- EA_001
- Fonds
- -29000-2020
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Travaux et suivi des travaux du Château de Saint-Germain-en-laye
Le fonds rassemble une typologie documentaire propre à l’activité de conservation, de restauration, d’aménagement et d’entretien d’un monument historique.
Nomenclature budgétaire
La nomenclature budgétaire des travaux de restauration est exprimée en titres (annualité), chapitres (spécialité) et articles (unité). Elle se présente sous la forme de chapitres budgétaire. Parmi les titres du budget de l’État nous retrouvons :
Il existe un cadre particulier du budget des monuments historiques appartenant à l’État, pour lesquelles la nomenclature budgétaire s’exprime essentiellement dans les quelques chapitres suivants :
Procédure pour les gros travaux
Le gros œuvre correspond aux travaux de conservation ou de restauration nécessités par l’état des monuments les plus gravement atteints. Ces travaux sont financés sur le chapitre 56-20 article 50. Ils sont menés sous la maîtrise d’ouvrage du SNT. Le maître d’œuvre est l’ACMH territorialement compétent, c’est-à-dire qu’il établit le projet et en contrôle l’exécution. Il travaille en plusieurs étapes :
L’étude préalable (EP) dont l’objectif est d’avoir une connaissance précise des travaux à conduire, et de leur éventuel phasage. Elle fait l’historique du bâtiment et propose des restaurations. Elle a valeur de permis de construire.
Le projet architectural et technique (PAT) fait partie du dossier d’appel d’offres (ou dossier de consultation des entreprises) et complète l’étude préalable. Il sert à la mise en concurrence des entreprises. Il comprend :
Le marché public se compose de plusieurs pièces :
Le suivi des travaux :
La création du dossier documentaire des ouvrages exécutés (DOE ou DDOE) ou rapport de restauration.
L’initiative du lancement d’une procédure appartient soit au directeur de l’organisme, soit aux services dépendant de la direction du patrimoine. Au cours des visites pluriannuelles faites par l’ABF, l’ACMH ou le CRMH, l’administrateur constate avec l’aide de ce dernier les désordres. Si ceux-ci sont de faible importance, il voit avec l’ABF comment les réduire, éventuellement sur des crédits d’entretien. S’ils sont importants, l’ABF saisit, en liaison avec l’administrateur, le CRMH du problème. Celui-ci, accompagné de l’ABF et de l’ACMH, prend la mesure des travaux à mener. Le CRMH, après consultation de l’administrateur sur une éventuelle priorité, commande à l’ACMH une étude préalable. La durée de l’étude préalable est de six mois. À la réception de l’étude, le CRMH demande obligatoirement l’avis de l’inspection des monuments historiques et de l’inspection générale des monuments historiques territorialement compétentes. Cet avis est réputé favorablement dans un délai de deux mois, avant de passer à la phase suivante de mise au point du projet de restauration par la commande d’un PAT. Le délai est de sept mois au minimum après la réception de la commande par l’ACMH du PAT. On peut considérer qu’à partir du moment où la commande d’étude préalable a été passée à l’ACMH, un délai moyen de deux ans est inévitable avant le commencement des travaux, compte-tenu des contraintes d’avis, de marchés, de gestion comptable, etc. Le CRMH engage les crédits et parallèlement, passe commande du PAT, prépare les marchés et les appels d’offre, passe les marchés. L’ACMH signe alors les ordres de services aux entreprises et suit le déroulement des travaux. Il importe que le règlement du chantier soit élaboré en concertation entre l’ACMH et le directeur. Chaque réunion de chantier doit se faire en présence du directeur. La réception des travaux est réalisée par l’ACMH, le directeur et le CRMH.
Procédure pour les travaux d’entretien
L’entretien correspond à l’action préventive ou curative, qui, avec des moyens réduits, empêche l’apparition d’un désordre, le supprime ou en arrête l’extension. Elle est l’entière responsabilité du directeur. L’ABF doit au cours de ses visites d’inspection pluriannuelles, le lui rappeler. L’action curative appartient à l’ABF en concertation avec l’ACMH et le directeur. L’ABF est obligatoirement le maître d’œuvre de ces travaux. Il dispose d’un crédit annuel dont il assume la programmation. L’ordre de service des travaux d’entretien est établi suivant un modèle défini. Une copie est adressée au conservateur régional ainsi qu’à l’ACMH. L’ABF signe le permis de feu autorisant l’entreprise à entreprendre des travaux.
Procédure pour les travaux neufs
Dans certains cas, des travaux d’investissement doivent être menés afin d’aménager dans le monument un accueil, des locaux professionnels, voire des bureaux ou des logements. Lorsque ces travaux ne modifient pas les parties sensibles du monument, le régime des travaux sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ne s’applique plus. Il faut alors appliquer les textes sur l’ingénierie. Dans la plupart des cas l’initiative appartient au directeur de faire connaître, au travers de son rapport d’activité annuel, ses besoins en matière de travaux d’amélioration : de l’accueil du public, des conditions de travail de ses agents, des logements de service. Un programme détaillé de l’opération doit alors être effectué en liaison avec les utilisateurs du monument, l’ABF, l’ACMH et le CMN afin de vérifier la nécessité et la faisabilité du projet au regard des exigences des biens et du public, et du respect du monument.
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Collection des arts graphiques
Cette collection d’arts graphiques est constituée de pièces réalisées entre le XVIIe siècle et le premier quart du XXe siècle. Il s’agit pour l’essentiel d’estampes (petits formats et hors-format), mais nous pouvons également y retrouver quelques dessins, aquarelles et gouaches.
Les estampes présentées ci-dessous – toutes de petit format – sont au nombre de vingt-neuf. Parmi ces vingt-neuf pièces, vingt-huit remontent au XVIIe siècle, et une seule est de datation indéterminée quoique visiblement tirée d’un ouvrage de la même époque ; elles représentent pour la plupart des vues extérieures des deux châteaux de Saint-Germain-en-Laye et du domaine leur étant associé.
D’abord résidence royale, le domaine de Saint-Germain-en-Laye devient national à la fin du XVIIIe siècle, et est classé monument historique en 1863. Le domaine voit sa gestion fusionner avec celle du musée en 2009 afin de former un unique service à compétence nationale.
Le site de Saint-Germain-en-Laye devient résidence royale au XIIe siècle, lorsque le roi Louis VI décide d'y faire élever un château non fortifié en bois vers 1124. Ce premier château – plus tard surnommé « Château-Vieux » en opposition au « Château-Neuf » des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles – est fortifié par Philippe-Auguste, qui y fait bâtir une tour-logis en pierre et entoure l’édifice d’un mur de défense. Au XIIIe siècle, le château est agrandi par Louis IX, qui fait notamment bâtir la chapelle castrale dans un style gothique rayonnant. Après avoir subi d’importants dommages pendant la Guerre de Cent ans, le château de Saint-Germain-en-Laye est reconstruit en partie grâce à l’action de Charles V et de son architecte Raymond du Temple.
Sous François Ier, le château devient une résidence royale de premier plan, et sa transformation en style Renaissance est confiée à Pierre Chambiges. Né au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye en 1519, Henri II entreprend la construction du Château-Neuf en 1559, chantier qu’il attribue à l’architecte Philibert Delorme ; les travaux s’achèvent sous Henri IV, vers 1600.
De 1661 à 1682, Louis XIV réside souvent à Saint-Germain-en-Laye, où il fait réaliser d’importants aménagements, notamment la création des jardins à la française par André Le Nôtre, ainsi que la construction de la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. À partir de 1680 commencent les travaux de modification du Château-Vieux, auquel sont ajoutés cinq pavillons d’angles ; ces travaux d'agrandissement du château sont confiés à Jules Hardouin-Mansart. Bien que la cour quitte définitivement Saint-Germain-en-Laye pour Versailles en 1682, le domaine n’est pas complètement laissé à l’abandon, et le Château-Vieux accueille notamment Jacques II, alors en exil, de 1689 jusqu’à sa mort en 1701.
En 1777, Louis XVI fait don du Château-Neuf ruiné à son frère le comte d’Artois, qui le fait démolir dans l’intention d’élever une nouvelle résidence. À la Révolution, le Château-Neuf et une grande partie des dépendances du domaine sont vendus comme biens nationaux.
Sous le Premier Empire, le Château-Vieux accueille l’École spéciale militaire de cavalerie, qui devient en 1914 l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1836, l’édifice est transformé en pénitencier militaire, au sein duquel près de cinq cents officiers sont incarcérés. Dès son accession au pouvoir en 1852, Napoléon III se préoccupe du sort du château, et s’oppose ainsi à son usage comme centre pénitentiaire. En décembre 1853, il déclare notamment que « l’existence d’une prison militaire dans l’antique château de Louis XIV est une sorte de profanation […] Le pénitencier sera éloigné de Saint-Germain, et ce château, qui rappelle de grands et nobles souvenirs, sera réparé […] J’ai donné des ordres à cet effet ». Le Château-Vieux est ainsi classé Monument historique dès 1862 (l’ensemble du domaine est classé en 1863), et des travaux de restauration sont rapidement entrepris. Trois architectes se succèdent sur ce chantier colossal : Eugène Millet, Auguste Lafollye et Honoré Daumet.
Le chantier est d’abord confié à l’architecte Eugène Millet, élève d’Eugène Viollet-le-Duc, qui prend le parti de restaurer le château dans son état Renaissance et s’appuie ainsi sur les plans publiés par Jacques Androuet du Cerceau en 1576. Aux plans et aux élévations d’Androuet du Cerceau s’ajoutent des gravures d’Israël Silvestre (milieu du XVIIe siècle), qui permettent d’appréhender le château dans son ensemble dans l’état qui était le sien jusqu’à la fin du XVIIe siècle avec l’accord de la commission des Bâtiments civils. Afin de privilégier l’état XVIe siècle, les pavillons élevés sous Louis XIV sont démontés. En parallèle de la restauration du bâtiment, Millet entreprend l’aménagement des salles du musée, dont il commence à concevoir le mobilier afin de mettre en œuvre une « véritable muséographie destinée à l’archéologie ». Ce travail d’aménagement est ensuite poursuivi par Auguste Laffolye.
Les travaux de réfection de la chapelle sont entrepris à partir de 1873 ; Eugène Millet est chargé d’y ajouter une flèche, dont les travaux commencent avant 1889, et ne sont toujours pas achevés en 1895. Cette flèche est finalement démontée en 1907.
La restauration complète du château ne s’achève qu’en 1908, avec la décoration de l’entrée principale sur la façade ouest et l’aménagement final de plusieurs salles du musée.
La collection des arts graphiques du service des Ressources documentaires du musée d'Archéologie nationale permet de constater les différentes évolutions connues par le domaine et les châteaux de Saint-Germain-en-Laye depuis les XVIe – XVIIe siècles jusqu'au début du XXe siècle.
Au sein de cette collection figurent notamment vingt-neuf estampes du XVIIe siècle ; douze d'entre elles représentent le Château-Vieux, neuf concernent le Château-Neuf, tandis que quatre correspondent à des vues du domaine, et quatre autres à des édifices français extérieurs à Saint-Germain-en-Laye. Ces documents, dont certains sont légendés, voire datés, permettent de retracer l’histoire des deux châteaux de Saint-Germain-en-Laye au cours du XVIIe siècle avec une relative précision. En effet, avec la destruction des pavillons de Louis XIV lors de la restauration du Château-Vieux au XIXe siècle et l’abandon du Château-Neuf dès le XVIIe siècle, les estampes étudiées ici représentent un témoignage exceptionnel de l’état des deux châteaux à cette époque, avant l’effondrement progressif du Château-Neuf et la restauration en style Renaissance du Château-Vieux.
Cette collection d’estampes a été divisée selon quatre ensembles thématiques. Le premier ensemble correspond au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le deuxième au Château-Neuf, le troisième au domaine, et le quatrième et dernier aux vues Hors Saint-Germain-en-Laye. Il s’agit uniquement de vues extérieures, ce qui permet d’appréhender les édifices dans leur contexte.
Si toutes les œuvres ne sont pas signées, trois noms de graveurs reviennent particulièrement : ceux d’Israël Silvestre (1621 – 1691), Adam Pérelle (1638 – 1695) et Pierre Aveline (1656 – 1722). Aux signatures des graveurs sont généralement associées celles des éditeurs, ayant été identifiés comme Israël Henriet (1590 ? – 1661), Nicolas de Poilly (1626 – 1696), Nicolas Langlois (1640 – 1703) et Melchior Tavernier (1594 – 1665). L’identité des graveurs a permis de systématiquement attribuer à chaque estampe une technique de réalisation ; en effet, il semble que tous trois aient travaillé en taille-douce, plus spécifiquement à l’eau-forte.
Ces vingt-neuf estampes semblent en grande partie issues de trois achats de lots, effectués respectivement en 1876, 1888 et 1889 (dates d’entrée dans le registre de la bibliothèque). Chaque lot porte un numéro d’inventaire (4319 pour celui de 1876, 7303 pour celui de 1888 et 7807 pour celui de 1889), numéros se retrouvant à de multiples reprises sur les estampes traitées.
La description se fait ici à la pièce sous forme d'un inventaire.
Plusieurs de ces estampes portent le tampon de la bibliothèque (sur lequel figure parfois leur numéro d’entrée au registre manuscrit), ainsi que le tampon sec du Musée des Antiquités nationales.
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Soumis au statut des « bâtiments civils et palais nationaux » à la fin du XIXe siècle, puis, à celui des « monuments historiques » en 1962, l’ancien Domaine royal de Saint-Germain-en-Laye est aujourd’hui Domaine national, domaine public et propriété de l’État, affecté au ministère en charge de la Culture. Jusqu’en 2009, date de sa fusion avec le musée d’Archéologie nationale, il est dirigé par un corps d’agents spécialisés dans la conservation du patrimoine architectural et paysager. Le fonds du Domaine national de Saint-Germain-en-Laye résulte de l’activité conjointe de l’agence d’architecture des bâtiments de France et de l’administrateur du Domaine. Cette équipe de conservateurs du patrimoine a pour mission d’assurer la conservation et la mise en valeur de ce Domaine national par l’exécution de travaux d’entretien, d’aménagement, de restauration, d’une part, et par la gestion du personnel des services de surveillance et du jardin d’autre part.
Architectes de l’État : les architectes en chef des monuments historiques (ACMH)
La loi du 30 mars 1887 pour la conservation des monuments historiques Comprend des dispositions instituant le corps des architectes en chef des monuments historiques (ACMH) instauré par le décret du 26 janvier 1892 et dont les statuts sont fixé en 1907. Recruté par un concours d’État, l’ACMH est nommé dans une circonscription par le ministre en charge de la Culture. Il formule toute proposition et avis pour la protection, la bonne conservation, la mise en valeur et la réutilisation des immeubles protégés. Il assiste la conservation régionale des monuments historiques pour la programmation annuelle des travaux. Il définit à la demande du conservateur régional les propositions d’études préalables aux travaux de restauration des monuments historiques classés. Il est chargé, en tant que maître d’œuvre, de diriger les travaux.
Pendant longtemps la conservation du Domaine est distincte de celle du château de Saint-Germain-en-Laye, et relève de l’attribution d’un architecte ou d’un ingénieur nommé par l’administration centrale. Nous sommes parvenus à reconstituer la liste des architectes successifs depuis le règne de Louis-Philippe, sous réserve de nouvelles recherches. Alexandre Prosper Loaisel de Tréogate, « ingénieur des parterres », est connu pour avoir aménagé les jardins suite à la construction de la gare de Saint-Germain en 1847. Vers 1849-1852/1854, Jules Alexandre Cailloux, « architecte des parterres et terrasse », est chargé de la surveillance, de la conservation de la terrasse et du parterre, avant l’arrivée d’un certain Monsieur Dufrayer. À partir de 1879, la fonction conservation du Domaine et celle du château fusionnent. Joseph-Auguste Lafollye (1828-1891), déjà en charge du Domaine, poursuit les travaux de restauration du château entrepris par Eugène Louis Millet (1819-1879) depuis 1855. Pierre-Gérôme-Honoré Daumet (1826-1911) assure la conservation de 1889 à 1911. Louis Jean Hulot (1871-1959), architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, est ensuite responsable de l’entretien de 1912 à 1939. Son successeur, Jean-Baptiste Hourlier (1897-1987) de 1939 à 1966, est le premier à être appelé « architecte en chef du Domaine de Saint-Germain-en-Laye ». Aujourd’hui, et sous réserve de la découverte de nouveaux documents, il est l’auteur des archives les plus anciennes du fonds. Lui succèdent les architectes en chef des monuments historiques (ACMH) à l’origine de la majorité de la production documentaire du fonds : Louis Blanchet (1927-) de 1966 à 1992, et Bernard Voinchet (1944-) de 1992 à 2001. Le 14 novembre 2001 Jacques Moulin est nommé ACMH pour le « parc du domaine de Saint-Germain-en-Laye ». Cependant le SNT demeure en relation avec Bernard Voinchet jusqu’en 2008 pour l’achèvement des travaux déjà engagés afin d’assurer leur continuité. Entre 2008 et 2010, l’architecte urbaniste de l’État Anne Staub reprend les fonctions. Depuis 2010, Régis Martin est le nouvel ACMH commun au château et au Domaine.
FONCTIONS ET ACTIVITES
Conservation d’un Domaine national
Nomenclature budgétaire. La nomenclature budgétaire des travaux de restauration est exprimée en titres (annualité), chapitres (spécialité) et articles (unité). Elle se présente sous la forme de chapitres budgétaire. Parmi les titres du budget de l’État nous retrouvons :
Il existe un cadre particulier du budget des monuments historiques appartenant à l’État, pour lesquelles la nomenclature budgétaire s’exprime essentiellement dans les quelques chapitres suivants :
Procédure pour les gros travaux. Il s’agit de travaux de conservation ou de restauration nécessités par l’état des monuments les plus gravement atteints. Ces travaux sont financés sur le chapitre 56-20 article 50. Ils sont menés sous la maîtrise d’ouvrage des DRAC ou du SNT. Le maître d’œuvre est l’ACMH territorialement compétent, c’est-à-dire qu’il établit le projet et en contrôle l’exécution. Il travaille en plusieurs étapes :
L’étude préalable (EP) dont l’objectif est d’avoir une connaissance précise des travaux à conduire, et de leur éventuel phasage. Elle fait l’historique du bâtiment et propose des restaurations. Elle a valeur de permis de construire.
Le projet architectural et technique (PAT) fait partie du dossier d’appel d’offres (ou dossier de consultation des entreprises) et complète l’étude préalable. Il sert à la mise en concurrence des entreprises. Il comprend :
Le marché public se compose de plusieurs pièces :
Le suivi des travaux :
La création du dossier documentaire des ouvrages exécutés (DOE ou DDOE) ou rapport de restauration.
L’initiative du lancement d’une procédure appartient soit à l’administrateur du Domaine, soit aux services dépendant de la direction du patrimoine. Au cours des visites pluriannuelles faites par l’ABF, l’ACMH ou le CRMH, l’administrateur constate avec l’aide de ce dernier les désordres. Si ceux-ci sont de faible importance, il voit avec l’ABF comment les réduire, éventuellement sur des crédits d’entretien. S’ils sont importants, l’ABF saisit, en liaison avec l’administrateur, le CRMH du problème. Celui-ci, accompagné de l’ABF et de l’ACMH, prend la mesure des travaux à mener. Le CRMH, après consultation de l’administrateur sur une éventuelle priorité, commande à l’ACMH une étude préalable. La durée de l’étude préalable est de six mois. À la réception de l’étude, le CRMH demande obligatoirement l’avis de l’inspection des monuments historiques et de l’inspection générale des monuments historiques territorialement compétentes. Cet avis est réputé favorablement dans un délai de deux mois, avant de passer à la phase suivante de mise au point du projet de restauration par la commande d’un PAT. Le délai est de sept mois au minimum après la réception de la commande par l’ACMH du PAT. On peut considérer qu’à partir du moment où la commande d’étude préalable a été passée à l’ACMH, un délai moyen de deux ans est inévitable avant le commencement des travaux, compte-tenu des contraintes d’avis, de marchés, de gestion comptable, etc. Le CRMH engage les crédits et parallèlement, passe commande du PAT, prépare les marchés et les appels d’offre, passe les marchés. L’ACMH signe alors les ordres de services aux entreprises et suit le déroulement des travaux. Il importe que le règlement du chantier soit élaboré en concertation entre l’ACMH et l’administrateur. Chaque réunion de chantier doit se faire en présente de l’administrateur. La réception des travaux est réalisée par l’ACMH, l’administrateur et le CRMH.
Procédure pour les travaux d’entretien. L’entretien correspond à l’action préventive ou curative, qui, avec des moyens réduits, empêche l’apparition d’un désordre, le supprime ou en arrête l’extension. L’administrateur a le devoir de veiller au bon état du monument. Cette action préventive consiste essentiellement en balayage, nettoyage des créneaux et fossés, émoulage, dégorgement, etc. Elle est l’entière responsabilité de l’administrateur. L’ABF doit au cours de ses visites d’inspection pluriannuelles, le lui rappeler. L’action curative, quant à elle, appartient à l’ABF en concertation avec l’ACMH et l’administrateur. L’ABF est obligatoirement le maître d’œuvre de ces travaux. Il dispose d’un crédit annuel dont il assume la programmation. L’ordre de service des travaux d’entretien est établi suivant un modèle défini. Une copie est adressée au conservateur régional ainsi qu’à l’ACMH. L’ABF signe le permis de feu autorisant l’entreprise à entreprendre des travaux.
Procédure pour les travaux neufs. Dans certains cas, des travaux d’investissement doivent être menés afin d’aménager dans le monument un accueil, des locaux professionnels, voire des bureaux ou des logements. Lorsque ces travaux ne modifient pas les parties sensibles du monument, le régime des travaux sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ne s’applique plus. Il faut alors appliquer les textes sur l’ingénierie.Le maître d’ouvrage, conservateur régional attaché à la DRAC, SNT ou CMN, peut, pour assurer la maîtrise d’œuvre de l’opération, faire appel soit à un architecte libéral, soit à l’ACMH, soit à l’ABF. Dans la plupart des cas l’initiative appartient à l’administrateur qui doit faire connaître, au travers de son rapport d’activité annuel, ses besoins en matière de travaux d’amélioration : de l’accueil du public, des conditions de travail de ses agents, des logements de service. Un programme détaillé de l’opération doit alors être effectué en liaison avec le utilisateurs du monument, l’ABF, l’ACMH, le conservateur régional et le CMN afin de vérifier la nécessité et la faisabilité du projet au regard des exigences des biens et du publics, et du respect du monument.
La protection des abords. Selon la loi de 1943, sont protégés les abords des monuments, donc tout immeuble placé dans un périmètre de 500 mètres. Toute destruction construction, restauration doit obtenir l’accord préalable de l’ABF ou de l’ACMH.
L’accueil et la surveillance d’un Domaine national
La direction du patrimoine fait appel à un corps d’agents spécifiques pour la gestion des monuments historiques. Ces agents interviennent essentiellement en qualité de gardiens ou de jardiniers et sont placés sous la responsabilité de l’administrateur du Domaine :
L’actuel instrument de recherche décrit l’ensemble des archives relevant du cœur de métier du double producteur, les architectes de l’État et l’administrateur. Trois fonctions ont été identifiées :
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Fonds du laboratoire du musée d'Archéologie nationale
Ce fonds est constitué des archives produites par les restaurateurs du laboratoire. Pour des raisons de traçabilité et de documentation, les restaurateurs laissent de plus en plus d’archives témoignant de leur activité. C’est ainsi que les premières années de 1960 à 1990 sont peu présentes par rapport aux années suivantes. Les années les plus représentées ici sont celles durant lesquelles Clotilde Proust exerce la fonction de responsable de l’atelier. Même si les traces de leurs activités diffèrent quant à la forme, on remarque bien une continuité entre les différents acteurs. On retrouve dès 1960 des rapports de restauration, mentionnant la plupart du temps le numéro d’inventaire des objets restaurés. En effet tout tourne de près ou de loin autour de ces rapports; l’achat de matériel, les bilans sanitaires, la documentation sur les techniques et sur les matériaux visent à permettre la conservation d’investigation, la restauration pour étude et pour exposition.
Ces archives révèlent l’activité du laboratoire de restauration depuis les années 1960 à 2019. On y trouve celles liées au fonctionnement du laboratoire, comme les rapports d’activité, les dossiers de suivi médical, les dossiers du Comité Hygiène et Sécurité, les notes de service informant la présence d’agents extérieurs, les dossiers pour l’achat et la maintenance du matériel classique de laboratoire ou spécifique comme la cabine de radiographie, les documents préparatoires aux conférences budgétaires et enfin les dossiers ayant trait aux restaurations externalisées.
Puis sont conservées les archives liées aux missions propres du laboratoire, c’est-à-dire la conservation, la restauration et le moulage ; il s’agit de dossiers d’études, de photos de salles et d’objets, de rapports de restauration, des bilans sanitaires et de la documentation.
À cela s’ajoute les traces d’activités de valorisation et de collaboration avec des organismes extérieurs; il s’agit de conventions, de dossiers de fouilles, de publications.
Doté d’une expertise dans son domaine, le chef du laboratoire est également amené à faire part de son savoir auprès d’institutions universitaires ou de groupes de professionnels. On trouve donc ses supports de cours, les diagnostics faits au nom de son expertise, les dossiers d’étude constitués au sein des groupes de travail régionaux ou ministériels auxquels il appartenait.
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Fonds des expositions temporaires
Dans un musée, les expositions temporaires sont une part importante de la politique culturelle et scientifique de l’établissement. S’adressant à tous les publics, elles permettent notamment de mettre en valeur les collections du musée, les apports scientifiques nouveaux ou les découvertes majeures. Elles offrent aussi la possibilité de faire connaître au plus grand nombre des collections d’institutions extérieures de grand intérêt.
Avec à sa tête un commissariat d’exposition, composé d’une ou plusieurs personnes chargées de concevoir intellectuellement le projet, de le réaliser de façon concrète, ou de l’accueillir, ce sont tous les acteurs d’un musée qui participent à la naissance d’une exposition temporaire : le directeur qui soutient le projet et en prend la responsabilité, les conservateurs qui, le plus souvent, assurent le commissariat scientifique, conçoivent le contenu scientifique, sélectionnent les objets et rédigent des articles destinés à la publication, la régie chargée du prêt, du transport et de l’assurance, le scénographe qui met le projet en espace et le service logistique qui le concrétise, le personnel de l’action pédagogique et culturelle pour développer des activités connexes visant tous les publics, le développement numérique et l’infographiste pour la création des supports visuels, la communication qui diffuse l’événement, la librairie pour la vente des produits dérivés et le personnel de surveillance chargé de sécuriser les personnes, les lieux et les objets. La RMN-GP (Réunion des musées nationaux-Grand Palais) est un collaborateur régulier ; elle assure le soutien financier et la couverture photographique. La diversité des typologies d’archives d’exposition émane de cette pluralité de producteurs.
Le fonds des expositions temporaires est constitué de 84 expositions : 75 réalisées au MAN, dont 65 avec le MAN pour commissaire ou co-commissaire, et 9 expositions temporaires présentées hors les murs avec le MAN comme commissaire ou co-commissaire. On peut également ajouter l’exposition-animation « L’utilisation de la pierre à l’époque gallo-romaine » (20220305/100) et 30 projets d’exposition sans suite.
Le fonds couvre la période 1956-2016. Il est cependant permis de penser que « 3000 ans de bijouterie antique », exposition la plus ancienne dont nous possédons des archives, n’est pas la première réalisée au MAN. En effet, les quelques documents présents dans le dossier ne reflètent pas de caractère particulièrement novateur ou exceptionnel, mais plutôt une action habituelle pour le musée. Ce fonds présente des lacunes, car certaines expositions citées dans la correspondance directoriale en sont absentes.
Comme l’a rappelé Geoffrey Coulet dans son mémoire de Master 2, en 2016, les expositions temporaires du MAN, que le commissariat soit interne ou extérieur, ont eu pour objectif principal de mieux faire connaître au public les collections du musée, en abordant des thématiques allant du Paléolithique au Premier Moyen Âge : « 3000 ans de bijouterie antique. De l’orfèvrerie chalcolithique à l’orfèvrerie mérovingienne » (20220305/1), « La civilisation du métal » (20220305/2), « Chefs-d’œuvre de l’art paléolithique » (20220305/2), « À l’aube de la France : la Gaule de Constantin à Childéric » (20220305/114), « L’art celtique en Gaule » (20220305/114), « L’utilisation de la pierre à l’époque gallo-romaine » (20220305/100), « Trésors des princes celtes » (20220305/114), « Chercheurs d’or et orfèvres des temps anciens » (20220305/8-20220305/9), « Masques de fer. Un officier romain du temps de Caligula » (20220305/10-20220305-13), « Vercingétorix et Alésia » (20220305/15-20220305/20), « L’art préhistorique des Pyrénées » (20220305/224-20220305-27), « Trésors mérovingiens d’Île de France » (20220305/28), « À la rencontre des dieux gaulois » (20220305/230-20220305/32), « Basilique secrète : trésors archéologiques de Saint-Denis » (20220305/120-20220305/121), « Puits de silex, mine de savoir » (20220305/111) ou encore « Les tombes mérovingiennes de la basilique Saint-Denis » (20220305/65-20220305/67).
Elles ont aussi permis la mise en valeur de la muséographie renouvelée du MAN, avec « Édouard Piette, pionnier de l’art préhistorique » (20220305/103) pour la rénovation de la salle Piette ou « Le MAN et les Gaulois, du XIXe siècle au XXIe siècle » (20220305/79) pour la restauration des salles gauloises.
L’accroissement des collections a souvent été au cœur de leur organisation comme pour l’exposition « Le trésor de Réthel » (20220305/5), à la suite de son acquisition par le MAN en 1985, « Objets de pouvoir en Nouvelle-Guinée » (20220305/54-20220305/59) lors du don des époux Pétrequin et « De Carthage à Mina » (20220305/82) pour l’entrée des collections de Paul Gauckler et Albert Pradel au département d’archéologie comparée.
Certaines des expositions sont liées aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’institution : « Les grands donateurs du MAN » (20220305/33), Jacques de Morgan avec les expositions « Voyage en Malaisie par Jacques de Morgan » (20220305/51-20220305/52) et « Jacques de Morgan, conquistador de l’archéologie » (20220305/61-20220305/62), Henri Breuil avec « L’abbé Breuil » (20220305/3) et « Regards sur les grottes ornées : l’abbé Breuil et André Leroi-Gourhan » (20220305/113).
Dès 1964, des expositions temporaires sont également consacrées à l’histoire du château et de ses jardins, et aux souverains dont l’histoire est attachée au lieu. D’abord de façon épisodique : « Destin d’un château royal » (20220305/2), « Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye, 1638-1682. De la naissance à la gloire » (20220305/107), « La cour des Stuarts à Saint-Germain-en-Laye » (20220305/108-20220305/110), puis de manière plus soutenue à partir des années 2000 avec « Hommage à Henri IV : prince de la paix, patron des arts » (20220305/74-20220305/76), « L’autre regard. L’architecte, le monument, le photographe » (20220305/80), « Saint Louis et Saint-Germain-en-Laye. Portraits de famille » (20220305/82), « Le futur du passé, images de la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye » (20220305/93), « Un jardin de Louis-Philippe » (20220305/94).
Dans les années 2000, le MAN s’ouvre également au dialogue entre ses collections et l’art contemporain avec « La chasse au trésor, une installation monumentale de Jean Le Gac » (20220305/112), « Les Nouvelles Folies françaises » (20220305/81) et certaines expositions dans le cadre du « Mois de la Préhistoire » notamment.
Si une grande partie des expositions pour lesquelles les archives sont conservées sont conçues par le MAN et la RMN-GP, il y a cependant un tournant majeur en 1986 avec la volonté d’accueillir des expositions extérieures comme « Premiers paysans de la France méditerranéenne » (20220305/4). Le but affiché par le directeur d’alors, Henri Delporte est de « présenter des découvertes archéologiques effectuées dans différentes régions françaises ». Suivront dans cette même volonté : « La Lorraine d’avant l’Histoire » (20220305/106), « Les chasseurs de la Préhistoire en Picardie » (20220305/106), « La Picardie, berceau de la France » (20220305/4), « La Graufesenque : un village de potiers gallo-romains » (20220305/5), « Nos villages ont 5000 ans : Charavines, village néolithique » (20220305/23), « Amérindiens de Guyane : entre les fleuves Approuague et Oyapock » (20220305/72-20220305/73).
De même, plusieurs expositions ont pour dessein de faire découvrir les richesses archéologiques de cultures étrangères, comme « L’art des premiers agriculteurs de Serbie » (20220305/3), « Les Vikings : les Scandinaves de l’Europe » (20220305/118), « Les Francs, précurseurs de l’Europe » (20220305/119), « Les tombes peintes de Paestum » (20220305/29), « La Meuse mérovingienne » (20220305/44-20220305/45), « Golasecca : du commerce et des hommes à l’âge de fer » (20220305/68-20220305/71) ou « La Grèce des origines, entre rêve et archéologie » (20220305/83-20220305/90). Parfois, il y aura dans ces expositions une volonté, y compris politique, de créer un véritable partenariat avec les pays mis à l’honneur. C’est le cas pour « Le premier or de l’humanité en Bulgarie » (20220305/6), « Le bel âge du Bronze en Hongrie » (20220305/22), « L’or des princes barbares : du Caucase à la Gaule » (20220305/34-20220305/43), « Trésors préhistoriques de Hongrie » (20220305/46-20220305/47), « Des Thraces aux Ottomans. La Bulgarie à travers les collections des musées de Varna » (20220305/60) et « Dieux des Balkans : figures néolithiques du Kosovo » (20220305/91-20220305/92).
Dans ce fonds, ont également été intégrées les expositions réalisées pendant « Le mois de la Préhistoire », une série de 12 éditions, entre 2004 et 2015, durant lesquelles le MAN a proposé au public des conférences, projections de films, spectacles, ateliers et expositions temporaires liées à la Préhistoire, en lien avec la création contemporaine le plus souvent. Sont ainsi présentées : « Vo’Houna » (20220305/102), « Chefs-d’œuvre préhistoriques du Périgord » (20220305/102), « Édouard Piette, pionnier de l’art préhistorique » (20220305/103), « Ouvarovna » (20220305/103), « Premières images de l’homme préhistorique » (20220305/103), « Mémoires » (20220305/104), « Bestiaire et compagnie » (20220305/104), « D’os et de pierre » (20220305/104) et « Lascaux par Christian Jégou » (20220305/104).
Ont aussi été ajoutées deux expositions réalisées durant « L’invitation au musée », événement du ministère de la Culture : « La dame à la capuche sort de sa réserve » (20220305/101) et « Vénus de la Préhistoire » (20220305/101).
Sont enfin présentés dans cet instrument de recherche, des projets d’expositions sans suite. Étant pour beaucoup d’entre eux restés à l’étape de projet scientifique plus ou moins avancé, ils témoignent néanmoins de la réflexion des acteurs scientifiques d’un musée. Des raisons, financières ou en lien avec la politique culturelle de l’établissement, notamment, n’ont pas permis à ces projets d’aboutir.
Les dossiers d’expositions sont très hétérogènes. Ils sont assez sommaires, voire lacunaires jusqu’à la fin des années 1980. Il faut attendre des expositions comme « Masques de fer » (20220305/10-20220305/13) en 1991 ou « La cour des Stuarts à Saint-Germain-en-Laye » (20220305/108-20220305/110) en 1992 pour voir s’accroître le contenu informatif et la volumétrie d’archives. Toutefois, le caractère récent de certaines expositions n’est pas toujours gage de complétude des dossiers.
Les archives de ce fonds sont sous format papier, sous la forme de supports matériels muséographiques utilisant des matériaux rigides, ou sous format numérique. Beaucoup des données numériques ont donné lieu à une impression dans un souci de conservation des informations, compte tenu de la fragilité du serveur informatique actuel du MAN.
Il est à noter que n’ont pas été intégrés à ce fonds des expositions temporaires, les prêts aux expositions, objets prêtés par le MAN pour des expositions réalisées hors les murs et dont le MAN n’est pas commissaire. Ces prêts aux expositions relèvent en effet d’une autre fonction du musée : celle de la gestion des collections et de leur mouvement.
Sont joints les catalogues d’exposition quand plusieurs exemplaires existaient dans les collections de la bibliothèque du musée. Ces exemplaires ont alors été radiés de l’inventaire de la bibliothèque.
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye