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Lettre de Louis XV à son petit-fils, l’infant Ferdinand de Parme, mentionnant une chasse à Saint-Germain-en-Laye

« A Versailles, ce 22 janvier 1770
Mon cher petit fils,
Je suis charmé que vous ayez fait vos Rois gaiement, mandez m’en un peu de détails, car je sus charmé de voir que vous vous amusez convenablement à votre état. Nos glacières sont pleines et je pars pour la chasse à Saint Germain par un temps qui me paraît assez beau.
Je vous embrasse de tout mon cœur, mon cher petit fils.
Louis »

Lettre de Louis XV à son petit-fils, l’infant Ferdinand de Parme, mentionnant une chasse à Saint-Germain-en-Laye

« A Marly, ce 1er mars 1772
Mon cher petit fils,
Vos courriers ont aussi retardés mais pas autant que les nôtres. Je ne croyais pas Boulogne si curieux que vous me le mandez. Ma santé est présentement bien rétablie et je suis venu ici passer mes jours gras non pour aller au bal, mais pour être plus près de la forêt de Saint Germain en Laie où je chasse dans l’hiver. Je suis bien fâché de la continuité de l’indisposition de votre épouse. Je ne lui écris pas de crainte de la fatiguer. A Dieu, mon cher petit fils, je vous embrasse de tout mon cœur.
Louis »

Lettre décrivant une chasse des fils de Louis-Philippe à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le lundi 20 juin 1842, à 8 heures et demie
J’espère que tu ne me reprocheras pas, cette fois, ma chère Henriette, d’abandonner le duc d’Aumale. Voici trois jours que je dîne avec lui, hier, avant-hier et mercredi ! Par exemple, il faut que j’y renonce aujourd’hui. Le prince a imaginé d’aller faire le bois ce matin à Saint-Germain. Voilà en quoi consiste cette plaisanterie : on se lève à une heure après minuit, on monte en voiture, on y dort de fatigue jusqu’à Saint-Germain où on arrive à deux heures et demie du matin. On se rend au chenil de l’équipage de chasse du prince royal, où on éveille en sursaut gens et chiens. On s’empare de deux ou trois limiers et on les lâche dans la forêt. La fonction des limiers est de dépister le cerf. On les suit comme on peut pendant plusieurs heures à travers ronces et broussailles, le pied dans la rosée et la tête dans le brouillard, et quand on a fait lever quelque grosse bête, cerf, daim, daim, chevreuil ou sanglier, ce qui ne s’obtient souvent qu’à la fuite d’une longue et pénible recherche, le tout est fait ; on a fait son bois, et on est autorisé à rentrer chez moi. Telle est la partie de plaisir à laquelle se livrent aujourd’hui le duc d’Aumale et son frère le duc de Nemours. Qu’en dis-tu ? Ne faut-il pas avoir le diable au corps pour s’amuser de ce qui est la corvée des autres ? car faire le bois a toujours [p. 253] passé pour la plus rude besogne des piqueurs et des valets de chien. Quand Jamin a reçu les ordres du prince pour cette équipée, il n’en pouvait croire ses oreilles, et il en pestait hautement. Il ressemblait à la poule qui a couvé des œufs de canards et qui les voit se jeter à l’eau sans pouvoir les suivre. Jamin suivra la chasse, mais en maugréant contre Dieu et les saints. Quant à moi, à qui la chasse a été offerte, je me suis prudemment récusé, d’autant que l’offre n’était qu’une ironie très fine à l’adresse de ma matinalité très suspecte.
Hier, à Neuilly, Madame m’a encore demandé de tes nouvelles. On admirait fort au Salon un tableau daguerréotypé dans lequel M. Eynard, le banquier philhellène, a représenté la famille royale, ornée de Jules La Rochefoucauld sur le second plan. C’est étonnant de ressemblance, ou plutôt c’est la nature prise sur le fait. Mais tous les visages sont noirs. Le daguerréotype ne peut pas faire autrement. Il en résulte que toute cette royale assemblée a l’air d’une réunion de nègres échappée au désastre de Saint-Domingue. Plus les attitudes sont vraies et naturelles, plus cette horrible couleur est laide à voir. »

Cuvillier-Fleury, Alfred-Auguste

Lettre demandant l’affectation temporaire de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye à la Guerre

« Ministère de la Guerre
3e division, service du Génie
2e section, Matériel
Paris, le 11 décembre 1854
A M. le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre et cher collègue,
M. le général Regnaud de Saint-Jean-d’Angely, commandant la garde impériale, a appelé mon attention sur l’insuffisance du casernement affecté au régiment de cuirassiers de la garde à Saint-Germain. Cette insuffisance n’est que momentanée, car des travaux de construction sont entrepris pour mettre ce casernement en rapport avec l’effectif du corps. Mais elle n’est pas moins réelle et nuit d’une manière fâcheuse à l’organisation du régiment.
Or, les bâtiments dits de la vénerie à Saint-Germain étant en ce moment sans emploi, M. le général Regnaud demande avec instance qu’ils soient annexés au casernement.
Ces bâtiments étant dans les attributions de votre ministère, je vous prie, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien me faire connaître s’il vous serait possible d’en faire la remise momentanée au service militaire et, dans le cas de l’affirmative, de vouloir bien donner des ordres pour que cette remise soit opérée dans un bref délai.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre secrétaire d’Etat de la Guerre
Vaillant »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’agrandissement de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Maison de l’Empereur
Service de la vénerie
Paris, le 14 mars 1855
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
L’équipage de la vénerie, ayant passé à Fontainebleau la saison d’hiver, va se rendre très prochainement à Saint-Germain et j’ai l’honneur de vous renouveler la demande que je vous avais adressée précédemment pour l’augmentation du local de cette dernière résidence, qui est complètement insuffisant pour le logement de l’équipage. L’architecte de Saint-Germain pense qu’il ne s’agirait que d’une dépense de 5000 à 6000 f.
L’année dernière, on était parvenu à loger tout le personnel en disposant des chambres qui se trouvaient vacantes à La Muette. Mais depuis lors ce local a été donné à la gendarmerie des chasses et il y aura, je le répète, impossibilité absolue de loger aujourd’hui toute la vénerie à Saint-Germain où elle doit arriver avant la fin du mois.
Je pense donc qu’il est indispensable de faire exécuter d’urgence les travaux d’agrandissement devenus nécessaires.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le Premier Veneur
Comte Ney »

Ministère d'Etat

Lettre demandant la remise au département de la Guerre de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Service du Génie
Matériel
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, le 14 novembre 1848
Au ministre des Travaux publics
Citoyen ministre et cher collègue,
L’impossibilité de loger dans les bâtiments militaires de Saint-Germain, même en resserrant les lits, le bataillon de dépôt qui doit y prendre garnison le 1er décembre prochain m’oblige à vous demander la cession au département de la Guerre du bâtiment dit la vénerie.
Cette dépendance du château, dont le premier étage jadis occupé par les employés des chasses est encore aujourd’hui vacant, pourrait recevoir environ 80 à 100 hommes.
Il importe que je puisse disposer de ce local à l’époque précitée, pour ne pas être obligé de disperser une partie de la garnison dans des logements particuliers, ce qui serait nuisible à la discipline et onéreux pour les habitants.
Faites-moi connaître, je vous prie, sans le moindre retard, si vous consentez à cette cession, afin que les travaux que comporte le bâtiment de la vénerie pour être approprié au logement de la troupe puissent être entrepris et terminés avant l’arrivée du dépôt.
Salut et fraternité.
Pour le ministre de la Guerre
Le sous-secrétaire d’Etat
Charras »

Ministère des Travaux publics

Lettre du connétable de Montmorency concernant les lièvres réservés pour la chasse du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur de Humyeres,
Le Roy, en recompense des bonnes nouvelles que vous luy avez escriptes de la sancté de monseigneur le Daulphin, de monseigneur le duc d’Orleans et de mesdames leurs seurs, vous advertit de celles qu’il a eu d’Escosse, ou Dieu mercy les choses vont si bien que mieulx ne pourroit, et au contraire tres mal en Angleterre, par le moyen des nouveaulx troubles qui y sont survenuz, qui me donne meilleure esperance que jamais de Boullogne, veu le debvoir que noz gens font de les serrer de pres, et desja le millord Clinton a par deux fois parlamenté avecques mon nepveu de Chastillon, tenant propoz qui demonstrent qu’ilz sont pour venir en quelque bonne composition, chose toutesfois ou nous n’adjousterons pas tant de foy que delaissons a faire tout ce dont nous pourrons adviser pour les reduire a l’extremité s’il est possible. Demain, le Roy va en poste ouytr messe et disner a Lyesse et de la ira coucher a Soissons, ou les dames iront droit d’icy, et moy a Fere ou samedy j’espere avoir la compagnie, qui de la ira a Villiers Costeretz puis a Ennet, faisant le Roy compte d’arriver a Paris a la Toussainctz, qui ne sera sans vous veoir [f. 77v] en passant. Cependant, vous ne scauriez faire plus agreable service aud. seigneur que de l’advertir souvent des nouvelles de nosd. seigneurs et dames ses enfans. Sur ce, faisant fin, je prie Dieu, monsieur de Humyeres, qu’il vous donne ce que plus desirez. De Follambray, le XVIIme jour d’octobre 1549.
Le Roy m’a commandé vous escripre que vous donniez ordre qu’on ne preigne les lievres et levraux qu’il a fait cy devant mectre au boys de la Trahison, affin que quand il les vouldra courre, il y en puisse trouver quantité
Vostre antyeremant bon cousin
Monmorency
[f. 78v] A monsieur de Humyeres, chevalier de l’ordre du Roy et gouverneur de monseigneur le Daulphin »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Rueil, le 30 octobre 1671
Il n’y a pas des nouvelles considérables à la Cour. Le Roi s’occupe dans des perpétuels [p. 178] conseils, à la chasse, va chez les dames. Il y a comédie deux fois la semaine à Saint Germain et régal tous les après minuits des jours maigres. Mercredi que j’y fus, le Roi alla courir le lièvre avec la meute de monsieur le Dauphin. Madame de Montespan sortit un peu avant lui, seule dans une calèche à six chevaux, toutes les glaces tirées, à travers desquelles on l’admirait avec son ajustement et ses charmes ordinaires. Elle était suivie du major des gardes du corps, le chevalier de Forbin, et de trois gardes avec le mousqueton, tous à cheval. Votre Altesse royale peut bien deviner de qui le Roi a pris l’exemple de se servir du major de ses gardes pour ces sortes d’emplois. »

Lettre mentionnant une chasse princière à Saint-Germain-en-Laye

« Dépêche
N° 19
Paris, 11/23 novembre 1815
Monsieur le comte,
Les rapports du duc de Wellington avec la cour continuent de s’améliorer journellement. Depuis ma dernière expédition, il s’est donné une chasse à Saint-Germain, à laquelle les princes et madame la duchesse d’Angoulême ont assisté. Le duc de Wellington, plusieurs dames anglaises et un grand nombre de généraux et d’officiers de cette nation y ont été invités.
A l’arrivée de la duchesse de Wellington à Paris, le Roi a offert au duc de s’établir à l’Elysée. Nous avons été si empressés de lever tous les obstacles que le comte Capo d’Istria a immédiatement quitté son appartement et est venu se loger avec les personnes de sa chancellerie à l’hôtel de la mission.
La présence du duc de Wellington à l’Elysée sera regardée comme une preuve matérielle de sa bonne intelligence avec les Tuileries. Le public de Paris, qui juge presque tout par les apparences, n’a pas manqué de saisir celle-ci.
J’ai l’honneur d’être, etc. »

Pozzo di Borgo, Charles-André

Lettres patentes ordonnant la création d’une faisanderie dans la garenne du Vésinet près de Saint-Germain-en-Laye

« Lettes patentes sur arrest qui ordonnent le défrichement du canton de quarante cinq arpens de taillis de la garenne de Vézinet, maistrise de Saint Germain en Laye
Données à Paris le 21 juin 1719
Louis, par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre, à nos amez et féaux conseillers les gens tenans nostre cour de parlement à Paris, salut. Par arrest de nostre conseil du 9 juin 1719, nous avons ordonné que le canton de quarante cinq arpens de taillis de nostre garenne de Vézinet joignant la ferme de ce lieu seroit défriché pour estre ensuite (distraction préalablement faite de deux arpens ou environ pour former une faisanderie) semé en grains et sain foin, tant pour le gagnage que pour la ponte du faisan et menu gibier, et qu’à cet effet toutes lettres nécessaires seroient expédiées. A ces causes, de l’avis de nostre très cher et très amé oncle le duc d’Orléans, Petit Fils de France, régent, de nostre très cher et très amé oncle le duc de Chartres, premier prince de nostre sang, de nostre très cher et très amé cousin le duc de Bourbon, de nostre très cher et très amé cousin le prince de Conty, princes de nostre sang, de nostre très cher et très amé oncle le comte de Toulouse, prince légitimé, et autres pairs de France, grands et notables personnages de nostre royaume, qui ont vu ledit arrest cy attaché sous le contre scel de nostre chancellerie, nous avons par ces présentes signées de nostre main ordonné et ordonnons que le canton de quarante cinq arpens de taillis de la garenne de Vézinet joignant la ferme dudit lieu sera défriché pour estre ensuite (distraction préalablement faite de deux arpens ou environ pour former une faisanderie) semé en grains et sain foin, tant pour le gagnage que pour la ponte du faisan et menu gibier, et le tout fermé de bons fossez, desquels défrichement et fossez sera fait adjudication au rabais en la manière ordinaire par le sieur de la Faluere, grand maistre des Eaux et forests du département de Paris, et en présence des officiers de la maistrise de Saint Germain en Laye. Voulons en outre que par ledit sieur grand maistre et lesdits officiers il soit procédé à la vente et adjudication en la manière ordinaire des arbres et bois qui sont sur lesdits quarante cinq arpens, à la charge par l’adjudication desdits bois de remettre le prix de son adjudication es mains du receveur particulier de ladite maistrise, pour sur iceluy estre l’entrepreneur desdits ouvrages payé de la somme à laquelle ils auront esté adjugez incontinent après la réception d’iceux. Si vous mandons que ces présents vous ayez à registrer et le contenu en icelles garder et observer selon leur forme et teneur. Car tel est nostre plaisir. Donné à Paris le vingt unième jour de juin l’an de grâce mil sept cens dix neuf, et de nostre règne le quatrième.
Signé Louis, et plus bas Par le Roy, le duc d’Orléans, régent, présent, Phélypeaux, et scellées du grand sceau de cire jaune. »

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