Création et contexte d'évolution
- 1
- Sous-fonds
- 1857-1880
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
La nature des documents est très variée : correspondance, arrêtés de nomination, rapports.
7234 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques
Création et contexte d'évolution
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
La nature des documents est très variée : correspondance, arrêtés de nomination, rapports.
Napoléon III et l'Histoire de Jules César
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Lettre du Cabinet de l'Empereur à Alfred Maury
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Note d'Anselme Pétetin sur le travail de Le Verrier
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Tableau de correspondance des heures romaines et modernes
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Situation des membres du Comité de la langue, de l'histoire et des arts
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Ministère de l'Instruction publique
Projet d'arreté du 22 février 1858
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Projet d'arrêté du 22 février 1858
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Réforme Gustave Rouland (1858)
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Lettre demandant la destruction de l’hippodrome établi sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Ville de Saint-Germain-en-Laye
Mairie
Bureau des Travaux publics
Saint-Germain-en-Laye, le 29 mars 1853
Monsieur Cailloux, architecte, régisseur du Domaine
Monsieur l’Architecte,
Je crois de mon devoir d’appeler votre attention sur un fait méritant toute votre sollicitude. Les constructions en bois établies sur le parterre pour un hippodrome ne servent absolument à rien qu’à embarrasser la plus belle de nos promenades et à être un dépôt et un réceptacle d’immondices. Aucune représentation n’y a été donnée l’année dernière et je serais comme tous les habitans heureux de voir disparaître enfin ces bâtisses aussi désagréables à voir qu’inutiles.
J’ai donc l’honneur de vous prier de vouloir bien, Monsieur l’Architecte, si cela dépend de vous, donner des ordres pour leur démolition dans le plus bref délai possible. Vous rendrez ainsi à la ville un service dont elle vous aura une profonde reconnaissance.
Veuillez agréer, Monsieur l’Architecte, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Quentin de Villiers »
Ministère d'Etat
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre du 15 juin 1853
Pour le ministre, le secrétaire général, à M. le ministre de la Guerre (servie du Génie, 2e section, Matériel)
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Conformément à la demande contenue dans votre dépêche du 3 juin courant, j’ai l’honneur de vous renvoyer les 10 feuilles composant le petit atlas du pénitencier militaire de Saint-Germain, que vous m’aviez communiqué le 15 novembre 1852.
Je vous prie d’agréer mes remerciements et de m’accuser réception de cet envoi.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre d’Etat
Pour le ministre et par autorisation
Le secrétaire général
Signé : Alfred Blanche »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’envoi à Saint-Germain-en-Laye de deux groupes sculptés destinés aux parterres
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation mobilière
Bureau des Bâtiments
Paris, le 16 juillet 1853
M. Clerget, architecte du palais de Saint-Clous
Monsieur,
M. Cailloux, architecte des parterres et terrasse de Saint-Germain, m’a fait connaitre qu’il s’était assuré auprès de vous que les deux groupes qui se trouvent à l’entrée de la cour d’honneur du palais de Saint-Cloud doivent, après avoir été enlevés de cette place, rester sans emploi, et il m’a demandé d’en disposer en faveur des parterres de Saint-Germain.
Je vous autorise, Monsieur, aussitôt qu’il vous sera possible, à faire la remise à M. Dufrayer, actuellement architecte des terrasse et parterres de Saint-Germain, des deux groupes dont il s’agit pour la destination indiquée.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Signé : Achille Fould »
Ministère d'Etat
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Copie d’une lettre en date du 7 septembre adressée par le ministre de la Maison de l’Empereur au ministre de la Guerre
Monsieur le Maréchal et cher collègue,
Un jardin d’une contenance de 20 ares situé à Saint-Germain près les fossés du château a été affecté au département de la Guerre par décret du 24 mars 1850.
Ce jardin, qui faisait partie du domaine de la Couronne avant le 24 février 1848, a été compris dans la dotation immobilière de la Liste civile impériale aux termes du sénatus consulte du 12 décembre 1852 et il y a lieu de faire procéder à sa remise entre les mains de mon administration ainsi que cela a lieu pour les immeubles placés dans la même situation.
Je vous serai obligé en conséquence, M. le Maréchal et cher collègue, de vouloir bien désigner et me faire connaître l’agent que vous aurez jugé convenable de déléguer pour représenter le ministère de la Guerre dans cette opération.
Agréez etc.
Le ministre
Signé Achille Fould »
Ministère d'Etat
Lettre concernant un défilé militaire tenu sur la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur
Section des Palais et manufactures
Service des eaux de Versailles et de Marly
Bougival, le 11 septembre 1853
A Son Excellence le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous informer qu’hier 10 du mois, de grandes manœuvres et un défilé ont eu lieu sur la terrasse de Saint-Germain. Prévenu incidemment et très peu de tems avant ces opérations, je n’ai pas quitté le terrain afin de pouvoir constater l’état des lieux après le départ des troupes. Il résulte de mon examen 1° que l’artillerie et la cavalerie ont endommagé les remblais que j’avais fait exécuter dernièrement, 2° que les petites parterres de rosiers sont tellement piétinés qu’il faudra les labourer de nouveau, en outre plusieurs parties de treillage sont brisées, surtout celles qui fermaient le passage de l’ancienne grille du chemin de fer. La réparation de tous ces petits dégâts coûtera 6 à 800 francs que je ne puis plus prendre sur mon entretien ordinaire et qui devrait être, ce me semble, payés par la Guerre.
Il est bien regrettable, Monsieur le Ministre, que des opérations de cette importance puissent avoir lieu sur le domaine de la Liste civile sans que votre administration en soit informée car, en dehors des dégradations matérielles, il pourrait en résulter de très graves accidents. En effet, devant une affluence de monde aussi grande que celle que j’ai vue hier, la police devient complètement impossible avec les moyens à ma disposition. Il faudrait avoir de la troupe en assez grand nombre pour faire respecter les mesures d’ordre indispensable en pareille circonstance.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, avec un profond respect, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
L’architecte des forêts impériales de Saint-Germain et de Marly
X. Dufrayer »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’affectation temporaire de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye à la Guerre
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Maison de l’Empereur
Service du premier veneur
Paris, le 11 janvier 1855
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur d’informer Votre Excellence que tout le matériel du service des chasses qui avait été placé dans une partie des écuries de la vénerie à Saint-Germain sera transporté dans un autre local, afin que ces écuries puissent être mises à la disposition de Son Excellence monsieur le ministre de la Guerre. Ce déplacement ne laissera libres que 30 places environ, le surplus des écuries étant destiné à l’emmagasiment de l’équipage des toiles, panneaux, filets etc. Ce matériel est considérable et représente une valeur de 25000 f. environ, et si faute d’un local convenable pour le remiser il se détériorait ou devenait hors de service, son remplacement coûterait peut-être à la vénerie plus de 50000 f. Précédemment, ce matéreil était déposé dans les écuries de la Muette, qui ont été données à la gendarmerie, et il nous serait impossible de le déplacer si ces écuries ne nous étaient pas rendues immédiatement.
Je ne puis donc livrer à Saint-Germain une écurie de la contenance de 15 chevaux où ce matériel est suspendu.
Je pense en outre que les écuries seules seront mises à la disposition de Son Excellence monsieur le ministre de la Guerre et que les chambres qui viennent d’être récemment meublées nous seront laissées.
Enfin, je demande instamment que les écuries de la vénerie ne soient pas destinées à devenir une infirmerie de chevaux, ce qui plus tard pourrait compromettre gravement la santé des nôtres.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le Premier Veneur
Comte Ney »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’évacuation du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Guerre
3e division, Génie
2e section, Matériel et comptabilité
Paris, le 12 juillet 1855
A M. le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Ainsi que je vous l’annonçais le 4 courant, j’ai donné des ordres pour l’évacuation immédiate des locaux occupés par le service militaire dans le château de saint-Germain et j’ai l’honneur de répété à Votre Excellence que le chef du Génie de cette place est spécialement chargé d’opérer, de concert avec un agent de votre administration, la remise régulière de ces locaux au département de la Maison de l’Empereur.
L’évacuation et la rétrocession doivent comprendre non seulement les emplacements que l’on avait utilisés pour le pénitencier militaire, mais encore ceux affectés aux magasins et aux logements dépendants de ce pénitencier, ainsi que ceux où l’on avait installé la manutention militaire.
Je dois faire observer à Votre Excellence qu’en ce qui concerne particulièrement les magasins du pénitencier, les entrepreneurs du service militaire avaient été autorisés à les employer pour remiser un matériel considérable. Ils ont été mis en demeure, il y a environ 10 jours, d’évacuer sur le champ. S’ils tardent à s’exécuter, Votre Excellence sera fondée, en tant que propriétaire, à les y contraindre par les voies de droit.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre secrétaire d’Etat de la Guerre
Vaillant »
Ministère d'Etat
Procès-verbal de remise au ministère d’Etat du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Guerre – Ministère d’Etat
Intendant militaire de la 1ère division
L’an mil huit cent cinquante-cinq, le seize juillet
En conséquence des ordres de Son Excellence le ministre de la Guerre en date des 4 et 12 juillet de la même année qui prescrivent de remettre le château de Saint-Germain avec le fossé qui l’entoure au ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Nous Léon Guillot, sous-intendant militaire de 1ère classe chargé du service de la place de Saint-Germain, agissant de concert avec M. le capitaine de la Sauzaye, chef du Génie, avons fait la remise officielle dudit château à M. le commandant du Génie Guillaumot, inspecteur général des travaux au ministère d’Etat.
Les bâtiments du château ont été cédés dans leur état. De tout le matériel appartenant au ministère de la Guerre, il n’a été laissé que six flambeaux d’église et deux tableaux décorant la chapelle, qui avaient été donnés à titre de décoration de son autel.
Ce matériel sera passé en sortie des comptes du pénitencier après approbation par Son Excellence le ministre de la Guerre.
M. le chef du Génie a fait la cession, sauf approbation ultérieure, de deux feuilles d’atlas des bâtimens militaires et de neuf feuilles de projets de travaux se rapportant au château.
La remise dudit château, du matériel d’église ci-dessus indiqué, des dessins du service du Génie, a été accepté pleinement et sans réserve par M. le délégué du ministre d’Etat.
Sur sa demande, le sous-officier Cavalezy, présentement concierge, a été constitué gardien jusqu’à nomination du titulaire de l’emploi.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal qui a été rapporté en trois expéditions originales.
Fait et clos à Saint-Germain les jour, mois et an que dessus
H. de la Sauzaye
Guillaumot, L. Guillot »
Ministère d'Etat
Rapport concernant la nomination d’un concierge au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 7 août 1855
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le château de Saint-Germain, qui servait de pénitencier militaire, venant d’être remis par l’administration de la Guerre à celle du ministère d’Etat, le sous-officier qui remplissait les fonctions de concierge doit quitter ce porte et il doit partir dans un bref délai, par suite d’un congé de convalescence qu’il a obtenu. Il importe que le château de Saint-Germain ne soit pas abandonné et qu’il soit gardé par un agent du ministère d’Etat. Mais l’affectation de ce monument n’étant pas encore fixée, j’ai pensé que la nomination d’un concierge titulaire devait être ajournée, et qu’il suffisait pour le moment d’y placer un gardien provisoire.
Le sieur Bague, ex-adjudant sous-officier du pénitencier, avait demandé la place de ce concierge. Les renseignements pris sur cet ancien militaire, qui a trois jeunes enfants à sa charge, étant satisfaisants, surtout en ce qui concerne l’intégrité et la fermeté, j’ai pensé qu’il pourrait remplir convenablement ce poste.
J’ai, en conséquence, Monsieur le Ministre, l’honneur de vous prier de vouloir bien m’autoriser à constituer le sieur Bague gardien provisoire du château de Saint-Germain et à lui accorder une indemnité de trois francs cinquante centimes par jour à partir du 9 de ce mois.
Si Votre Excellence adopte ma proposition, je la prierai de donner son approbation au présent rapport.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »
Il est noté en marge : « Approuvé, le 7 août 1855, le ministre d’Etat, Achille Fould »
Ministère d'Etat
Lettre concernant une demande d’utilisation du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre du 11 août 1855
Monsieur l’inspecteur général des Travaux à M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Par dépêche en date du 9 de ce mois, vous demandez l’autorisation de disposer de la cour du château de Saint-Germain pour en faire une salle de concours musical le 19 août, à l’occasion de la fête de S. M. l’Empereur.
S. E. le ministre d’Etat, à qui j’ai dû donner connaissance de votre demande, a jugé que le château est en trop mauvais état pour qu’il soit possible d’y laisser pénétrer, même dans la cour.
J’ai donc le regret de ne pouvoir vous être agréable en cette circonstance, mais j’espère que l’administration municipale trouvera facilement un local pour remplacer celui que je ne puis laisser à sa disposition.
Agréez, Monsieur le Maire, etc.
Signé Guillaumot »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’installation de fourneaux économiques au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain, le 7 novembre 1855
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Le gouvernement de l’Empereur a appelé les administrations municipales à venir, de tous leurs moyens, en aide aux classes indigentes. L’administration de Saint-Germain, jalouse de répondre aux bienfaisantes intentions de Sa Majesté, a le projet d’établir des fourneaux économiques dans lesquels seraient préparés des aliments simples et sains qui seraient distribués soit gratuitement, soit à des prix extrêmement minimes.
Cet établissement réclame un emplacement assez vaste et approprié à cette destination. Louer et aménager immédiatement un local entrainerait un tel délai que cette fondation serait impossible à faire en temps opportun.
Dans cette situation difficile, nous avons osé espérer que Votre Excellence daignerait nous accorder sa haute bienveillance et nous autoriser à installer provisoirement, pour cet hiver, cet établissement de bienfaisance dans la salle des cuisines de l’ancien pénitencier militaire, sise dans le château aujourd’hui inoccupé.
Permettez-moi de faire remarquer à Votre Excellence que cette salle est placée de telle façon qu’on peut y arriver sans pénétrer dans l’intérieur du château et qu’en outre, pour rendre toute communication impossible, il suffirait de tenir fermée la grille de la cour.
L’autorisation que j’ai l’honneur de solliciter de Votre Excellence ne s’opposerait donc en aucune manière à la continuation des travaux d’aménagement du monument.
La Ville prendrait du reste l’engagement formel de n’établir dans cette salle aucune construction et de n’user de ce local que dans le but pour lequel elle en sollicite la disposition.
Confiant dans l’intérêt tout paternel du gouvernement de l’Empereur pour les classes indigentes, j’ose espérer que Votre Excellence accueillera avec bienveillance la demande que j’ai l’honneur de lui adresser au nom de la ville de Saint-Germain-en-Laye.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de Votre Excellence, Monsieur le Ministre, le très humble et très obéissant serviteur.
Breuvery
Maire par intérim de Saint-Germain-en-Laye, membre du conseil général de Seine-et-Oise »
Ministère d'Etat
Rapport concernant les travaux réalisés au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Paris, le 1er février 1856
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
M. l’architecte Millet, qui a reçu de Votre Excellence la mission de préparer un projet d’appropriation du château de Saint-Germain, a dû pourvoir à l’entretien provisoire de ce palais pendant l’exercice 1855.
Votre Excellence voudra sans doute payer à cet architecte les honoraires qui lui sont dus pour la surveillance de ces travaux.
L’entretien proprement dit, qui consiste en maçonnerie, couverture, serrurerie, menuiserie, vidange et horlogerie, a donné lieu à une dépense de 3466 f. 30 c. pour laquelle les honoraires me paraissent devoir être calculés à 5 % parce que M. Millet, n’ayant pas d’agence sous ses ordres, a été obligé de préparer lui-même toutes les pièces de comptabilité nécessaires à la liquidation, ce qui produit 173 f. 32 c.
De plus, M. l’architecte a fait exécuter la démolition des cloisons intérieures etc., travail s’élevant à 7179 f. 75 c. sur lesquels une rémunération de 4 % parait suffisante, attendu qu’il n’a pas été nécessaire d’établir de pièces de comptabilité, soit 287 f. 19 c.
Total : 460 f. 50 c.
Il faut, en outre, ajouter à ce chiffre une somme de 40 f 00 c. destinée à couvrir les frais de voyage de l’architecte de Paris à Saint-Germain-en-Laye : 40 f. 00 c.
Total : 500 f. 51 c.
Soit 500 francs que je vous propose d’allouer à M. l’architecte Millet à titre d’honoraire pour 1854 [sic].
Si Votre Excellence approuve le présent rapport, je la prierai de signer le projet d’arrêté ci-joint destiné à assurer l’exécution de sa décision.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »
Ministère d'Etat
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation immobilière
Bureau des Bâtiments
Minute de lettre
Paris, le 27 juin 1857
Note à M. le ministre
La commune du Pecq fait établir en ce moment un cimetière sur la côte qui s’élève entre la Seine et la terrasse de Saint-Germain-en-Laye. Les murs de clôture de ce cimetière sont déjà en partie construits. Ils sont à une distance d’à peine 100 m. du mur de la terrasse.
La ville de Saint-Germain voit avec le plus grand regret l’adoption de cette mesure dont les conséquences sont faciles à apprécier ; une promenade, renommée dans toute l’Europe pour la vue riante et étendue qu’elle offre aux visiteurs, va maintenant avoir à ses pieds un lieu que partout on a soin d’éloigner autant que possible des habitations et des endroits fréquentés.
Si, comme tout porte à le craindre, ce voisinage cause un grand préjudice à la ville, il n’est pas moins regrettable pour le domaine de la Couronne, qui voit ainsi dépréciée l’une de ses plus magnifiques dépendances, précisément au moment où elle en entreprend la restauration et l’embellissement.
Il est bien fâcheux que l’administration n’en ait pas été prévenue par ses agents locaux lorsque l’enquête préalable, exigée par la loi, a été publiée. Elle aurait été à même d’y former opposition.
Aujourd’hui, il paraît difficile de revenir sur le projet par les voies administratives ordinaires, mais peut-être le ministre jugerait-il qu’il y aurait lieu d’en écrire au ministre de l’Intérieur, qui s’empresserait assurément de déférer au désir de Sa Majesté s’il lui était exprimé.
Pour le chef de division,
Le chef de bureau »
Ministère d'Etat
Lettre concernant la pose de becs de gaz dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Ce 7 avril 1858
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Depuis longtemps, les nombreux promeneurs qu’attirent à Saint-Germain la beauté du site et la pureté de l’air faisaient entendre d’unanimes réclamations sur trois choses qui leur paraissaient ne pas répondre à l’ensemble grandiose que leur présentent le parterre et la terrasse de Saint-Germain, savoir : le peu d’élégance du pavillon des concerts, le défaut d’éclairage pendant les belles soirées de l’été de la petite terrasse du parterre sur laquelle les promeneurs se réunissent presque exclusivement, et la largeur insuffisante de cette petite terrasse.
Préoccupée de satisfaire à des vœux émis par la généralité de ces visiteurs, riches pour la plupart, dont le séjour est pour la ville une source de prospérités, l’administration municipale étudia et présenté au conseil un projet réalisant autant qu’il était en son pouvoir les améliorations réclamées. Ce projet consiste dans la pose de douze candélabres à becs de gaz sur la petite terrasse même et de quatre autres en retour en venant vers le chemin de fer. Le conseil s’empressa de voter les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet et à la restauration complète du pavillon des concerts. Il ne manque plus pour voir ces premières améliorations s’effectuer que l’autorisation de Votre Excellence pour la pose des appareils et conduites, et c’est cette autorisation que je viens solliciter de votre bienveillance.
Mais le sacrifice que s’impose la Ville serait de peu de résultat si l’ensemble des améliorations n’était complété par l’élargissement de la petite terrasse jusqu’au niveau de la naissance du talus actuel qui la borde, ce qui donnerait à la circulation un espace presque double de celui existant.
Permettez-moi d’espérer que Votre Excellence, qui a toujours daigné témoigner tant de sollicitude pour tout ce qui se rattache à la prospérité de notre cité, consentira à accueillir favorablement cette demande et à rendre par cette nouvelle amélioration cette promenade digne des parcs du Domaine de la Couronne et du bienveillant intérêt avec lequel le gouvernement de l’Empereur favorise et encourage tous les projets qui ont pour but le bien être de la population et l’embellissement des promenades publiques.
J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Dutaillis »
Ministère d'Etat
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 8 mai 1858
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence ayant décidé qu’un appartement serait approprié dans le château de Saint-Germain-en-Laye pour un commandant, un avant-projet lui a été présenté avec un aperçu de la dépense.
Aujourd’hui, M. l’architecte soumet à l’approbation de Votre Excellence un devis détaillé dont le montant s’élève à 10000 f. et quelques modifications dans la distribution indiquée au dessin ci-joint.
Ce devis laisse en dehors la dépense relative à la démolition d’une cour ou puits d’air et à l’appropriation de la galerie du rez-de-chaussée menant à l’escalier, dépense qui se trouvait comprise dans l’avant-projet et sur laquelle Votre Excellence n’a pas statuée. Les frais d’ameublement et ceux d’éclairage seront l’objet d’une proposition ultérieure si le principe en est adopté.
La somme de dix mille francs devra sans doute être imputée sur le chapitre des Bâtiments civils, comme ceux de l’appartement du régisseur.
Si Votre Excellence adopte ces dispositions, je la prierai de vouloir bien approuver le présent rapport et signer le devis ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »
Il est porté dans la marge : « Approuvé, le 20 mai 1857, le ministre d’Etat, Achille Fould »
Ministère d'Etat
Rapport concernant les travaux demandés par la Ville dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation mobilière
Bureau des Bâtiments
Minute de lettre
Paris, le 26 mai 1858
Le ministre à M. le maire de la ville de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Par une lettre en date du 7 avril dernier, vous m’avez fait connaître que la Ville de Saint-Germain demandait l’autorisation d’effectuer à ses frais la restauration du pavillon des concerts et la pose de 16 candélabres à becs de gaz, dont 12 sur la petite terrasse et 4 en retour du côté du chemin de fer.
L’administration municipale désirerait en outre que le service des Bâtiments de la Couronne fit élargir la petite terrasse jusqu’au niveau de la naissance du talus actuel qui la borde, dans le but de donner à la circulation un espace presque double de celui qui y est affecté.
Je m’empresse de vous informer, Monsieur le Maire, que je ne puis que donner mon assentiment à la restauration du pavillon des concerts, dont le mauvais état aurait prochainement motivé une réclamation de la part de la Liste civile si la municipalité n’eût pris l’initiative d’en proposer la réfection. Mais la pose des candélabres à becs aurait pour effet de modifier la nature et la physionomie de la petite terrasse et de rendre plus difficile la surveillance et, par ces motifs, je ne saurais autoriser la mesure proposée.
Quant à l’élargissement de la petite terrasse, ce travail ne profiterait qu’aux promeneurs et serait sans utilité pour le Domaine de la Couronne. La terrasse suffit parfaitement à ses besoins avec sa largeur actuelle. Je ne pourrais en conséquence prescrire l’exécution de cette opération, dont la dépense parait devoir s’élever à 15000 ou 20000 francs, que dans le cas où la Ville croirait en retirer d’assez grands avantages pour pouvoir l’entreprendre à ses frais.
La personne chargée de diriger la restauration du pavillon de musique devra se concerter avec M. Dufrayer, architecte de la Couronne à Saint-Germain.
Recevez etc.
Le ministre etc.
Signé : Achille Fould »
Ministère d'Etat
Rapport sur l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 10 juillet 1858
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye présente à l’approbation de Votre Excellence le devis de la dépense à faire pour meubler une partie de l’appartement du commandant du château.
Conformément à vos instructions, ce devis, qui s’élevait primitivement à 14000 francs, a été réduit. Il est vrai qu’il dépasse encore de 800 francs le chiffre de 6000 francs fixé par Votre Excellence, mais il me parait admissible et je proposerai à Votre Excellence de l’approuver.
Je vous ferai remarquer, Monsieur le Ministre, que cette somme ne comprend pas les honoraires de l’architecte, qui peuvent être évalués à 340 francs, ce qui portera la dépense pour l’ameublement dont il est question à la somme totale de 7140 f.
Il faut ajouter que cette augmentation de travaux obligera l’architecte à des voyages plus fréquens à Saint-Germain. Il faut donc prévoir pour ses frais de déplacement une augmentation qui peut être évaluée à 260 f.
La somme totale nécessaire pour couvrir les dépenses déjà approuvées et celle qui fait l’objet du présent rapport est donc de 7400 f.
Votre Excellence ayant décidé que cette somme ne pouvait être prélevée sur les crédits ouverts aux Bâtiments civils en 1858, je lui proposerai de la reporter sur les mêmes crédits de l’exercice 1859.
De cette manière, les travaux seraient exécutés en août et septembre 1858 et ils seraient payés en janvier 1859.
Si Votre Excellence approuve ces dispositions, je la prierai de signer le présent rapport et le devis ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
J. Pelletier »
Il est porté en marge : « Approuvé, le 12 juillet 1858, le ministre d’Etat, Achille Fould »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Minute de lettre
Du 17 septembre 1858
M. l’inspecteur général des Travaux à M. Millet, architecte
Monsieur,
Maintenant que les travaux d’installation de M. le commandant du château de Saint-Germain sont terminés, je désirerais avoir un plan définitif de l’appartement occupé par ce fonctionnaire.
Je vous serai obligé d’y joindre également un plan du logement actuellement occupé par le régisseur.
Recevez etc.
L’inspecteur général des Travaux
Signé Guillaumot »
Ministère d'Etat
Lettre concernant une demande d’organiser un concert au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Saint-Germain, le 21 juillet 1859
Monsieur,
M. le maire de Saint-Germain m’a fait demander ce matin, au nom du préfet de Seine-et-Oise, si la grande salle des armes pourrait être mise à la disposition des orphéonistes le 7 du mois prochain. J’ai répondu à M. le Maire que vous m’aviez dit qu’il n’y aurait aucun inconvénient à ce que le concours des orphéonistes ait lieu dans cette salle, mais que je n’avais pas encore reçu votre réponse par écrit. Ayez donc la complaisance de m’envoyer cette autorisation le plus tôt possible. Je crois que si elle était refusée, le concours musical, faute d’un emplacement convenable, pourrait être convoqué dans une autre ville du département.
Veuillez, Monsieur, recevoir l’expression de mes sentiments les plus distingués.
Général Am. de Girardin »
Ministère d'Etat
Lettre concernant le logement des surveillants des parterres au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Maison de l’Empereur
Service du Grand Maréchal
Palais des Tuileries, 2 mai 1860
Monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Il existe au château de Saint-Germain, pour la surveillance des parterres et l’entretien des rendez-vous de chasse, trois agents qui dépendent de mon service, savoir : deux surveillants militaires et un homme de service. Un seul de ces agents, le nommé Berger, surveillant, a pu être logé dans les bâtiments de la vénerie ; les deux autres, les nommés Dupuis, surveillant, et Gogmet, homme de service, reçoivent chacun une indemnité de logement de 150 francs par an. Ces deux hommes m’ont adressé une réclamation qui est appuyée par M. Dufrayer, architecte, et tendant à ce que la quotité de cette indemnité soit augmentée. Cette réclamation est basée sur le prix exorbitant des loyers dans la ville de Saint-Germain.
On ne peut nier que l’indemnité de 150 francs ne soit très insuffisante dans les conditions où se trouve cette ville qui, dans la belle saison surtout, est habitée par un nombre considérable de personnes étrangères à la localité, cause qui tend à élever continuellement le prix des loyers. La réclamation de ces deux hommes me parait donc fondée.
Mais il est certain aussi qu’à moins de porter cette indemnité à un taux hors de toute proportion avec celle que reçoivent les agents des autres palais, elle sera toujours insuffisante.
Je crois donc devoir proposer à Votre Excellence de faire examiner s’il ne serait pas possible de faire établir dans les bâtiments du château de Saint-Germain des logements pour les deux agents dont il s’agit.
A cette occasion, Monsieur le Ministre, je crois devoir faire observer à Votre Excellence que le château de Saint-Germain n’étant pas placé dans mes attributions, il me paraît une anomalie que les trois agents ci-dessus dénommés dépendent de mon service. Il me semblerait plus naturel qu’ils dépendent de l’administration spéciale du château.
Si Votre Excellence partageait mon opinion, je la prierais de vouloir bien donner des ordres pour que ces trois agents passent du service du Grand Maréchal sous les ordres du commandant militaire et du régisseur du château de Saint-Germain.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Pour le Grand Maréchal du Palais
Le général de division
Adjudant général du Palais
Rolin »
Ministère d'Etat
Lettre demandant le rétablissement d’un bassin dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Monsieur le Ministre,
Il a existé autrefois, dans le parc de Saint-Germain-en-Laye, au-devant du château, plusieurs bassins avec jets d’eau qui étaient d’un très bon effet. Quelques habitants de Saint-Germain se les rappellent et font naître dans l’esprit des autres le désir d’en voir rétablir au moins un, entre le château et les quinconces. La conduite des eaux récemment posée passe en cet endroit. Les dépenses de cet embellissement se borneraient donc à la construction du bassin, qui serait du meilleur effet.
Permettez-moi, Monsieur le Ministre, d’être auprès de vous l’interprète des vœux de bien des habitants et de vous prier d’obtenir de la munificence de Sa Majesté cette amélioration à une des plus belles promenades des environs de Paris.
L’Empereur fait à Paris trop de grandes et belles choses pour ne pas laisser espérer que ces vœux seront exaucés.
J’ai bien l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Galis, ancien député de la Seine, propriétaire à Saint-Germain »
Ministère d'Etat
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Devis n° 1, château de François 1er
Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils
Restauration du château de Saint-Germain-en-Laye
Devis
Château de François 1er
Restauration de l’angle nord-ouest du donjon
1° Construction de l’escalier près de la porte d’entrée
Ministère d'Etat
Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 24 février 1862
A Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu, lors de votre dernière visite à Saint-Germain, témoigner le désir de voir disparaître les murailles de clôture qui ont été élevées en 1836 sur les murs extérieurs des fossés et pour protéger le pénitencier établi à cette époque dans le château.
Je ne sais si vous avez entendu étendre l’opération à toutes les faces du château ou si vous avez entendu réduire la destruction à la muraille sise vers le parterre. Je m’empresse en conséquence de solliciter des instructions à cet égard. Il est de mon devoir, je crois, de soumettre en même temps à Votre Excellence un devis aproximatif des ouvrages.
Démolition des murs de ensemble 490,00 2,00 0,60 = 588,00 cubes à raison de 3 f. 00 en y comprenant le rangement et l’emmétrage des matériaux : 1764,00
Plus-value pour descente avec soin de la tablette supérieure en pierre : 490,00
Arrasement du mur et rétablissement de la tablette avec parties fournies de 490,00 à raison de 3 f. 00 : 1470,00
Transport à la brouette des gravois et des matériaux de la partie au-devant du pavillon sud-ouest, les ouvrages évalués ensemble à : 500,00
Démolition des cabinets d’aisances près la porte d’entrée, arrangements des murs en soubassement : 600,00
[Total :] 4824,00
Imprévus 1/10 : 482,40
[Total :] 5306,40
Honoraires, frais d’agences et voyages : [vide]
Total : [vide]
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »
Ministère d'Etat
Lettre concernant le conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur
Secrétariat général
Palais du Louvre, 16 avril 1862
Son Excellence monsieur le comte Walewski, ministre d’Etat
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Votre Excellence m’a fait l’honneur de m’entretenir, par sa dépêche du 11 avril courant, de la situation de M. Ricateau qu’elle avait désigné pour remplir l’emploi de conservateur des bâtiments au château de Saint-Germain et qui a été installé en cette qualité il y a une année environ.
Le château de Saint-Germain n’a pas été compris dans la dotation de la Couronne et le décret impérial du 8 mars dernier, qui a ordonné la création d’un musée gallo-romain dans ce château et placé ce nouveau service dans les attributions des musées impériaux, n’a pu modifier le caractère domanial de cet immeuble, qui reste affecté au ministère d’Etat. Les dépenses d’entretien et de conservation de cet immeuble doivent donc continuer à incomber à votre département et l’agent préposé à la conservation des bâtiments ne peut faire partie du personnel de la Liste civile impériale.
Mais je reconnais que l’établissement d’un musée impérial, qui sera nécessairement visité par un public nombreux, ainsi que la présence de plusieurs fonctionnaires ou agens de la Liste civile dans le château de Saint-Germain peuvent rendre plus laborieuse la mission que vous aviez confiés, il y a un an, à M. Ricateau, dans des conditions différentes, et je consens à lui allouer une indemnité annuelle de quinze cents francs (1500 f.).
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France
Ministre de la Maison de l’Empereur
Vaillant »
Ministère d'Etat
Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez approuvé le 6 juin dernier les plans et devis dressés par M. Millet, architecte, pour les travaux de restauration du château de Saint-Germain et vous avez alloué un crédit de 100000 f. pour les commencer en 1862.
Ce crédit sera employé à la démolition du pavillon nord-ouest et à la restauration de la partie des bâtimens attenant à ce pavillon. M. Millet a prescrit les mesures nécessaires pour l’entreprise immédiate de ces travaux et il a fait souscrire aux entrepreneurs ordinaires de l’édifice les soumissions suivantes que j’ai l’honneur de soumettre à l’approbation de Votre Excellence.
Démolition du pavillon, MM. Planté frères, entrepreneurs à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter la démolition du pavillon moyennant la somme fixe et invariable de 11580 f. Ce prix comprend le triage et rangement des vieux matériaux qui seront réemployés dans les travaux de restauration, ci : 11580 f.
Terrasse et maçonnerie, MM. Planté frères, qui s’engagent à exécuter les travaux de terrasse et de maçonnerie évalués à : 75000 f. moyennant les prix de la série arrêtée pour le règlement des travaux des Bâtiments civils, en 1862, et avec rabais de 4 p. % sur ces prix
Charpente, M. Tellier, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de charpente évalués à : 5000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Menuiserie, MM. Blanchard et Larchevêque, entrepreneurs à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie évalués à : 3000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Serrurerie, M. Moutier, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de serrurerie évalués à : 1000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Couverture et plomberie, MM. Monduit et Béchet, entrepreneurs demeurant à Paris, boulevard Monceaux, n° 104, qui s’engagent à exécuter les travaux de plomberie évalués à : 2000 f. aux mêmes conditions, rabais 3 p. %
Peinture et vitrerie : M. Louis dit Larible, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de peinture et vitrerie évalués à : 800 f. aux mêmes conditions, rabais 6 p. %
Total : 98380 f.
Ces soumissions sont régulièrement rédigées et présentent des conditions avantageuses. J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien les approuver.
La restauration du château de Saint-Germain présentera de sérieuses difficultés d’exécution et il est nécessaire qu’elle soit surveillée avec la plus grande vigilance.
M. Millet fera de fréquents voyages à Saint-Germain et pourrait recevoir 4 p. % sur les travaux, comme paiement d’honoraires, frais de voyage et de dessins. Toutefois, il serait indispensable de lui adjoindre un inspecteur qui sera installé sur les lieux afin d’exercer une surveillance incessante, et j’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence M. Chéret, architecte honorablement connu à Saint-Germain.
Il recevrait, à dater du 1er de ce mois, un traitement de 1500 f. par an, imputable sur le crédit inscrit au chapitre 30 du budget du ministère d’Etat, exercice 1862.
Enfin, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer comme vérificateur M. Debrie, qui a coopéré avec M. Millet à la rédaction des devis approuvés. Il recevrait sur le montant des mémoires réglés des honoraires proportionnels fixés par les règlements à 1 p. %.
Si Votre Excellence approuve ces différentes propositions, je la prierai de signer le présent rapport et l’arrêté ci-joint.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage respectueux de mon dévouement.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »
Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 juillet 1862, le ministre d’Etat, A. Walewski »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre du 22 février 1863
Le ministre à M. le comte de Nieuwerkerke, directeur général des Musées
Monsieur le Directeur général,
En m’informant que M. Rossignol, conservateur adjoint du musée gallo-romain, avait loué un appartement à Saint-Germain moyennant le prix de 2000 f. par an, vous pensez que le ministère d’Etat doit participer au paiement de cette dépense pour une somme de 1500 f. et vous demandez de faire délivrer 1000 f. à M. Rossignol pour les deux premiers trimestres écoulés depuis le 15 novembre dernier.
Il m’est impossible, M. le Directeur général, d’accepter cette combinaison qui mettre à la charge de mon budget une dépense de personnel étranger à mon administration. Lorsque le château de Saint-Germain a été affecté au musée gallo-romain, je ne pouvais que le mettre dans l’état où il se trouvait à la disposition de l’administration des Musées, et cette dernière devait naturellement supporter les conséquences du mauvais état du bâtiment. Une de ces conséquences était de loger à l’extérieur le personnel qui ne pouvait trouver place dans les parties habitables du château.
Le ministère d’Etat a pris à sa charge les dépenses considérables qu’entrainera la restauration des bâtimens, et c’est à la direction des Musées qu’incombe toutes les dépenses relatives au personnel. »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’ameublement du commandant militaire du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 4 mars 1863
Le ministre à monsieur le général de Girardin, commandant militaire du château de Saint-Germain
Général,
Vous m’avez demandé de faire meubler par le ministère d’Etat deux pièces de l’appartement que vous occupez au château de Saint-Germain.
Je m’empresse de vous informer que, dans tous les bâtimens placés dans les attributions du ministère d’Etat, les fonctionnaires chargés de leur surveillance sont tenus de pourvoir, à leurs frais, à leur ameublement. Les réglemens en usage n’admettent pas une fourniture de meubles qui créerait des dépenses personnelles en dehors des crédits budgétaires et donnerait lieu à des observations de la cour des Comptes.
Il ne peut y avoir d’exception en faveur du château de Saint-Germain. J’ajouterai que, déjà, le paiement des meubles qui ont été achetés pour votre première installation a soulevé des difficultés.
Par ces motifs, je regrette, Général, de ne pouvoir donner suite à votre demande.
Etc. »
A cette lettre est joint un rapport de peu postérieur :
« Division des Bâtiments civils et monuments publics
Ministère d’Etat
Note
La question de principe, en ce qui concerne le mobilier du commandant militaire de Saint-Germain, est engagée de manière à rendre difficile la solution qu’indiquerait la régularité absolue.
Lorsque l’Empereur a nommé le général de Girardin à Saint-Germain, ce dernier a obtenu qu’un logement lui serait préparé et qu’un mobilier y serait placé.
Evidemment, cette mesure était contraire aux usages administratifs, attendu que les fonctionnaires de l’Etat, lorsqu’ils sont logés dans un établissement, se meublent à leurs frais. Mais le général, payé par l’Empereur, a voulu être considéré comme les commandants des palais impériaux qui sont logés, meubles, chauffés etc., de même que tous les fonctionnaires de la Liste civile.
Une fourniture de meubles a donc été faite, et un inventaire spécial a été dressé.
Aujourd’hui, quelques-uns de ces meubles sont en mauvais état et demandent à être réparés. Evidemment, il n’y a que deux partis à prendre, faire la réparation et laisser les meubles en service, ou bien enlever les meubles et les remettre au Domaine qui les vendra.
Je crois qu’on peut, sans inconvénient, continuer la situation actuelle. Lorsque le général a demandé récemment l’ameublement de nouvelles pièces, le ministre a refusé avec grande raison, afin de ne pas atténuer la force du principe, mais aujourd’hui il ne s’agit que de réparer un mobilier qui appartient à l’Etat et la question de principe reste en dehors.
La position du général est très fausse, en ce sens que l’administration de la Liste civile ne veut pas l’accepter et que le ministère d’Etat ne peut pas le considérer comme lui appartenant. Il serait à désirer qu’une autre destination lui fût donnée. »
Ministère d'Etat
Rapport concernant l’aménagement de la grande salle du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère d’Etat
Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le nombre des objets envoyés au musée gallo-romain augmente de jour en jour et l’administration des Musées demande l’établissement, dans la grande salle des fêtes du château de Saint-Germain, de nouvelles vitrines dans lesquelles seraient exposées les collections.
Afin d’éviter la dépense qu’entrainerait l’achat de ces meubles, on pourrait utiliser les vitrines laissées sans emploi au palais de l’Industrie après le transport au Louvre du musée Campana. M. Millet, architecte du château de Saint-Germain, a choisi quinze vitrines assez grandes pour recevoir tous les échantillons de l’art gallo-romaine qu’il s’agit, en ce moment, de classer et d’exposer aux yeux du public.
Ces vitrines sont transportées à Saint-Germain.
Les frais de dépose, réparations, peintures s’élèvent à la somme de 2100 francs environ.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer de vouloir bien approuver cette dépense qui sera imputée sur le crédit affecté à l’entretien des Bâtiments civils, exercice 1863.
Si Votre Excellence donne son assentiment à cette proposition, je la prierai de signer le présent rapport.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »
Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 2 avril 1863, le ministre d’Etat, A. Waleswki »
Ministère d'Etat
Lettre concernant l’abaissement du sol de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
A diverses reprises, j’ai eu l’occasion de faire des sondages dans le sol de la chapelle de saint Louis au château de Saint-Germain-en-Laye et, chaque fois, j’ai retiré de ces trous des fragments très intéressants et pouvant m’aider dans le travail de restauration que vous m’avez fait l’honneur de me confier.
Il me paraitrait utile de fouiller toute cette chapelle et de façon à retrouver son sol ancien. Je suis certain que ces fouilles fourniraient de nombreux débris taillés et sculptés qui me seraient très utiles pour conduire avec sûreté les ouvrages de restauration de ce vieux et respectable château royal.
J’ai l’honneur, en conséquence, de faire parvenir sous ce pli à Votre Excellence un devis estimatif des travaux dont il s’agit, tout en sollicitant sur les fonds d’entretien le faible crédit nécessaire pour les ouvrages dont il s’agit.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 10 juillet 1863 »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Lettre concernant la réalisation de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 18 septembre 1863
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Les ouvrages du château de Saint-Germain-en-Laye se poursuivent et je suis en mesure de placer le cadran de l’horloge sur la tour nord-ouest, à sa place définitive.
J’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence d’établir ce cadran en lave de Volvic avec encadrement de marbre rouge.
J’ai fait souscrire à M. Collin une soumission concernant le cadran et j’ai l’honneur, sous ce pli, de vous faire parvenir 3 expéditions de ce document.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Lettre concernant la réparation du campanile du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous bien voulu, il y a quelques jours, m’ordonner de vous faire parvenir le devis des ouvrages d’entretien du château de Saint-Germain-en-Laye et j’ai l’honneur, sous ce pli, de vous adresser ce document.
Le campanile qui surmonte la tour de Charles V, sise à l’angle nord-ouest du château, est hors d’aplomb et réclame, vous le savez, Monsieur le Ministre, d’assez nombreuses réparations. Toute l’ornementation en plomb repoussé qui décorait jadis sa base a disparue et il serait à propos peut-être de rétablir les choses dans leur état primitif. J’ai cru de mon devoir en conséquence de comprendre les travaux dont il s’agit dans le devis d’entretien en date de ce jour.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 29 octobre 1863 »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 6 février 1864
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué un crédit de 200000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 16 de la 2e section du budget du ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, exercice 1864, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint.
Cette somme sera spécialement affectée à l’achèvement de l’angle nord-ouest du château, à la pose des planchers et parquets, à la vitrerie et peinture de cette partie de l’édifice. En outre, il sera possible de continuer les travaux de restauration de la façade nord jusqu’à l’avant-corps de l’escalier principal.
D’après les propositions ci-jointes de M. Millet, architecte, le crédit serait ainsi réparti :
Maçonnerie : 110608,02
Charpente : 18277,00
Couverture et plomberie : 8938,80
Menuiserie : 16787,85
Serrurerie : 15824,00
Peinture et vitrerie : 7051,55
Sculpture : 8280,00
Total des travaux : 185767,22
Traitement du concierge et gardien, honoraires : 14232,78
Total égal au crédit : 200000,00
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir approuver cette répartition.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Alph. Gautier »
Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 10 février 1864, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet la construction des arcs entre les contreforts, face côté du parterre, dans le bâtiment nord, têtes des croisées de la façade sur la cour, tour de Charles V, restauration de la partie supérieure façade nord, travaux divers.
Entrepreneur
M. Planté frères, 89 rue de Poissy à Saint-Germain, mémoire n° 6
Le présent carnet, contenant seize feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 1er avril 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Paroisse de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1864
A Son Excellence le maréchal, ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Maréchal,
J’ai eu l’honneur d’adresser l’année dernière à Sa Majesté l’Empereur une demande tendant à obtenir pour l’église de Saint-Germain-en-Laye quelques objets provenant de la chapelle du château.
Cette chapelle, qui a subi dans la suite des siècles des transformations peu en rapport avec son origine, doit être restaurée dans le style en usage au 13e siècle et les différents objets que je demande à la munificence de l’Empereur de vouloir bien nous accorder ne pourront entrer dans le plan de la restauration projetée. C’est après avoir acquis cette conviction et après en avoir causé avec monsieur l’architecte du château que j’ai adressé ma demande.
Les objets que j’ai eu l’honneur de demander consistent en une balustrade de fer pouvant servir d’appui de communion, quelques boiseries de chœur, un dallage en pierres taillées noir et blanc et en une garniture d’autel composée de six chandeliers en cuivre et d’un crucifix, le tout de style moderne. Avec ces différents matériaux qui ont été placés de côté par les soins de monsieur l’architecte jusqu’au jour où ils pourront être accordés définitivement à la fabrique de l’église, il sera possible à cette fabrique de restaurer à peu de frais la chapelle basse de notre église qui est en très mauvais état et qui néanmoins nous est indispensable pour les besoins du culte.
Je viens donc, Monsieur le Ministre, renouveler ma demande, la recommander à votre bienveillante sollicitude et vous prier de donner des ordres pour que ces différents objets soient mis à la disposition de la fabrique de l’église.
Veuillez agréer l’assurance des sentimens respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Chauvel
v. g., curé de Saint-Germain »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Lettre concernant l’aménagement d’une citerne dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 23 décembre 1864
Monsieur le Ministre,
Le château de Saint-Germain-en-Laye n’a pas de mode d’écoulement pour les eaux pluviales et la surface des bâtiments, des cours et des fossés dépasse cependant un hectare. Aujourd’hui, toutes les eaux pluviales se perdent dans les terres et, sur quelques points, dans des puisards assez mal disposés. Il résulte de ces fâcheuses dispositions une excessive humidité qui altère et pourrit toute la maçonnerie souterraine des fondations.
Le sol de la cour du château était jadis assurément au niveau des rues environnantes, mais, dans les villes, l’on exhausse sans cesse le pavage par des remaniements successifs et aujourd’hui cette cour se trouve en contrebas des voies publiques qui entourent le monument. De là impossibilité de rejeter nos eaux pluviales d’une façon simple directement et au-dehors.
Il existe dans les fossés plusieurs fosses d’aisances construites par le Génie militaire pour le service du pénitencier et qui ne pourraient plus être utilisées pour le même service. Ces fosses pourraient être transformées facilement en citernes, qui pourraient recevoir les eaux pluviales des conduites extérieures des bâtiments et servir à l’arrosage des jardins qui seront, je crois, établis dans les fossés.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer de construire une grande citerne sous le sol de la cour, qui servirait à récolter toutes les eaux pluviales des gargouilles des façades intérieures de l’édifice. Cette eau pourrait être utilisée pour l’arrosage du parterre qui devra peut-être orner le centre de la cour dont il s’agit. L’on pourrait en outre construire un aqueduc de décharge et de trop plein sous le bâtiment méridional conduisant les eaux dans les fossés et suivant ce qui est tracé dans le croquis ci-joint.
Des tuyaux en métal amènent des eaux de source dans le château de Saint-Germain-en-Laye pour l’approvisionnement journalier et en cas d’incendie, de sinistre. Ces eaux jaillissantes pourraient assurément être utilisées. Un accident dans ces conduites peut priver toutefois de cette ressource dans un moment de péril et un approvisionnement d’eau sous la cour me semblerait, en pareil cas, une précieuse ressource.
Il est de mon devoir alors de proposer à Votre Excellence la construction d’une citerne et j’ai l’honneur de joindre à ce document un devis estimatif concernant la façon des ouvrages.
L’exécution du travail dont il s’agit nécessitera des fouilles sur l’un des points qui sert le plus comme chantier d’approvisionnement et de taille des matériaux pendant la saison des travaux et j’ai l’honneur de solliciter la façon de cette citerne pendant les quelques beaux jours que l’on peut rencontrer pendant l’hiver que nous traversons.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 23 décembre 1864 »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Lettre concernant la construction d’une citerne au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain
Minute de lettre du 20 février 1865
Le secrétaire général à M. Millet, architecte
Monsieur,
J’ai transmis à M. Questel, inspecteur général des Bâtiments civils, les deux nouveaux projets que vous avez étudiés pour donner, conformément à l’avis du conseil général des Bâtiments civils, une plus grande capacité à la citerne que vous proposez d’établir dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye.
Après avoir examiné votre travail, M. Questel me fait connaître, dans un rapport dont j’ai l’honneur de vous communiquer, ci-joint, copie, que le projet n° 2 offre certains avantages comme économie et facilité d’exécution qui doivent le faire adopter.
Vous voudrez bien, Monsieur, prescrire les mesures nécessaires pour l’entreprise immédiate des travaux, selon les dispositions du projet n° 2. La dépense, évaluée à 20589 f. 623, sera imputée sur le crédit mis à votre disposition pour continuer, en 1865, la restauration du château. »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Lettre concernant l’installation de chauffages au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Je suis à la veille de pouvoir livrer au musée de Saint-Germain-en-Laye la salle comprise dans la tour d’angle aussi bien que la 1ère pièce du bâtiment nord, et cela dans tous les étages de la vieille demeure. D’ici à 3 ou 4 mois, je pourrai livrer la 2ème salle du bâtiment septentrional et l’administration des Musées impériaux réclamera certainement alors des calorifères pour chauffer ces locaux, comme elle l’a déjà fait pour la grande salle de Mars.
L’on a pu sans inconvénient placer un poêle ordinaire et provisoire dans la salle des fêtes, qui n’est pas restaurée, mais l’on serait assez embarrassé si il fallait poser de semblables appareils dans toutes les pièces de tous les étages du château. Il serait plus prudent et préférable, nous croyons, de construire dans le rez-de-chaussée de forts poêles calorifères pouvant chauffer les salles des étages supérieurs. L’on pourrait, au moyen de 8 appareils avec conduits de chaleur tous verticaux, chauffer tout le musée et nous avons l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer la façon de ces ouvrages et de vous faire parvenir un devis estimatif à cet égard.
Il est toujours dangereux et difficile d’établir des appareils de chauffage après coup et je pourrais, dans le cas où Votre Excellence approuverait ma proposition, construire ces calorifères en même temps que les cheminées décoratives et leurs tuyaux.
Si ma demande était prise en considération, je devrais, en 1865, faire établir 3 calorifères pour chauffer le donjon, la salle de Mars et toutes les pièces comprises entre ce donjon et l’escalier d’honneur.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant supérieur.
Eugène Millet
Paris, ce 22 février 1865 »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)
Rapport concernant l’installation de chauffages au château de Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 2 mars 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
La portion nord des bâtiments du château de Saint-Germain, situés en façade sur le jardin de la terrasse, sera bientôt terminée jusqu’au grand escalier d’honneur, et remise au service des Musées qui pourra y installer ses collections avant la fin de cette année.
Il est nécessaire de s’occuper dès à présent des travaux nécessaires pour le chauffage de ces pièces, que ne pourraient chauffer suffisamment les cheminées existant dans chacune d’elles.
M. Millet, architecte de l’édifice, propose d’établir au rez-de-chaussée des bâtiments de forts poêles calorifères, avec conduits de chaleur tous verticaux et bouches de chaleur donnant dans toutes les pièces à chaque étage. Les conduits de fumée passeraient dans les tuyaux de cheminées pratiquées dans les différentes salles.
L’architecte estime que huit calorifères suffiraient pour chauffer convenablement les bâtiments nord-est et ouest du château au fur et à mesure des travaux de restauration.
L’établissement de ces huit calorifères entrainerait une dépense de 19000 f. environ. Cette année, il faudrait en construire 3 seulement dans la partie du château qui sera livrée au service du musée et leur construction, évaluée à 6000 f. environ, serait imputée sur le crédit de 200000 f. alloué en 1865.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier d’approuver le système de chauffage proposé par M. Millet et de l’autoriser à faire construire cette année les trois premiers calorifères.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »
Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 mars 1865, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »
Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)