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Ministère d'Etat
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Lettre concernant la situation administrative du jardin fleuriste de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments de la Couronne
Bureau des bâtiments
Palais des Tuileries, le 19 mai 1862
A Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre et cher collègue,
J’ai reçu la dépêche que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 12 mai courant pour m’informer que Sa Majesté l’Empereur a ordonné l’isolement complet du château de Saint-Germain et me demander de mettre à la disposition de votre département, pour compléter cet isolement, un terrain servant aujourd’hui de jardin fleuriste et dont la réunion au domaine de la Couronne ne vous parait pas complétement justifiée.
La loi du 2 mars 1832 constitutive de la dernière Liste civile a compris dans la dotation de la Couronne le domaine de Saint-Germain, moins le château et plusieurs immeubles désignés nominativement dans un tableau joint à la susdite loi.
Le terrain dont il s’agit ne figure pas sur ce tableau. Par ce motif, il faisait partie de la dotation de la Couronne sous le dernier règne.
Pour satisfaire à des convenances du service militaire, ce terrain a été mis à la disposition du département de la Guerre le 24 mars 1850 mais, le sénatus consulte du 12 mars 1852 relatif à la dotation de la Couronne impériale ayant compris dans cette dotation les immeubles situés à Saint-Germain qui faisaient partie de la dotation précédente, sur la demande de mon prédécesseur, le département de la Guerre a fait la remise du terrain dont il s’agit au ministère de la Maison de l’Empereur le 17 août 1854.
Le droit de propriété de la Liste civile impériale sur ce terrain ne peut donc être contesté.
Toutefois, Monsieur le Ministre et cher collègue, pour vous mettre à même de satisfaire aux volontés de Sa Majesté, je consens à déplacer le fleuriste et je viens de donner l’ordre à l’architecte du parterre d’étudier un projet pour la translation de cet établissement dans une autre partie du domaine.
Cette opération demandera sans doute un certain délai, tant pour le choix d’un autre emplacement que pour le transport des terres et matériaux approvisionnés. Cependant, afin que la démolition du mur qui masque la vue ne soit pas retardée et conformément au désir exprimé par Votre Excellence, j’ai autorisé l’architecte de la Liste civile à laisser pénétrer immédiatement dans le fleuriste les ouvriers qui seront chargés de la démolition de ce mur.
Aussitôt que le fleuriste aura été déplacé, le terrain sera livré à l’architecte du château pour y exécuter les travaux ordonnés, mais la Liste civile restera propriétaire du terrain qu’aux termes de la loi elle ne peut ni céder ni définitivement aliéner.
Si une nouvelle entrée donnant accès sur le parterre est établie à cet endroit, elle devra être assimilées à celles qui sont placées sur d’autres points et la Liste civile sera seule chargée de régler les heures d’ouverture et de fermeture de la grille, ainsi que de la police en général.
Les surveillants militaires du parterre chargés de ce service auront seuls les clefs des portes.
L’architecte du château devra se concerter avec celui de la Couronne pour les dispositions à prendre lorsque le moment d’exécuter les travaux sera venu.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur
Vaillant »

Ministère d'Etat

Rapport concernant la fabrication de vitrines pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Conformément aux instructions de Votre Excellence, quelques pièces du rez-de-chaussée du château de Saint-Germain situées à droite de l’entrée principale et la grande salle des fêtes ont été appropriées pour recevoir le musée gallo-romain.
Les travaux des bâtimens seront prochainement terminés et il y a lieu de s’occuper du mobilier. D’après les dispositions projetées par la direction des musées, il serait nécessaire d’établir neuf vitrines et trois armoires vitrées. Les vitrines sont surtout dès à présent indispensables et M. Millet, architecte du château, a fait souscrire pour leur exécution, évaluée à 4464 francs, la soumission suivante que j’ai l’honneur de proposer à l’approbation de Votre Excellence.
Le sieur Garsc, entrepreneur demeurant à Paris, boulevard Contrescarpe, n° 34, s’engage à exécuter les 9 vitrines ci-dessus indiquées en bois de noyer 1er choix, à forfait, moyennant la somme de 4464 francs.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver cette soumission et de signer à cet effet le présent rapport.
La somme de 4464 francs serait imputée sur le crédit de 150000 francs affecté par Votre Excellence à commencer en 1862 les travaux de restauration du château de Saint-Germain.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 7 mai 1862, le ministre d’Etat, A. Walewski »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’envoi à Saint-Germain-en-Laye de deux groupes sculptés destinés aux parterres

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation mobilière
Bureau des Bâtiments
Paris, le 16 juillet 1853
M. Clerget, architecte du palais de Saint-Clous
Monsieur,
M. Cailloux, architecte des parterres et terrasse de Saint-Germain, m’a fait connaitre qu’il s’était assuré auprès de vous que les deux groupes qui se trouvent à l’entrée de la cour d’honneur du palais de Saint-Cloud doivent, après avoir été enlevés de cette place, rester sans emploi, et il m’a demandé d’en disposer en faveur des parterres de Saint-Germain.
Je vous autorise, Monsieur, aussitôt qu’il vous sera possible, à faire la remise à M. Dufrayer, actuellement architecte des terrasse et parterres de Saint-Germain, des deux groupes dont il s’agit pour la destination indiquée.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Signé : Achille Fould »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux de sculpture au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué une somme de 150000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 31 de la 3e section du budget du ministère d’Etat, exercice 1863, pour continuer la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Cette somme est spécialement affectée aux travaux de réfection du donjon et de la façade du château sur le parterre.
Votre Excellence a approuvé, le 4 mars dernier, la plupart des soumissions souscrites par les entrepreneurs pour les différentes natures d’ouvrages à exécuter en 1863. Restaient encore à soummissionner les travaux de sculpture. M. Millet a l’honneur de proposer à Votre Excellence de les confier aux sculpteurs ci-après nommés, dont j’ai l’honneur de présenter les soumissions à l’approbation de Votre Excellence, savoir
Sculpture, M. Libersac, sculpteur demeurant à Paris, rue Lafayette, n° 67, qui s’engage à exécuter différents travaux de sculpture d’art jusqu’à concurrence de 2500 f. et moyennant les prix indiqués dans la soumission qu’il a souscrite.
Sculpture, M. Corbel, sculpteur demeurant à Paris, rue Saint-Placide-Saint-Germain, n° 22, qui s’engage à exécuter différents travaux de sculpture d’art jusqu’à concurrence de la somme de 2500 f. et moyennant les prix indiqués dans la soumission qu’il a souscrite.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier d’approuver ces deux soumissions, qui sont régulièrement rédigées, et de signer à cet effet le présent rapport.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 12 mai 1863, le ministre d’Etat, A. Walewski »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’ameublement du commandant militaire du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 4 mars 1863
Le ministre à monsieur le général de Girardin, commandant militaire du château de Saint-Germain
Général,
Vous m’avez demandé de faire meubler par le ministère d’Etat deux pièces de l’appartement que vous occupez au château de Saint-Germain.
Je m’empresse de vous informer que, dans tous les bâtimens placés dans les attributions du ministère d’Etat, les fonctionnaires chargés de leur surveillance sont tenus de pourvoir, à leurs frais, à leur ameublement. Les réglemens en usage n’admettent pas une fourniture de meubles qui créerait des dépenses personnelles en dehors des crédits budgétaires et donnerait lieu à des observations de la cour des Comptes.
Il ne peut y avoir d’exception en faveur du château de Saint-Germain. J’ajouterai que, déjà, le paiement des meubles qui ont été achetés pour votre première installation a soulevé des difficultés.
Par ces motifs, je regrette, Général, de ne pouvoir donner suite à votre demande.
Etc. »

A cette lettre est joint un rapport de peu postérieur :
« Division des Bâtiments civils et monuments publics
Ministère d’Etat
Note
La question de principe, en ce qui concerne le mobilier du commandant militaire de Saint-Germain, est engagée de manière à rendre difficile la solution qu’indiquerait la régularité absolue.
Lorsque l’Empereur a nommé le général de Girardin à Saint-Germain, ce dernier a obtenu qu’un logement lui serait préparé et qu’un mobilier y serait placé.
Evidemment, cette mesure était contraire aux usages administratifs, attendu que les fonctionnaires de l’Etat, lorsqu’ils sont logés dans un établissement, se meublent à leurs frais. Mais le général, payé par l’Empereur, a voulu être considéré comme les commandants des palais impériaux qui sont logés, meubles, chauffés etc., de même que tous les fonctionnaires de la Liste civile.
Une fourniture de meubles a donc été faite, et un inventaire spécial a été dressé.
Aujourd’hui, quelques-uns de ces meubles sont en mauvais état et demandent à être réparés. Evidemment, il n’y a que deux partis à prendre, faire la réparation et laisser les meubles en service, ou bien enlever les meubles et les remettre au Domaine qui les vendra.
Je crois qu’on peut, sans inconvénient, continuer la situation actuelle. Lorsque le général a demandé récemment l’ameublement de nouvelles pièces, le ministre a refusé avec grande raison, afin de ne pas atténuer la force du principe, mais aujourd’hui il ne s’agit que de réparer un mobilier qui appartient à l’Etat et la question de principe reste en dehors.
La position du général est très fausse, en ce sens que l’administration de la Liste civile ne veut pas l’accepter et que le ministère d’Etat ne peut pas le considérer comme lui appartenant. Il serait à désirer qu’une autre destination lui fût donnée. »

Ministère d'Etat

Lettre accordant l’autorisation de visiter le château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et des monuments publics
Minute de lettre
Du 2 septembre 1859
Le chef de division à M. Henri Mathieu
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous envoyer une permission pour visiter le château de Saint-Germain avec les personnes de votre société.
Vous voudrez bien remettre cette permission au régisseur du château.
Recevez etc. »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’autorisation de visiter le château de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 1er septembre 1859
A monsieur le chef de division des Bâtiments civils
Monsieur,
Je n’ignore pas que l’état de délabrement du château de Saint-Germain a décidé Son Excellence le ministre d’Etat à interdire au public l’entrée de ce monument historique, mais je crois qu’une exception peut être faite en faveur des hommes d’études qui, dans les édifices anciens, cherchent autre chose que des satisfactions de coup d’œil, et je vous serai bien obligé, Monsieur, si vous voulez bien m’autoriser à visiter le château de Saint-Germain en compagnie de sept étrangers qui me sont recommandés par mes correspondants d’Orient et dont trois, MM. Comménos, Margaritis et Nicolaidy, se sont déjà fait un nom par leurs travaux artistiques.
Je vous serais également très reconnaissant si vous vouliez bien, Monsieur, m’autoriser à visiter avec les mêmes personnes le parc de Monceaux et les autres bâtiments dont l’administration vous est confiée.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur, votre très humble serviteur.
Henri Mathieu
Homme de lettres, chevalier de la Légion d’honneur
N° 9, rue Joubert »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les règles à observer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 27 août 1859
Pour le ministre, le secrétaire général, à M. O’Connell, régisseur du château de Saint-Germain
Monsieur,
Vous m’avez informé que certaines personnes déposent différents objets dans le château d Saint-Germain et vous m’avez demandé des instructions à ce sujet, notamment en ce qui concerne les manœuvres des pompiers. Les instructions que je puis vous donner sont fort simples : règle générale, le château ne doit pas être un lieu de dépôt pour des services étrangers. Il ne peut être fait d’exception à cette règle que dans des cas particuliers et un tems limité, alors vous devez toujours être averti et, si la circonstance l’exige, en référer à l’administration supérieure avant d’autoriser.
En ce qui concerne les manœuvres des pompiers, il importe que M. le maire en fasse officiellement la demande d’autorisation, afin qu’il soit pris des mesures pour prévenir des dégâts que vous me signalez. Vous voudrez bien vous entendre avec M. le maire. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les règles à observer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain-en-Laye, le 21 août 1859
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence connait toutes les difficultés que j’ai rencontrées dans l’exercice des fonctions que vous avez bien voulu me confier. Je crois avoir fait tout ce qu’il était possible pour éviter des conflits toujours regrettables.
Cependant, comme je veux justifier la confiance dont Votre Excellence m’a honoré et remplir mon devoir, je viens vous prier de m’indiquer la marche que je dois suivre dans quelques circonstances difficiles.
On a dernièrement fait manœuvrer les pompes dans la cour du château. Les pompiers ont escaladé les toits sans se mettre en peine des dégradations qui peuvent s’ensuivre. Dois-je interdire cet acte, qui a été fait à mon insu et que je sais devoir bientôt se renouveler ?
Plusieurs personnes remisent des voitures dans le vestibule, les jardiniers du parterre y laissent leurs chariots d’arrosage, tout cela me semble peu convenable à la tenue d’un château impérial. Je ne sais si je peux l’autoriser.
Je vous supplie donc, Monsieur le Ministre, de vouloir bien me transmettre vos instructions. Je m’y conformerai, heureux si je puis vous prouver que toute mon énergie, je la mets au service des fonctions dont vous m’avez honoré.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très respectueux serviteur.
Le régisseur du château
O’Connell »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le mauvais état des bâtiments entourant le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Direction des Palais et manufactures
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye
Parterre et terrasse
Saint-Germain, le 30 mai 1852
Monsieur le Ministre,
Nos parterres de Saint-Germain, si visités des étrangers qui en admirent la ravissante position, la vue si pittoresque des environs, le grandiose du nouveau parterre et la proximité de sa magnifique forêt, qui en grandissant ceux qu’ils ont, ajoutent mille charmes aux parterres.
Ce charmant tableau est en revanche bien mal encadré du côté de la ville. Ici, c’est la villa Médicis qui, ayant loué aux Domaines un terrain qui dépend du parterre, non seulement se contente de la clore en treillage, bien que l’autorisation de démolir le mur qui la séparait de cette promenade ait été accordé à ses propriétaires à la condition d’établir une grille en fer suivant un projet qui nous a été communiqué.
Mais encore un des dits propriétaires laisse sa maison en façade sur la promenade en état de ruine, les murs décrépis, les baies sans fermeture, les bois apparents, enfin dans l’aspect le plus sinistré et le plus hideux qui soit imaginable.
Plus loin, derrière le chemin de fer et dans l’endroit le plus apparent à tous les yeux, d’autres propriétaires, ayant fait démolir leur maison pour vendre le terrain par lots, laissent la partie basse du mur, jadis percée de baies, dans un état affreux de démolition, semblable au fumier.
A la suite sont des propriétés auxquelles appartiennent ou ont été concédés des terrains clos par des treillages, pourris et tombant en vétusté, qui appellent par leur état misérable et leur mauvaise tenue toutes les ordres et ceux qui ont envie d’en faire.
Puis enfin, pour comble, l’état de l’embarcadère, au sujet duquel j’ai l’honneur de vous écrire une lettre à la date de celle-ci.
Pensant qu’il est de mon devoir de rendre aux abords de nos promenades un aspect en rapport avec notre organisation administrative, j’ai l’honneur de vous proposer, Monsieur le Ministre, de vouloir bien écrire à monsieur le maire de la ville de Saint-Germain afin de l’engage à rechercher avec moi et vous proposer telles dispositions qui nous paraitrons les plus convenables pour faire cesser un état de choses qui rappelle trop les mauvais moments passés.
Veuillez, Monsieur le Ministre, agréer l’assurance des sentimens respectueux de votre serviteur.
J. Cailloux »

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