, avis de la part de leur infime confrère, à certains grands journaux qui, dans le but d’arriver plus tôt que les autres, ressemblent à ce dandy qui voulait que son tailleur l’habillât, non pas à la mode de la veille, ni à la mode du jour, mais à celle de la semaine prochaine.
C’est ainsi que les nouvelles ne sont plus seulement habillées, mais travesties, et malheureusement se répandues beaucoup plus vite et dans un cercle bien autrement vastes que celles données par la presse locale, qui a la faiblesse de se borner à raconter strictement ce qui s’est passé.
Encore une fois, à nos lecteurs de Saint-Germain, à juger et à apprécier et surtout à se défier de certaines annonces qui, comme celles données par plusieurs journaux et notamment par le Petit Journal, ont fait réunir inutilement, pendant plusieurs heures, samedi dans l’après-midi sur le parterre, à la route des Loges et aux abords du château, une foule immense qui espérait et attendait l’arrivée des deux Empereurs, pendant que, suivant le programme arrêté, Leurs Majestés étaient déjà rendues au palais de Saint-Cloud.
Léon de Villette »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« L’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain avant-hier jeudi. Prévenus par les dispositions ordinaires, les habitants de Maisons avaient pavoisé leurs fenêtres sur tout le parcours de Sa Majesté qui, traversant cette commune vers dix heures et demie pour se rendre à Fromainville, a été saluée par les plus vives acclamations de la foule qui l’attendait au passage.
L’Empereur, ainsi que les personnes de sa suite, étaient en voitures fermées attelées en poste, précédées et suivies de piqueurs à cheval. Commencée à onze heures, la chasse était terminée avant trois heures ; d’énormes feux de bivouacs avaient été allumés sur l’emplacement des tirés et près du pavillon rustique où l’Empereur et sa suite prennent un instant de repos. Le parfait état de santé de Sa Majesté a été remarqué avec plaisir par tous les assistants. »

Récit d’une visite de Napoléon III au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Aux détails que nous avons donnés de la dernière visite faite au château de Saint-Germain par l’Empereur et l’Impératrice, nous pouvons joindre les suivants, que nous empruntons à l’Etendard :
LL. MM. l’Empereur et l’Impératrice se sont rendues vendredi à Saint-Germain, où ils ont visité le château et le musée gallo-romain.
L’Empereur et l’Impératrice sont arrivés à quatre heures vingt minutes de l’après-midi, dans la cour de l’embarcadère de la rue Saint-Lazare, dans une voiture de petite livrée et sans aucune suite. Ils sont montés, par l’escalier commun à tous les voyageurs, dans la salle des Pas-Perdus, où un valet de pied a pris au guichet leurs billets pour Saint-Germain.
L’incognito n’a pu être longtemps observé : tous ceux qui se pressaient dans les salles pour partir ont reconnu Leurs Majestés, qui se sont rendus sur le quai de la gare en traversant les salles d’attente.
Averti à ce moment de leur présence, M. Julien, directeur des chemins de fer de l’Ouest, est venu en toute hâte auprès de l’Empereur, qui lui a donné la main, et, après avoir échangé quelques paroles, Leurs Majestés ont pris place dans le train ordinaire n° 19.
Leurs Majestés sont revenues par la même voie à 7 heures 43 minutes. M. Julien les a reçues en descendant du wagon et accompagnées jusqu’au bas de l’escalier de l’embarcadère, où les attendait la même voiture qui les avait amenées.
(L’Etendard) »

Récit d’une visite de l’empereur au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Nous croyons être agréable à nos lecteurs et à tous nos concitoyens, en général, en publiant les faits suivants, dont nous pouvons garantir l’authenticité :
L’Empereur, lors de sa dernière visite au chantier des travaux du château, a appris que, faute de crédits suffisants, on avait congédié un certain nombre d’ouvriers, et qu’enfin, en juillet, on avait réduit l’atelier comme à l’entrée de l’hiver. Sa Majesté, après s’être enquise de la situation des ouvriers qui, tous, ou presque tous, sont de la ville, a ordonné la reprise des travaux.
Dans un entretien que M. Millet, architecte du château, a eu l’honneur d’avoir au palais de Saint-Cloud avec l’empereur, Sa Majesté a bien voulu lui annoncer qu’Elle accordait, pour les travaux du château de Saint-Germain, une somme de 100000 fr., qui serait payée sur sa cassette, à raison de 10000 fr. par mois.
A ce fait, qui intéresse l’art et les ouvriers du château, nous pensons pouvoir, sans trop d’indiscrétion, raconter une conversation que nous avons été heureux d’avoir avec M. Eugène Millet, et dans laquelle il nous témoignait tout le chagrin que lui causait l’idée de se séparer de ses bons et braves auxiliaires, au milieu du mois de juillet.
« Le crédit alloué, nous disait-il, me permettra d’activer la démolition du pavillon sud-est ; j’espère bien même continuer les éperons destinés à supporter la tourelle d’encoignure et me trouver aussi à même de pousser avec une certaine activité les travaux de la cour ». »

Num 286

Drachme d'argent, Arvernes. Buste à droite, diadème dans les cheveux; collier perlé ; volute devant le visage. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 286
Avers

Num 357

Drachme d'argent, Arvernes. Anépigraphe ; tête nue bouclée à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 357
Avers

Num 655

Bronze , Carnutes. Aigle , la tête tournée à droite , vers un serpent. Prov. fouilles d’Alésia, Num 655
Revers

MAN 24218.001

Fragment de brosse, en bois, provenant de La Côme Chaudron, fouilles Bulliot à Bibracte/Le Mont-Beuvray. Don de Napoléon III. Ages du Fer.
Dessous avec mire.

Untitled

BIB 38453

« Vue de la Montagne de Gergovia et ses abords prise de la Montagne du Crest ». Dessin en couleur sur papier, réalisé par l'agent-voyer Cohendy, 1861 ? H. 0,255 m,
l. 0,49 m. Centre des archives, Fonds topographique, Puy-de-Dôme, Gergovie.

SN

Plan d’Alésia. Carte de travail pour les fouilles menées à Alise-sainte-Reine, sans date [1861-1865]. Papier collé sur toile. H. 0,36 m., l. 0,505 m. Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

BIB 38455

"Plans des ruines découvertes sur le plateau de la Montagne de Gergovia en juillet 1861", réalisé par l'agent-voyer Claude Aucler. Plan de la ruine indiquée en C sur la carte d’ensemble. Manuscrit fermé : 0,36 m l. 0,402 m. Manuscrit ouvert : H.0,36 m l. 0,803 ., Centre des archives, fonds topographique, Puy-de-Dôme, Gergovie.

SN

Plan du Puy d’Issolud et de ses environs. 1865 ? Calque collé sur carton. H. 0,465 m, l. 0,49 m. Centre des archives, fonds topographique, Lot, Le Puy d’Issolud.

BIB 844 - 2019005/2

Murailles gauloises d’Uxellodunum (Puy d’Issolud), fouilles A et B, coupes et élévations 1868, encres noire, et rouge, 2ème feuille, extr. de l’ Album Castagné, Murs gaulois, t. 2 (ex. inv. BIB 844). 2019005/2

BIB 844 - 2019005/2

Murailles gauloises d’Uxellodunum (Puy d’Issolud), fouilles P et R, coupes et élévations. 1868, encres noire, et rouge, 8ème feuille, extr. de l’ Album Castagné, Murs gaulois, t. 2 (ex. inv. BIB 844). 2019005/2

BIB 844 - 2019005/2

Plan de la fontaine de Loulié (Puy d’Issolud) 1868, encres noire, rouge et bleue, 10ème feuille, extr. de l’ Album Castagné, Murs gaulois, t. 2 (ex. inv. BIB 844). 2019005/2

BIB 112

Georges Perrot, « Les peintures du Palatin. Io, Argus, Hermès et Héra », Revue archéologique, 1870, 21, p. 387-395, pl. XV. H. : 0,235 m. l. : 0,145 m

Untitled

BIB 112

Léon Renier, « Les peintures du Palatin », Revue archéologique, 1870-1871, 22, p. 193-202, pl. XXI. H. : 0,235 m. l. : 0,145 m

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 6, L’armée romaine avance dans un pays boisé en abattant des arbres, une bataille s’engage dirigée par Trajan et ses lieutenants, la bataille a lieu durant un orage indiqué par la présence de Jupiter fulminant dans un nuage et lançant la foudre contre les Daces, montages des clichés 87 à 96 (numérotation inversée pour cette séquence), n°s d’ordre 51 à 60, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 8, Les Romains poursuivent les Daces, des cavaliers daces attaquent un poste romain, en traversant une rivière glacée, la glace se rompt et ils sont engloutis, un poste romain se défend contre une attaque de l’infanterie dace, montages des clichés 66 à 76 (numérotation inversée pour cette séquence), n°s d’ordre 71 à 81, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

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SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 15, Trajan est à cheval et traverse un pont, il fait mettre le feu à une bourgade ennemie, les Daces battent en retraite, les Romain construisent un camp fortifié, un chef dace vient faire sa soumission, l’armée romaine avance suivie d’une file de charriots, montages des clichés 1 à 5 et 1 à 4 (numérotation par bande de 4 ou 5 clichés), n°s d’ordre 142 à 150, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 18, Les Daces abattent des arbres pour construire des retranchements sur une colline, les Romains avancent et construisent un retranchement, l’empereur Trajan reçoit et interroge un prisonnier, les Daces sont attaqués et refoulés dans leurs retranchements, montages des clichés 25 à 34, n°s d’ordre 171 à 180, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 21, Trajan harangue ses troupes victorieuses, la Victoire, entourée de trophées, inscrit sur un bouclier le nouveau triomphe de Rome, montages des clichés 55 à 64, n°s d’ordre 201 à 210, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 22, La guerre recommence au printemps 105, Embarquement et départ des troupes romaines, Trajan aborde dans une ville fortifiée où il est reçu avec les honneurs, montages des clichés 65 à 74, n°s d’ordre 211 à 220, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 26, Attaque des garnisons romaines en Dacie, Trajan vient au secours des troupes en difficulté, montages des clichés 104 à 112, n°s d’ordre 250 à 258, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 27, Sur la rive romaine du Danube, Trajan accueille les ambassadeurs des alliés, L’armée romaine, dirigée par Trajan, franchit le Danube, montages des clichés 113 à 121, n°s d’ordre 259 à 267, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN

Détails du déroulé de la colonne Trajane à partir des photographies réalisées par Augustin Gueuvin en 1862, Planche photographique n° 28, Trajan dirige son armée, accueil de Trajan et sacrifice dans une garnison de la rive dace, Trajan préside à l’accomplissement du rite de la lustration et harangue l’armée, montages des clichés 122 à 130, n°s d’ordre 268 à 276, H. : 0,716 m, l. 0,538.
Planche destinée à être montrée dans le musée dans un meuble à volets
Centre des archives, Fonds muséographique.

Untitled

SN 122

Carte Voies romaines : projet d’une carte itinéraire de la Gaule au commencement du Ve siècle (Nord-Est). Épreuve d’essai non corrigée, par Alexandre Bertrand. H. 0,785 m ; l. 0,85 m.
Centre des archives, fonds CTG

SN

Plan du Puy d’Issolud et de ses environs. 1865 ? Calque collé sur carton. H. 0,465 m, l. 0,49 m. Centre des archives, fonds topographique, Lot, Le Puy d’Issolud.
Prise de vue après restauration.

SN

Carte  « Fouilles d’Alise-Ste-Reine », dessinée par A. T. Chartier, vers 1865. Papier collé sur toile. H. 0,622m., l. 0,768m.
Centre des archives, fonds topographique, Côte-d'Or, Alise-Sainte-Reine
Prise de vue près restauration.

SN

Vue de Gergovie, panorama en 5 planches. Photographies sur papier albuminé montées sur carton avec tampon : « BÉRUBET Opticien Photographe », H. : 0,295, l. 1,382 m.
Centre des archives, fonds topographique, Puy-de-Dôme, Gergovie
Prise de vue après restauration.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1861 ?
Verchère de Reffye ?
« Côté sud du Mont-Auxois, vue prise du Mont Druot (sic) »
Tirage de 3 vues sur papier albuminé collé sur carton
d’après 3 négatifs sur verre au collodion humide. H. 0,43 m
l. 1,03 m.
Centre des archives, fonds topographique, Côte-d'Or, Alise-Sainte-Reine.
Prise de vue après restauration.

inv. BIB 59

Napoléon III Histoire de Jules César, tome 1, 1865, quatrième de couverture. In-folio.

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inv. BIB 59

Napoléon III Histoire de Jules César, tome 2, 1866, planche 1bis « Carte générale des peuples de la Gaule au temps de César ». In-folio.

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inv. BIB 59

Napoléon III Histoire de Jules César, tome 2, 1866, planche 1 « Carte générale de la Gaule ». In-folio.

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inv. BIB 59

Napoléon III Histoire de Jules César, tome 2, 1866, planche 17 « Carte générale de la campagne de 702 ». In-folio.

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inv. BIB 59

Napoléon III Histoire de Jules César, tome 2, 1866, Appendice C « Catalogue général des monnaies antiques trouvées dans les fouilles d'Alise », p, 489. In-folio.

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Sans numéro (ex. B.27, n°533)

Positif de la plaque de verre collodion 39x48, « Soldats romains combattants », tableau de Gustave Auguste Brion, initialement peint pour le tome 2 de l'Histoire de Jules César, puis présenté dans la salle XIII du musée des Antiquités nationales.

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Sans numéro (ex. B.27, n°532)

Positif de la plaque de verre collodion 39x48, « Attaque d’un camp romain », tableau de Gustave Auguste Brion, initialement peint pour le tome 2 de l'Histoire de Jules César, puis présenté dans la salle XIII du musée des Antiquités nationales.

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PV_06570 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

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PV_06571 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

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PV_06574 (boîte 229)

Positif de la plaque de verre 27x33, Ensemble d'épées et pointes de lances provenant d'Alise-Sainte-Reine (avec cartels), à leur arrivée au Musée gallo-romain.

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PV_06554 (boîte 226)

Plaque de verre 27x33, restitution des défenses romaines à Alésia dans les ateliers de Meudon par Auguste Verchère de Reffye

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PV_01929 (boîte 81)

Plaque de verre 18x24, Environs d’Alise Ste Reine, carte encadrée qui était présentée en salle XIII du musée pour illustrer les fouilles d'Alise-Sainte-Reine, signée par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (F. de Saulcy, A. Bertrand et C. Creuly)

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