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Archives communales de Saint-Germain-en-Laye
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Quittance du lieutenant en la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye pour un don qui lui a fait le roi

« Je Geoffroy du Buade, sieur de Grissac, gentilhomme de la vennerie du Roy et lieutenant du sieur de Frontenac en la cappitainerie de Saint Germain en Laye, confesse avoir receu comptant de me Raymon Phelypeaux, sieur d’Herbault, conseiller dud. seigneur en son conseil d’Estat et tresorier de son Espargne, la somme de cinq cens quarante livres dont Sa Majesté m’a faict don en consideration de mes services et pour me donner moien de supporter la despence qu’il me convient faire à ceste occasion, de laquelle somme de Vc XL l. je me tiens content et bien payé et en quicte led. sieur Phelypeaux, tresorier de l’Espargne susd., et tous autres. Tesmoing mon seing manuel cy mis le VIIe jour de juillet MVIc dix huict.
Grissac »

Payements consentis par les habitants de la ville en lien avec la venue de membres de la famille royale à Saint-Germain-en-Laye

« Item dit que le mercredy veille Saint Laurens, sur l’advis que la Royne regente, mere du Roy, venoit rendre visitte à la royne d’Angleterre, estant lors en ce lieu, feust resollu que led. rendant s’achemineroit à Paris pour achepter fruictz pour luy faire presenter, avecq Thomas Le Gresle, fruictyer demeurant au Pecq, lequel feust fait et feust desbourcé pour lesd. fruictz la somme de trente une livres, cy : XXXI l.
A un homme envoyé exprez le lendemain du mattin pour aporter lesd. fruictz dans une hotte, luy feust payé cinquante solz tournois solz tournois et la despence qu’il feist en la maison dud. rendant : L s. [rayé et remplacé par : XXX s.]
Au nommé Gaullyer, fruittyer à Fourqueux, pour des prunes de perdrigon, payé XXX solz t., cy : XXX s.
Item rembourcé et payé à messieurs Levidyne et Guignard pour denyers fourniz et desbourcez pour fruictz par eux cherchez au pays, la somme de vingt six livres deux solz tournois par leur quittance et certifficat du unzieme dud. mois d’aoust 1645, cy : XXVI l. II s.
Item pour la despence dud. Le Gresle, du rendant et de leurs chevaux et […] d’iceux et chevaux, la somme de douze livres dix huict solz trois deniers pendant lesd. deux journées, cy : XII l. XVIII s. ob. [rayé et remplacé par : IX l.]
[…]
Le vendredy vingt sixiesme novembre 1646, par l’advis de messieurs Lemoyne, Guignard et autres, le rendant est allé à Andresy pour achepter demy muid de vin […], cy III l. II s.
Payé à Jean Courtyn, pour sa peyne et d’un autre d’avoir avecq luy tiré et laissé led. vin tiré par bouteilles pour faire presents à messieurs les princes le jour de la chasse de saint Hubert, quarente solz tournois, cy : XL s.
Pour le pris dud. demy muid de vin, quarante livres, cy : XL l.
[…]
Item payé à Nicollas Bertrand, fontaynier, pour une couronne par luy faite, fournie et dressée et qui est encorre de present sur la pyramidde estant au carreffour de l’esglize paroichialle dud. Sainct Germain en faveur de la naissance du Roy advenue en ce lieu, la somme de cent livres tournois sur sa quictance du deuxiesme may 1647, cy : C l. »

Payements consentis par les habitants de Saint-Germain-en-Laye pour la réparation du Grand Cours par ordre du roi

« Item dit le rendant que les fonteines dudit Sainct Germain ayant manqué par les ruptures et crevasses du cours, quy avoit besoin d’un bon restablissement, monseigneur de Louvoy envoya un ordre pour en faire le restablissement en plomb ausdits habittans, lequel ordre fust mises mains dudit sieur de Fonteny, à cause de quoy, attendu qe ce restablissement n’estoit pas du fait desd. habittans quy, conformement à leurs privilleges et lettres pattentes de Sa Majesté, sont tenus de payer par chacun an une somme de six cens livres pour touttes tailles et subciddes, à quoy il auroit pleu au Roy les abonner, et ce au fonteinier de Sa Majesté, pour l’entretien du cours desdites fonteines, il fust par vous, Monsieur, jugé à propos, avant que d’executer ledit ordre, de faire au Roy la tres humble remonstrance desd. habittans pour en obtenir la decharge, et à cette fin adresser un placet en forme de requeste et prier monsieur le duc du Lude, gouverneur dudit Sainct Germain, d’en parler au Roy et luy bailler ledit placet, suivant quoy le rendant fist dresser ledit placet, pour lequel il desbourca vingt solz, et fust ensuitte à Paris le deuxiesme avril audit an mil six cens quatre vingtz quatre avec ledit sieur de Fonteny pour prier ledit seigneur duc du Lude de le presenter au Roy et luy parler en faveur desd. habitans, auquel voyage ils sejournerent deux jours, n’ayant pu parler la premiere journée audit seigneur duc du Lude, pour la depense duquel voyage, compris les voitures, il auroit debourcé une somme de vingt cinq livres, quy avec les vingt solz payez pour ledit placet font ensemble vingt six livres, dont il fait depence, cy : XXVI l.
Dit ledit rendant que ledit seigneur duc du Lude n’ayant pas esté à Versailles pour parler au Roy aussy promptement qu’il estoit necessaire à cause de quelque indisposition, vous auriez, Monsieur, donné ordre audit rendant d’aller à Versailles avec lsed. de Fonteny et Delagarde pour representer à monseigneur de Louvoy les raisons que lesdits habittans avoient pour se deffendre du restablissement dudit cours, ce qu’ils firent, et ne receurent de luy autre reponce sinon celle que l’intention du Roy estoit qu’ils fissent restablir ledit cours en plomb, auquel voyage il a debourcé dix huit livres, tant pour le loyer de trois chevaux que pour la depence, dont il fait icy depence, cy : XVIII l.
[…]
Item dit le rendant qu’ayant eu advis le quatorze dudit mois d’avril que ledit seigneur duc du Lude estoit à Versailles, il fust par vous, Monsieur, resollu d’y aller avec lesdits rendant, de Fonteny et Delagarde afin d’estre dechargez du restablissement dudit cours, où vous auriez avec eux sejourné pandant trois jours, pandant lesquels, pour satisfaire à l’advis dudit seigneur duc du Lude, il vous plust, Monsieur, parler à monseigneur de Louvoy, après quoy sa reponce portée à monseigneur le duc du Lude, ledit seigneur parla au Roy, quy ne determina rien au subject dudit cours, pandant lequel voyage le rendant a payé et desbourcé une somme de soixante livres, tant pour les voitures que pour les voitures que pour la depence, dont il fait icy depence, cy : LX l.
Item de trois livres qu’il a aussy payez pour trois placets dressez à l’effet que dessus, l’un au Roy, l’autre à monseigneur de Louvoy, et l’autre audit seigneur duc du Lude, cy : III l.
Item fait aussy depence de quatre livres dix solz pour un voyage fait en la ville de Paris le dix huit avril au subjet d’une lettre à luy escritte par le sieur de Grandmaisons concernant le cours des fonteines et aussy à l’occasion d’un raport qu’il avoit fait à monseigneur de Louvoy au subject dudit cours, cy : IIII l. X s.
Dit le rendant que ledit seigneur de Louvoys ayant reiterré ses ordres ausd. habittans, adressés au sieur de Fonteny, pour le restablissement dudit cours, iceluy rendant, après en avoir communiqué à vous, Monsieur, et monsieur le procureur du Roy, aux anciens scindicq et aux notables habittans, receust vos ordres pour reparer ledit cours, à l’effet de quoy il fust sur ledit cours avec le fontainier, qui estoit accompagné de l’inspecteur des eaues de ce lieu pour le sieur Grandmaisons, grand fontainier, afin de descouvrir et connoistre ce quy estoit à faire pouor y aporter le remede aux endroits les plus deffectueux, prendre les mesures des thuyeaux à ce necessaires, pandant quoy il donna quelque argent aux ouvriers quy travailloient à ouvrir la terre pour avoir du vin afin de les obliger à travailler plus promptement, attendu que ledit seigneur de Louvoy pressoit fort, et aussy quelque despence qu’il fist avec lesdits fontainier et inspecteur pendant cinq jours, et ledit rendant compris lesd. cinq jours fait icy depence de vingt livres, cy : XX l.
Item de quatre livres dix solz pour un voyage à Versailles pour commander au plombier du Roy trente six thuyeaux de plomb de douze pieds de long sur trois pouces de diamettre et deux lignes et demye d’epoisseur quy estoient lors necessaire pour le restablissement dudir cours, cy : IIII l. X s.
Fait aussy depence de la somme de quinze cens trente six livres cinq solz par luy payée et debourcée aux sieur Lucas, plombier ordinaire du Roy, suivant sa quittance du vingt quatre avril dernier, pour neuf milliers trois cens trente quatre livres de plomb, masticq et soudure en thuyeaux, à raison de trois solz un liard pour chacune livre, le tout employé au restablissement dudit cours, de laquelle susdite somme de quinze cens trente six livres cinq sols le rendant fait icy depence, pour justification de quoy sera la quittance dudit Lucas representée, cy : XVc XXXVI l. V s.
Item fait despence de quatre livres pour le coust de la sentence rendue par les juges consuls au profit dudit Lucas pour le payement de ladite somme et fraits faits en consequence, laquelle sera representée pour justification, cy : IIII l.
Item fait aussy depence de seize livres seize solz pour vingt huit livres de soudure fournies par le rendant pour ledit cours au par dessus celle compris au susdit article, cy : XVI l. XVI s.
Item fait aussy depence de la somme de cinquante trois livres par luy payez et desbourcez pour la voiture des susdits plombs et soudure faite aux mois de may, septembre et octobre de ladite année mil six cens quatre vingtz quatre, dont il fait icy depence, cy : LIII l.
Item fait aussy depence de neuf livres pour deux autres voyages faits à Versailles au subjet desdits thuyeaux de plomb afin d’en donner les mesures et presser le plombier de les envoyer et ce ausdits mois de septembre et octobre, cy : IX l.
[…]
Item ayant esé jugé requis bailler un nouveau placet au Roy et à monseigneur de Louvoy avec des copies collationnées des lettres patentes concernant l’abonnement desd. habitans, ledit rendant en fist faire des copies collationnées des lettres patentes concernant l’abonnement desdits habitants, ledit rendant en fist faire des copies collationnées par le notaire dudit Sainct Germain, auquel fust pour ce payé une somme de six livres, dont il fait depence icy : VI l.
Dit le rendant que vous, Monsieur, ayant jugé à propos de bailler un placet avec lesdits copies collationnées à monseigneur de Louvoy et le voir en corps d’habitans, vous auriez donné l’ordre au rendant d’y aller avec vous et lesdits de Fonteny et Delagarde, et y mener quelques anciens scindicqs, ce quy fust fait, sans avoir pu obtenir audience dudit seigneur de Louvoy, mais seullement du sieur de Beaurepaire, quy marqua estre necessaire de revenir à quelques jours de là, et que pendant ce temps il l’instruiroit des moyens et raisons desdits habitans, auquel voyage pour le disné, où plusieurs officiers du Roy quy vinrent avec vous pour voir mondit seigneur de Louvoy se trouverent, fust payé par ledit rendant la somme de quarante cinq livres, pour la voiture, faisant lesdites sommes ensemble celle de cinquante trois livres, dont il fait depence, cy : LIII l.
Item ledit sieur de Beaurepaire ayant fait scavoir au rendant qu’il desiroit voir les patentes desdits habittans contenant leur abonnement, ledit rendant fust à Versailles le unziesme juillet luy en porter des copies collationnées, pour lequel voyage il fait depence de quatre livres dix solz, cy : IIII l. X s.
[…]
Fait aussy depence de dix livres dix solz, scavoir neuf livres pour deux journées du rendant par luy employées à faire une visitation et un mémoire exact de l’estat du cours des fonteines et de la grande depence quy estoit à y faire pour la mettre en un estat de perfection, selon l’ordre quy luy en fust donné par ledit sieur de Ruzé de la part de monseigneur de Louvoy, afin de luy porter, et trente solz pour l’escrivain quy le mist au net, cy : X l. X s.
[…]
Dit aussy le rendant que suivant vos ordres et pour parvenir à la decharge que lesdits habitans esperoient obtenir de l’entretien dudit cours des fonteines, il auroit esté à Versailles le trente dudit mois de juillet avec ledit Delagarde pour voir monsieur le duc du Lude, quy auroit fait scavoir qu’il y seroit ledit jour, mais infructueusement ledit sieur duc du Lude leur ayant marqué qu’il ne pouroit parler à monseigneur de Louvoy, attendu qu’il venoit de partir pour aller à Luxembourg, lequel voyage pour les chevaux et pour la depence il auroit payé dix livres, dont il fait icy depence, cy : X l.
[…]
Dit aussy le rendant que pour continuer à faire les sollicitations necessires pour obtenir la descharge de l’entretien du cours desd. fonteines, il auroit esté par vous, Monseur, jugé à propos de vous transporter à Versailles avec ledit rendant, lesd. Delagarde, Fonteny et quelques anciens scindicqs, pour solliciter ledit seigneur de Louvoy et parler au Roy afin d’obtenir cette decharge, où estans, vous auriez veu avec eux conjoinctement monsieur le duc du Lude, quy parla audit seigneur de Louvoy, lequel ayant referé cette affaire au Roy, ledit seigneur duc du Lude et vous, Monsieur, assisté desdits rendant et autres devant nommez, luy en auriez parlé sans avoir obtenu autre reponce que celle qu’il verroit ce qu’il y auroit à faire avec ledit seigneur de Louvoy, depuis quoy et le soir du mesme jour les sieurs Antoine et Bazire en ayant aussy parlé au Roy à son coucher, ils n’auroient pas obtenu d’autre reponce, ce quy vous obligez, Monsieur, avec les sudits, de revenir aud. Sainct Germain apres avoir sejourné deux jours audit Versaille, et pour la voiture et la depence le rendant auroit payé et desbourcé la somme de quatre vingtz huit livres, cy : IIIIxx VIII l.
[…]
Dit ledit rendant que l’incapacité ou neglicence de ladite veuve ayant mis le cours desdites fonteines en tel estat qu’il estoit rompu et pery en plusieurs endroits, en sorte que l’eau manquoit la pluspart du temps audit Sainct Germain, cela auroit donné lieu au sieur de Ruzé, controlleur des Bastimens du Roy en ce lieu, d’en escrire à monseigneur de Louvoy, surintendant des Bastimens de Sa Majesté, lequel ayant donné ordre au rendant de luy aller parler à Versailles, il y auroit esté et receust de luy ordre de veiller tellement à la conduitte et entretien dudit cours que l’eau ne manquast de venir continuellement, et que sy luy et lesdits habittans n’obeissoient, il les feroit bien obeir et qu’il leur feroit faire un cours tout neuf en plomb, et enfin s’il manquoit à ce qu’il luy disoit, il le feroit emprisonner, à quoy ayant repondu que lesd. habitans ne manquoient pas de payer la veuve dudit Beauvais que le sieur de Grandmaisons avoit establie pour l’entretien dudit cours, et que s’il y avoit quelque choses à dire que c’estoit sa faute et non ausdits habitans, il auroit repondu que le Roy ne connoissoit que lesd. habittans pour l’entretien dudit cours et que sy ladite veuve ne faisoit pas son debvoir, que c’estoit à luy, rendant, et ausdits habitans de repondre du service et qu’il s’en prendroit à luy, ce que voyant le rendant luy auroit dit qu’il aymoit mieux s’en charger luy mesme plustost que d’en repondre, à quoy ledit seigneur ayant respondu qu’il le voulloit vollontiers et qu’il en parleroit au Roy et qu’il envoiroit ses ordres à ce subject au controleur des Bastimens, suivant quoy ledit sieur de Ruzé, par ordre de mondit seigneur de Louvoy auroit retiré les clefs des reservoirs de ladite veuve Beauvais et icelle mises es mains dudit rendant, quy s’en seroit chargé, et apres avoir visitté l’estat dudit cours et fait un memoire exact de ce quy estoit à y faire, qu’il auroit mis es mains dudit sieur de Ruzé, qu’il a depuis luy mesme verifié sur les lieux et iceluy mis es mains de mondit seigneur de Louvoy, en consequence de quoy le rendant a depuis luy mesme et par ses mains entretenu ledit cours jusqu’à present qu’il l’entretient encorre, pourquoy fait icy depence ausdits habitans de pareille somme de six cens livres pour l’année de l’entretien dudit cours escheue au dernier decembre mil six cens quatre vingtz cinq, cy : VIc l.
[…]
Dit le rendant que le cours des fonteines s’estant toruvé en desordre à l’entrée de son sindicat, il receust ordre dudit sieur de Ruzé, de la part de monseigneur de Louvoy, de faire fermer tous les regards quy estoient à l’habandon et tout ce quy estoit nécessaire audit cours, suivant quoy il fist seullement reparer les choses les plus necessaires, comme avoir fait ferrer et fourny de gonds et serrures aux portes desdits reservoirs où il en manquoit par Louis Pyot, serrurier du Roy, fait sceller lesdites portes par Rafron, masson, fait faire huit trapes aux reservoirs en terre dudit cours où il en manquoit par François Millot, menuisier du Roy, et faire faire des Bondes de bois par Lafleiche, tourneur, au lieu des robinets de cuivre quy estoient autresfois ausdits regards, pour quoy faire il a debourcé la somme de quatre vingtz dix neuf livres dix solz, scavoir vingt six livres audit Piot suivant sa quittance du seize avril mil six cens quatre vingtz quatre, soixante trois livres audit Millot suivant sa quittance desdits mois et an, sept livres dix solz audit Rafron suivant sa quittance du huit desdits mois et an, et trois livres audit Lafleiche aussy suivant sa quittance, lesquelles sont aussy representées pour justification, de laquelle somme de quatre vingtz dx neuf livres X s. il fait icy depence, cy : IIIIxx XIX l. X s. »

Délibération communale concernant les travaux dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Le maire donne connaissance d’une lettre de M. Vavin à la date du 12 avril concernant le crédit de 45000 francs accordé par l’ancienne Liste civile pour l’achèvement de divers travaux entrepris sur le parterre de Saint-Germain. Ce fonctionnaire dit que c’est à M. le ministre des Travaux publics qu’il appartient de statuer sur ce crédit.
M. le maire répond au conseil que le 17 du courant, il a écrit à ce ministre. »

Discours du maire de Saint-Germain-en-Laye mentionnant la volonté de l’empereur de supprimer le pénitencier militaire

« Messieurs,
Nous sommes réunis pour poser la première pierre de l’abattoir de la ville de Saint-Germain, d’un édifice dont la construction est, depuis bien des années, considérée comme l’un des améliorations les plus désirables dans l’intérêt de la salubrité locale.
Nous avons sollicité le concours du clergé pour donner à cette solennité la consécration religieuse qui, dans une cité éminemment pieuse, doit toujours sanctionner des travaux entrepris dans un intérêt public.
Grâce à l’établissement dont nous allons constater l’érection, les nombreux abattoirs privés qui existaient dans l’intérieur de la ville vont disparaître, pour être reportés au-dehors et réunis sous la surveillance de l’autorité.
Nos rues ne seront plus attestées par l’écoulement d’eaux sanguines et malsaines, et Saint-Germain cessera de mériter un reproche qu’on était fondé à lui faire, en même temps qu’on proclamait sa position salubre, les séduisantes promenades de notre forêt et cette vue de la forêt, dont la célébrité est européenne.
Une chose digne de remarque, Messieurs, c’est que par une heureuse combinaison, il aura suffi de concéder pour un temps limite à des entrepreneurs intelligents et honnêtes la perception des droits d’abattage, dont le ministre a arrêté le tarif, pour que la construction de l’abattoir se réalise en quelques [f. 320] mois, sans dépense pour le budget de la ville.
Non seulement les plans de l’abattoir sont le résultat d’un brillant concours, mais c’est à M. Nicolle, l’architecte habile dont le projet a été adopté, qu’est confiée la direction des travaux. C’est pour vous l’assurance qu’ils seront bien conduits et soumis à un contrôle expérimenté, qui doit inspirer la plus grande confiance.
Bientôt, Messieurs, nous en avons l’espoir, nous pourrons provoquer une nouvelle réunion pour solenniser la pose de la première pierre d’un autre monument, non moins utile à l’embellissement comme à la salubrité de notre ville et de la forêt de Saint-Germain.
Déjà le conseil municipal a prélevé, sur les ressources que notre emprunt a rendues disponibles, sa part dans les dépenses qu’entrainera la construction d’aqueducs souterrains, qui prendront les eaux ménagères à la sortie de la ville pour les conduire à la Seine et procurer ainsi l’assèchement des mares de la forêt.
Sur la proposition de son généreux directeur, l’administration du chemin de fer s’est imposé un sacrifice égal à celui de la Ville. Bientôt, le ministre de la Maison de l’Empereur nous fera connaître la somme pour laquelle la Liste civile consent à concourrir à cette grande amélioration, réalisée après quatre-vingts ans d’hésitation et d’attente.
Enfin, grâce à l’appui bienveillant que mes propositions ont rencontré dans le conseil municipal, et en faisant appel aux ressources du crédit, nous avons pu entrer largement dans la voie du progrès.
Nos communications intérieures améliorées, les promenades de la forêt embellies par les soins de l’administration forestière, les eaux arrivant plus abondantes à nos fontaines, dans nos maisons et dans nos rues, l’éclairage de la ville complété, feront avant peu de Saint-Germain l’un des séjours les plus attrayants et les plus recherchés des environs de Paris.
Ce qui a déjà puissamment contribué, Messieurs, à mettre Saint-Germain en faveur, à y appeler l’élite de la société parisienne, ce sont ces paroles bienveillantes et cette assurance dont nous sommes si profondément reconnaissants, et que l’Empereur a bien voulu nous faire entendre lorsque nous avons été admis à l’honneur de présenter à Sa Majesté un album de Saint-Germain et de ses environs :
« L’existence d’une prison militaire dans l’antique château de Louis XIV est une sorte de profanation… Le pénitencier sera éloigné de Saint-Germain, et ce château, [f. 320v] qui rappelle de grands et nobles souvenirs, sera réparé… J’ai donné des ordres à cet effet. »
Cette pensée de l’Empereur est tout un avenir pour Saint-Germain.
Nous disposons dans la boîte qui va être scellée sous la première pierre de cet édifice, et que la religion va bénir, deux plaques de plomb commémoratives de cette cérémonie, ainsi que des types de monnaie d’or, d’argent et de bronze destinées à faire connaître aux générations futures que l’abattoir de Saint-Germain a été construit sous le règne de l’élu aux huit millions de suffrages, Napoléon III, Empereur des Français, en présence du conseil municipal, toujours unanime lorsqu’il s’agit d’améliorations, et aussi en présence des principaux fonctionnaires de la Ville.
Vive l’Empereur ! »

Lettre concernant la demande du titre de Bonne Ville pour Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau particulier
Versailles, le 4 décembre 1816
Monsieur le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Vous avez adressé à Son Excellence le ministre de l’Intérieur une demande ayant pour objet de faire élever la ville de Saint-Germain au rang des bonnes villes du royaume.
Son Excellence me prévient qu’Elle regrette de ne pouvoir mettre cette demande sous les yeux du Roi, mais en même temps Elle me charge de vous dire qu’Elle se conforme, en cela, aux intentions de Sa Majesté, qui désire qu’on ne lui fasse aucune proposition de ce genre pour les villes qui ont moins de 20000 âmes.
La ville de Pau, berceau de Henri IV, n’a pas même été exceptée de cette règle.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mon sincère attachement.
Le préfet de Seine-et-Oise
Destouches »

Lettre concernant la remise du château de Saint-Germain-en-Laye au département de la Guerre

« Administration de l’ancienne dotation de la Couronne
Paris, le 5 mai 1831
M. Guy, maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Je me suis prêté jusqu’à ce jour aux dispositions que vous m’avez successivement demandées dans le but d’alléger les charges qui pesaient sur la ville de Saint-Germain et je me félicite de l’avoir pu, puisqu’il n’en saurait être de même à l’égard de la mesure dont vous m’entretenez par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire à la date du 28 avril et qui ne m’est parvenue que le 4 mai. Si le château de Saint-Germain est nécessaire au service du département de la Guerre, je présume que le Roi ne me refusera pas l’autorisation de lui en faire la remise provisoire, en attendant que la loi à intervenir sur la nouvelle dotation de la Couronne ait réglé le sort de ce bâtiment. Mais il est indispensable que cette remise soit provoquée par M. le maréchal duc de Dalmatie, ainsi que l’a été celle des autres établissemens précédemment affectés au casernement de l’ex-Maison militaire et qu’elle soit opérée dans la même forme.
Je n’ai reçu aucune demande de M. le sous-intendant militaire Delaunay, probablement parce qu’il a senti qu’elle comportait l’intervention de M. le ministre de la Guerre.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
L’administrateur provisoire de l’ancienne dotation de la Couronne
Baron de Laitre »

Lettre concernant les travaux nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« A M. le sous-préfet
M. le Comte,
Pour soulager les habitants de la ville que j’administre, dont la position malheureuse vous est bien connue, j’ai fait tout ce qui a dépendu de moi pour que les troupes anglaises de la 6e division cantonnée à Saint-Germain soit casernée dans le château. J’y suis parvenu avec beaucoup de peine et depuis le 30 octobre dernier qu’elles sont arrivées, je leur ai fait fournir tout ce qu’elles ont demandé.
Aujourd’hui, Monsieur le Comte, une nouvelle demande m’est faite : celle de réparer les vitraux des croisées qui ont été cassés par les Prussiens et la 5e division anglaise lors de son passage ici le 29 octobre précédent et de faire diverses réparations. Suivant l’apperçu que j’en ai fait faire la dépense la plus urgente pourrait s’élever à environ 5000 f.
L’exécution de ces travaux, M. le C., est d’autant plus pressante qu’à chaque instant nous sommes menacés de voir la troupe sortir de son casernement pour se loger chez les habitants.
Si cela arrivait, la ville de Saint-Germain, qui a considérablement souffert et qui déjà a à loger environ 300 officiers de tous grades et leur suite se trouverait tout à coup plongée dans la plus cruelle position et verrait bien la majeure partie de ses habitans l’abandonner, n’y étant restés que par l’espoir d’un avenir plus heureux.
Je vous supplie instamment, Monsieur le Comte, de faire tout ce qui dépendra de vous pour faire opérer les réparations dont il s’agit.
Je connais les charges énormes qui pèsent sur le département, mais la dépense dont j’ai l’honneur de vous proposer est si nécessaire que je ne puis trop vous prier de me mettre à portée de faire faire les travaux demandés avec instance par MM. les officiers anglais.
Je crois devoir vous observer que le château appartient au Roi et que sa réparation devant être à la charge du casernement de ses gardes du corps, il serait possible que, dans sa bonté, il voulut bien venir au secours du département dans cette circonstance.
J’ai l’honneur etc. »

Lettre concernant les travaux nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« Versailles, le 9 novembre 1815
Le sous-préfet de l’arrondissement de Versailles
A monsieur le maire de la ville de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Votre demande est tellement instante que, si j’avais le droit de correspondre avec Son Excellence le ministre de la Maison du Roi, je n’aurois pas perdu un moment à lui porter votre réclamation. Nul doute que ce ne soit au ministère de la Maison du Roi à faire les réparations au château de Saint-Germain. De suite, je transmets votre demande à M. le préfet afin qu’il puisse écrire dès aujourd’hui. Assurez M. le commandant anglais de toute l’activité que je mettrai à cette affaire. Si Son Excellence refusait, jugez vous-même, Monsieur, si une répartition évidemment à la décharge de la ville de Saint-Germain ne doit pas être supportée par elle.
Agréez, Monsieur le Maire, la nouvelle assurance de mes sentiments distingués.
Le c. de La Villegontier »

Lettre concernant des incendies survenus au château de Saint-Germain-en-Laye

« Versailles, le 2 décembre 1815
Le sous-préfet de l’arrondissement de Versailles
A monsieur le maire de la ville de Saint-Germain, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis
Monsieur le Maire,
J’attendrai le procès-verbal pour présenter à monsieur le préfet la demande de l’indemnité que vous réclamez en faveur des pompiers qui ont rivalisé de zèle et d’intelligence dans les derniers incendies qui se sont manifestés au château de Saint-Germain depuis l’occupation par les troupes alliées et notamment dans celui du château neuf, maison appartenante aux héritiers Bazire, de laquelle maison les Anglais s’étaient emparés. Je serai plus à même de faire valoir leurs droits lorsque j’aurai à les appuyer des détails de leur conduite.
En attendant, je l’instruis immédiatement du malheur nouveau qui vient d’arriver dans votre ville et de la juste réclamation que vous vous proposez de faire. Je vous prie de me mettre à même de désigner le nombre des pompiers et les noms de ceux qui se seroient fait remarquer au-dessus des autres, de pouvoir rendre compte de leurs familles et de leurs facultés, de spécifier l’indemnité à laquelle vous pensez qu’ils ont droit de prétendre et sur quels fonds elle serait prise (je pense que ce sera sur ceux du département). En général, il est avantageux que les affaires soient indiquées d’abord dans tous les détails. Les demandes vagues donnent lieu à de nouvelles demandes de renseignements et amènent des lenteurs que je voudrais éviter toutes les fois que cela est possible.
Agréez, Monsieur le Maire, la nouvelle assurance de mes sentimens distingués.
Le c. de La Villegontier »

Lettre concernant la découverte des restes de Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau premier
Versailles, 11 août 1824
M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
J’ai transmis à Son Excellence le ministre de l’Intérieur le procès-verbal de la découverte des restes de Jacques II trouvés dans la démolition de la vieille église de votre ville.
Son Excellence approuve les mesures que vous avez prises dans cette circonstance et désire que, lorsque le degré d’avancement des travaux de la nouvelle église le permettra, les trois coffres en plomb et les dépouilles royales qu’ils renferment y soient replacés d’une manière convenable. Je vous engage à vous concerter à cet effet avec MM. les architectes chargés de la construction de l’Eglise et me faire part du projet qu’ils vous soumettront.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mon sincère attachement.
Le préfet
Des Touches »

Lettre concernant l’installation des restes de Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau premier
Versailles, 23 août 1824
M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Je vous ai invité le 7 de ce mois à me soumettre un projet relatif au placement des restes du roi d’Angleterre trouvés dans la démolition de votre église. Son Excellence le ministre de l’Intérieur désire que je lui fasse connaître le plutôt possible ce qui aura été arrêté à ce sujet, et le moment om l’exécution pourra en avoir lieu.
Veuillez me mettre à même de lui répondre sans délai.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mon sincère attachement.
Le préfet
Des Touches »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Maison du Roi
Intendance du Trésor de la Liste civile
Bureau de la direction des Recettes et dépenses
M. Usquin, maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye
Paris, le 15 décembre 1826
Monsieur le Maire,
Une heure après le départ de la lettre que j’ai eu l’honneur de vous écrire hier ensuite des informations que j’avais prises au ministère de la Maison du Roi, j’ai reçu celle-ci-jointe, que je m’empresse de vous adresser, afin de vous éviter la peine de faire les démarches que je vous ai conseillées et qui pourraient attirer des reproches aux personnes qui paraissent avoir négligé l’expédition de l’affaire qui intéresse votre ville.
Pour me conformer au désir que vous m’avez manifesté, je vais envoyer à la caisse générale du Trésor à Paris une quittance préparée à votre nom pour le paiement des 10000 f. dont il s’agit, que vous pourrez recevoir dès les premiers jours de la semaine prochaine si cela entre dans vos arrangements.
Veuillez bien, Monsieur le Maire, agréer l’assurance de ma haute considération.
Le chef de la direction des Recettes et des dépenses
De Verbois »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison du Roi
M. le maire de Saint-Germain
Paris, le 7 août 1827
Monsieur le Maire,
Je désirerais bien vivement pouvoir vous faire une réponse favorable au sujet du mémoire que vous avez eu l’honneur d’adresser au Roi à l’effet d’obtenir un nouveau secours pour la construction de l’église de Saint-Germain mais, Sa Majesté ayant déjà accordé pour cet objet une somme totale de vingt-cinq mille francs pendant les années 1826 et 1827, vous sentirez que les charges immenses qui pèsent d’ailleurs sur le Trésor de la Liste civile imposent nécessairement des bornes à la munificence royale. Ces charges se sont singulièrement accrues par les nombreux secours qui ont été accordés aux départements ravagés par les orages et les inondations.
Toutefois, si l’année prochaine il est possible de seconde encore la ville de Saint-Germain dans sa louable entreprise, j’aurai l’honneur de soumettre au Roi, avec un véritable intérêt, la demande que vous avez formée.
Recevez, je vous prie, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat, intendant de la Maison du Roi
De La Bouillerie »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Intendance générale de la Maison du Roi
4e division
M. le maire de Saint-Germain
Paris, le 11 mars 1828
Monsieur le Maire,
J’ai reçu la lettre que vous m’avez écrite à l’effet d’obtenir des bontés du Roi un dernier secours de 20000 f. pour la construction de l’église de la ville de Saint-Germain.
Je sens comme vous, Monsieur, qu’il est très fâcheux que, dans une entreprise aussi importante, les ressources de la vile n’aient point été calculées mais, ainsi que je vous l’ai mandé déjà, les charges qui pèsent sur le Trésor de la Couronne imposent nécessairement des bornes à la munificence royale. Toutefois, je me suis empressé de prendre les ordres du Roi au sujet de votre demande, et j’ai l’honneur de vous annoncer que Sa Majesté a bien voulu donner à la ville de Saint-Germain une nouvelle preuve de sa bienveillance en lui accordant pour 1828 une somme de six mille francs, dont vous trouverez ci-joint l’avis de payement.
Recevez, je vous prie, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat, intendant général de la Maison du Roi
Baron de La Bouillerie »

Lettre concernant le paiement du monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
2e bureau
Administration communale
Versailles, le 5 novembre 1833
M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
D’après votre demande, et sur ma proposition, j’ai l’honneur de vous informer que M. le ministre du Commerce et des Travaux publics a décidé, le 28 octobre dernier, qu’une somme de 4408 f. 55, restant à payer sur celle de 8945 f. 55, montant des travaux à faire pour l’établissement du tombeau de Jacques II, sera imputée sur les crédits alloués au budget de son département.
Cette somme sera ordonnancée sur deux exercices, savoir 2000 f. en 1833 et 2408 f. 55 c. en 1834, mais seulement après que la vérification des travaux aura eu lieu et qu’il aura été constaté que l’adjudicataire a rempli ses obligations.
Je vous invite en conséquence, Monsieur le Maire, à prendre de suite les mesures convenables pour que les travaux momentanément suspendus soient repris et continués sans interruption.
Agréez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Le préfet
Aubernon »

Réception du monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Réception des travaux du monument du roi Jacques II
Nous soussignés architectes, nous sommes transportés à l’église de Saint-Germain-en-Laye pour procéder à la réception des travaux de maçonnerie et de marbrerie du monument du roi Jacques II qui avaient été adjugés à Versailles le 12 novembre 1828 aux sieurs Doguet frères ;
Vu la cession faite par ces entrepreneurs à Mrs Thomas, Duquesne et de Conchis, négocians en marbre, demeurans à Paris faubourg Saint-Martin n° 126, le 5 septembre 1830, par acte enregistré, duquel il résulte que lesdits sieurs Thomas, Duquesne et de Conchi s’obligent à achever ledit monument pour le prix porté à ce procès-verbal d’adjudication, nous avons procédé en leur présence à l’examen et à la réception de ces travaux.
Nous avons reconnu que ledit monument est construit avec soin, conformément aux dessins que nous avons donnés, suivant les règles de l’art, que les matériaux employés sont bien de la qualité indiquée dans le cahier des charges, que la sculpture est parfaitement exécutée et que les inscriptions n’ont été gravés qu’après l’approbation de l’autorité locale, que le dallage de la chapelle où est placé ce monument est achevé, et qu’il ne reste plus à poser que la barrière en bois, qui est exécutée, et à faire la peinture des murs de la chapelle, travaux accessoires interrompus par les solennités de la Semaine sainte. En foi de quoi nous avons dressé le présent procès-verbal avec messieurs Thomas, Duquesne et de Conchis, qui ont signé avec nous.
Fait à Saint-Germain-en-Laye le 20 avril 1835
A. Malpièce, A. S. Moutier
Approuvé l’écriture cy-dessus
Thomas, Duquesne et Deconchy »

Lettre donnant l’autorisation à la municipalité de Saint-Germain-en-Laye de faire éclairer les parterres du château

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Paris, le 10 juin 1880
Monsieur le Maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Par une lettre du 11 mai dernier, en m’informant que le conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye a émis le vœu que la terrasse et l’entrée du parterre fussent éclairées au gaz et qu’il a voté les fonds nécessaires à l’établissement de cet éclairage, vous m’avez demandé d’autoriser la Ville à faire poser à ses frais la conduite et les appareils dont l’entretien serait d’ailleurs entièrement à sa charge.
J’ai l’honneur de vous annoncer que, après avoir fait examiner cette affaire par l’architecte du château de Saint-Germain, qui s’est concerté à ce sujet avec l’architecte de la Ville, je consens, en ce qui concerne mon département, à ce que votre demande reçoive une suite favorable, mais sous les conditions suivantes :
1° les becs de gaz seront placés conformément aux indications du plan qui a été approuvé par l’architecte de la Ville, savoir : deux en avant des jardins, trois devant les fossés du château, quatre le long de l’avenue Henri II et cinq devant la petite terrasse ;
2° la conduite maîtresse sera établie sous le sol de la route à cinq mètres au moins de la ligne des arbres et les tuyaux d’alimentation des candélabres seront enveloppés depuis la conduite jusqu’aux pieds des candélabres dans des tuyaux en poterie bien luttés ;
3° le modèle des candélabres sera autant que possible choisi parmi ceux qui appartiennent à la ville de Paris et soumis à l’architecte du château ;
4° la Ville pourvoira à l’allumage des candélabres et les heures auxquels ils seront allumés seront fixés par ses agents de concert avec l’architecte du château, de façon à ce qu’elles coïncident avec celles de la fermeture des portes des parterres ;
5° l’entretien des candélabres et des conduites sera à la charge de la Ville, qui devra en outre supporter toutes les dépenses qu’occasionneront les travaux de déblai, d’installation des conduites et des candélabres, remettre en état les avenues ainsi que les trottoirs après les travaux et remplacer le sable qui aura été enlevé avec les terres qui proviendraient des déblais ;
6° les agents de la Ville devront se conformer, pendant l’exécution des travaux d’installation, aux observations qui leur seront faites par l’architecte du château, notamment en ce qui concerne les mesures à prendre pour protéger les arbres ;
7° enfin, l’autorisation concédée à la Ville sera révocable au gré de l’administration et sans indemnité.
Mais cette affaire intéressant également le service des Domaines, j’ai transmis votre demande à M. le ministre des Finances en le priant, pour le cas où il sera aussi d’avis qu’elle peut être accueillie, de donner des instructions afin qu’une convention soit passée avec la Ville pour réglementer la concession dont il s’agit.
Au surplus, le fonctionnaire des Domaines que mon collègue déléguera à cet effet se concertera tant avec vous qu’avec M. l’architecte du château.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération très distinguée.
P. le ministre des Travaux publics
Le sous-secrétaire d’Etat
Sadi Carnot »

Vœu du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye pour la restauration de la chapelle du château

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
Séance du 1er décembre 1886
L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le premier décembre,
Les membres du conseil municipal se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances à l’hôtel de ville, sous la présidence de M. de Mortillet, maire,
Etaient présents :
MM. Dambrine, Guillemin, Georget, de Nézot, Godet, Duval, Diris, Rebours, Noël, Bauchin, Dagand, Miss, Tincelin, Beaune, Sevin, Laurent, Garnier
M. le maire met en délibération les vœux présentés pendant la session de novembre dernier :
Vœu concernant l’achèvement de la chapelle du château :
Les membres du conseil municipal soussignés,
Considérant qu’en vue de l’exposition universelle de 1889 il y a intérêt pour la ville de Saint-Germain-en-Laye à voir terminer la chapelle du château, qui sera sûrement l’objet de visites nombreuses des architectes français et étrangers,
Considérant que la restauration de la chapelle, entreprise depuis plusieurs années, est restée suspendue par suite de l’insuffisance des crédits,
Emettent le vœu que l’administration municipale veuille bien faire les démarches nécessaires afin d’activer la reprise des travaux pour que ce monument historique, qui se lie intimement à l’histoire de France, soit terminé pour 1889.
Ont signé : Henry Johnson, Diris, Godet, Noël, Goerget, Juteau, Meiss, Beaune, Garnier, Nap. Laurent, Roux
Après en avoir délibéré,
Approuvé à l’unanimité le vœu qui précède.
Pour extrait conforme,
Le maire
G. de Mortillet »

Acte de baptême de Thomas Boutler, fils d’un palefrenier de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy douziesme decembre 1696, a esté baptizé par moy prestre soussigné Thomas, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Thomas Boutler, palfrenier de la reine d’Angleterre, et de Melissainte Jourdain, anglois de nation, le parein Benjamin Cotton, porteur de chaise de la reine, la marainne Françoise Hamilton, aussy angloise, qui ont signé avec le pere present.
Benj. Cotton, Tho. Butler
Desprez, Frances Hamelton »

Acte de baptême de Jacques Bel à Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Jacques, né en et de legitime le [raturé] du mois dernier, fils du sieur Bel, gentilhomme ecossois, et de dame Rose Capelain, le parain pour haut et puissant prince de Galles, le sieur Jacques Dromonte, comte de Perth, gouverneur du prince de Galles, la maraine dame dam Marie Gordon, epouse du seigneur milord Perth, lesquels ont signé.
Perth
Mary Perth
Coppin »

Acte de baptême de Marie Williams dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt sixieme avril mil six cent quatre vingt dix sept, a esté baptisée dans la chapelle du chateau vieux par monsieur l’abbé Rinchy, aumosnier du roy d’Angleterre, Marie, née en legitime mariage le 23e du present mois, fille de Christophe Williams, officier du prince de Galles, et de Marie Favanne, ses pere et mere, tous deux anglois, la maraine tres haute et tres puissante princesse Marie d’Est, duchesse de Modenne et reine d’Angleterre, laquelle a signé en presence et du consentement de messire Michel Trinité, l’un des vicaires de cette paroisse, revestu de son surplus et estole, lequel a apporté les saintes huilles.
Maria R.
P. Ronchi
Christophle Williams »

Acte de baptême de François Richard Bullstrod dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par monsieur l’abbé Ronchi, aumosnier du roy d’Angleterre, dans la chapelle du château viel de ce lieu, François Richard, né en et de legitime mariage le jour precedent, fils du sieur Richard Bulstrod, chevallier anglois, et de madame Marie Stanford, ses pere et mere, le parain tres haut et tres puissant prince Jacques François Eduard, prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, et de tres haute et tres puissante princesse Marie d’Est, reine d’Angleterre, la maraine madame mad. la comtesse d’Almont, premiere dame d’honneur de la reine d’Angleterre, lesquels ont signé en presence et du consentement de maistre Estienne Coppin, l’un des vicaires de cette paroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolle.
Jacque P., P. Ronchi
Coppin, vic., Vittoria Montecucoli d’Allia d’Almond »

Acte de baptême de Jacques Edouard Butler dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé dans la chapelle du chateau viel par monsieur l’abbé Innes, aumosnier ordinaire du roy d’Angleterre, Jacques Eduard, né en et de legitime mariage le jour precedent, fils du sieur colonel Butler, irlandois, et de madame Esmond, ses pere et mere, le parain tres haut, tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, la marainne madame madame Victoria Montecuculi d’Avia, comtesse d’Almont, lesquels ont signé avec le pere en presence et du consentement de maistre Michel Trinité, vicaire de cette paroisse, lequel, revestu d’estole et surplis, a apporté les saintes huilles.
Jacques R.
Vittioria Montecucoli d’Avia d’Almond
Iness
Rich. Butler
Trinité »

Acte de baptême de Patrice Douglas, fils d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy six huitieme septembre, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Patrice, né en legitime mariage le mesme jour, fils d’Eduard Douglas, palfrenier du roy d’Angleterre, et de Marie Lappe, ses pere et mere, le parrain le parain Nicolas Lecque, la marainne Jeanne Fittegarelle, tous irlandois, demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Jacque Fagan, Edw. Douglas, Margrat Smith
Labbé Converset »

Acte de baptême de Guillaume Creagh à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, commis à cet effet par M. le prieur, Guillaume, le dix septieme du present fois, fils de Georges Creagh, chevalier irlandois, et d’Elisabeth Porthere, ses pere et mere, le parain Edmond Barry, gentilhomme de la reyne d’Angleterre, la marainne Eleonore Rice, epouse de Moran Conel, tous irlandois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Edm. Barry, George Creagh
Ewin. O’Connell, F. Gaultier »

Acte de baptême de Jacques Menard, fils du chef de cuisine du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre vicaire soussigné commis à cet effet par monsieur le prieur Jacques, né en legitime mariage le vingt quatriesme du present mois, fils de François Menard, chef de cuisine du prince de Galles, et de Marianne Deslauriers, tous deux anglois de nation, le parein M. Jacques de Labadie, premier vallet du roy d’Angleterre, la mareinne Françoise Faillard, femme de Jacques Nesle, conseiller du roy d’Angleterre, tous de cette paroisse, qui ont signé.
Françoise Ffoillars
Jacques de Labadie
F. Gaultier »

Acte de baptême de Jacques Nugent dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé dans la chapelle du château viel par monsieur l’abbé Rnchi, aumosnier du roy d’Angleterre, Jacques né en legitime mariage le jour precedent, fils d’honorable homme Richard Nugent, coronel, et de dame Anne Nagle, ses pere et mere, irlandois, le parain tres haut et tres puissant prince Jacques second, roi d’Angleterre, la maraine madame madame Sophia Buckle, dame d’honneur de la reine d’Angleterre, lesquels ont signé en presence et du consentement de maistre Michel Trinité, vicaire de cette paroisse, lequel revestu d’estole et surplis a apporté les saintes huilles. »
Jacques R.
P. Ronchi, Trinité »

Acte de baptême de Charles Hecoppe à Saint-Germain-en-Laye, l’écuyer de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy dixieme novembre 1697, a esté baptizé par moy prestre soussigné, commis à cet effet par monsieur le prieur, Charles, né en legitime mariage le huitieme du present mois, fils de Christophe Hecoppe et d’Elisabeth Picquemone, anglois de nation, le parein Charles Limborne, ecuyer de la reine d’Angleterre, la marainne Marie Stafford, femme de Jean Stafford, controoleur de la maison du roy d’Angleterre, tous demeurants en cette paroisse.
Charles Leyburne, François Langhorne
Mary Stafford »

Acte de baptême de Jeanne Anne Maevel à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy dixieme mars mil six cent quatre vingt dix huit, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Jeanne Anne, née en legitime mariage le cinquieme du present mois, fille de Meles Maevel, gentilhomme irlandois, et de Brigitte Magra, ses pere et mere, le parrain Joseph Ronchi, escuyer du roy d’Angleterre, la marainne Anne Fitpatrick, epouse de Jacques Boutlerre, tous irlandois de nation, lesquels ont signé.
A. Butler, Gioseffo Ronchi
Trinité »

Acte de baptême de Marie Crean, fille d’un cuisinier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre soussigné Marie, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Matthieu Crean, cuisinier du roy d’Angleterre, et de Jullienne Canty, irlandois de nation, demeurants en cette paroisse, le parrain Jacques Skelton, fils de feu Beville Skelton, controoleur general de la maison du roy d’Angleterre, et de Marie O’Brien, ses pere et mere, la marainne Marie Stafford, fille de Jean Stafford, controoleur de la maison du roy d’Angleterre, et de Marie Southcot, tous de cette paroisse, qui a signé, le parrein a declaré ne scavoir signer.
Mary Stafford, Desprez »

Acte de la pose de la première pierre de la chapelle fondée par le roi à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy douziesme juin mil six cent quatre vingt dix huit, à onze heures d matin, par messire Jean François Benoist de Chazelle, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de Saint Germain, administrateur de l’hospital, avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, a esté benie la premiere pierre de la nouvelle chappelle de l’hospital de ce lieu, fondée et devant estre elevée et bastie par les biensfaits de tres haut, tres puissant, tres excellent et tres victorieux prince Louis le Grand Dieudonné, tres chrestien roy de France et de Navarre, laditte pierre posée par tres haut et puissant prince monseigneur Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, gouverneur de la province de Languedoc, prince souverain de Dombes, comte d’Eu, pair de France, commandeur des ordres du Roy, lieutenant general des armées de Sa Majesté, colonel general des suisses et grisons, et en presence de messire Henry de Mornay, marquis de Monchevreuil, gouverneur des ville et chasteau de Saint Germain en Laye, capitaine des chasses, et qui ont signé le present acte avec monsieur l’abbé de Benoist, susdit prieur et curé de Saint Germain, maistres Michel Trinité, vicaire, François Gaultier, sou vicaire, Estienne Coppin, ancien vicaire et cappelain de la charité, Christophe Caslevan, prestre, Pierre François Pierre Teilhes et autres prestres du clergé de l’eglize royalle et paroissialle de ce lieu de Saint Germain en Laye, present à la ceremonie, qui ont pareillement signé en presence de Louis Guillon de Fonteny, conseiller du Roy, commissaire enquesteur examinateur pour Sa Majesté de Saint Germain en Laye.
Louis Augustin de Bourbon
Monchevreul, F. Gaultier
Guillon de Fonteny, Coppin
Carlevoy, prestre, Parlleps, Teilhes
Desprez, François Langhorne, Dromgole
Trinité, Baussonnet, Regnault
De Cohihoult
De Benoist de Chazelles »

Acte de baptême de Marie Vallois à Saint-Germain-en-Laye, un valet de chambre du prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy dix septiesme aoust, ont esté supplées les ceremonies du baptesme par moy prestre docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, à Marie, née en legitime mariage et ondoyée en l’extreme necessité par la sage femme le quinziesme du present mois, fille de Thomas Vallois, valet de chambre de millord Galmoy, et de Gresille Maggel, ses père et mere, le parrein Laurent Dupuy, valet de chambre de Son Altesse royalle monseigneur le prince de Galles, la mareinne haute et puissante dame madame la duchesse de Tirconnel, tous demeurants en ce lieu, qui ont signé.
La duchess de Tyrconnell
Laurent Dupuy
De Benoist »

Acte d’inhumation de Richard Crumple, officier de la paneterie du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans cette eglize a esté inhumé dans cette eglize Richard Crumple, officier de la panneterie du roy d’Angleterre, aagé de trente cinq ans, decedé le quinziesme du present mois, vespres des mors, prieres et suffrages accoutumez, chantez pour le repos de son ame, en presence de maistres Pierre Parmantier, diacre, sacristain, hugues Augustin Baussonnet, qui ont signé.
P. Parmantier, Baussonnet »

Acte de baptême de Jacques Mahas dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy quatorziesme jour de septembre, a esté baptizé en la chapelle du chasteau de ce lieu par monsieur l’abbé Ronky, aumosnier du roy d’Angleterre soussigné, Jacques, né en legitime mariage ce mesme jour, fils de Thadée Mahas, gentilhomme irlandois, et de Dorothée FilzWilliams, ses pere et mere, demeurans en cette paroisse, le parrein tres haut et tres puissant prince Jacques Stuard, second du nom, roy de la Grande Bretagne, Ecosse et Irlande, lequel a signé en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, soussigné, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’estolle et surplis.
Jacques R.
P. Ronchi
De Benoist »

Acte de baptême de Thomas Vilkay, fils d’un valet de chambre de la princesse d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troizieme jour de decembre mil six cent quattre vingt dix huit, a esté baptisé par moy prestre vicaire Thomas, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Jean Vilkay, valet de chambre de la princesse d’Angleterre, et de Margueritte Jouy, ses pere et mere, le parain Claude Saint Ouen, maçon, la marainne Antoinette Guillemat, veufve de François Latour, tous de cette paroisse, le parain a signé, la marainne a declaré ne scavoir signer.
Claude Saint Ouen, Trinité »

Acte de mariage de François Ridge, sous-palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingtieme jour de janvier a esté fait et solemnizé en face de nostre mere sainte Eglize par moy prestre soussigné, authorizé de monsieur le prieur et curé de ce lieu, le mariage de François Ridge, sous palfrenier du roy d’Angleterre, fils de feu Richard Ridge et d’Elizabeth Monte, aussy deffunte, d’une part, et de Marthe Pedley, fille deEdouard et Luce Row, d’autre part, tous deux anglois, de cette paroisse, apres les trois publications des bans faictes aux prosnes des grandes messes paroissialles les premier, troisiesme et quatriesme du present mois, les fiancailles faictes le jour precedent, le tout sans aucune opposition et en presence d’Edouard Pedley, pere de l’epouse, de Guillaume Dubois, officier de monseigneur le duc de Berick, Thomas Butler, palfrenier de la reine d’Angleterre, amis de l’epoux, Edouard Hanley, aussy palfrenier de la reine, de François Feild, officier du roy, et de Catherine Relly, tous amis des parties, qui ont signé avec l’epouze, l’epoux a declaré ne scavoir signer.
Martha Pedley, Edward Podley, G. Dubois
Tho. Bulter, Catherine Reily
Francis Ffeild, François Langhorne »

Acte de baptême de Brigitte Manin, fille d’un postillon du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre sou vicaire soussigné Brigitte, née en legitime mariage ce mesme jour, fille de Marc Manin, postillon du roy d’Angleterre, et de Jeanne Rechaut, ses pere et mere, le parrein Jean Hanison, cocher de la reine d’Angleterre, la mareine Elizabeth Bellé, femme de Thomas Harnel, palfrenier de la reine d’Angleterre, tous anglois, de cette paroisse, qui ont signé.
John Humlton
Elizabeth Arnold
F. Gaultier »

Acte de baptême d’Anne Mastin, fille d’un cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre sou vicaire soussigné Anne, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Robert Meslin, cocher de la reine d’Angleterre, et de Rebecca Houpre, ses pere et mere, anglois de nation, le parrain Joseph Coner, mareschal de Sa Majesté britannique, la mareine Anne Elizabeth Beslley, femme de Thomas Arnol, palfrenier de la reine d’Angleterre, tous demeurants en cette paroisse, qui ont signé avec le pere present.
Joseph Connor
Tho. Arnold
Robert Mastin
F. Gauthier »

Acte de baptême de Pierre et Henry Power à Saint-Germain-en-Laye, le duc d’Albermarle étant leur parrain

« Ce jourd’huy dix septiesme avril, ont esté esté baptisez par moy prestre docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, deux enfans masles, le premier desquels a eté nommé Pierre et l’autre Henry, tous deux nez en legitime mariage le jour precedent, fils de Jean Power, colonel irlandois, et de Catherine Eustache, leurs pere et mere, leur parein monseigneur Henry, duc d’Abbemare, la mareine madame la contesse de Perthe, tous demeurants en ce lieu, cour d’Angleterre, lesquels ont signé avec le pere present.
Le duc d’Albermarle
Mary Perth
John Power
De Benoist »

Acte de baptême de Marie Callanam dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptizé dans la chappelle du chasteau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Inesse, aumosnier du roy et de la reine d’Angleterre, soussigné, Marie, née en legitime mariage le jour precedent, fille d’Eugene Callanam, capitaine dans les troupes de Sa Majesté britannique, et de Marie Chelton, son epouze, la mareine tres haute, tres puissante et vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, epouze de tres haut et tres puissant prince Jacques Stuard, second du nom, roy d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, laquelle a signé en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, soussigné, lequel a apporté les saintes huisles revetu d’etolle et surplis.
Maria R.
Eug. Callanam
L. Ineses
De Benoist »

Acte de mariage de Denis O’Brien, valet de pied du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy seiziesme juin, a esté fait et solemnizé en face de nostre mere sainte Eglize par moy prestre soussigné commis à cet effet par monsieur le prieur le mariage de Denis O’Brien, valet de pied de monseigneur le prince de Galles, fils de deffunt Thimothée et de Margueritte O’Nelle, d’une part, et d’Heleine Telly, fille de Patrice Telly et d’Anne Caenne, d’autre part, tous deux irlandois, de cette paroisse, apres les trois publications de bans faittes aux prosnes des grandes messes paroissialles le huitiesme, neufviesme et quatorziesme du present mois, les fiançailles faittes le jour precedent, le tout sans aucune opposition et en presence Briain O’Briain, valet de pied de monseigneur le prince de Galles, Alexandre Stuart, aussy valet de pied de Saditte Altesse, de Jean O’Nelle, valet de chambre de millord Perth, et de Edmond Dufey, tous amis des parties, lesquels ont signé à l’exception de l’epoux et l’epouze, qui ont declaré ne scavoir signer.
Bryan O’Brine, A. S., John O’Neill
Edmund Ffay »

Acte de baptême d’Henriette Marguerite Briquet à Saint-Germain-en-Laye, un chirurgien de la maison du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre vicaire soussigné Henriette Marguerite, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Robert Briquet, marchand de vin, et de Marguerite Croissy, ses pere et mere, le parrein Jean Jacques Asmard, chirurgien de la maison du roy d’Angleterre, la mareinne damoiselle Henriette Antoine, femme de François Descoubes, officier de feu la Reine, tous de cette paroisse, qui ont signé.
H. Anthoine, Azemart
Trinité »

Acte de mariage de David Lewis, valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatriesme aoust mil six cent quatre vingt dix neuf, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere sainte Eglise par moy prestre soubsigné le mariage de David Lewis, valet de pied de la reyne d’Angleterre, fils de defuncts Jean Lewis et d’Elisabeth Grossithes, ses pere et mere, d’une part, et de Marie Baker, fille d’Antoine Baker et de defuncte Sara Thomas, d’austre part, tous deux anglois de nation et de cette paroisse, apres en avoir publicé les bans au prosne de la messe paroessialle par trois dimanches ou festes consecutifves, scavoir les vingt cinq, vingt six juillet et deuxiesme aoust de la presente annez, les fiancailles faittes le jour precedent, le tout sans opposition, en presence de Henry Paris, maistre d’hostel ordinaire du roy d’Angleterre, et du sieur Jean Hatfield, tapessier du roy d’Angleterre, et de maistre Hugues Augustin Baussonnet, qui ont signé, l’epouse et l’epoux ont declaré ne scavoir signer.
J. Hatfield, John Bevan, H. Parry
Baussonnet, François Ffox.
Marie Mogan
Ann Beaan »

Acte de baptême de Jacques François Edouard de Gasis de Beaulieu dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé par monsieur l’abbé Ronchi, aumosnier de Leurs Majestez brittanniques, dans la chappelle du chasteau vieil de ce lieu, Jacques François Edouard, né en legitime legitime mariage le jour precedent, fils de François de Gasis de Beaulieu, premier chirurgien de Leursdittes Majestez, et de damoiselle Felicité Jullienne, ses pere et mere, de cette paroisse, le parrein tres serenissime prince monseigneur le prince de Galles, fils aisné de tres haut et puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres haute et vertueuse princesse Marie d’Est de Modene, son epouze, la mareine madame la comtesse de Perthe, dame d’honneur de la reine d’Angleterre, lesquels ont signé avec le pere present, en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a aussy signé et a apporté les saintes huisles revetu d’etolle et surplis.
Jacques P.
Le contess de Perth
Beaulieut, P. Ronchi
De Benoist »

Acte de baptême d’Anne Beringham dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt huitiesme aoust, a esté baptisé dans la chappelle du chasteau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchy, soussigné, aumosnier de Leurs Majestez britanniques, Anne, née en legitime mariage le vingt sixiesme du present mois, fille de Guillaume Beringham, capitaine irlandois dans le regiment de Galmoy, et d’Elizabeth Nugent, ses pere et mere, la mareine tres haute et tres vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, epouze de tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy de la Grande Bretagne, Ecosse et Irlande, laquelle a signé en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, pretre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, soussigné, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’etolle et surplis.
Maria R.
P. Ronchi
De Benoist »

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