Affichage de 8221 résultats

Description archivistique
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Aperçu avant impression Affichage :

6359 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)

"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.

Pièces isolées

Il s'agit de pièces éparses s'ajoutant au fonds épigraphique : quelques lettres signalant des envois (d'estampages très probablement), des mémoires, des notes. Les documents sont signés par le général Creuly, Léon Rénier ou des correspondants.

Commission de Topographie des Gaules

Objets

Le fonds des plaques de verre du musée d'Archéologie nationale comprend pour l'essentiel des reproductions d'objets des collections du musée. Cependant des vues d'objets conservés dans des musées français et étrangers, ainsi que des objets de collections particulières enrichissent ce fonds.
Plusieurs sources ont été utilisées pour enrichir nos connaissances sur les sujets de ces plaques de verre. Les catalogues illustrés du musée réalisés par Salomon Reinach, les registres d'entrée des œuvres ainsi que les registres des clichés photographiques ont par exemple été riches d'informations.
Les données recueillies dans les registres d'entrée sont toujours placées entre guillemets. Certaines précisions provenant seulement des registres de clichés photographiques sont citées telles quelles, ce qui est alors indiqué entre parenthèses.

Fonds de correspondance ancienne

  • 2019007
  • Fonds
  • 1862 - 1956

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Plan d'une autre fouille, menée en 1861 par Louis Cousin, sur la commune de Wissant

Plan légendé d'une autre fouille menée en 1861 par Louis Cousin sur la commune de Wissant. Louis Cousin était archéologue et historien local, avocat, membre fondateur et président de la "Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, correspondant de la CTG.

Commission de Topographie des Gaules

Archives institutionnelles. Registres

  • 2018005
  • Fonds
  • 1862 - 2018

Ce fonds comprend 65 registres couvrant de façon lacunaire le fonctionnement du musée d’Archéologie nationale (MAN), entre 1862 et 2018. Notre acception de « registre » est inspirée de la définition proposée par le Portail International Archivistique Francophone (PIAF), c’est-à-dire un document (ou volume), sous format papier ou électronique, dans lequel sont consignés systématiquement des renseignements sommaires permettant d’identifier et de retracer le déroulé d’une fonction d’un musée. Cet ensemble de registres est susceptible d’intéresser tout à la fois l’histoire culturelle, scientifique et sociale de la France.
Ces registres constituent des sources très riches pour l'histoire de la muséologie et de l’archéologie française. Ils témoignent partiellement de l'évolution du fonctionnement financier et logistique, ainsi que de la gestion des collections et de la bibliothèque du Musée d’Archéologie nationale. Ils comportent des éléments pour la compréhension de la constitution, gestion et de l’enrichissement des collections, concernant les objets et les moulages. Certains présentent également des informations socio-professionnelles sur les visiteurs du musée, de la bibliothèque et de la salle d’études, autant d’indicateurs sur le réseau scientifique et social du MAN, au XIXe et XXe siècles.
Les registres de la gestion logistique, comportant notamment des informations sur le type de matériel utilisé pour l’entretien des objets, portent des traces des pratiques anciennes de conservation du musée. Les registres de la gestion de la bibliothèque offrent des éléments sur la constitution, composition et le classement des collections d'ouvrages et des corpus photographiques du musée.
Les registres relatifs à la gestion des ressources humaines du MAN sont particulièrement intéressants pour l’étude du corps de métier des gardiens de musée. Ils témoignent de l’état-civil, parcours professionnel, vie privée, état sanitaire et service militaire des gardiens du MAN. A titre d’exemple, le registre des permissions de congés accordées aux gardiens du MAN (2018005/5) fournit des indices sur leurs activités ludiques (allées à la chasse, voyages, etc.), ou d’autres événements de leur vie privée (mariages, décès, fêtes familiales, naissances). Le registre des gardiens malades (2018005/6) présente des informations sur les maladies des gardiens, ainsi que sur le temps de congé accordé par le médecin pour chaque type de maladie (entre 1867 et 1940); des renseignements susceptibles d’intéresser une étude en médecine du travail, ou une analyse des niveaux de vie de cette catégorie socio-professionnelle.
Peut-être dans un souci d’économie de papier, dans un même registre peuvent se trouver plusieurs types de listes (2018005/1, 2018005/5 et 2018005/15-2018005/18) parfois issues d’activités divergentes.
Certains registres contiennent des feuilles volantes qu’il a été décidé de laisser pour une meilleure compréhension du fonds (2018005/5 et 2018005/15-2018005/18).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Lot 1

« Ébauche du livre des donateurs » [il s’agit d’un registre de donateurs par ordre alphabétique] [26x32cm] [1862-?].
Registre des échanges [27,5x34cm] (02/10/1867-15/01/1914) [il relève les échanges des objets et ouvrages du musée avec d’autres organismes et personnes privées ; contient également une liste d'objets mis en dépôt au Louvre (1908)].
« Bordereaux de versement, État des Tickets, vignettes et formules » [26x32cm] [il s’agit d’une couverture de registre, dont les feuilles ont été perdues, qui comprend deux listes reportées sur les plats internes des couvertures, l’une concernant les collectionneurs du musée et l’autre les objets de la salle II.]

Lot 1

MAN 1 à 347 : listes des objets acquis, fiche manuscrite illustrée [1862].
MAN 402 à 405 : fiche manuscrite (sans date).
MAN 688 à 694, 697 : fiche manuscrite (sans date).
MAN 783 : fiche manuscrite (sans date).
MAN 817 : fiche manuscrite [1862].
MAN 820 : fiche manuscrit [1862].
MAN 906 : fiche manuscrite (sans date).
MAN1192 : note manuscrite (sans date).
MAN 1219 : fiche manuscrite (sans date).
MAN 1386 à 1391 : 1 courrier (1872).
MAN 1417 : fiche manuscrite (sans date).
MAN 1471, 1472, 21236 : 1 courrier (1874).
MAN 1474, 1475.1, 1475.2, 1476 : fiches manuscrites des objets (sans date).
MAN 1969 à 2145 : correspondance (1864).
MAN 2149 : fiche manuscrite [1865].
MAN 2240 : fiches manuscrites [1865].
MAN 2257 : 1 courrier accompagnée d’un croquis (1880).
MAN 2543 : fiche manuscrite [1865].
MAN 2560 : fiche manuscrite [1865].
MAN 2752 à 2756 : correspondance, fiche manuscrite (1864-1869).
MAN 2807, 2808 : 1 courrier, fiches manuscrites des objets [1889].
MAN 2809, 17023 : 1 courrier, fiche manuscrite [1875].
MAN 2810, 2811 : fiches manuscrites des objets [1865].
MAN 2860 à 2909, 2910 à 2989 : 1 courrier, mémoires d’achats, fiche manuscrite (1865).
MAN 3182 : fiche manuscrite [1865].
MAN 3582 : 1 courrier (1902).
MAN 4191 : liste des objets acquis (sans date).
MAN 4485 : correspondance, fiche manuscrite (1868).
MAN 4691, 4692 : fiche manuscrite [1866].
MAN 4728 à 4732 : fiches manuscrites des objets [1866].
MAN 4778 : 1 courrier (1866).
MAN 4744 : note manuscrite (sans date).
MAN 6005 : 1 courrier (1866).
MAN 6366 à 6438 : allocation pour fouilles, correspondance, rapport du docteur Aillet sur les fouilles (1867).
MAN 6339 à 6365, 16647 : 1 courrier (1866).
MAN 6486 à 6513 : 1 courrier (1867).
MAN 6539 : fiche manuscrite [1868].
MAN 6560 à 6614 : 1 courrier (1882).
MAN 6778, 6779, 6783, 6784, 6788, 6790, 6794, 71484 : dessins (sans date).
MAN 6823 : 1 courrier (1867).
MAN 6863 : 1 courrier (1912).
MAN 7093 à 7100 : 1 courrier (1866).
MAN 7113 à 7121 : 1 courrier (1866).
MAN 7130 à 7134 : 1 courrier (1868).
MAN 7367 à 7387, 7404 à 7457, 7464 à 7519 : catalogue des objets préhistoriques envoyés par l’abbé Bourgeon au MAN (sans date).
MAN 7388, 7389, 20329, 20334 : correspondance (1867).
MAN 7565 : attestation de réception de paiement (1867).
MAN 7600 : attestation de réception de paiement (1869).
MAN 7601 : note de remerciement (1869).
MAN 7748 : fiche manuscrite [1868].
MAN 7864 : fiche manuscrite [1868].
MAN 7875 à 7880 : 1 courrier (1867).
MAN 7884 à 7887, 8766 à 8772 : fiche manuscrite [1868].
MAN 7889, 7890, 7891 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 7929 : fiche manuscrite [1868].
MAN 7943 à 7954, 7962 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8015 à 8018, 8019 à 8021, 8049 à 8072 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8100 à 8117 : 1 courrier (1868).
MAN 8140 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8189, 8220, 8231, 8250, 8252, 8253 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8275 à 8289 : 1 courrier (1867).
MAN 8295 : 1 courrier (1868).
MAN 8377 à 8406 : correspondance, fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8392, 8393 à 8399 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8401 à 8406 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8413 à 8424 : 1 courrier, fiches objets illustrées (1867).
MAN 8449 : 1 courrier, attestation de réception de paiement (1868).
MAN 8459 à 8467 : 1 courrier (1868).
MAN 8468 à 8474 : 1 courrier (1867).
MAN 8481 à 8483 : note manuscrite (sans date).
MAN 8514 à 8555 : attestation de réception de paiement (1867).
MAN 8543 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8550 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8558 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8579 :correspondance (1868-1869).
MAN 8580 à 8587 : correspondance (1868).
MAN 8605 à 8617 : 1 courrier (1868).
MAN 8622 à 8652 : mémoire d’achat (1868).
MAN 8640,8648 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8687 à 8701 : correspondance (1873).
MAN 8702 : 1 courrier (1868).
MAN 8705 à 8710 : 1 courrier (1868).
MAN 8711, 8712 : fiches manuscrites des objets [1868].
MAN 8715 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8719 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8720 à 8729 : 1 courrier, fiche manuscrite [1868].
MAN 8766 à 8772, 7884, 7887 : 1 courrier (1868).
MAN 8766 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8803 à 8808 : 1 courrier (1866).
MAN 8809 à 8842 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8849 à 8867 : correspondance (1868).
MAN 8866 à 8914, 8909 à 8914 : correspondance (1868-1877).
MAN 8920, 8921 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8935 à 8937 : fiche manuscrite [1868].
MAN 8944 : 1 courrier (1878).
MAN 8966 : planche 17 n°12 (sans date).
MAN 9015 : fiche manuscrite [1868].
MAN 9016 à 9018 : fiche manuscrite [1868].
MAN 9031 :1 courrier (1868).
MAN 9033 : fiche manuscrite [1868].
MAN 9129 à 9143 : 1 courrier (1863).
MAN 9143 : 1 courrier (1864).
MAN 9151 : 1 courrier (1868).
MAN 9177 : 1 courrier (1873).
MAN 9209 à 9215, 9211 à 9215 : correspondance (1868-1870).
MAN 9220 : fiche manuscrite [1868].
MAN 9223 : fiche manuscrite [1868].
MAN 9225 : correspondance (1868).
MAN 9226 à 9267 : correspondance (1868).
MAN 9269 à 9272 : 1 courrier (1868).
MAN 9273 : 1 courrier (1868).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Dessins d'objets divers trouvés à Hervelinghen

Dessins d'une pointe de lance,accompagnés d'annotations précisant les circonstances de la découverte : "On a trouvé à Hervelinghen, village contigu de Wissant, dans une motte de terre, n°36 du plan à côté du chemin de fer de l'Inglevert, des squelettes humains avec des restes d'armures, entièrement oxidés, sauf un bout de lance en bronze, long de 16 centimètres large de 5, du côté opposé à la pointe, en voici le dessin (grandeur réelle).
Dessin d'une fibule "trouvée dans un jardin voisin du lieu-dit les Croquets, grandeur réelle."
Les deux dessins ont été réalisés par Louis Cousin, archéologue et historien local, avocat, membre fondateur et président de la "Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, correspondant de la CTG.

Commission de Topographie des Gaules

Carte des environs de Wissant marquant l'emplacement des fouilles

Carte des environs de Wissant présentant l'emplacement des fouilles menées sur le territoire des communes de Wissant, Andinghen, Onglevert, Tardinghen, Ausques, Herlan, Hervelinghen, Audembert, Saint Inglevert, Marquise et Landrethun le Nord. La carte a été dressée en 1862 par Louis Cousin, archéologue et historien local, avocat, membre fondateur et président de la "Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, correspondant de la CTG.

Commission de Topographie des Gaules

Dessin d'une épée trouvée à Boulogne-sur-Mer, d'une fibule d'Hervelinghen et photographie de statuettes d'Arras

Dessin et coupe d'une épée trouvée à Boulogne-sur-Mer, dans le sable en creusant de nouveau le bassin à 12 mètres de profondeur, le 17 août 1877.
Photographie de 3 statuettes trouvées à Arras, provenant de la collection de Terninck, la photographie a été donnée par Gabriel de Mortillet.
Dessin d'une fibule en grandeur réelle, trouvée à Hervelinghen en 1862 et dessinée par Louis Cousin, archéologue et historien local, avocat, membre fondateur et président de la "Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts″ et correspondant de la CTG.

Commission de Topographie des Gaules

Carnet 4

Copies d'inscriptions de la collection Campana [p. 1-6], notes sur Strabon [p. 7-9 recto], notes sur le musée assyrien du Louvre [p. 9 verso-10], copies d'inscriptions provenant de Sens (avril 1862) [p. 11], du musée de Nantes (avril 1862) [p. 12-13], du musée de Vannes (avril 1862, dont dessins de monuments mégalithiques et d'objets divers de Locmariaquer et Plouharnel) [p. 14-16], Carhaix (avril 1862) [p. 17], de l’église de Lannion (sans date) [p. 18 recto], du musée de Rennes (avril 1862, dont dessins d'objets divers) [p. 18 verso-20], du musée de Clermont-Ferrand (juin 1862, dont dessins d'objets divers) [p. 22-28], de Hyères (juin 1862) [p. 28 recto ; p. 30], copies de Saulcy provenant de Béziers (sans date) [p. 28 verso-29], Saint-Rémy (juin 1862, dont dessins des monuments de Glanum - tombeau des Jules et arc) [p. 31-37], Mâcon [p. 38-40] et Châlons-en-Champagne (juin 1862) [p. 41-42], Melun (14 avril 1864) [p. 43], notes diverses [p. 46 recto], observations sur la carte césarienne [p. 46 verso].

Creuly, Casimir

Divers

Ces clichés ont été réalisés, pour la plupart, à partir d'ouvrages, de reproductions photographiques ou planches iconographiques.

Acquisitions des collections muséales

  • 2018006/1-2018006/41
  • Fonds
  • 1862 - 2020

Comme l’indique la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002, les musées nationaux ont pour missions permanentes de conserver, restaurer, étudier, enrichir leurs collections et les rendre accessibles au public le plus large. À ces missions d’intérêt public est inhérente la notion de gestion raisonnée des collections, qui recouvre les idées de propriété, de permanence, de documentation et d’accessibilité.
L’acquisition est l’activité par laquelle un objet ou un groupe d’objets rentre dans le domaine public en devenant légalement la propriété de l’État, pour ensuite être intégré aux collections nationales. La politique d’acquisition constitue une section névralgique de toute politique de gestion des collections.

Modes d’acquisition

Le terme d’acquisition est utilisé ici pour désigner l’ensemble des modes d’entrée des œuvres dans un musée :
-échange : l’objet est transféré de façon permanente dans les collections contre la remise d’un ou de plusieurs autres objets ou documents ; ce mode d’acquisition n’a pu être observé que lors des premières années du MAN ;
-transfert : l’objet est transféré d’une institution à une autre, ou du fonds consolidé d’une institution à ses collections, de façon permanente ;
-fouille : autorité mandatée pour recueillir un objet en creusant le sol ou le fond de l’eau ;
-achat : l’État acquiert d’un vendeur la propriété d’un bien, moyennant paiement, dans des conditions prédéfinies. Les achats sont réalisés auprès de particuliers ou à l’occasion de ventes publiques. Dans le cas de pièces vraiment exceptionnelles, le musée peut faire valoir le droit de préemption de l’État. Il se substitue ainsi au dernier enchérisseur et peut acquérir l’œuvre au dernier prix adjugé ;
-achat par préemption en douane : l’État français peut acheter une œuvre d’art stoppée en douane avant qu’elle ne sorte du territoire national, pour le compte des collections nationales, après négociation du prix avec le vendeur. Cette procédure est une procédure d’urgence rarement utilisée ;
-attribution par l’office des biens privés : ce mode d’acquisition concerne les œuvres récupérées en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, et qui n’ont pas été réclamées par leurs anciens propriétaires. Ces œuvres sont inscrites sur des inventaires particuliers et portent un numéro commençant par " MNR " ou " REC " ;
-dation : le système de la dation est soumis au double agrément du ministère des Finances et du ministère de la Culture. Il permet le paiement à titre exceptionnel des droits de succession et de mutation, ou de l’impôt sur la fortune, par la remise à l’État d’œuvres d’art ou d’objets de collection.
-don manuel : les dons proviennent majoritairement de collectionneurs, d’archéologues, d’artistes ou de leur famille, d’associations ou encore d’entreprises. Ils s’accompagnent d’un simple échange de correspondance indiquant clairement la volonté du donateur ;
-donation : elle est une libéralité qui s’accompagne d’une attestation notariée. C’est un contrat qui entraîne la transmission à titre gratuit d’un bien de façon immédiate et irrévocable et qui précise les conditions éventuelles associées par le donateur à son geste. Certaines donations sont sous réserve d’usufruit. Dans ce cas, le donateur se dessaisit de la nue-propriété des objets tout en les gardant chez lui ou chez un tiers ;
-legs : le legs permet, par disposition testamentaire, de remettre un ou plusieurs objets à l’État pour que ce dernier l’affecte à un musée. L’objet est remis à l’État et est affecté dans les collections nationales à la mort du testateur. Le legs peut être assorti de conditions que le musée est tenu de respecter dès lors qu’il l’a accepté. Certains legs sont sous réserve d’usufruit. Dans ce cas, le légataire consent l’usufruit de l’œuvre léguée à une tierce personne. Cette dernière peut en jouir jusqu’à sa mort.
-saisie en douane :l’œuvre est confisquée par les services de l’État alors qu’elle allait être illicitement portée hors du territoire national, généralement pour être vendue. L’État s’approprie de droit l’œuvre saisie. Le vendeur peut dans certains cas être dédommagé.

Le cadre juridique et procédural

    Les musées nationaux ne sont pas libres d’enrichir leurs collections comme ils le souhaitent. Tout dossier d’acquisition, à titre gratuit ou à titre onéreux fait en effet l’objet d’un processus d’instruction et de décision avant acquisition par l’État et affectation à l’établissement concerné.

Les acquisitions à titre onéreux ou gratuit sont gérées à partir de 1895 par le département des Acquisitions de la Réunion des musées nationaux (RMN-GP), puis à partir de cette date en association avec le bureau des acquisitions du service des Musées de France. La RMN-GP est au service de tous les musées nationaux services à compétence nationale (SCN) et de certains établissements publics qui connaissent un régime spécifique d’acquisition. Elle intervient aussi pour d’autres institutions patrimoniales du ministère de la Culture, d’autres ministères ou collectivités territoriales, pour la mise en œuvre d’acquisition des trésors nationaux et œuvres d’intérêt patrimonial majeur, dans le cadre de financements qui associent de plus en plus souvent la participation de l’État et des fonds publics aux mécénats d’entreprise et de particuliers.

Jusqu’au 1er janvier 2004, la principale voie d’acquisition des musées nationaux est celle des achats d’objets par l’État dans un cadre mutualiste, géré au plan administratif et financier par la RMN. La procédure d’achat repose alors sur un double système consultatif : une consultation scientifique par l’intermédiaire du Comité consultatif des musées nationaux, et une consultation institutionnelle réalisée par l’intermédiaire du Conseil artistique des musées nationaux. La décision finale revient ensuite au ministre de la Culture. L’avis de ces deux instances consultatives n’a pas officiellement de portée juridique, le ministre de la Culture est libre de décider ou non d’une acquisition.

La fin du système mutualiste est décidé en 2003. Le Comité consultatif des musées nationaux est remplacé par décret du 26 décembre 2003 par 11 commissions d’acquisition spécifiques à chaque établissement ou groupe de musées, conférant à ces derniers leur autonomie scientifique. En 2004, une Commission des acquisitions commune au musée des Antiquités nationales et au musée national de Préhistoire est créé afin de donner son avis sur les propositions d’acquisition à titre onéreux ou gratuit de biens culturels destinés à entrer dans les collections de l’État dont ces musées ont la garde. Les acquisitions sont désormais décidées pour les musées services à compétence nationale, par arrêté du ministre chargé de la Culture après avis, selon la valeur des biens, de la commission d’acquisition compétente ou du Conseil artistique des musées nationaux, et pour les musées établissements publics, par décision de l’autorité compétente de ces établissements, après avis, selon la valeur des biens, de la commission d’acquisition de l’établissement et du Conseil artistique des musées nationaux.

     Dans le cadre des orientations fixées par le Comité interministériel de la modernisation de l’action publique (CIMAP) du 18 décembre 2012 pour une nouvelle politique de la consultation, il est décidé de fusionner les commissions d’acquisition instaurées en 2004. Cette fusion permet ainsi de créer une seule et unique commission d’acquisition commune à 18 musées nationaux, chargée de donner un avis sur les propositions d’acquisition, à titre onéreux ou gratuit, de biens culturels destinés à entrer dans les collections de l’État dont ces musées ont la garde. Cet effort de rationalisation a pour objectif de rendre possible, pour les responsables des musées nationaux, une meilleure vision globale des projets d’acquisitions financés sur l’enveloppe budgétaire allouée par l’État à la RMN-GP, et pour l’administration centrale, à mieux coordonner la politique d’acquisition de ces mêmes musées.

La nouvelle commission est présidée par le directeur chargé des musées de France et est composée de 11 membres de droit, représentants des musées nationaux, et de 10 personnalités qualifiées, nommées pour quatre ans en raison de leurs compétences dans les champs scientifiques concernés ou de leur connaissance du marché de l’art. La RMN-GP continue pour sa part à assister le service des musées de France pour assurer le secrétariat de la commission. Cette commission d’acquisition unique est officiellement instaurée par le décret n° 2016-924 du 5 juillet 2016, et effective à partir du 1er octobre. De la même année.

À la suite de l’acquisition par le château de Versailles de faux meubles du XVIIIème siècle et afin de mieux protéger les établissements nationaux contre ce type de trafic, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, décide la même année de réformer la chaîne d’acquisition dans les musées nationaux. Un vade-mecum est ainsi rédigé à l’usage des conservateurs des musées nationaux, des chefs d’établissements ainsi que de la Commission d’acquisition pour poser les principes régissant les procédures d’acquisition et rappeler la déontologie à respecter. Un pôle d’expertise scientifique, coordonné par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), piloté par le service des Musées de France, et associant le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMF), le centre interdisciplinaire de conservation-restauration du patrimoine et le Mobilier national, est également créé pour éclairer l’avis des membres des commissions d’acquisition. Enfin, le décret n° 2017-1047 du 10 mai 2017 réforme le fonctionnement et la composition du Conseil artistique de la Réunion des musées nationaux.

Le dossier d’acquisition

Les typologies nécessaires au processus d’acquisition que nous retrouvons dans les dossiers d’acquisition sont : la proposition d’acquisition, l’ampliation de l’arrêté ou du décret ministériel d’acquisition, la liste des objets acquis ou proposés à la vente, l’attestation de réception du ou des objets, la correspondance.

Un certain nombre de dossiers, comme le dossier MAN 77621, ne contiennent qu’une copie de l’ampliation de l’arrêté ministériel d’acquisition, alors que d’autres dossiers, à l’image du dossier MAN 75452, en sont dépourvus.
La richesse des dossiers vient en grande partie de la correspondance qui apporte toute la contextualisation de l’acquisition concernée.

La politique d’acquisition du MAN

Le fonds des acquisitions retrace 151 ans de politique d’acquisition menée par le musée d’Archéologie nationale. Le MAN est aujourd’hui doté de collections fortes de près de 3 millions d’objets, constituées au fil du temps selon des modalités d’entrée et des dynamiques variables.

Le MAN possède un inventaire manuscrit unique dont les premiers numéros ont été inscrits en 1862. Cet inventaire composé de 11 volumes liste les acquisitions de collections, objets archéologiques originaux, moulages, tableaux et sculptures, mais également un certain nombre d’acquisitions de documents d’archives et de livres qui aurait dû être porté sur le registre d’entrée de la bibliothèque tenu vraisemblablement pour sa part depuis 1865. L’inventaire permet d’identifier les objets acquis par le musée et d’en assurer la gestion. Ce document fait foi de la propriété des œuvres et garantit la permanence de la collection. Il constitue également une source essentielle de connaissance des collections du musée et permet de dresser un bilan de la politique d’acquisitions de l’établissement (l’inscription à l’inventaire pouvant être rétrospectif, la chronologie d’entrée des acquisitions reste cependant difficile à préciser sans l’étude détaillée des dossiers d’acquisition).

Sous le patronage de l’empereur Napoléon III et de son entourage, le MAN bénéficie dès sa création d’un contexte d’enrichissement de ses collections particulièrement favorable. Jusqu’au début des années 1910, le musée multiplie les acquisitions à un rythme particulièrement soutenu afin de répondre à la quasi-inexistence de collection préexistant à la création de l’établissement. Afin de réunir rapidement des collections, et de façon peu onéreuse, il est d’abord fait appel aux dons. Les collections du MAN se construisent ainsi principalement autour de dons dont le volume et la qualité exceptionnels, à l’image des donations du baron J. de Baye ou des frères Morgan, participent à renforcer la position d’institution de référence. Les acquisitions onéreuses sont beaucoup plus rares dans les premiers temps du musée.

L’évolution du cadre réglementaire de l’archéologie et de la réglementation des acquisitions des musées nationaux transforme ensuite progressivement les modalités de constitution des collections du MAN et leur composition. Depuis l’entre-deux-guerres, la politique d’enrichissement du musée est ainsi principalement de caractère opportuniste. Le marché de l’art, avec un recours régulier à la préemption lors de ventes publiques, les acquisitions auprès de particuliers ou de galeries, et les dons sont aujourd’hui les modes principaux d’enrichissement des collections. Les acquisitions à titre gratuit sont néanmoins en déclin depuis une vingtaine d’années. Faute de place et faute d’un cadre général pour l’entrée des objets archéologiques dans les musées de France, les acquisitions portent essentiellement sur des objets et non plus sur des ensembles ou des séries archéologiques dans leur intégralité.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Croquis provisoire des fragments découverts lors d'une fouille en 1863 dans le cimetière de Sainte Pétronille

"Croquis provisoire grosso modo des fragments trouvés en novembre 1863 dans une tombe en pierre découverte dans le cimetière de Sainte Pétronille près de Gironde s/ la Réole (?)". Les dessins sont réalisés à la plume, vraisemblablement par Anatole de Barthélémy, membre de la CTG.

Commission de Topographie des Gaules

Carnet 6

Copies d'inscriptions de Narbonne (10 mars 1863, dont notes sur le parcours de visite du musée et dessin d'après estampage) [p. 1-24 ; p. 41], de Montpellier (mars 1863) [p. 25-30], d'Orange (mars 1863) [p. 30-31], de Vienne (mars 1863) [p. 31-40] et de Beauvais (mars 1864) [p. 42-43].

Creuly, Casimir

Tombelles jumelles près de la Croix Saint-Pierre (plan)

Plan des tombelles jumelles situées près de la Croix Saint-Pierre. Lande de Coujou IV (sic). Le document porte un numéro d'inventaire coupé et la signature d'Alfred Ramé ou Alexandre Bertrand (?).
Cf. Alfred Ramé, Le Champ funéraire de Cojou, Revue archéologique, 1864, vol. 9, p 81.

Commission de Topographie des Gaules

Dessin de deux aiguilles à cheveux et de deux bracelets en jais

Dessin de deux aiguilles à cheveux et de deux bracelets en jais, d'un noir très brillant, trouvé le 6 août 1853, au fond d'un cercueil en plomb dans le cimetière gallo-romain d'Angers. Le dessin a été réalisé à Angers en juillet 1864 par Victor Godard-Faultrier, avocat, inspecteur des monuments historiques et correspondant de la CTG et du CTHS.

Commission de Topographie des Gaules

Dessin d'un petit poignard trouvé en avril 1860

Dessin d'un petit poignard trouvé (grandeur réelle) en avril 1860 avec un bronze de Commode (185-191), au lieu dit Le Pavement, commune de Saint-Barthélémy près d'Angers. Manche en bronze, lame en fer, fourreau en bronze. Le dessin a été réalisé à Angers en juillet 1864 par Victor Godard-Faultrier, avocat, inspecteur des monuments historiques et correspondant de la CTG et du CTHS.
"NB : En même temps que le poignard furent découvertes au même lieu deux sépultures en pierres dites de Fremur (?)"

Commission de Topographie des Gaules

Carnet 7

Copies d'inscriptions et dessins d’objets d'Angers (28 avril 1864) [p. 1-2], de Saumur (29 avril 1864) [p. 2-3], de Poitiers (30 avril-2 mai 1864, dont copie de M. de Longuemar) [p. 4-17], du musée de Niort (3 mai 1864) [p. 18-19], de Périgueux (4 mai 1864) [p. 20-35 recto], Limoges (5 mai [1864 ?]) [p. 35 verso-36], de la Pierre de Jabreilles (6 mai [1864?]) [p. 36-38], La Souterraine, Bridiers, Guéret et environs (sans date) [p. 39-43]. Deux copies de tirages en plâtre du musée de Saint-Germain [p. 44].

Creuly, Casimir

Carnet 10

Copies d'inscriptions de Mayence (6 août 1864 dont 3 inscriptions de Wiesbaden) [p. 1-25], Bâle (8 août 1864) [p. 26-29 recto], Lausanne (11 août 1864) [p. 29 verso-32 recto], Saint Maurice (11 août 1864) [p. 32 recto-33], Martigny (11 août 1864) [p. 34], Vevey (11 août 1864) [p. 35 recto], Genève (13 août 1864) [p. 35 recto-41 verso], Avenches (16 août 1864) [p. 41 verso-44 ; p. 46 verso-47], Villars, Morat (16 août 1864) [p. 44 verso-45 verso], Amsoldingen (18 août 1864) [p. 45 verso-46], Soleure (22 août 1864) [p. 47 verso-49 verso] ; notes [p. 48 bis ; p. 51].

Creuly, Casimir

 La Gaule de la table de Peutinger

Titre complet : " la Gaule de la table de Peutinger, revue archéologique de 1864 ; réduite aux deux tiers, sous la direction de Mr. L. Renier, avec les corrections de Mr. A. Maury d'après le manuscrit de Vienne".
L'objet documentaire numérique présente les segments I et II.

Résultats 101 à 150 sur 8221