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Mention d’un don fait par le roi pour la construction du clocher de l’église de Saint-Germain-en-Laye

« L’an 1659, par la solicitation et soins de maitre Pierre Cagnyé, prestre, curé de l’eglise de Saint Germain en Laye, et d’honorables hommes Georges Benoist, escuyer de cuisine bouche du Roy, et François Regnault, marchand boucher, marguilliers de lad. eglise, et par les bienfaicts du roy Louys 14e du nom, pour plus grande decoration et ornement d’icelle, fut par l’ordonnance de noble homme maitre Georges Le Grand, prevost juge de la jusice royalle et du consentement des principaux habitants dud. lieu par assemblée d’iceux faicte sur ce sujet abattu et demoly le cloché qui estoyt basty et eslevé entre les autels de la Vierge et de la charité et continué le bastiment de la tour encommencé hors le corps de lad. eglise quarante ou cinquante ans auparavant pour y mettre les cloches. La 1ère pierre de la continuation de lad. tour bastie et eslevée jusques à la 1ère retraicte fut posée au nom desd. sieurs marguilliers le 31e et dernier jour de juillet dernier passé et celle des pillier qu’il a convenu faire proche ledict autel des Vierges pour ayder à porter les voutes qu’il a fallu faire et continuer en la place dud. cloché fut posée aussi au nom dud. sieur curé le 8e jour du present mois d’aoust en lad. année 1659, tous lesquels ouvrages ont esté faicts et conduicts par honeste homme Claude Binet, maitre maçon tailleur de pierre, natif dud. lieu, et a esté donnée par Sa Majesté la somme de cinq mil livres pour en faire les frais. »

Mention de la pose, au nom du roi, de la première pierre du bâtiment des malades de l’hôtel-Dieu de Saint-Germain-en-Laye

« Le 16e juillet 1670, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par moy curé dud. lieu soubz signé à Louys, fils d’honorable homme Michel Hoccart, premier garçon de la chambre de monseigneur le Dauphin, et de Marie Françoise Clin, sa femme, ondoyé du 8e may en la presente année par M. Charles Bailly, prestre et chapellain, vicaire de l’eglise de ced. lieu, lé du jour precedent à quatre heures du matin, le parrein Louys, dauphin de France, la marreine pour haute et puissante dame Julie d’Angenne, duchesse de Montauzier, dame d’honneur de la Reyne, madame Judic de Saint Maure, femme de haut et puissant seigneur messire Emanuel, comte de Cursoles. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 15 novembre 1669
[…]
[p. 360] Il n’y a pas de nouvelles à la Cour, les choses y vont de leur train ordinaire, les dames y sont belles, propres et de bonne humeur parce qu’elles se divertissent bien et sont riches ; elles sont aussi les seules, tout le reste rampe et, hors de leur appartement, il n’y a ni joie ni contentement à Saint Germain, où Leurs Majestés passeront l’hiver, de quoi il me fâche fort car pour [p. 361] être là à temps pour voir le Roi ou les ministres, il faut en ce temps ci partir une heure avant le jour, outre qu’il en coûte beaucoup dans ces hôtelleries, mais il faut s’y résoudre et n’en pas parler puisque le Roi s’y aime. »

Fondation faite par les habitants de Saint-Germain-en-Laye en l’honneur de Louis XIV

« Furent présens Charles Blesson, marchand bourgeois de Saint Germain en Laye, procureur sindicq en charge des habitans de Saint Germain en Laye, et Charles Delastre, aussy marchand bourgeois dudit lieu, cy devant procureur sindicq desdits habitans, auquel ledit Blesson a sucédé en ladite charge, représentans la communauté desdits habitans à l’effet qui ensuit, lesquels en mémoire perpétuelle et par la respectueuse reconnoissance des biensfaits desqueles le très auguste roy Louis 14, à présent régnant, a favorisé les habitans dudit Saint Germain, tant par la conservation de leurs anciens privilèges et exemptions accordées par les Roys ses prédécesseurs, que ceux qu’il a eu la bonté de leur octroyer, et nottamment la franchise des nouveaux droits des poids et mesures et des entrées des boissons, à la très humble suplication de feu monsieur le marquis de Monchevreul, chevalier, commandeur des ordres du Roy, capitaine gouverneur dudit Saint Germain, qui les a tousjours assistez de sa protection, se sont portez à faire une contribution, du temps de l’exercice dudit sieur Delastre, pour fonder à perpétuité une grande messe solennelle en l’esglise royalle et parroissialle dudit Saint Germain en actions de grâces, pour obtenir de Dieu les secours nécessaires pour le Roy leur bienfaiteur, la famille royalle et les besoins de l’Estat, ce que Sa Majesté a eu pour agréable, et pour cet effect, de l’agrément et consentement de haut et puissant seigneur messire Léonord, comte de Mornay, lieutenant général des armées du Roy, capitaine et gouverneur dudit Saint Germain, qui a la bonté de continuer d’honorer lesdits habitans de sa protection de mesme que feu monsieur le marquis de Monchevreul son père, André Georges Legrand, seigneur des Alluets, conseiller du Roy, président prévost juge royal ordinaire civil et criminel, lieutenant général de police dudit Saint Germain, Claude Legrand, conseiller du Roy, son procureur et de police desdits lieux, et en la présence de sieur Jean Antoine, escuier, porte arquebuse du Roy et de maitre Nicolas Denis Paye, greffier de la prevosté dudit Saint Germain, ont lesdits sieurs Blesson et Delastre, en leursdites qualitez, pour et au nom de la communauté desdits habitans de Saint Germain, fondé à perpétuité en ladite esglise royalle et parroissialle dudit lieu, ce acceptant par les sieurs Jean Jullienne, officier de louveterie du Roy, et Jacques Jean, marchand bourgeois dudit Saint Germain, y demeurans, marguilliers en charge de ladite esglise, en la présence et du consentement de messire Jean François Benoist, prestre, docteur de Sorbonne, prieur curé de ladite esglise, une grande messe solennelle qui sera chantée selon le rit des messes comme il a esté cy devant commancé suivant la résolution desdits habitans de l’exercice dudit sieur Delastre, ou sy ledit jour estoit occupé par la sollennité des festes de Pasques, le jour qui sera trouvé convenable, laquelle grande messe lesdits sieurs marguilliers promettent et s’obligent, eux et leurs successeurs esdites charges, faire chanter et céllébrer en ladite esglise, au chœur d’icelle, fournir les ornemens et luminaire convenables à la sollennité qui sera annoncée aux prosnes des dimanches précédens, les orgues touchées, carrellonée la veille et le jour que seront tenus payer et acquitter les rétributions ordinaires et accoutumées en ladite esglise. Cette présente fondation faite moyennant la somme de deux cent livres procédée de la contribution desdits habitans, déposée es mains dudit sieur Delastre du temps de son exercice que les derniers privilèges ont esté obtenus, et laquelle somme il a payée, délivrée ausdits sieurs marguilliers dès le quatorze juin dernier, qui le reconnoissent et l’en descharge, et lesquels déclarent en avoir fait l’employ, avec autres deniers de ladite esglise, à constituion de rente sur les aides et gabelles par contract duquel ils promettent fournir l’extrait contenant ledit employ audit sieur Delastre et de faire mention de la présente fondation sur les marturologes de ladite esglise affin qu’elle soit perpétuellement exercée, à commancer l’année prochaine et continuer à perpétuité comme dit est à pareils jours. Car ainsy &c. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé audit Saint Germain, à l’esgard dudit seigneur comte de Mornay en son apartement de la surintendance et l’esgard de messieurs les prevost et procureurs du Roy en leurs hostelz, et quant aux autres en l’estude dud. nottaire soubzsigné, es presence de Laurent Antoine Dharlinguers, praticien, et Jean Legrand, marchand, demeurans aud. lieu, tesmoins, l’an mil sept cent sept, le vingt deuxième aoust, et ont signé
Mornay, DeBenoist
Antoine
Legrand, Legrand, Delastre
Blesson, Jullienne
Jacques Jean, Lays
Dharlinguers
J. Legrand, Lanye »

Acte de la pose de la première pierre de la chapelle fondée par le roi à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy douziesme juin mil six cent quatre vingt dix huit, à onze heures d matin, par messire Jean François Benoist de Chazelle, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de Saint Germain, administrateur de l’hospital, avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, a esté benie la premiere pierre de la nouvelle chappelle de l’hospital de ce lieu, fondée et devant estre elevée et bastie par les biensfaits de tres haut, tres puissant, tres excellent et tres victorieux prince Louis le Grand Dieudonné, tres chrestien roy de France et de Navarre, laditte pierre posée par tres haut et puissant prince monseigneur Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, gouverneur de la province de Languedoc, prince souverain de Dombes, comte d’Eu, pair de France, commandeur des ordres du Roy, lieutenant general des armées de Sa Majesté, colonel general des suisses et grisons, et en presence de messire Henry de Mornay, marquis de Monchevreuil, gouverneur des ville et chasteau de Saint Germain en Laye, capitaine des chasses, et qui ont signé le present acte avec monsieur l’abbé de Benoist, susdit prieur et curé de Saint Germain, maistres Michel Trinité, vicaire, François Gaultier, sou vicaire, Estienne Coppin, ancien vicaire et cappelain de la charité, Christophe Caslevan, prestre, Pierre François Pierre Teilhes et autres prestres du clergé de l’eglize royalle et paroissialle de ce lieu de Saint Germain en Laye, present à la ceremonie, qui ont pareillement signé en presence de Louis Guillon de Fonteny, conseiller du Roy, commissaire enquesteur examinateur pour Sa Majesté de Saint Germain en Laye.
Louis Augustin de Bourbon
Monchevreul, F. Gaultier
Guillon de Fonteny, Coppin
Carlevoy, prestre, Parlleps, Teilhes
Desprez, François Langhorne, Dromgole
Trinité, Baussonnet, Regnault
De Cohihoult
De Benoist de Chazelles »

Récit de la célébration par Louis XIII et sa cour du jubilé à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt huictiesme jour dud. mois, il se feit en ce lieu la procession generalle de l’ouverture du jubilé envoyé de Sa Saincteté et par mandement de monseigneur l’illustrissime cardinal de Lion, grand aumosnier de France, publié pour le Roy, la Royne et la court, et par M. le nonce de Sa Saincteté addressé à me Claude Benoist, prestre et curé dud. lieu pour les parroissiens, et a esté lad. procession fort celebré, à laquelle a assisté le Roy, la Royne, messieurs les cardinaux de Richelieu et de Lion, son frere, monsieur d’Auxerre, premier aumosnier du Roy, et plusieurs autres evesques et prestres. Voilà l’ordre de lad. procession, c’est que monsieur le curé avec ses ecclesiastiques, tous revestus de chappes, ont esté apres les peres recolets, qui alloient les premiers en ordre de procession, puis apres suivoient les habitans de ce lieu, apres suivoient tous les chantres de la chappelle, tous en habit decent, scavoir est ung chacun avec le surplis, le bonnet quarré, chantans les letanies en musicque. Apres les chantres suivoit Sa Majesté, assistée des susdicts cardinaux. Les evesques preceddoient le Royne. Suivoit Sa Majesté et puis tous les seigneurs et dames qui estoient en court, toutes les gardes de Sad. Majesté, scavoir est les Cent Suisses et gardes du corps estoient devant les archers, qui marchoient en ordre entre lesd. habitans et chantres de la chapelle. On fis faire une station en l’eglise desd. peres recolets, où Leurs Majestez entendirent la messe, qui fut dicte par monsieur de Boulongne, prestre et chappellain ordinaire de Sad. Majesté. Pendant lad. messe, qui fut dicte basse, la musicque chanta quelques motets et puis la procession s’en revint en l’eglise parochialle dud. Saint Germain d’où elle estoit partie, mais non pas en l’ordre qu’elle estoit partie, car il ne se feit qu’un corps de procession par commandement expres de Sad. Majesté, toutes les gardes tant archers, du corps que suisses marchoient les premiers, hormis deux gardes qui estoient proches de Sadicte Majesté. Apres les peres recolets suivoient en ordre de procession en ordre de procession. Apres marchoient les curé et ecclesiastiques dud. lieu de Sainct Germains, suivis des chantres de la chappelle qui continuoient les letanies en musicque, qui estoient chantées par deux pages de la chappelle, et de tous les seigneurs et ames de la court et desd. habitans, et en cet ordre reviendrent à l’eglise parochialle où furent achevées les letanies avec le cœur Domine, salvum fac regem fut chanté avec les oraisons Que sumus omnipotens Deus et famulus Ludovicus, et Deus refugium nostrum et virtus. Et ainsi finit lad. procession. »

Mentions dans le registre paroissial de services donnés dans l’église de Saint-Germain-en-Laye pour le repos de l’âme de Louis XIII

« Le quinziesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict de devotion par moy curé, pour le repos de l’ame du feu Roy, un service complet avec vigiles, recommendasses, trois messes haultes, le libera à la fin avec les autres suffrages accoustumez, les messes chantées par messieurs Bailly, Lucas et moy curé.
[…]
Le 18e jour de may 1642, furent chantées solemnellement les vespres à vigilles des morts, et le lendemain une messe haulte de requiem par monsieur le curé à l’intention du feu Roy, le tout par devotion.
[…]
Le vingtiesme jour de may mil six cents quarente trois, fut faict un service complet de la confrairie dela charité pour le repos de l’ame du Roy deffunct, les messes chantées par messieurs Bailly, Garoche et monsieur le curé. »

Mention dans le registre paroissial de la célébration d’un Te Deum en présence du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le 14e jour de mars mil six cents trente huict, par l’ordre, commandement et en la presence du tres chrestien et invincible monarque Louys, treiziesme de ce nom, assisté des princes et seigneurs de sa cour, fut dicte et celebrée une messe et chanté solemnellement en l’eglise paroisialle de Saint Germain en Laye par les chantres de la musicque de la chapelle de Sa Majesté le devot hymne Te Deum laudamus etc., avec quantité d’autres princes, en action de graces à Dieu de la victoire remportée sur l’armée imperialle devant la ville de Rhinfeld et de la prise de Jean Le Verth et autres generaux et colonels de ladicte armée par le duc de Veimar, et y presidoit et officioit à la solemnité monseigneur le reverendissime evesque de Meaux, premier aumosnier de Sadicte Majesté. »

Confirmation par Louis VI des donations faites par ses prédécesseurs au prieuré de Saint-Germain-en-Laye, première mention de la résidence royale de ce lieu

« In nomine Sanctae et Individuae Trinitatis, ego Ludovicus, Dei gratia Francorum rex, universis Dei Eclesiae cultoribus, tam posteris quam instantibus et praecipue successoribus nostris, Francorum regibus, certum haberi, firmum teneri volumus, quod universa beneficia quae antecessores nostri, Francorum reges, ecclesiae Beati Vincentii et Sancti Germani de Leia, videlicet Robertus rex, qui ecclesiam ipsam a fundamento fundavit, et Henricus rex, filius ipsius, et Philippus, pater noster, contulerunt vel in posterum quilibet concessuri vel donaturi sunt, et nos bona voluntate et utili concedimus et firmamus :
In primis totam villam praedictae ecclesiae adjacentem, omnino liberam et quietam, cum sanguine et latrone et omnibus forisfactis in corpore villae factis sive omnibus consuetudinibus de corpore villae moventibus ; omnem quoque decimam vini et annonae meae et avenae quae attinent ad cellarium vel granarium Pissiaci, id est de Trel et de Charlavana et de ipso Pissiaco, et decimam Alvers, et annonae et leguminum et avenae undecumque sit ; similiter et decimam et annonae meae et avenae et leguminum de Aquilina et omnium crescentiarum mearum, si quae in ea fuerint factae ; molendinum quoque Filiolicurtis et unum modium annonae habendum perpetuo, unoquoque anno, de molendino quem pacto tali Columbenses monachi concesserunt fieri super stagnum Sancti Germani de Leia Bartholomeo de Fulcoio ; terram etiam Gaudine ; similiter et brancas de Leia, quantum necesse fuerit ad focum monachorum, necnon et mortuum lucum, quantum sufficit ad usum monachorum et hospitum suorum, et pasturam totam pecoribus monachorum et etiam hospitum suorum et, ut monachi centum porcos habeant libere discurrentes per totam Leiam tempore glandium ; vivum etiam nemus, quantum fuerit necessarium ad aedificia monachorum, vel nova facienda vel vetera reparanda ; Galterium quoque colibertum et omnem ejus posteritatem et quinque hospites apud Ruoldicurtem. Haec omnia benigne concedimus monachis Columbensibus Deo Sanctoque Germano servientibus.
Quae ne in posterum alicujus malivoli possint invidia infirmari vel vetustate deleri, nostri nominis karactere et sigillo signari et corroborari precepimus.
Actum publice apud Sanctum Germanum, presentibus episcopis nostris, Carnotensi videlicet Gaufredo et Manasse Meldensi cum clericis suis, abbate scilicet Santi Stephani de Valeia et Hugone de Leugis praeposito et Galterio de Bonavalle archidiacono et aliis multis. Data per manum Stephani cancellarii, anno Incarnati Verbi millesimo centesimo vicesimo quarto, regni vero nostri decimo septimo, Adelaidis reginae decimo.
Astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.
S. Stephani dapiferi, S. Gisleberti buticularii, S. Hugonis constabularii, camerario nullo. »

Louis VI

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