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Description archivistique
Yvelines Ville
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Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison du Roi
Bureau des Pensions
M. le maire de Saint-Germain
Paris, le 28 mai 1827
Monsieur le Maire,
J’ai pris les ordres du Roi sur la demande que vous avez faite au nom des habitans de la ville de Saint-Germain-en-Laye d’une nouvelle somme pour la construction de l’église de cette résidence royale, et je me fais un plaisir de vous annonce que, sur ma proposition, Sa Majesté a daigné accorder, pour cet objet, un nouveau secours de dix mille francs qui sera acquitté entre vos mains sur la présentation de l’avis ci-joint.
Recevez, je vous prie, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Le conseiller d’Etat, intendant du Trésor de la Couronne, chargé par intérim de l’administration des offrandes de la Maison du Roi
De La Bouillerie »

Lettre concernant l’installation de fourneaux économiques au château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain, le 7 novembre 1855
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Le gouvernement de l’Empereur a appelé les administrations municipales à venir, de tous leurs moyens, en aide aux classes indigentes. L’administration de Saint-Germain, jalouse de répondre aux bienfaisantes intentions de Sa Majesté, a le projet d’établir des fourneaux économiques dans lesquels seraient préparés des aliments simples et sains qui seraient distribués soit gratuitement, soit à des prix extrêmement minimes.
Cet établissement réclame un emplacement assez vaste et approprié à cette destination. Louer et aménager immédiatement un local entrainerait un tel délai que cette fondation serait impossible à faire en temps opportun.
Dans cette situation difficile, nous avons osé espérer que Votre Excellence daignerait nous accorder sa haute bienveillance et nous autoriser à installer provisoirement, pour cet hiver, cet établissement de bienfaisance dans la salle des cuisines de l’ancien pénitencier militaire, sise dans le château aujourd’hui inoccupé.
Permettez-moi de faire remarquer à Votre Excellence que cette salle est placée de telle façon qu’on peut y arriver sans pénétrer dans l’intérieur du château et qu’en outre, pour rendre toute communication impossible, il suffirait de tenir fermée la grille de la cour.
L’autorisation que j’ai l’honneur de solliciter de Votre Excellence ne s’opposerait donc en aucune manière à la continuation des travaux d’aménagement du monument.
La Ville prendrait du reste l’engagement formel de n’établir dans cette salle aucune construction et de n’user de ce local que dans le but pour lequel elle en sollicite la disposition.
Confiant dans l’intérêt tout paternel du gouvernement de l’Empereur pour les classes indigentes, j’ose espérer que Votre Excellence accueillera avec bienveillance la demande que j’ai l’honneur de lui adresser au nom de la ville de Saint-Germain-en-Laye.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de Votre Excellence, Monsieur le Ministre, le très humble et très obéissant serviteur.
Breuvery
Maire par intérim de Saint-Germain-en-Laye, membre du conseil général de Seine-et-Oise »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’installation de fourneaux économiques au château de Saint-Germain-en-Laye

« A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Pour satisfaire aux ordres que vous voulez bien me donner et concernant les fourneaux à établir dans la cuisine du pénitencier de Saint-Germain, je devais examiner la partie du château dont il s’agit. Je me suis occupé aujourd’hui de cette étude et j’ai l’honneur aussitôt de vous retourner, Monsieur le Ministre, la lettre de M. le maire et de vous faire parvenir les renseignements que vous m’avez fait l’honneur de me demander.
Après examen des lieux, je crois pouvoir affirmer qu’il n’y aurait aucun inconvénient à laisser établir pour l’hiver 1855-1856 des fourneaux économiques dans la cuisine du pénitencier qui pourrait, comme le dit M. le maire, s’isoler facilement du reste du monument. D’après le projet, l’on monterait des fourneaux et l’on distribuerait des aliments à prix de revient dans le château de Saint-Germain-en-Laye. Pour éviter de voir s’introduire dans toutes les parties de l’édifice, il serait à propos peut-être de prendre quelques dispositions que j’ai l’honneur d’indiquer ci-dessous :
1° l’on devrait, nous croyons, établir une barrière avec porte dans la salle des gardes après la grille d’entrée, afin d’interdire l’accès de la partie méridionale du château.
2° une autre petite barrière avec porte devrait être posée dans le couloir près la cuisine afin d’empêcher de pénétrer dans les fossés du château.
3° il serait indispensable, nous croyons, de visiter, de ramoner et de réparer au besoin la cheminée du fourneau de la cuisine.
4° l’on devrait condamner et fermer provisoirement quelques portes communiquant à diverses pièces du château dont il s’agit.
5° il serait utile, nous croyons, d’affecter l’une des fosses d’aisance du château au personnel chargé de la cuisine et de la distribution, sauf à réclamer de la ville le nettoyage à nouveau de ladite fosse lors de la clôture des fourneaux.
6° la surveillance du gardien du château pourrait difficilement s’exercer la nuit et, pour éviter toute cause d’incendie résultant des allées et venues avec des lumières, il serait peut-être utile de fixer les heures de clôture du château de Saint-Germain-en-Laye.
Les dernières mesures que je viens d’indiquer seraient assurément peu dispendieuses mais je devais peut-être les énumérer ici et tout en sollicitant et des instructions et des ordres de Votre Excellence dans le cas où vous jugeriez à propos d’accueillir favorablement la demande de monsieur le maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 17 novembre 1855 »

Ministère d'Etat

Rapport concernant l’installation de fourneaux économiques au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Paris, le 22 novembre 1855
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 7 de ce mois, M. le maire de Saint-Germain a demandé l’autorisation d’établir, pendant l’hiver prochain, des fourneaux économiques dans les salles du château de Saint-Germain affectées aux cuisines de l’ancien pénitencier.
M. l’architecte Millet, consulté au sujet de cette demande, fait connaître dans son rapport que l’autorisation demandée peut être accordée sans inconvénient, mais qu’il est bon d’imposer les conditions suivantes :
1° établir des barrières et condamner provisoirement quelques portes, comme l’indique le plan ci-joint
2° visiter, ramoner et réparer au besoin la cheminée du fourneau de la cuisine.
3° affecter une des fosses d’aisance du château au personnel employé par la Ville sous la condition de nettoyage à ses frais lors de la clôture des fourneaux.
4° fixer une heure pour la clôture du château, à l’effet de faciliter la surveillance du gardien.
Je pense que l’avis de M. l’architecte peut être adopté et qu’il y a lieu d’accorder l’autorisation demandée par M. le maire de Saint-Germain aux conditions ci-dessus énoncées en les complétant, toutefois, par l’indication de l’heure de clôture du château, qui pourrait être par exemple huit heures du soir, et en y ajoutant l’obligation pour la Ville de supprimer toutes les dépenses qui résulteront de cette concession et de supprimer ses fourneaux à la première réquisition et sans aucune indemnité dans le cas où les besoins du service du château l’exigeraient.
Si Votre Excellence approuve ma proposition, je la prie de vouloir bien donner son approbation au présent rapport et je m’empresserai de prendre les dispositions nécessaires pour l’exécution de sa décision.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »

Il est porté dans le marge : « Approuvé, le 23 novembre 1855, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la fermeture des fourneaux économiques établis au château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Mairie
Ville de Saint-Germain-en-Laye
Ce 1er avril 1856A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
L’établissement des fourneaux économiques, auquel Votre Excellence a bien voulu le 23 novembre 1855 accorder l’autorisation de disposer des cuisines du château de Saint-Germain-en-Laye, a cessé de fonctionner le 24 mars et à cette date les lieux ont été rendus au gardien de cet édifice.
Permettez-moi, Monsieur le Ministre, d’exprimer de nouveau à Votre Excellence la reconnaissance de l’administration municipale pour l’accueil bienveillant que vous avez daigné faire à sa demande. Grâce au puissant appui que Votre Excellence a prêté à cette charitable institution, elle a pu mener à bonne fin une œuvre qui, en venant en aide aux classes indigentes et laborieuses, leur a fait bénir chaque jour le gouvernement de l’Empereur, dont la paternelle sollicitude donne un élan si fécond aux établissements créés dans un but d’amélioration et de bienfaisance publiques.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de Votre Excellence, Monsieur le Ministre, le très humble serviteur.
Le maire
Dutaillis »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la fermeture des fourneaux économiques établis au château de Saint-Germain-en-Laye

« A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous informer que les fourneaux économiques établis dans le château de Saint-Germain-en-Laye conformément à votre décision en date du 3 décembre 1855 ont cessé de fonctionner dans les derniers jours du mois de mars 1855. Il ne se présentait plus personne à la distribution des aliments et la fermeture des fourneaux économiques devait être arrêtée par la Société philanthropique de la ville de Saint-Germain. Le château est, en réalité, trop éloigné des quartiers habités par la population ouvrière, et à cette cause probablement l’on doit la prompte cessation de l’état de choses établi en faveur des travailleurs de la ville dont il s’agit.
Je devais ordonner aussitôt l’enlèvement des cloisons provisoires établies pour les fourneaux économiques et j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de porter à votre connaissance que les lieux ont été remis dans leur état primitif.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 8 avril 1856 »

Ministère d'Etat

Mention d’un don fait par le roi pour la construction du clocher de l’église de Saint-Germain-en-Laye

« L’an 1659, par la solicitation et soins de maitre Pierre Cagnyé, prestre, curé de l’eglise de Saint Germain en Laye, et d’honorables hommes Georges Benoist, escuyer de cuisine bouche du Roy, et François Regnault, marchand boucher, marguilliers de lad. eglise, et par les bienfaicts du roy Louys 14e du nom, pour plus grande decoration et ornement d’icelle, fut par l’ordonnance de noble homme maitre Georges Le Grand, prevost juge de la jusice royalle et du consentement des principaux habitants dud. lieu par assemblée d’iceux faicte sur ce sujet abattu et demoly le cloché qui estoyt basty et eslevé entre les autels de la Vierge et de la charité et continué le bastiment de la tour encommencé hors le corps de lad. eglise quarante ou cinquante ans auparavant pour y mettre les cloches. La 1ère pierre de la continuation de lad. tour bastie et eslevée jusques à la 1ère retraicte fut posée au nom desd. sieurs marguilliers le 31e et dernier jour de juillet dernier passé et celle des pillier qu’il a convenu faire proche ledict autel des Vierges pour ayder à porter les voutes qu’il a fallu faire et continuer en la place dud. cloché fut posée aussi au nom dud. sieur curé le 8e jour du present mois d’aoust en lad. année 1659, tous lesquels ouvrages ont esté faicts et conduicts par honeste homme Claude Binet, maitre maçon tailleur de pierre, natif dud. lieu, et a esté donnée par Sa Majesté la somme de cinq mil livres pour en faire les frais. »

Récit dans le registre paroissial du port du viatique à la reine-mère au Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Le 4e jour de juin 1665, le Roy honora la parroisse de sa presence pour la procession de la feste du saint sacrement qui escheoit aud. jour, accompagné de la Reyne, de Monsieur, son frere, de Madame, des princes et princesses, seigneurs et dames, de plusieurs archevesques et evesques et autres officiers de Leurs Majestez, lad. procession faicte et messe haute et solemnelle chantée ensuitte par maistre Pierre Cagnyé, ancien curé de ce lieu de Saint Germain en Laye, ausquels divins offices entierement assisterent Leurs Majestez avec grande devotion et à la grande edification et joye de touts les assistants. »

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