Pièce 134 - Souvenirs de sa visite à Saint-Germain-en-Laye par Charles Philip Ainslie

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134

Titre

Souvenirs de sa visite à Saint-Germain-en-Laye par Charles Philip Ainslie

Date(s)

  • 11 novembre 1882 (Production)

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Pièce

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Histoire archivistique

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Portée et contenu

« La terrasse de Saint-Germain
Nous croyons être agréable à nos lecteurs en publiant la traduction d’une notice sur la terrasse de Saint-Germain, extraits d’un ouvrage anglais paru, il y a quelques années, et intitulé Sketches here and there, par C.P.A. (en français, le général Ainslie).
Cette traduction a été faite, sans prétention, par A. et A. D. R.

On ne peut trouver nulle part une plus splendide promenade que la terrasse de Saint-Germain-en-Laye. Ses environs sont aussi charmants et abondent en agréables excursions, avec les attractions de la magnifique vieille forêt à proximité de la Ville. C’est toujours avec regret que l’on s’arrache de la Terrasse, y retournant souvent pour revoir ce vaste et enchanteur panorama, que l’on ne se lasse pas de voir et dont l’on n’est jamais rassasié. Cette terrasse, construite par Le Notre en 1676, a une élévation de 207 pieds au-dessus du niveau de la Seine et a une étendue, en longueur, de plus d’un mille et demi, du pavillon Henri IV à une porte de la forêt nommée « la grille Royale », sa largeur est de 65 pieds et le côté de la forêt est bordé dans son entière longueur par de magnifiques marronniers et des tilleuls.
La balustrade originaire en bois a, par ordre de Napoléon III, été remplacée par la superbe balustrade en fer actuelle et qui sera bientôt complètement achevée, et terminera ainsi avant peu ce magnifique travail.
Enchanteresse en tous temps, c’est, je pense, plus particulièrement aux environs de la chute du jour que l’air y est délicieux. Le parfum des bois et des fleurs (Saint-Germain est renommé pour ses roses), le chant du soir des oiseaux, les voix des laboureurs à travers les vignes, l’éclatant coucher du soleil versant ses magnifiques rayons sur la riche et grandiose perspective de la forêt ; vignobles, hauteurs grandioses avec de riantes plaines venant doucement dans le milieu, tout cela compose un tableau d’une beauté que je crois sans rivale. Différant des puissantes splendeurs de la Suisse, du Tyrol, des Pyrénées et d’autres contrées montagneuses dans lesquelles se confondent les sentiments de crainte et d’admiration, la vallée de la Seine ne présente que des paysages d’une description douce et tranquille, impressionnant l’esprit et les sens de pensées et de rêveries pleines de repos et de tendresse. Et avec tant de beauté naturelle, combien de rapprochements intéressants ne nous rappelons-nous pas ; nous regardons par-dessus les bois du Vésinet, à l’horizon duquel on aperçoit « l’Arc de Triomphe de l’Etoile », désignant le gai, le brillant, le léger Paris qui, en dépit de toutes ses souffrances et désastres, reste la capitale du luxe, du raffinement et du plaisir ; les hauteurs de Montmartre, la tour de Saint-Denis, le Mont-Valérien, dont on a tant parlé pendant la dernière guerre ; Nanterre, Rueil, où sous le pâle marbre dort la pauvre Joséphine et sa fille, la reine Hortense, le parc de la Malmaison, avec tous les souvenirs des premiers temps de Napoléon ; les hauteurs boisées de Louveciennes, et au-delà encore Marly, avec l’ombre de Louis XIV. Derrière les îles de la Seine, avec leurs peupliers se balançant, est situé Bougival, cher aux Parisiens les jours de fête ; et maintenant, tournant à gauche, nous voyons le village de Carrières, et plus loin le joli Maisons-Laffitte, avec son château, ses jolies villas perdues dans les arbres, ses avenues ombragées et son pont. Dans le lointain, les bois de Montmorency, et pour compléter ce splendide panorama, l’historique Seine glisse tout le long, avec ses ponts (celui du chemin de fer, heureusement pas désagréable à la vue), ses îles verdoyantes, et ayant seulement besoin d’un peu plus de vie à sa surface pour animer ses eaux tranquilles.
A propos des ponts sur la Seine, le vieux, en bois, du Pecq (la première station au-dessous de Saint-Germain), qui a été emporté par les glaces dans la soirée du 28 janvier 1830, a été la scène d’un épisode de la guerre de 1815, épisode peu connu, méritant toutefois d’être immortalisé. J’emprunte ce récit à une intéressante petite histoire du château de Saint-Germain par M. de Lacombe, un officier de hussards d’un régiment en garnison ici.
« Le 1er juillet 1815, une colonne prussienne appartenant à l’armée de Blücher, d’environ 1500 hommes, déboucha par le bois du Vésinet et effectua le passage du pont du Pecq. Une redoute, quelques canons posés sur la terrasse, auraient eu facilement raison de ces troupes. Pour protéger ce passage, il fut détaché un officier, dont le nom n’a pas été conservé, et seulement 25 hommes. Il y a des vieillards qui se rappellent l’avoir vu à la tête de cette poignée d’hommes, grave, tranquille, et avoir échangé avec lui quelques paroles avant l’arrivée de l’ennemi. Il sentait lui-même qu’il était sacrifié, car il ne pouvait se faire d’illusion ; il ne répondait aux remarques qui lui étaient faites sur la petite quantité de leur nombre que par quelques paroles de calme résignation ; c’était un de ces hommes qui, une fois qu’ils ont un devoir à remplir, le font sans plus raisonner.
Il barricada le pont le mieux qu’il fût possible. Il reçut les Prussiens à coups de fusil, resta ferme aussi longtemps qu’il eut un souffle de vie, donnant un exemple de sang-froid au milieu des ravages de la mort, et à son tour tomba pour ne plus se relever. Après cette fin glorieuse, les survivants de ces 25 héros, qui avaient largement satisfait aux droits de l’honneur, se retirèrent fièrement, maintenant leur retraite avec les dernières cartouches qui leur restaient, sans laisser un prisonnier, et se rejetèrent sur le corps d’armée du général Vandamme, opérant dans les environs de la Celle-Saint-Cloud. Et il n’y a pas une pierre sur les bords de la Seine pour retracer aux voyageurs ce dévouement, qui semble d’autant plus noble qu’on le savait d’avance inutile. »
Habitant pour quelques semaines le « Pavillon Henri IV », qui est non seulement un fashionable restaurant connu du monde entier, mais aussi un très confortable hôtel, et passant une grande partie de mon temps sur cette magnifique terrasse, je ne pus me tourner qu’avec intérêt du côté du grand et vieux château qui est tout proche. Il est restauré maintenant, autrement, mais sûrement, sous la savante direction de M. Millet, pour avoir l’exacte apparence qu’il avait lorsqu’il fut achevé, par François Ier, et il sera probablement, quand il sera terminé, le plus beau spécimen du style de la Renaissance en Europe. Mais je ne pouvais pas faire autrement de me rappeler en même temps que dans ces murs mourut, en exil et dans l’infortune, le dernier de la royale maison des Stuart, qui porta une couronne, et bien que le caractère de Jacques II ne soit ni élevé ni plaisant, et qu’il n’ait fait qu’une triste figure dans l’histoire, il y a néanmoins beaucoup d’intérêt romanesque attaché à ses dernières années.
J’ai été curieux d’apprendre quelque chose de son séjour ici, et de celui de ces personnes que leur dévouement avait poussées à partager la destinée du souverain tombé ; je me suis aperçu de suite que ce n’était pas un travail facile, car il reste peu ou pas de traces du royal exilé et de sa famille ou de ceux qui formèrent sa cour, que la libéralité princière de Louis XIV et une pension de sa fille la princesse Marie lui permettait de tenir. Pendant un temps considérable, il paraît qu’en effet, après la mort de Jacques, le 16 septembre 1701, de sa fille la princesse Marie-Louise, née ici le 28 juin 1692, morte le 18 avril 1712, et de la reine Marie d’Este, le 17 mai 1718, plusieurs de ceux-ci et de leurs descendants ont continué de résider à Saint-Germain, mais les derniers de tous sont maintenant disparus depuis un grand nombre d’années. Les documents de la mairie ont été, comme cela est arrivé exactement dans toute la France, brûlés par les mains sacrilèges de la Révolution de 1793. Dans la suite, des changements variés et des dégradations supportées par le château, depuis son occupation par Jacques II, tout ce qui restait des anciens appartements royaux ont été détruits ; et c’est ainsi qu’il arrive que, comme d’autres qui sont venus avant moi dans le même but, les détails que j’ai pu recueillir sont très pauvres et surpassent difficilement ce qui a été déjà plus ou moins raconté dans les histoires de cette période. Cependant, M. l’abbé Chauvel, curé de Saint-Germain, ayant eu la bonté de m’introduire auprès d’un gentleman de la ville, très au courant de ces matières, je suis redevable à M. Napoléon Laurent d’une grande quantité des informations suivantes, qui me semblent intéressante et moins universellement connues
C’est le jeudi 6 janvier 1689 que Louis XIV vint en grande pompe de Versailles à Saint-Germain recevoir la reine d’Angleterre, exilée, et le prince de Galles, qui arrivaient le même jour. Il y retourna le jour suivant et conversa quelques temps avec la reine, qui était au lit. En la quittant, Louis XIV apprit que le roi d’Angleterre était dans la cour du château, sur quoi Louis s’avança pour la recevoir jusqu’à la porte de la « salle des gardes ». Jacques s’inclina profondément, comme s’il eût voulu embrasser les genoux du roi, ce que Louis XIV empêcha, et l’embrassant, ils restèrent ainsi quelque temps dans les bras l’un de l’autre. Le prenant ensuite par la main, il le conduisit chez la reine à qui il le présenta en lui disant : « Je vous amène un homme que vous serez bien heureuse de voir ». Jacques resta longtemps dans les bras de la reine, après quoi Louis lui présenta monseigneur le duc de Chartres, les princes du sang et quelques courtisans que le roi d’Angleterre connaissait. Alors le roi de France conduisit Jacques chez le prince de Galles, et l’ayant ramené chez la reine, il lui dit en le quittant : « Je ne veux pas que vous me reconduisiez, vous êtes encore chez moi aujourd’hui, demain vous viendrez me voir à Versailles, comme cela a été convenu ; je vous en ferai les honneurs, et vous me les ferez à Saint-Germain la première fois que j’y reviendrai ; nous vivrons ensuite sans cérémonies ».
L’hospitalité princière, les attentions délicates et l’assistance matérielle rendue par Louis XIV dans son château de Saint-Germain au monarque exilé et détrôné ont été amplement et justement célébrés dans tous les différents mémoires et histoires de ce temps là, et ont aussi formé le sujet de différentes peintures et gravures. L’hospitalité fut en vérité le moindre des services rendus à son hôte par le roi de France qui, malgré ses propres difficultés politiques, trouva moyen de fournir à Jacques treize vaisseaux de guerre de 1ère classe et qui, en le quittant à Saint-Germain au moment de son départ pour l’expédition qu’il lui faisait tenter pour recouvrer sa couronne, lui offrit comme cadeau d’adieu sa propre cuirasse et ajouta, en l’embrassant, ces mots touchants : « Ce que je peux vous souhaiter de mieux, mon frère, c’est de ne jamais vous revoir ». Ce souhait, comme chacun sait, ne fut pas réalisé, et Jacques, battu sur terre à la Boyne et sur mer à La Hogue, revint à Saint-Germain pour y finir ses jours, passés principalement en actes de dévotion et variés par un seul amusement, celui de la chasse. A de rares intervalles, Jacques et la reine semblent avoir accepté les invitations de leur splendide hôte à Fontainebleau, Marly et Versailles. Il y a cependant un épisode qui rompit cette monotonie d’une manière si touchante et lequel fait tant d’honneur au monarque tombé et à ceux de ses partisans qui lui restèrent fidèles jusqu’à la fin que, quoi qu’on le trouve raconté ailleurs, j’ai trouvé la narration suivante, de Léon Gozlan (dans son médecin du Pecq) si exacte et si nette, que je la donne dans son original [Récit romanesque] :
« Cent cinquante gentilshommes, dit-il, avaient suivi le roi dans l’exil. Entretenus aux frais de Louis XIV, ils allèrent vivre, humblement, dans quelques villes du nord de la France. Malheureusement, les trésors de leur bienfaiteur n’étaient pas aussi inépuisables que sa magnanimité. Ses richesses furent taries par mille causes désastreuses, et alors il fallut retirer les pensions aux gentilshommes écossais.
Jacques II, leur roi, le soutint tant qu’il put, mais les ressources étaient si bornées ! Quand on fait l’aumône avec l’aumône qu’on reçoit, on double sa misère sans beaucoup soulager celle d’autrui. L’assistance fut bientôt insuffisante ; les gentilshommes essayèrent alors de prendre des états qui les aidassent à vivre dans l’exil. On vit des Fitzjames, des Dillon, manier le rabot et frapper l’enclume, les yeux tournés vers Saint-Germain où le roi gémissait de leur misère.
Après avoir vécu du pain de leur sueur, l’idée désespérée leur vint de demander du service dans les armées de Louis XIV. Bons officiers, ils seraient bons soldats ; la peine les avait endurcis. Ils offrirent des bras forts, des cœurs éprouvés, des dévouements inflexibles. Humblement, ils demandèrent à leur roi la permission d’être simples soldats sous les drapeaux de la France. Au temps de Charles VIII, et depuis ce roi, leurs compatriotes n’avaient pas rougi de solliciter de semblables enrôlements. Jacques soupira, et obtint de Louis XIV ce que les gentilshommes désiraient.
Tristes et heureux, ils se rendirent tous les cent cinquante à Saint-Germain, sous l’uniforme français, inusité pour eux.
Quand ils eurent nommé eux-mêmes leurs officiers, ils voulurent être passés en revue par leur infortuné roi, qui ignorait jusqu’à quel point ses braves serviteurs avaient mis à exécution leur projet. Un jour qu’il se disposait à aller à la chasse, unique distraction à son vaste ennui, il aperçoit, en traversant la cour du château, un bataillon rangé sur son passage : Quels sont ces hommes ? s’informe le roi. Sire, ce sont vos braves gentilshommes écossais, venus pour vous dire adieu ; ils désirent que vous les passiez en revue et que vous les bénissiez.
Le roi sentit les larmes lui monter dans les yeux et se retira dans ses appartements pour contremander la chasse et pour pleurer. Et alors l’air national d’Ecosse retentit sous les croisées, le vieil air de la guerre, celui qui émeut, qui enflamme, et qu’on n’entend jamais sans se souvenir qu’on a été brase, qu’on a été jeune et qu’on a aimé.
Le roi redescendit dans la cour ; il était pâle, ses jambes tremblaient et des larmes ruisselaient le long de l’habit noir qu’il avait revêtu. Il dit à ces braves jeunes gens : Messieurs, mes propres infortunes me touchent moins que les vôtres. Je ne saurais exprimer combien il m’est pénible de voir tant de braves et dignes gentilshommes descendus au rang de simples soldats. S’il plaît jamais à Dieu de me rétablir sur le trône, il est impossible que je puisse oublier vos services et vos souffrances. D’après vos désirs, vous allez entreprendre une longue route ; j’ai pris soin que vous soyez pourvus d’argent, de souliers, de bas, et de tous ce que peut vous être nécessaire. Craignez Dieu ; aimez vous les uns les autres. Faites-moi connaître directement vos besoins, et soyer assurés que vous trouverez toujours en moi votre roi et votre père.
Ensuite, Jacques II passa dans les rangs de ses Ecossais, s’arrêta devant chacun d’eux, leur renouvela ses promesses, écrivit leurs noms, salua le drapeau, et les mains étendues vers eux, il s’écria : Partez, mes enfants, votre roi vous bénit.
Accablé sous l’émotion, Jacques II se retira en silence. Tout à coup, il s’arrêta de nouveau ; peut-être n’a-t-il pas tout dit à ses vieux serviteurs. Il revient sur ses pas, s’incline jusqu’à terre, et de longs torrents de larmes coulent de ses yeux. Voilà ce qu’il avait à leur dire. Ses gentilshommes, le cœur brisé, se mirent à genoux et se recueillirent. Ils se relevèrent ensuite, fiers et beaux de leur fierté, et défilèrent une dernière fois devant leur souverain. »
La dernière fois que le roi de France visita son hôte fut le 13 septembre 1701, trois jours avant sa mort, lorsque Louis lui assura qu’il reconnaîtrait le prince de Galles comme roi d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, ce qu’il répéta à la reine dans sa propre chambre et ensuite, après son retour à Marly, en présence de toute sa cour.
Jacques mourut, comme on l’a dit, le 16 septembre 1701, et l’acte de décès suivant est extrait des registres de l’état civil de Saint-Germain-en-Laye :
Du seizième septembre 1701, à trois heures et vingt minutes après midi, est décédé, dans le château vieil de ce lieu, très haut, très puissant et très religieux prince Jacques Stuart, second du nom, roi d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, âgé de soixante-sept ans onze mois, régalement regretté des peuples de France et d’Angleterre, et surtout des habitants de ce lieu et autres, qui avaient été témoins oculaires de ses excellentes vertus et de ses religion, pour laquelle il avait quitté toutes ses couronnes, les cédant à un usurpateur dénaturé, ayant mieux aimé vivre en bon chrétien, éloigné de ses états, et faire, par ses infortunes et sa patience, triompher la religion catholique, que de régner lui-même au milieu d’un peuple mutin et hérétique. Sa dernière maladie avait duré quinze jours, pendant lesquels il avait reçu deux fois le saint viatique et l’extrême-onction, par les mains de M. Jean-François de Benoist, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, son propre pasteur, avec des sentiments d’une humilité si profonde, qu’après avoir pardonné à tous les siens rebelles et ses plus cruels ennemis, il demanda même pardon à ses officiers s’il leur avait donné quelque sujet de chagrin. Il avait aussi donné des marques de sa tendresse et religion au sérénissime prince de Galles, son fils, depuis héritier de ses couronnes, aussi bien que de ses vertus, auquel il recommanda de n’avoir jamais d’autre règle de sa conduite que les maximes de l’Evangile, d’honorer toujours sa très vertueuse mère, aux soins de laquelle il le laissait, de se souvenir des bontés que Sa Majesté très chrétienne lui avait toujours témoigné, et de plutôt renoncer à tous ses Etats que d’abandonner la foi de Jésus-Christ. Tous les peuples, tant de ce lieu que des environs, ont eu la consolation de lui rendre les derniers devoirs et de le visiter pour la dernière fois dans son lit de parade, où il demeura vingt-quatre heures exposé en vue, pendant lesquelles il fut assisté du clergé de cette église, des révérends pères récollets et des Loges, qui ne cessèrent de prier pour le repos de l’âme de cet illustre héros du nom chrétien, que le Seigneur récompense d’une couronne éternelle.
(Registre de l’état-civil de Saint-Germain-en-Laye)
Monseigneur le prince de Conti vint à Saint-Germain et y demeura durant ces derniers jours-là, parce que la reine d’Angleterre et lui étaient enfants des deux sœurs Martinozzi, dont la mère était sœur du cardinal Mazarin. Le nonce du pape y vint aussi, par son ordre, et conséquemment il reconnut et complimenta le prince de Galles comme roi d’Angleterre. Le soir du même jour, la reine alla voir, à Sainte-Marie de Chaillot, sa fille, pour laquelle elle avait une grande affection. »

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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 32e année, n° 45, 11 novembre 1882, p. 3

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