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Ministère de l'Instruction publique Château-Vieux
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Lettre concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 11 février 1901
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez informé à la date du 30 janvier dernier que le service des Monuments historiques venait de faire savoir « qu’il résulte d’un nouvel examen du dossier relatif à sa participation dans les dépenses de restauration du château de Saint-Germain que la somme de 25000 francs allouée en 1900 forme le solde de sa contribution, fixée à 160000 francs environ, et qu’en conséquence il n’y a pas à prévoir de versement en 1901 ».
Permettez-moi de rappeler, Monsieur le Ministre, que, sur votre demande, j’ai fourni à la date du 26 novembre dernier une série de renseignements relatifs aux travaux d’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain, parmi lesquels un devis résumé des travaux restant à faire pour le complet achèvement de la restauration de cet édifice, se décomposant ainsi qu’il suit :
Démolition du pavillon sud-ouest : 22901 f. 21
Maçonnerie : 456856 f. 88
Charpente : 58793 f. 00
Couverture : 45360 f. 00
Menuiserie : 64571 f. 29
Serrurerie : 35046 f. 00
Fumisterie : 7150 f. 00
Peinture : 31728 f. 96
Pavage : 9850 f. 00
Sculpture : 27830 f. 00
Paratonnerres : 2860 f. 00
Horlogerie et divers : 5500 f. 00
Ensemble : 768447 f. 34
Imprévu : 76844 f. 73
Ensemble : 845292 f. 07
Honoraires à 5 % : 42264 f. 60
Total de la dépense restant à faire : 887556 f. 67
Somme qui comprend la construction d’un bâtiment entièrement neuf, dont la valeur peut être estimée à 400000 francs. Le surplus, 487556 f. 67 centimes, sera dépensé pour la restauration de la partie classée comme Monument historique.
A mon avis, Monsieur le Ministre, il y aurait lieu de continuer à faire contribuer la commission sur les fonds dont elle dispose chaque année dans les rapports établis pour la restauration de la chapelle, c’est-à-dire de moitié environ du crédit de 50000 francs alloués par les Bâtiments civils sur les fonds des grosses réparations. Il y a lieu d’observer que, par suite de l’intérêt que porte à l’œuvre M. Berteaux, député de Seine-et-Oise, et sur sa proposition, appuyée par M. Berger, rapporteur du budget des Beaux-Arts, un crédit annuel et spécial de 50000 francs a été voté à la Chambre pour hâter l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain, commencée il y a près de 40 années.
Vous m’avez fait parvenir l’avis, Monsieur le Ministre, que pour 1901 la commission des Monuments historiques ne participerait plus aux dépenses et que le service des Bâtiments civils mettrait à ma disposition un crédit de 100000 francs, comprenant certainement 50000 francs à prélever sur le crédit des grosses réparations des Bâtiments civils et le crédit supplémentaire de 50000 francs inscrit au budget de l’Etat, comme je l’ai dit plus haut.
Il semble que le service des Monuments historiques, qui est intervenu jusqu’alors pour moitié des dépenses dans la restauration des parties classées de l’édifice, ne saurait se désintéresser de l’achèvement de l’œuvre entreprise avec son concours, aussi je crois devoir vous proposer, Monsieur le Ministre, de décider que le service des Monuments historiques continuera à participer jusqu’à la fin des travaux de restauration de la partie classée du château, dans la proportion admise de 25000 francs, dans la dépense imputée chaque années sur les ressources des Bâtiments civils, pour, et jusqu’à l’achèvement de la partie ancienne en cours de travaux, comprenant tout le bâtiment de la salle de Mars, au moyen de l’allocation de crédits annuels, égaux si possible, au minimum de la moitié, à ceux que le service des Bâtiments civils met à ma disposition.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 14 juillet 1899
Monsieur le Ministre,
Par votre lettre en date du 12 juillet courant, vous me demandiez une réponse aussi tôt que possible sur la répartition du crédit pour la continuation de la restauration du château de Saint-Germain qui, de 80000 francs tel qu’il m’a été notifié, pourra être porté suivant le vœu de la commission du budget à 130000 francs. Déjà, Monsieur le Ministre, mes propositions étaient formulées et la lettre que j’avais l’honneur de vous adresser parvenait à la direction des Beaux-Arts.
Je rappelle, Monsieur le Ministre, que moyennant l’allocation nouvelle de 50000 francs et en donnant une marché normale aux travaux, on pourrait jusqu’en clôture d’exercice employer entièrement le crédit ci-dessus mentionné. On pourra achever le travail de restauration de la chapelle, y compris dallage, vitraux et clôture, de façon à ce que les visiteurs de 1900 puissent voir le musée agrandi de cette partie si intéressante du château.
Afin que les travaux de la grande salle de Mars puissent être entrepris largement et que l’emplacement du bâtiment de droite de la façade du château soit réparé, il serait nécessaire de déplacer dès maintenant M. le conservateur du musée, qui occupe deux étages du dernier des pavillons de Louis XIV, condamné à disparaître pour compléter la restauration suivant le plan dressé par feu l’architecte Millet et approuvé pour l’exécution.
Or, Monsieur le Ministre, dans les bâtiments restaurés du château, rien n’a été disposé et ne peut l’être pour constituer une habitation de conservateur.
Le 29 juin 1893, en adressant la proposition de reprendre les travaux de restauration à la direction des Bâtiments civils, j’avais suggéré l’idée de construire dans la portion de terrain livre des ateliers dits « de la Villa », rue Thiers, vis-à-vis le château, un bâtiment dont le présentais le projet avec devis sommaires, dont la dépense s’élèverait à 70000 francs. Aucune décision n’ayant été prise à ce sujet, rien n’est donc préparé pour la réinstallation du conservateur du musée au moment où, par la force des choses, il devra remettre les locaux qu’il occupe afin qu’ils soient livrés aux démolisseurs.
M. Bertrand, conservateur, mis au courant par M. le député Berteaux et par M. le rapporteur du budget Dujardin de la possibilité de donner aux travaux une impulsion désirable, m’écrivait le 7 juillet courant pour demander qu’il soit distrait de l’allocation supplémentaire de 50000 francs moitié de cette somme pour entreprendre la construction de son habitation à la Villa afin que, continuant cette œuvre en même temps que les travaux du château, il soit possible en 1902 de lui livrer la nouvelle construction.
Pour faciliter les opérations, M. Bertrand offre, moyennant une indemnité de 1000 francs par trimestre, compris frais de déplacement, de quitter le bâtiment à démolir dès le 15 octobre prochain, et de s’installer dans un appartement à sa convenance jusqu’à ce qu’il puisse se réinstaller dans un bâtiment de l’Etat aussi voisin que possible du musée.
A mon avis, Monsieur le Ministre, cette proposition est susceptible d’être accueillie par votre administration : elle aurait pour avantage de débarrasser la suite des travaux d’entraves qui à coup sûr les paralyseraient, et on peut estimer que ces entraves se résumeraient en dépenses assez sensibles, que causent des travaux faits avec obligation de ménager des accès à des locaux habités, sans compte les dangers à courir par les occupants.
Vous auriez à examiner, Monsieur le Ministre, si en accordant à M. le conservateur Bertrand l’indemnité trimestrielle qu’il parait juste de lui allouer pour faciliter une suite régulière des travaux, il y aurait lieu d’affecter partie de l’allocation supplémentaire, d’abord au payement de cette indemnité, et sous quelle forme, et de disposer sur les ressources restantes d’une somme à fondre sur l’ensemble des opérations afin de commencer les travaux de construction du bâtiment d’habitation du conservateur. Si vous en décidez ainsi, je ferai établir un devis détaillé de la valeur de cette construction afin que le projet soit soumis à l’examen du conseil général des Bâtiments civils avant tout commencement d’exécution. Je viens donc vous prier, Monsieur le Ministre, de me faire donner des ordres en conséquence et de décider s’il y a lieu d’allouer à M. le conservateur, dès le mois d’octobre prochain, les trimestres de l’indemnité qu’il convient d’allouer à ce haut fonctionnaire, et qu’il vous appartient de fixer.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 14 juillet 1899
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 10 décembre courant, j’ai l’honneur de vous informer que la situation des crédits alloués et des dépenses effectuées au château de Saint-Germain pour l’achèvement de la restauration de la chapelle et de la tourelle du XVIe siècle qui lui est contiguë s’établit, d’après les pièces que j’ai produites et d’après celles que vous m’avez transmises, ainsi qu’il suit :
Devis en date du 19 janvier 1891 pour l’achèvement de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain et pour la restauration de la tourelle d’escalier du XVIe siècle qui lui est contiguë, s’élevant à 340474 f.
Les crédits alloués pour y pourvoir et les dépenses effectués en conséquence s’établissent ainsi qu’il suit :
Exercices
1895 : [crédits alloués par les Bâtiments civils :] 30000 f. ; [par les Monuments historiques :] [vide] ; [dépenses effectuées :] 27635 f. 22
1896 : [crédits alloués par les Bâtiments civils :] 30000 f. ; [par les Monuments historiques :] 58478 f. ; [dépenses effectuées :] 89304 f. 65
1897 : [crédits alloués par les Bâtiments civils :] 50000 f. ; [par les Monuments historiques :] 20000 f. ; [dépenses effectuées :] 34155 f. 44
1898 : [crédits alloués par les Bâtiments civils :] 50000 f. ; [par les Monuments historiques :] 30000 f. ; [dépenses effectuées :] [vide]
Ensemble : [crédits alloués par les Bâtiments civils :] 160000 f. ; [par les Monuments historiques :] 108478 f. ; [dépenses effectuées :] 151095 f. 31
Les dépenses effectuées pour cet objet s’élevant à : 151095 f. 31
La différence : 189651 f. 69 forme le complément prévu au devis ci-dessus pour l’achèvement des restaurations entreprises.
Il y a lieu de remarquer que cette somme de 189651 f. 69 c. excède de 9651 f. 69 c. celle de 180000 francs que je vous ai demandée dans ma lettre en date du 5 décembre courant, soit 150000 f. pour l’achèvement de la restauration de la chapelle et 30000 f. pour sa flèche.
La diminution de 9651 f. 69 sur la dépense prévue au devis provient de ce que j’ai pu, au fur et à mesure de l’avancement de ce travail, conserver certaines parties de construction dont je ne pouvais pas connaître exactement la valeur quand mon devis a été établi.
Une autre remarque à faire, c’est qu’il m’a été accordé un ensemble de crédits s’élevant à 268478 f. dans le but d’achever la restauration de la chapelle et de la tourelle du XVIe siècle qui lui est contiguë et que j’ai employé à l’exécution de ces travaux 151095 f. 31 seulement.
Voici pourquoi : comme il n’a pas été pris encore de résolution touchant le projet relatif à l’achèvement de ces restaurations, projet que j’ai soumis à l’examen de la commission des Monuments historiques à la date du 17 février 1897, je me suis trouvé dans l’obligation, en attendant cette solution, de suspendre les travaux entrepris. Je vous en ai donné avis et vous ai demandé l’autorisation d’employer les crédits devenus disponibles à la restauration de la façade du bâtiment ouest donnant sur la cour intérieure. J’ai consacré avec votre approbation le reliquat de mes crédits, 117382 f. 69 c., à l’exécution de cet important travail, qui est terminé depuis quelques jours.
Tel est, Monsieur le Ministre, le résumé des travaux de grosses réparations exécutés au château de Saint-Germain depuis 1895 et des dépenses qu’ils ont occasionnées.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la sculpture de la porte principale du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 mars 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
M. Puech, statuaire chargé de l’exécution du haut-relief qui doit décorer l’entrée principale du château de Saint-Germain, commence son travail arrêté à la somme totale de 8500 francs. Il n’en exécutera cette année qu’une petite fraction, consistant dans la restauration du modèle en plâtre, qui coûtera 1500 francs. J’ai l’honneur de vous demander de faire signer à M. Puech, qui habite rue du Faubourg-Saint-Honoré, 233 bis, à Paris, une soumission de pareille somme, et il aura à signer l’année prochaine une soumission complémentaire de 7000 francs pour l’achèvement de son travail.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la sculpture de la porte principale du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 mars 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli le devis d’une partie de la sculpture ornementale à exécuter à l’entrée principale du château de Saint-Germain. Ce devis, dont je vous propose d’accepter les prix, s’élève à la somme de 3030 francs et je demande qu’on fasse signer une soumission de pareille somme à M. Germain, sculpteur ornemaniste demeurant rue Boissonade, 16, à Paris, que je compte charger de l’exécution de ce travail.
La somme de 3030 francs serait imputable sur les 10000 francs prévus au chapitre 8 de mon devis général ainsi libellé : « 1er versement au statuaire qui sera chargé de l’exécution du bas-relief qui sera placé au-dessus de l’entrée principale du château ».
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet
Devis des travaux de sculpture ornementale à exécuter à l’entrée principale du château de Saint-Germain-en-Laye
Modèles
1 modèle de chapiteau de colonne et de pilastre, architecture et plâtre : 215 f.
Modelage et étude en terre : 320 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 165 f. ; [total :] 700 f.
1 modèle de clef de l’arc avec jouées, volutes et feuilles d’acanthe, architecture et plâtre : 70 f.
Modelage et étude en terre : 180 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 75 f. ; [total :] 325 f.
1 modèle de griffes à la base des colonnes, architecture et plâtre : 32 f.
Modelage et étude en terre : 45 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 20 f. ; [total :] 97 f.
Exécution en pierre, sur place, des modèles ci-dessus désignés
2 chapiteaux de colonnes groupés avec pilastres (difficulté d’exécution) pour parties engagées à : 680 f. ; [total :] 1360 f.
1 clef de l’arc avec jouées ornées et feuille d’acanthe : 200 f.
4 griffes des bases des colonnes à 42 f. : 168 f.
2 rosaces rondes à 90 f. : 180 f.
Total : 3030 f.
Nota : Ces prix sont nets : ils comportent les frais de voyage, de déplacement, d’indemnité de séjour des ouvriers, de transport de matériel et autres.
Le présent devis dressé par le soussigné, architecte du château
Saint-Germain-en-Laye, novembre 1904
Daumet
Supplément
Grand haut-relief, partie ornementale
Modèles et raccords divers des attributs au-dessous des figures : 290 f. 00
Exécution en pierre
Boucliers, casques et autres attributs au-dessous des figures au-dessus : 910 f. 00
Ensemble : 1200 f. 00
Total nouveau : 4230 f. 00
Rectifié au chiffre de 4230 f.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la vente de matériaux provenant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 19 janvier 1901
Monsieur le Ministre,
La démolition du pavillon sud-ouest du château de Saint-Germain allant être entreprise lundi prochain, 21 janvier courant, j’ai l’honneur de vous informer qu’il y aura lieu de faire faire au fur et à mesure de l’avancement de cette démolition des ventes successives de matériaux afin de ne pas laisser encombrer le chantier des travaux.
Il est nécessaire que vous vouliez bien donner connaissance de cette situation à l’administration des Domaines et lui demander de seconder notre service en cette circonstance, en abrégeant le plus possible les délais pour les mises en vente. Je vous demande de vouloir bien faire à cet effet les démarches utiles auprès de votre collègue du département des Finances.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le budget supplémentaire demandé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre
Pour le ministre, le directeur, à M. Daumet, architecte du château
7 juin 98
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par arrêté de ce jour, j’ai mis à votre disposition un crédit de 2000 francs pour les travaux d’appropriation de la Villa Saint-Germain au service du musée des Antiquités nationales. Cette somme est imputable sur le chapitre 43 du budget de l’exercice 1898 (grosses réparations des Bâtiments civils).
La situation actuelle du crédit des Bâtiments civils ne me permettant pas de consacrer à cette opération une somme plus importante, vous aurez à comprendre le surplus de la dépense qu’elle nécessitera dans vos propositions relatives aux travaux à effectuer à l’aide des fonds qui seront allouez pour l’exercice prochain.
Recevez etc.
S. Roujon »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le crédit accordé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Sous-secrétariat d’Etat des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 12 mai 1905
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts, par autorisation le chef de cabinet, à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision en date de ce jour, un crédit de 100000 f. a été mis à votre disposition sur le chapitre 46 du budget de l’exercice 1905, en vue des travaux de grosses réparations à exécuter pendant l’année 1905 au château de Saint-Germain-en-Laye :
Continuation des travaux de la restauration du bâtiment ouest (maçonnerie) : 6000 f.
Continuation de la construction du pavillon sud-ouest (maçonnerie) : 67500 f.
Charpente : 5000 f.
Serrurerie (chaînages, poutres, etc.) : 3000 f.
Enlèvement de gravois : 1000 f.
Carrelage du chemin de ronde à l’entresol du bâtiment ouest : 2000 f.
Achèvement du bas-relief au-dessus de l’entrée principale du château, sculpture artistique : 7000 f.
–, sculpture ornementale : 1200 f.
Divers : 2538 f.
Honoraires de l’architecte et du vérificateur et indemnité à l’inspecteur des travaux : 4762 f.
Total égal : 100000 f.
Je vous prie de m’adresser vos propositions pour la répartition du crédit précité par nature d’ouvrages ainsi que celles relatives à la désignation des entrepreneurs.
Je saisis cette occasion pour rappeler à votre attention les prescriptions suivantes, qui ne sont que la reproduction des règles en vigueur :
1° L’allocation d’entretien ne doit s’appliquer qu’à des opérations rentrant exclusivement dans la catégorie de celles qui incombent aux propriétaires, c’est-à-dire aux travaux de gros entretien, et, d’autre part, cette allocation ne doit s’appliquer à aucune dépense concernant les réparations locatives des locaux affectés au logement des fonctionnaires ou agents ; dans le cas où vous croiriez devoir faire une exception à cette règle, vous devriez m’en demander au préalable l’autorisation ;
2° Les crédits qui vous sont ouverts ne doivent pas être dépassés et aucune dépense ne devra être faite par anticipation sur les crédits de l’exercice prochain ;
3° Les crédits doivent être entièrement employés à la fin de l’année courante et les comptes seront arrêtés au 31 décembre ;
4° En exécution de l’article 41 du cahier des conditions générales en date du 31 janvier 1900, les entrepreneurs doivent vous remettre tous les trois mois les mémoires des ouvrages exécutés et des dépenses faites. Je vous prie de leur tenir la main à ce que cette disposition soit strictement observée ;
5° Aucun travail entraînant une dépense supérieure à 1500 francs ne doit être entrepris sans qu’il ait fait au préalable l’objet d’une soumission revêtue de mon approbation et pour l’établissement de laquelle vous aurez à m’adresser des propositions spéciales. A ce sujet, je vous rappelle qu’en vue de l’application du décret du 4 juin 1888, il importe que vous appeliez les sociétés ouvrières à faire des offres concurremment avec les autres entrepreneurs ;
6° L’adjudication est obligatoire pour les entreprises dont le montant excède 20000 francs ; vous devez néanmoins pour toutes les opérations de quelque importance, quoique inférieure à ce chiffre, proposer de recourir à ce mode de procéder chaque fois que cela sera possible ;
7° Vous devez réserver sur le crédit qui vous est alloué la somme nécessaire au payement de vos honoraires et de ceux du vérificateur.
Je vous prie de vouloir bien m’accuser réception de la présente communication et de ne perdre de vue aucune des recommandations qu’elle contient. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le crédit accordé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Sous-secrétariat d’Etat des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Palais-Royal, le 8 mars 1907
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision en date de ce jour, un crédit de 100000 francs a été mis à votre disposition, sur le chapitre 50 du budget de l’exercice 1907, en vue des travaux de grosses réparations à exécuter pendant l’année 1907 au château de Saint-Germain, savoir :
(Restauration)

  1. Terrasse et pavage : 13000 f.
  2. Maçonnerie : 27000 f.
  3. Plomberie : 10000 f.
  4. Serrurerie : 21000 f.
  5. Peinture et vitrerie : 13000 f.
  6. Chauffage : 8000 f.
  7. Paratonnerres : 2000 f.
  8. Menues dépenses diverses : 1000 f.
  9. Honoraires de l’architecte et du vérificateur et indemnité de l’inspecteur chargé de la surveillance des travaux : 5000 f.
    Total égal : 100000 f.
    Je vous prie de m’adresser vos propositions pour la répartition du crédit précité par nature d’ouvrages ainsi que celles relatives à la désignation des entrepreneurs.
    Je saisis cette occasion pour rappeler à votre attention les prescriptions suivantes, qui ne sont que la reproduction des règles en vigueur :
    1° L’allocation d’entretien ne doit s’appliquer qu’à des opérations rentrant exclusivement dans la catégorie de celles qui incombent aux propriétaires, c’est-à-dire aux travaux de gros entretien, et, d’autre part, cette allocation ne doit s’appliquer à aucune dépense concernant les réparations locatives des locaux affectés au logement des fonctionnaires ou agents ; dans le cas où vous croiriez devoir faire une exception à cette règle, vous devriez m’en demander au préalable l’autorisation ;
    2° Les crédits qui vous sont ouverts ne doivent pas être dépassés et aucune dépense ne devra être faite par anticipation sur les crédits de l’exercice prochain ;
    3° Les crédits doivent être entièrement employés à la fin de l’année courante et les comptes seront arrêtés au 31 décembre ;
    4° En exécution de l’article 41 du cahier des conditions générales en date du 31 janvier 1900, les entrepreneurs doivent vous remettre tous les trois mois les mémoires des ouvrages exécutés et des dépenses faites. Je vous prie de leur tenir la main à ce que cette disposition soit strictement observée ;
    5° Aucun travail entraînant une dépense supérieure à 1500 francs ne doit être entrepris sans qu’il ait fait au préalable l’objet d’une soumission revêtue de mon approbation et pour l’établissement de laquelle vous aurez à m’adresser des propositions spéciales. A ce sujet, je vous rappelle qu’en vue de l’application du décret du 4 juin 1888, il importe que vous appeliez les sociétés ouvrières à faire des offres concurremment avec les autres entrepreneurs ;
    6° L’adjudication est obligatoire pour les entreprises dont le montant excède 20000 francs ; vous devez néanmoins pour toutes les opérations de quelque importance, quoique inférieure à ce chiffre, proposer de recourir à ce mode de procéder chaque fois que cela sera possible ;
    7° Vous devez réserver sur le crédit qui vous est alloué la somme nécessaire au payement de vos honoraires et de ceux du vérificateur.
    Je vous prie de vouloir bien m’accuser réception de la présente communication et de ne perdre de vue aucune des recommandations qu’elle contient.
    Signé Dujardin-Beaumetz »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le crédit accordé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Sous-secrétariat d’Etat des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Palais-Royal, le 27 juin 1910
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts à monsieut Daumet, membre de l’Institut, architecte en chef
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision en date de ce jour, un crédit de 10000 francs a été mis à votre disposition, sur le chapitre 49 du budget de l’exercice 1910, en vue des travaux de grosses réparations à exécuter pendant l’année 1910 au château de Saint-Germain, pour la continuation de vitrines dans le musée des Antiquités nationales.
Je vous prie de m’adresser vos propositions pour la répartition du crédit précité par nature d’ouvrages ainsi que celles relatives à la désignation des entrepreneurs.
Je saisis cette occasion pour rappeler à votre attention les prescriptions suivantes, qui ne sont que la reproduction des règles en vigueur :
1° L’allocation d’entretien ne doit s’appliquer qu’à des opérations rentrant exclusivement dans la catégorie de celles qui incombent aux propriétaires, c’est-à-dire aux travaux de gros entretien, conformément aux instructions qui vous ont été précédemment adressées ;
2° Les crédits qui vous sont ouverts ne doivent pas être dépassés et aucune dépense ne devra être faite par anticipation sur les crédits de l’exercice prochain ;
3° Les crédits doivent être entièrement employés à la fin de l’année courante et les comptes seront arrêtés au 31 décembre ;
4° Conformément aux dispositions du cahier des charges générales, les entrepreneurs doivent vous remettre tous les trois mois les mémoires des ouvrages exécutés et des dépenses faites. Je vous prie de leur tenir la main à ce que cette disposition soit strictement observée ;
5° Aucun travail entraînant une dépense supérieure à 1500 francs ne doit être entrepris sans qu’il ait fait au préalable l’objet d’une soumission revêtue de mon approbation et pour l’établissement de laquelle vous aurez à m’adresser des propositions spéciales. A ce sujet, je vous rappelle qu’en vue de l’application du décret du 4 juin 1888, il importe que vous appeliez les sociétés ouvrières à faire des offres concurremment avec les autres entrepreneurs ;
6° L’adjudication est obligatoire pour les entreprises dont le montant excède 20000 francs ; vous devez néanmoins pour toutes les opérations de quelque importance, quoique inférieure à ce chiffre, proposer de recourir à ce mode de procéder chaque fois que cela sera possible ;
7° Vous devez réserver sur le crédit qui vous est alloué la somme nécessaire au payement de vos honoraires et de ceux du vérificateur.
Je vous prie de vouloir bien m’accuser réception de la présente communication et de ne perdre de vue aucune des recommandations qu’elle contient.
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Par délégation
Le chef de la division des services d’architecture
Signé Paul Léon »

Ministère de l'Instruction publique

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