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Ministère de l'Instruction publique Château-Vieux Construction et travaux
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Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction générale des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Paris, le 22 mars 1884
Rapport à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre
Le château de Saint-Germain a été compris pour une somme de 120000 f. dans la répartition du crédit affecté en 1884 aux réfections et grosses réparations des Bâtiments civils et inscrit au chapitre 37 du budget ordinaire des Beaux-Arts.
En vue de l’exécution des travaux de restauration que comporte la dite allocation, M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, a fait souscrire diverses soumissions aux termes desquelles les entrepreneurs dénommés ci-après s’engagent à exécuter les travaux dont il s’agit moyennant les conditions suivantes, savoir :
Maçonnerie : M. A. Morin, travaux évalués à 65500 f., rabais de 10 % sur les prix de la série des Bâtiments civils et des Palais nationaux, édition 1882.
Charpente : M. Breton Louis, travaux évalués à 6000 f., rabais de 15 % sur les prix de la même série.
Serrurerie : M. Paul Moutier, travaux évalués à 7000 f., rabais de 7 % sur les prix de la même série.
Menuiserie : M. A. Hoffmann, travaux évalués à 11500 f., rabais de 10 % sur les prix de la même série.
Peinture : M. E. Robiche, travaux évalués à 9500 f., rabais de 14 % sur les prix de la même série.
Sculpture d’ornement : M. Rouget, travaux évalués à 5000 f., une série des prix spéciale, applicable aux dits travaux, est insérée dans la soumission du sieur Rouget.
Les travaux de maçonnerie qu’il s’agit d’exécuter, étant d’une nature toute spéciale et présentant un caractère artistique, peuvent, aux termes du décret du 18 novembre 1882 (article 18, paragraphe 5), faire l’objet d’un marché de gré à gré, ainsi que cela se fait pour les travaux analogues au château de Pierrefonds.
En conséquence, j’ai l’honneur de vous proposer, Monsieur le Ministre, de vouloir bien approuver la soumission relative à l’exécution des dits travaux ainsi que celles souscrites en vue des ouvrages d’autre nature qui, ne s’élevant pas à 20000 f., peuvent également être traités de gré à gré (article 18, paragraphe 1er du décret précité).
Si vous adoptez ces propositions, je vous prierai, Monsieur le Ministre, de vouloir bien revêtir de votre signature le présent rapport et l’arrêté ci-joint, nécessaire pour la régularisation de la soumission souscrite par le sieur A. Morin.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
P. Poulin
Vu et approuvé
Paris, le 28 mars 1884
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
A. Fallières »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant les crédits affectés à la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain
Aux termes d’un décret du 8 mars 1862, il a été décidé que le château de Saint-Germain-en-Laye serait restauré et approprié pour recevoir un musée gallo-romain.
De 1862 à 1879 (inclusivement) il a été dépensé une somme de : 2608000 f.
En 1880, l’architecte a disposé d’un crédit de : 125000 f.
1881, l’architecte a disposé d’un crédit de : 111000 f.
1882, l’architecte a disposé d’un crédit de : 125500 f.
1883, l’architecte a disposé d’un crédit de : 100000 f.
1884, l’architecte a disposé d’un crédit de : 120000 f.
1885, l’architecte a disposé d’un crédit de : 60000 f.
1886, l’architecte a disposé d’un crédit de : 60000 f.
Total : 3309500 f.
En 1887, les travaux ont été interrompus. Les propositions présentées par l’architecte pour le budget de cet exercice s’élevaient à la somme totale de 167053 f. Elles avaient notamment pour objet : l’aménagement des salles du 1er étage du bâtiment sud, l’installation de la bibliothèque, l’achèvement des ateliers du musée et de divers logements d’employés, la restauration du bâtiment ouest du côté de la cour etc. etc. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant un crédit ouvert pour des travaux au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 8 juin 1889
Le ministre à M. le directeur des Musées nationaux
Monsieur le Directeur,
La loi portant ouverture d’un crédit de 186000 francs pour travaux dans les musées du Louvre et de Saint-Germain a été promulguée le 29 mai dernier.
J’ai l’honneur de vous communiquer ci-joint le programme des travaux projetés, dressé par la direction des Bâtiments civils. Je vous prie de me le renvoyer le plus tôt possible en me faisant connaître si vous avez quelques modifications à proposer.
Agréez etc.
Le Ministre »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant le rôle du service des Monuments historiques dans la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« [Copie :]
Palais-Royal, le 29 mars 1879
Note sur le château de Saint-Germain
Le château de Saint-Germain est classé parmi les Monuments historiques.
En 1862, quand il fut question de le restaurer, le projet fut soumis à l’examen de la commission des Monuments historiques, et c’est sur le rapport de cette dernière qu’on abandonna l’idée de conserver les pavillons de Louis XIV et qu’on résolut de rétablir le château dans son état primitif en restituant les pavillons qui existaient sous François Ier.
L’architecte, auteur du projet, M. Millet, était attaché au service des Monuments historiques.
Le ministère des Beaux-Arts concourt à la restauration par une allocation annuelle de 25000 francs et attache une grande importance à ce que cette entreprise soit continuée suivant les plans adoptés par la commission, et soit dirigée par un architecte que son expérience, ses connaissances et ses travaux antérieurs désigneraient pour continuer l’œuvre commencée.
Puisque la commission des Monuments historiques a été consultée dès le principe sur le projet et sur le choix de l’architecte, il serait juste qu’elle le fût encore aujourd’hui qu’il s’agit de choisir un successeur à M. Millet. Ce procédé semble d’autant plus indiqué que, nous le répétons, le ministère des Beaux-Arts concourt à la restauration par des subventions annuelles.
7 février 1890
Des lignes écrites au crayon à la suite de cette note disent bien que la commission des Monuments historiques a été consultée sur le choix de l’architecte appelé à remplacer M. Millet au château de Saint-Germain, mais en se reportant aux procès-verbaux de la dite commission on ne trouve pas mention de cette consultation.
Quoiqu’il en soit, il est certain, et le chef du bureau des Monuments historiques peut l’affirmer, que le choix de M. Lafollye comme architecte du château de Saint-Germain a été arrêté par M. de Ronchaud lorsqu’il avait, comme secrétaire général des Beaux-Arts, le service des Monuments historiques dans ses attributions. Cela est si vrai que M. Lafollye, lorsqu’il fut nommé, lui témoigna sa reconnaissance pour la part qu’il avait prise à sa nomination.
D’ailleurs, la commission a toujours été consultée dans toutes les circonstances où il s’est agi du château de Saint-Germain.
C’est l’un de ses architectes, M. Millet, qui a été choisi pour diriger cette entreprise, bien qu’il n’eût jamais, auparavant, été chargé d’aucun travail par le service des Bâtiments civils.
C’est la commission des Monuments historiques qui a, dans ses séances des 28 mars et 23 mai 1862, des 21 février, 12 avril et 10 juillet 1880, du 28 mars 1884 et du 11 décembre 1885, tracé le programme et suivi toutes les phases de la restauration (la lecture des procès-verbaux ne laisse aucun doute à cet égard).
M. Millet, aussi longtemps qu’il a été architecte du château, a considéré comme un devoir d’obtenir l’approbation par la commission de toutes les mesures concernant la direction et l’exécution de la restauration, ainsi que pourraient en témoigner ceux des membres de cette commission qui en faisaient déjà partie à cette époque.
Comment le service des Monuments historiques n’aurait-il pas été consulté pour la nomination des architectes chargés de la direction puisqu’il l’a été pour la nomination des agents placés sous les ordres de ce dernier, ainsi que le constate la copie du rapport ci-joint ?
Le chef du bureau des Monuments historiques
Signé : Viollet-le-Duc »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant un budget alloué pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Monuments historiques
République française
Palais-Royal, le 15 avril 1897
Note pour le bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Le chef du bureau des Monuments historiques a l’honneur de faire connaître à son collègue du bureau des Bâtiments civils que la somme de 40478 f. formant le complément de la part que le service des Monuments historiques devait prendre dans les dépenses de restauration du château de Saint-Germain pour l’exercice 1896 est mise à la disposition du service des Bâtiments civils et peut être dès à présent ordonnancée sur l’exercice 1897.
Louis Pâté »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant un budget alloué pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Monuments historiques
République française
Palais-Royal, le 27 avril 1897
Note pour le bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Le chef du bureau des Monuments historiques a l’honneur de faire connaître à son collègue du bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux qu’il réserve sur l’exercice 1897 du crédit des Monuments historiques une somme de 2000 f. pour la continuation de la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Louis Pâté »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le budget supplémentaire demandé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 29 mai 1897
Note pour le bureau des Travaux d’art, musées et expositions
Une note en date du 14 mai courant émanant du bureau des Travaux d’art, musées et expositions fait connaître que M. le directeur des Musées nationaux estime de la plus grand urgence les travaux projetés pour l’installation d’ateliers dans la villa Saint-Germain dépendant du château de Saint-Germain-en-Laye.
Dans ces conditions, l’architecte a été invité à entreprendre les travaux dont il s’agit.
A cette occasion, le soussigné croit devoir faire remarquer à son collègue que, lorsqu’un avis fut demandé au service des Musées au sujet des travaux prévus en 1897 dans les établissements affectés à ce service, aucune demande ne fut faite à propos de l’opération dont il s’agit, qui cependant ne figurait pas dans l’état transmis par le service des Bâtiments civils.
En signalant ce fait à M. Bigard-Fabre, M. Picot le prie de vouloir bien à l’avenir, lorsque le projet de répartition des crédits des Bâtiments civils lui sera communiqué pour avis, faire le nécessaire afin d’établir d’une manière définitive l’ordre d’urgence des travaux à effectuer dans les édifices affectés à son service, de façon que l’état soumis à M. le ministre ne puisse être appelé à subir en cours d’exercice d’autres modifications que celles qui résulteront de besoins impérieux et imprévus.
Signé : Picot »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Minute de lettre du 5 août 1897
Pour le ministre, le directeur à M. l’architecte du château de Saint-Germain
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à votre demande, je vous autoriser à employer à la restauration de la partie du château de Saint-Germain sur la cour la somme restant disponible sur le crédit de 70000 f. mis à votre disposition sur les fonds de l’exercice 1897.
Recevez etc.
Signé : Ch. Caux »

Ministère de l'Instruction publique

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Palais nationaux
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1898
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration de la chapelle, à faire avec la participation des Monuments historiques.
    Contribution des Bâtiments civils : 30000 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail en cours dont l’achèvement s’impose à cause de l’état de profonde détérioration des constructions.
    [Observations de l’inspecteur général :] Travaux à continuer jusqu’à l’achèvement.
  2. Continuation des travaux de restauration de la parties du château qui avoisine la chapelle, dite « salle de Mars », en façade, sur la cour et sur la place du Château : 50000 f.
    [Observations de l’architecte :] Il y a lieu de continuer la restauration du bâtiment de la salle de Mars, en contiguïté de la chapelle. L’état de ce bâtiment est des plus fâcheux, les chéneaux en plomb et la couverture en tuiles sont en état de ruine, l’eau s’infiltre et détériore les voûtes en saturant les murs d’une humidité dont se plaint la conservation du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] Même avis.
    Total des travaux très urgents : 80000 f.
    Travaux urgents
  3. Achèvement de la mise en état d’occupation du bâtiment dit « Villa Saint-Germain » : 6000 f.
    [Observations de l’architecte :] Achèvement d’un travail reconnu indispensable par l’administration et pour l’exécution duquel elle a alloué un crédit en 1897.
    [Observations de l’inspecteur général :] A continuer.
  4. Achèvement du mobilier de la salle du musée sise au 1er étage du pavillon sud-est, et de la tourelle y attenant : 5500 f.
    [Observations de l’architecte :] Achèvement d’un travail entrepris en 1897 sur l’instante demande du conservateur du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] A continuer.
    Total des travaux urgents : 11500 f.
    Travaux nécessaires
  5. Construction dans la Villa Saint-Germain d’une maison d’habitation pour le conservateur du musée, 1ère annuité : 35000 f.
    [Observations de l’architecte :] Les travaux nécessaires comprennent la construction, sur la partie du terrain libre à la Villa, d’une maison d’habitation pour le conservateur, la partie du château qu’il occupe devant disparaître. Un avant-projet en a été dressé et un devis sommaire établi, dont le montant s’élève à 70000 francs. Si la construction de ce bâtiment était entreprise, moyennant deux allocations de 35000 francs sur les exercices 1898 et 1899, il serait possible en 1900 de dégager la chapelle en faisant opérer la démolition du bâtiment condamné (ci-joint projet et devis sommaire à l’état de renseignement).
    [Observations de l’inspecteur général :] Question plutôt administrative quant à la solution à lui donner.
  6. Exhaussement d’un tronçon de la colonne Trajane dans les fossés du château et construction d’un nouveau tronçon : 5700 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail entrepris à la demande du conservateur du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] Idem.
    C. Moyaux
    Total des travaux nécessaires : 40700 f.
    Total des propositions pour 1898 : 132200 f. »

Ministère de l'Instruction publique

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1899
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration de la chapelle, à faire avec la participation des Monuments historiques.
    Contribution des Bâtiments civils : 30000 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail en cours d’exécution dont l’achèvement s’impose à cause de l’état de profonde détérioration des constructions.
    [Observations de l’inspecteur général :] A continuer.
  2. Continuation des travaux de restauration de la partie du château qui avoisine la chapelle, dite « salle de Mars », en façade sur la cour et sur la place du château : 50000 f.
    [Observations de l’architecte :] Il y a lieu de continuer la restauration du bâtiment de la salle de Mars, en contiguïté de la chapelle. L’état de ce bâtiment est des plus fâcheux, les chéneaux en plomb et la couverture en tuiles sont en état de ruine, l’eau s’infiltre et détériore les voûtes en saturant les murs d’une humidité nuisible au bon état du bâtiment.
    [Observations de l’inspecteur général :] Tout ce qui est dit ci-contre est exact.
  3. Construction dans la villa Saint-Germain d’une maison d’habitation pour le conservateur du musée, 1ère annuité : 35000 f.
    [Observations de l’architecte :] Il faut construire sur la partie de terrain libre à la Villa une maison d’habitation pour le conservateur du musée, la partie du château qu’il occupe devant disparaître. Un avant-projet a été dressé et un devis sommaire établi, dont le montant s’élève à 70000 francs. Si la construction de ce bâtiment était entreprise, moyennant deux allocations de 35000 francs sur les exercices 1899 et 1900, il serait possible de dégager la chapelle en faisant opérer la démolition du bâtiment condamné. L’avant-projet et le devis sommaire à l’état de renseignement ont été produits au moment de la présentation du projet de budget pour 1898.
    [Observations de l’inspecteur général :] Question à examiner plutôt par les Beaux-Arts.
    Total des travaux très urgents : 115000 f.
    Travaux nécessaires
  4. Continuation d’aménagement de salles pour le musée, avec mobilier destiné à les garnir : 5000 f.
    [Observations de l’architecte :] Le service des Travaux ayant pris possession, pour terminer la restauration du château, des salles du bâtiment ouest qu’occupait le service du Musée, il est nécessaire de fournir à ce dernier de nouveaux emplacements en échange de ceux dont il s’est dessaisi, d’où la proposition d’aménagement de nouvelles salles.
    [Observations de l’inspecteur général :] Plutôt de la compétence des services des Musées.
    C. Moyaux
    Total des travaux nécessaires : 5000 f.
    Total des propositions pour 1899 : 120000 f. »

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