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Description archivistique
Ministère d'Etat Château-Vieux Pièce
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Rapport concernant des travaux dans un appartement du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le général commandant militaire du château de Saint-Germain a prié Votre Excellence de vouloir bien autoriser l’exécution de divers travaux de changement de distribution dans l’appartement qu’il occupe.
La principale modification consisterait à déplacer la cuisine qui serait reportée dans une pièce située sur la façade sud. La cuisine actuelle serait convertie en salle à manger.
Ces travaux, en y comprenant l’établissement de deux becs de gaz, l’un dans la cuisine, l’autre dans l’antichambre, entraineraient, d’après le devis dressé par M. Millet, architecte du château, une dépense totale de 1800 f.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien autoriser l’exécution de ces travaux reconnus nécessaires pour rendre convenable l’habitation du commandant militaire.
La somme de 1800 f. sera imputée sur le crédit affecté à l’entretien des bâtiments civils exercice 1861.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mon respectueux dévouement.
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 21 janvier 1861, le ministre d’Etat, A. Waleswski »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le logement des surveillants des parterres au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Paris, le 11 mai 1860
M. le conseiller d’Etat, secrétaire général du ministère de la Maison de l’Empereur
Monsieur et cher collègue,
Vous m’avez demandé s’il était possible d’installer dans le château de Saint-Germain deux agens préposés à la surveillance des parterres et dépendant du service de Son Excellence le Grand Maréchal du Palais.
J’ai pris les ordres du ministre et je m’empresse de vous informer que Son Excellence ne consent pas à ce qu’il soit donné suite à ce projet.
Le château de Saint-Germain est dans un état de délabrement qui exigerait des dépenses importantes pour affecter certaines parties à des logemens. En outre, il ne parait pas convenable de mélanger des services distincts et d’introduire dans un bâtiment de l’Etat des agens appartenant au personnel de la Maison de l’Empereur.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma considération très distinguée et de mon sincère attachement.
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
J. Pelletier »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le logement des surveillants des parterres au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments de la Couronne
Bureau des Bâtiments
Palais du Louvre, le 7 mai 1860
A monsieur Pelletier, conseiller d’Etat, secrétaire général du ministère d’Etat
Monsieur et cher collègue,
Trois agents dépendant du service de Son Excellence le Grand Maréchal du Palais sont préposés à la surveillance des parterres et à l’entretien des rendez-vous de chasse du domaine de Saint-Germain-en-Laye.
Un seul de ces agents a pu être logé dans les bâtiments de la Couronne. Les deux autres, les nommés Dupuis, surveillant, et Gogmet, homme de service, demeurant dans la ville.
Son Excellence le Grand Maréchal a récemment demandé au ministre de vouloir bien examiner s’il serait possible de les loger au château. Cette mesure paraît en effet désirable au point de vue du service.
Le château de Saint-Germain ressortissant du ministère d’Etat, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien me faire connaître si vous pouvez prendre les dispositions nécessaires pour la réalisation de cette mesure à laquelle j’ai lieu de penser que le ministre donnerait volontiers son assentiment.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma considération très distinguée et de mon sincère attachement.
Le conseiller d’Etat, secrétaire général du ministère de la Maison de l’Empereur
Alph. Gautier »

Ministère d'Etat

Mémoire concernant un projet de loterie pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Les souvenirs qui s’attachent au château de Saint-Germain sont tels que l’on ne doit pas être étonné que bien des projets aient été mis en avant pour arriver à sa restauration.
Malheureusement, la dépense énorme que comporte une telle réparation, pour la faire en rapport avec l’importance du monument, a toujours fait reculer le gouvernement, qui déjà, dans sa sollicitude à conserver le souvenir qui se rattache à ce château, a renoncé à la malheureuse destination d’un pénitencier que l’on lui avait donné, et Dieu sait à quel vandalisme il a été en but pendant tout le temps qu’a duré ce déplorable état de choses.
Aujourd’hui que la France, heureuse, est fière du souverain qu’elle a acclamé, est arrivée à un état de force et de grandeur que toutes les puissances nous envient, au moment où l’Empereur vient encore d’agrandir la France en nous rendant cette province que les traités de 1815 nous avaient ravis, pourquoi la France victorieuse partout ne donnerait-elle pas à cette noble famille qui a tant fait pour elle un témoignage éclatant de sa reconnaissance ; pourquoi la France d’aujourd’hui, si grande et si belle, ne ferait-elle pas, ce qu’à une autre époque [dans la marge : Cette allusion a rapport à la souscription publique ouverte dans le temps pour le rachat du château de Chambord.], elle a fait pour un gouvernement qui n’avait alors pour lui que le prestige de sa légitimité et n’avait jamais su que nous affaiblir aux yeux de l’Europe entière.
Pourrait-elle mieux toucher le cœur de l’Empereur et de son auguste compagne qu’en venant applaudir à l’idée, que j’ose venir ici soumettre, de reverser sur S.A. le prince impérial ce tribut de reconnaissance que les grandes actions de son père lui ont acquis à juste titre.
Pourquoi le château de Saint-Germain restauré, remis pour ainsi dire à son état primitif, ne serait-il pas donné à S.A. le prince impérial, comme apanage, avec le titre de comte de Saint-Germain.
Toutes les résidences impériales de Paris, Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau ont été privilégiées en tout temps, et les souvenirs qui se rattachent à ces divers monuments conservés avec une fidélité qui fait honneur au souverain qui préside si heureusement à tout ce qui touche notre belle patrie.
Saint-Germain seul a été oublié, et c’est moi, bien petit, bien inconnu, qui ose venir le défendre, et j’ose le faire car je m’appuie sur une pensée qui, je n’en doute pas, trouvera une sympathie dans le cœur de tous.
Quel plus grand bonheur que cette occasion de prouver sa reconnaissance à un souverain dont tous les instants sont de grandes actions ; qui n’applaudira à cette double idée de rendre à la France un de ses plus beaux souvenirs et de trouver en même temps l’occasion d’un témoignage public de reconnaissance envers un souverain qui a tant fait pour nous.
Et que l’on le croye bien, ce jeune prince héritier des grandes pensées de son père, appelé aussi à voir un jour entre ses mains les destinées de la France, n’oubliera pas ce témoignage d’une reconnaissance unanime, donnée en sa personne à celui qui lui trace si bien le chemin de l’avenir.
Maintenant, pour arriver au but que je propose, voici les moyens que j’ose venir soumettre.
Il me serait donné l’autorisation de fonder une loterie, qui serait placée sous le contrôle spécial des personnes que l’on désignerait.
Cette loterie devrait présenter au public toutes les garanties de sécurité possibles et, pour cela, je me soumets à l’avance à toutes les exigences de l’autorité supérieure.
Pour arriver aussi vite que possible au but honorable de cette loterie, il s’agirait de donner au public, en même temps que l’occasion d’une action méritoire à faire, l’attrait d’une compensation au léger sacrifice que chacun serait heureux de s’imposer pour une œuvre de reconnaissance aussi légitime que celle à laquelle il serait heureux de participer.
Pour cela, j’ai eu l’idée d’une répartition en lots d’argent échelonnés pendant le temps que durera l’émission de la loterie. Ce moyen doit, je le crois, tenir en éveil le désir de faire une bonne action et d’avoir une chance aléatoire, qui ne laisse pas que de présenter un intérêt pour beaucoup.
Voici donc mon projet :
Capital de la loterie : fr. 10000000
Restauration du château, estimée : fr. 6500000
Primes affectées aux divers tirages : 2000000
Frais divers, imprimés, annonces, remises, locations etc. : 1500000
L’intérêt produit par les sommes versées au Trésor profiterait aux frais : mémoire
Souscription ouverte pendant 2 ans, chaque trois mois tirage de lots, soit huit tirages.
Les sept premiers tirages auraient
1 lot de : fr. 100000
1 lot de : 30000
3 lots de fr. 5000 : 15000
25 lots de fr. 1000 : 25000
50 lots de fr. 500 : 25000
[total :] 80 lots pour : fr. 195000
Au 8ème et dernier tirage, il serait allouée une somm de fr. 635000 répartie, savoir :
1 lot de : fr. 300000
1 lot de : 100000
1 lot de : 50000
5 lots de fr. 10000 : 50000
5 lots de fr. 5000 : 25000
50 lots de fr. 1000 : 50000
100 lots de fr. 500 : 50000
Le dernier numéro sortant, l lot de : 10000
Total : fr. 635000
Les 7 1ers tirages à 195000 chaque, soit : 1365000
Somme égale : fr. 2000000
Billets à 1 f. chaque
Pas de série, uniformité des billets.
Argent déposé au Trésor, ou à la Caisse des dépôts et consignations.
Le 1er tirage aurait lieu le 15 octobre 1860.
Chaque tirage ne se composera que du nombre de billets placés.
Paris, le 26 avril 1860.
E. de Choisy
25, rue des Ursulines, à Saint-Germain »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la demande d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 17 novembre 1859
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Vous m’avez demandé de mettre à votre disposition la salle de Mars du château de Saint-Germain afin d’y faire donner des concerts le dimanche de chaque semaine et pendant l’hiver seulement par la musique du régiment des Guides. Le produit des entrées, fixé à 25 par personne, devait être affecté à la construction d’un nouvel hôpital.
[barré :] Je regrette, Monsieur le Maire, en présence surtout du résultat que vous vous proposiez d’obtenir, qu’il ne soit pas possible de donner suite à votre demande. Vous comprendrez vous-même qu’il est pas admissible que l’Etat, tout disposé d’ailleurs à accorder, selon votre désir, ainsi que cela a eu lieu récemment, la salle de Mars pour une solennité exceptionnelle, puisse consentir à ce que périodiquement et pendant un espace de temps assez long elle soit mise à votre disposition. Il pourrait inopinément se produire telle circonstance qui m’obligerait à vous retirer cette autorisation, soit que mon administration ait besoin de cette salle, soit qu’il se manifeste pendant vos concerts quelques désordres imprévus que je ne pourrais tolérer. Enfin, une raison d’un ordre plus puissant motive encore mon refus. Vous n’ignorez pas, Monsieur le Maire, que le château de Saint-Germain est en très mauvais état. En beaucoup d’endroits les planchers sont détériorés, des poutres et solives rompues, et si par hasard, lorsque la foule aura pénétré dans le château, il arrivait un accident, ce serait une grave responsabilité que mon administration ne peut ni ne veut encourir.
Je regrette, Monsieur le Maire, de ne pouvoir accueillir votre demande, mais le château de Saint-Germain est dans un tel état de délabrement qu’il ne me paraît par convenable d’y admettre le public de manière permanente. Je suis loin, d’ailleurs, d’être assuré de la solidité des poutres et planchers des salles et s’il arrivait quelque accident, la responsabilité de mon administration serait gravement compromise.
Vous apprécierez, je n’en doute pas, Monsieur le Maire, les motifs de mon refus.
Etc. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la demande d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 17 novembre 1859
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Vous m’avez demandé de vous autoriser, pendant la mauvaise saison, à faire donner des concours publics par la musique des Guides dans la salle de Mars du château de Saint-Germain.
Quel que soit mon désir d’être agréable à la ville de Saint-Germain, il m’est impossible d’admettre que le château soit envahi par la foule qui se présentera pour assister à ces concerts, et je vous prie de me faire connaître quelles dispositions vous avez l’intention de prendre pour l’admission du public et sa surveillance.
Etc. »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’autorisation d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Seine-et-Oise
Mairie
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Monsieur le Ministre,
Pour satisfaire aux prescriptions contenues dans votre dépêche de ce jour, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les dispositions que nous croyons devoir prendre pour éviter l’envahissement du château par le public venant assister aux concerts offerts par la musique des Guides.
L’accès à la salle de Mars aurait lieu par les deux escaliers dont l’entrée se trouve à droite et à gauche du vestibule qui précède la cour. Toutes les autres issues auxquelles ces escaliers communiquent étant munies de portes, elles seront parfaitement closes, de manière à ce que le public ne puisse pénétrer que jusqu’à la salle de Mars.
L’entrée des logements des habitants du château sera gardée par des factionnaires.
Les concerts du régiment étant donnés gratuitement pendant la belle saison, nous avons pensé que le prix d’entrée fixé à 25 centimes serait suffisant pour éviter la présence d’une trop grande foule et permettre aux petites fortunes de venir jouir du seul divertissement qui soit offert aux habitants de Saint-Germain pendant l’hiver. Le produit de la recette serait affecté à l’œuvre de la construction du nouvel hôpital.
Permettez-moi d’espérer, Monsieur le Ministre, que les mesures dont je viens de vous soumettre les moyens d’exécution vous paraitront suffisantes pour prévenir les inconvénients que vous voulez bien me faire connaître.
J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Pour le maire, absent, l’adjoint délégué
Dutaillis
Ce 17 novembre 1859 »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’autorisation d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Seine-et-Oise
Mairie
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Monsieur le Ministre,
Les concerts publics et gratuits qui sont habituellement donnés par la musique de la garnison de Saint-Germain ont eu lieu jusqu’à présent au kiosque établi par la ville sur le parterre du château.
Mais la mauvaise saison dans laquelle nous entrons rendent maintenant impossible cette exécution en plein air.
Monsieur le colonel des Guides, voulant entretenir les bonnes relations établies entre son régiment et les habitants, vient d’offrir gracieusement à l’administration municipale de continuer à lui prêter le concours de sa musique, à la condition d’organiser un local couvert et convenable.
Nous avons accueilli avec reconnaissance l’aimable proposition de ce chef de corps et nous nous serions empressé de mettre à sa disposition l’unique salle que nous possédons si les proportions restreintes dans lesquelles elle est établie ne la rendrait impropre à la circonstance.
L’excellente musique du régiment des Guides, qui attire chaque dimanche à Saint-Germain un immense concours de personnes, est pour la ville, privée pendant l’hiver de tout autre moyen de divertissement, un véritable élément de prospérité. Nous serions donc heureux de voir réussir le projet dont monsieur le colonel veut bien offrir les principaux moyens d’exécution.
La salle de Mars du château, dans laquelle vous nous avez autorisés au mois d’août dernier à établir un concours d’orphéons, présenterait toutes les conditions de convenances pour les concerts du régiment.
Permettez-moi donc, Monsieur le Ministre, de venir supplier Votre Excellence de mettre à cet effet, pendant la saison d’hiver et pour le dimanche seulement, ce local à la disposition de l’administration municipale.
Toutes les mesures seront prises pour empêcher l’envahissement des autres parties du château par le public et faire exécuter les instructions qui pourront être transmises par le régisseur de ce monument.
Les dégâts qui pourraient être commis seront aussitôt réparés par les soins de l’administration.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Pour le maire, absent, l’adjoint délégué
Dutaillis
Saint-Germain, le 8 novembre 1859
P.S. Les concerts étant maintenant suspendus, nous serions heureux d’obtenir une prompte décision au sujet de cette demande. »

Ministère d'Etat

Rapport concernant des réparations aux vitres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
L’architecte du château de Saint-Germain a l’honneur de faire connaître à Votre Excellence que, d’après l’examen auquel il s’est livré, il a constaté qu’il manque, aujourd’hui, environ 1731 pièces en verre, présentant une surface totale de 67 m. 41, et 723 panneaux ou morceaux de zinc, présentant une surface totale de 62 mètres.
La presque totalité des pièces brisées ou détruites se trouvant à l’extérieur du château, il est nécessaire de les remplacer et d’exécuter, en même temps, quelques travaux de menuiserie, de serrurerie et de peinture qui sont les conséquences de ces réparations.
Ces travaux se divisent de la manière suivante :
Remplacement de 931 carreaux en verre : 330
Remplacement de 726 pièces soit en verre, bois ou zinc : 372
Démasticage, menues réparations de menuiserie, ferrures, peinture etc. : 230
Imprévus : 168
Total : 1100
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien autoriser cette dépense et de décider que son montant sera imputé sur le crédit d’entretien des Bâtiments civils, année 1859.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage respectueux de mon dévouement.
J. Pelletier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 19 mai 1859, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Rapport sur l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 10 juillet 1858
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye présente à l’approbation de Votre Excellence le devis de la dépense à faire pour meubler une partie de l’appartement du commandant du château.
Conformément à vos instructions, ce devis, qui s’élevait primitivement à 14000 francs, a été réduit. Il est vrai qu’il dépasse encore de 800 francs le chiffre de 6000 francs fixé par Votre Excellence, mais il me parait admissible et je proposerai à Votre Excellence de l’approuver.
Je vous ferai remarquer, Monsieur le Ministre, que cette somme ne comprend pas les honoraires de l’architecte, qui peuvent être évalués à 340 francs, ce qui portera la dépense pour l’ameublement dont il est question à la somme totale de 7140 f.
Il faut ajouter que cette augmentation de travaux obligera l’architecte à des voyages plus fréquens à Saint-Germain. Il faut donc prévoir pour ses frais de déplacement une augmentation qui peut être évaluée à 260 f.
La somme totale nécessaire pour couvrir les dépenses déjà approuvées et celle qui fait l’objet du présent rapport est donc de 7400 f.
Votre Excellence ayant décidé que cette somme ne pouvait être prélevée sur les crédits ouverts aux Bâtiments civils en 1858, je lui proposerai de la reporter sur les mêmes crédits de l’exercice 1859.
De cette manière, les travaux seraient exécutés en août et septembre 1858 et ils seraient payés en janvier 1859.
Si Votre Excellence approuve ces dispositions, je la prierai de signer le présent rapport et le devis ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
J. Pelletier »

Il est porté en marge : « Approuvé, le 12 juillet 1858, le ministre d’Etat, Achille Fould »

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