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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Ministère de l'Instruction publique
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Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 3 mai 1899
Le ministre à M. Paul Embry, administrateur délégué de la Société pour la construction des ascenseurs en France, 7, place de l’Hôtel-de-Ville, à Chatou (Seine-et-Oise)
Monsieur,
Vous avez sollicité au nom de la Société pour la construction d’ascenseurs en France l’autorisation d’établir, à mètres de la terrasse de Saint-Germain, sur le coteau du Pecq, une tour avec ascenseur du haut de laquelle on arriverait sur la dite terrasse au moyen d’une passerelle en fer.
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en ce qui concerne mon département, j’accorde cette autorisation sous les conditions suivantes :
1° La tour sera construite conformément au projet que vous avez présenté et les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse seront exécutés à vos frais suivant les indications et sous le contrôle du service d’Architecture du château de Saint-Germain.
2° La présente autorisation est accordée à titre essentiellement temporaire et sera toujours révocable au gré de l’administration des Beaux-Arts sans qu’il puisse en résulter aucun droit à indemnité pour le concessionnaire.
3° A l’expiration de la concession, la société devra faire exécuter à ses frais tous les travaux nécessaires pour rétablir les dispositions actuelles.
4° L’exploitation de la concession n’aura lieu que pendant le temps compris entre l’ouverture et la fermeture des grilles des parterres et cessera le soir lors de la sonnerie de la retraite, moment auquel on relèvera le pont-levis donnant accès sur la terrasse.
5° Pendant toute la durée de la concession, la société et les personnes à son service devront se soumettre aux règlements actuellement en vigueur dans le domaine de Saint-Germain ainsi qu’à ceux qui pourraient être établis ultérieurement dans l’intérêt du service.
La présente décision ne deviendra définitive qu’après la passation d’un acte administratif qui sera dressé par l’administration des Domaines. J’ai en conséquence transmis votre pétition à M. le préfet de Seine-et-Oise en l’invitant à faire le nécessaire à cet effet. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 6 mai 1889
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 3 mai courant, vous avez bien voulu m’informer que vous autorisez M. Embry à construire une tour avec ascenseur donnant accès sur la terrasse du château de Saint-Germain et vous m’avez chargé de transmettre le dossier de cette affaire à M. le directeur des Domaines pour la passation de l’acte administratif sanctionnant votre autorisation.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que je me suis conformé à vos instructions et que j’ai ajouté aux obligations imposées au constructeur dans votre lettres les deux suivantes :
M. Embry ne pourra faire fonctionner son ascenseur qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui sera en outre prié d’indiquer le nombre maximum de personnes qui pourront prendre place dans l’ascenseur.
Ce nombre ne devra en aucun cas être dépassé.
J’informe de ces dispositions M. le maire de Saint-Germain en le priant de veiller à leur stricte exécution.
Je suis avec respect, Monsieur le Maire, votre très obéissant et dévoué serviteur.
Pour le préfet, le secrétaire général »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, 27 VIII 1902
Monsieur le Directeur,
Je suis allé à Saint-Germain examiner le bas-relief au sujet duquel M. l’architecte Daumet avait demandé l’avis d’un conservateur du musée. J’ai l’honneur de vous rendre compte de ma visite.
Il s’agit d’un haut-relief qui décorait une porte percée vers le milieu du XVIe siècle dans un mur de la partie postérieure du château pour servir d’entrée à la cour. L’architecte Millet, au cours des restaurations dont il eut la direction, supprima cette porte et fit déposer les sculptures qui la surmontaient. On les encastra dans un mur du chantier, mitoyen avec une rue de la ville et depuis des années l’humidité n’a pas cessé de les détériorer.
C’est bien dommage car le morceau est de très belle allure décorative, tout à fait dans la manière de Jean Goujon et de sa meilleure école. Il mesure 4 mètres sur 3,20 et se présente aujourd’hui dans un tel état que son déplacement n’irait peut-être pas sans quelque danger. D’autre part, il serait profondément regrettable d’abandonner définitivement et de laisser périr dans un coin de chantier un fragment d’art décoratif d’une aussi belle époque. Je propose donc, au cas où l’architecte du château de Saint-Germain ne verrait aucun moyen d’utiliser et de réemployer dans ses travaux actuels le bas-relief déposé par son prédécesseur, de le recueillir au musée du Louvre. Nous pourrions lui donner, dans le vestibule du musée de la Renaissance, une place honorable. Et, en tout cas, si les mutilations qu’il a subies en rendaient l’exposition difficile, le conserver et l’abriter dans nos magasins, comme un document intéressant pour l’histoire de la sculpture française.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’assurance de mes respectueux dévouements.
André Michel »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1902
Monsieur le Ministre,
J’ai pris connaissance du rapport de M. André Michel, dont vous m’avez adressé la copie, relatif au bas-relief de l’époque de la Renaissance placé autrefois au-dessus de l’entrée principale du château, et j’ai l’honneur d’exprimer l’avis qu’il y a lieu de donner suite au projet de M. André Michel de sauver de la ruine et de recueillir au musée du Louvre ce très remarquable motif d’art décoratif.
J’estime que, de crainte d’accidents, sa dépose et son transport à Paris devront être effectués sous la conduite des employés du musée du Louvre qui ont la spécialité de ce genre de travaux, auxquels j’adjoindrai le nombre d’ouvriers de mon chantier qui sera jugé nécessaire. Il suffira pour cela qu’on m’avertisse quelques jours à l’avance.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet
P.S. De peur de détérioration au cours de la dépose, je ferai commencer lundi prochain l’estampage de ce bas-relief, ce qui ne demandera pas plus de trois à quatre jours. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 15 juillet 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Par des décisions prises à propos de la reconstruction de la porte d’entrée du château de Saint-Germain, M. le directeur des Beaux-Arts Roujon avait, sur ma proposition, accepté de confier à M. Denys Puech, statuaire, la restauration d’un bas-relief d’un beau caractère qui surmontait une porte établie à l’époque de Henri II pour mettre à communication directe le château vieux de Saint-Germain avec le château neuf que faisait construire Guillaume Marchand, architecte du roi.
Cette porte établie dans le mur d’enceinte de Charles V a disparu lors des travaux ordonnés par M. Millet. Le bas-relief a pris place en l’exposant au mur du fossé exposé au nord. Des altérations résultant de cette fâcheuse exposition l’ont rendu impropre à être remis en place comme motif décorant l’entrée du château. Il a été procédé au moulage du bel ensemble. L’original a été transféré dans l’une des salles de la sculpture française du musée du Louvre. Il devra être redressé par assises. Il sera certainement l’un des plus beaux motifs de décoration de l’époque à laquelle il appartenait, la Renaissance.
Au moment où la reconstruction de la porte d’entrée au château va être continuée par un nouvel entrepreneur, je vous propose, Monsieur le Ministre, de m’autoriser à demander à l’artiste accepté par M. Roujon de procéder au travail de restauration des parties altérées ou manquantes des figures décoratives et de confier à M. Germain, sculpteur ornemaniste, la reconstitution des parties très atteintes par la décomposition de la pierre, au bas des figures, que M. Denys Puech rétablira dans leur beauté primitive.
La dépense qui résultera des travaux d’art à entreprendre a été prévue pour 10000 francs à l’état de répartition des crédits alloués par votre département (Bâtiments civils) pour le présent exercice. Le payement aux artistes est donc assuré. La valeur des travaux si délicats à entreprendre ne peut être fixée à l’avance, mais au devis général il a été porté 15000 francs pour l’ensemble, ce qui permet d’espérer que l’achèvement est réalisable dans les limites de cette dépense.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 23 juillet 1904
Le directeur des Beaux-Arts à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
J’ai l’honneur de vous faire savoir que je vous autorise à confier à M. Denys Puech en ce qui concerne les figures et à M. Germain en ce qui concerne la sculpture décorative la restauration du bas-relief qui a fait l’objet de votre lettre du 15 juillet courant.
Je vous prie de m’adresser un devis de ces travaux en vue de l’établissement des marchés qu’ils comportent. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le remplacement du mécanisme de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 23 juillet 1907
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous demander de vouloir bien faire signer à M. Beauvais, horloger rue de Poissy, n° 10 à Saint-Germain-en-Laye une soumission de 3000 francs pour le remplacement du mécanisme de l’horloge du château de Saint-Germain, dont le payement serait imputable sur le crédit de grosses réparations mis à ma disposition en 1907 sur les fonds des Bâtiments civils.
La somme de 8000 francs de ce crédit, destinée à l’achèvement des calorifères du bâtiment ouest, laissant une disponibilité suffisante, je vous propose de prélever sur ce crédit la somme de trois mille francs nécessaires pour payer les frais de remplacement du mécanisme de l’horloge du château.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les boiseries anciennes à réemployer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 10 février 1884
Monsieur le Ministre,
Dans les projets de restauration qui doivent être exécutés au château de Saint-Germain est compris la restitution d’une salle dans laquelle seraient placées les boiseries sculptées qui proviennent des appartements du roi et du dauphin. Il entre également dans les nouveaux projets d’utiliser pour la décoration de la bibliothèque du musée les boiseries du temps de Louis XIII qui étaient dans la chapelle du château.
Pour m’aider dans les études d’ensemble et des détails de tenture, ameublement, nécessaires pour l’exécution de ces installations, j’ai l’honneur de solliciter de M. le Ministre la faveur d’un exemplaire de M. Williamson contenant des photographies des meubles de tapisserie etc. de l’époque Louis XIV prises dans le garde meuble et le mobilier de l’Etat.
Je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien prendre ma demande en considération.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les crédits affectés pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 15 août 1906
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous informer que le service des Monuments historiques ayant assumé le payement de presque tous les travaux de maçonnerie exécutés dans le bâtiment ouest du château de Saint-Germain, il s’en suit qu’une notable partie de la somme de 30000 francs affectée par le service des Bâtiments civils pour la « continuation de la restauration du bâtiment ouest, maçonnerie », paragraphe 7 du projet de répartition, se trouve disponible. Je vous propose de l’utiliser en l’affectant aux travaux assez importants restant encore à exécuter pour la « continuation de la construction du pavillon sud-ouest, maçonnerie », paragraphe 1er du projet de répartition.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 15 avril 1890
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 11 avril courant par laquelle vous m’invitez à vous faire parvenir mes observations et mon avis sur la suite que comporte une demande qui vous a été adressée par M. le maire de Saint-Germain relativement à l’installation sur les parterres des marchands forains qui participeront à la fête de juin, j’ai l’honneur de vous exposer que, en se reportant aux termes de la convention du 5 août 1881 invoquée par M. le maire de Saint-Germain, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous mettiez à sa disposition pour y établir la fête l’avenue Louis XIV et aussi le rond-point de l’avenue des Loges dans le but de permettre l’installation d’établissements de grandes dimensions, et bien qu’il ne soit pas question de ce dernier emplacement dans la convention précitée. En ce qui concerne l’avenue de l’esplanade du château, dont le sol est mauvais, je suis d’avis qu’il n’y aurait lieu de la mettre à la disposition de la Ville que seulement dans le cas où l’avenue Louis XIV serait entièrement occupée par les marchands dans toute sa longueur, ce qui n’a plus lieu depuis plusieurs années, le public se désintéressant des fêtes depuis longtemps déjà et le nombre des marchands diminuant chaque année davantage pour cette raison. Je pense que, tout en donnant satisfaction aux amateurs assez peu nombreux des fêtes foraines, il faut éviter de multiplier sans nécessité les emplacements mis à la disposition de la Ville pour ses installations, attend qu’on agirait à l’encontre du sentiment de la majeure partie du public fréquentant les parterres, qui y est attirée par la beauté et la tranquillité des promenades et par l’air pur qu’on y respire, toutes choses que leur enlève l’installation de la fête. En suivant cet ordre d’idées, je suis amené aussi à vous faire connaître que l’installation de locomobiles sur le rond-point de l’avenue des Loges est fort mal vue par les personnes qui occupent les propriétés qui bordent le rond-point et sont condamnées à avoir les oreilles déchirées pendant quinze jours par les sifflements continuels des machines à vapeur.
Quant aux mesures à prendre pour les installations des marchands, pour la police pendant la durée de la fête et ensuite pour la réparation des emplacements concédés, je pense qu’il n’y a rien à changer à ce qui a été fait précédemment, les intérêts de l’Etat ayant été sauvegardés.
Je suis également d’avis qu’il n’y a pas d’inconvénients à ce que les grilles du parterre restent ouvertes toute la nuit des dimanches 8 et 15 juin, à cause des bals qui ont lieu ces jours-là seulement ; mais il me paraît tout à fait inutile de laisser ces portes ouvertes pendant les nuits des mardi 10 et jeudi 12 juin ainsi que le demande M. le maire de Saint-Germain en raison des concerts qui se terminent à 10 heures du soir : le public a pris en effet l’habitude de quitter les parterres aussitôt après et je ne vois pas de motifs plausibles pour s’écarter du règlement qui fixe la fermeture des grilles à 11 heures.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
Daumet
Le soussigné a l’honneur de faire observer que les opinions exprimées au présent rapport ne lui sont pas personnelles et qu’il a dû sur divers points s’en rapporter à l’expérience de M. Choret, inspecteur des travaux. »

Ministère de l'Instruction publique

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