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Saint-Germain-en-Laye Français
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Lettre demandant la destruction de l’hippodrome établi sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Ville de Saint-Germain-en-Laye
Mairie
Bureau des Travaux publics
Saint-Germain-en-Laye, le 29 mars 1853
Monsieur Cailloux, architecte, régisseur du Domaine
Monsieur l’Architecte,
Je crois de mon devoir d’appeler votre attention sur un fait méritant toute votre sollicitude. Les constructions en bois établies sur le parterre pour un hippodrome ne servent absolument à rien qu’à embarrasser la plus belle de nos promenades et à être un dépôt et un réceptacle d’immondices. Aucune représentation n’y a été donnée l’année dernière et je serais comme tous les habitans heureux de voir disparaître enfin ces bâtisses aussi désagréables à voir qu’inutiles.
J’ai donc l’honneur de vous prier de vouloir bien, Monsieur l’Architecte, si cela dépend de vous, donner des ordres pour leur démolition dans le plus bref délai possible. Vous rendrez ainsi à la ville un service dont elle vous aura une profonde reconnaissance.
Veuillez agréer, Monsieur l’Architecte, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Quentin de Villiers »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’envoi à Saint-Germain-en-Laye de deux groupes sculptés destinés aux parterres

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation mobilière
Bureau des Bâtiments
Paris, le 16 juillet 1853
M. Clerget, architecte du palais de Saint-Clous
Monsieur,
M. Cailloux, architecte des parterres et terrasse de Saint-Germain, m’a fait connaitre qu’il s’était assuré auprès de vous que les deux groupes qui se trouvent à l’entrée de la cour d’honneur du palais de Saint-Cloud doivent, après avoir été enlevés de cette place, rester sans emploi, et il m’a demandé d’en disposer en faveur des parterres de Saint-Germain.
Je vous autorise, Monsieur, aussitôt qu’il vous sera possible, à faire la remise à M. Dufrayer, actuellement architecte des terrasse et parterres de Saint-Germain, des deux groupes dont il s’agit pour la destination indiquée.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Signé : Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre demandant la remise à la Maison de l’Empereur du jardin dit de la Couronne à Saint-Germain-en-Laye

« Copie d’une lettre en date du 7 septembre adressée par le ministre de la Maison de l’Empereur au ministre de la Guerre
Monsieur le Maréchal et cher collègue,
Un jardin d’une contenance de 20 ares situé à Saint-Germain près les fossés du château a été affecté au département de la Guerre par décret du 24 mars 1850.
Ce jardin, qui faisait partie du domaine de la Couronne avant le 24 février 1848, a été compris dans la dotation immobilière de la Liste civile impériale aux termes du sénatus consulte du 12 décembre 1852 et il y a lieu de faire procéder à sa remise entre les mains de mon administration ainsi que cela a lieu pour les immeubles placés dans la même situation.
Je vous serai obligé en conséquence, M. le Maréchal et cher collègue, de vouloir bien désigner et me faire connaître l’agent que vous aurez jugé convenable de déléguer pour représenter le ministère de la Guerre dans cette opération.
Agréez etc.
Le ministre
Signé Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre concernant un défilé militaire tenu sur la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Section des Palais et manufactures
Service des eaux de Versailles et de Marly
Bougival, le 11 septembre 1853
A Son Excellence le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous informer qu’hier 10 du mois, de grandes manœuvres et un défilé ont eu lieu sur la terrasse de Saint-Germain. Prévenu incidemment et très peu de tems avant ces opérations, je n’ai pas quitté le terrain afin de pouvoir constater l’état des lieux après le départ des troupes. Il résulte de mon examen 1° que l’artillerie et la cavalerie ont endommagé les remblais que j’avais fait exécuter dernièrement, 2° que les petites parterres de rosiers sont tellement piétinés qu’il faudra les labourer de nouveau, en outre plusieurs parties de treillage sont brisées, surtout celles qui fermaient le passage de l’ancienne grille du chemin de fer. La réparation de tous ces petits dégâts coûtera 6 à 800 francs que je ne puis plus prendre sur mon entretien ordinaire et qui devrait être, ce me semble, payés par la Guerre.
Il est bien regrettable, Monsieur le Ministre, que des opérations de cette importance puissent avoir lieu sur le domaine de la Liste civile sans que votre administration en soit informée car, en dehors des dégradations matérielles, il pourrait en résulter de très graves accidents. En effet, devant une affluence de monde aussi grande que celle que j’ai vue hier, la police devient complètement impossible avec les moyens à ma disposition. Il faudrait avoir de la troupe en assez grand nombre pour faire respecter les mesures d’ordre indispensable en pareille circonstance.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, avec un profond respect, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
L’architecte des forêts impériales de Saint-Germain et de Marly
X. Dufrayer »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’affectation temporaire de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye à la Guerre

« Maison de l’Empereur
Service du premier veneur
Paris, le 11 janvier 1855
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur d’informer Votre Excellence que tout le matériel du service des chasses qui avait été placé dans une partie des écuries de la vénerie à Saint-Germain sera transporté dans un autre local, afin que ces écuries puissent être mises à la disposition de Son Excellence monsieur le ministre de la Guerre. Ce déplacement ne laissera libres que 30 places environ, le surplus des écuries étant destiné à l’emmagasiment de l’équipage des toiles, panneaux, filets etc. Ce matériel est considérable et représente une valeur de 25000 f. environ, et si faute d’un local convenable pour le remiser il se détériorait ou devenait hors de service, son remplacement coûterait peut-être à la vénerie plus de 50000 f. Précédemment, ce matéreil était déposé dans les écuries de la Muette, qui ont été données à la gendarmerie, et il nous serait impossible de le déplacer si ces écuries ne nous étaient pas rendues immédiatement.
Je ne puis donc livrer à Saint-Germain une écurie de la contenance de 15 chevaux où ce matériel est suspendu.
Je pense en outre que les écuries seules seront mises à la disposition de Son Excellence monsieur le ministre de la Guerre et que les chambres qui viennent d’être récemment meublées nous seront laissées.
Enfin, je demande instamment que les écuries de la vénerie ne soient pas destinées à devenir une infirmerie de chevaux, ce qui plus tard pourrait compromettre gravement la santé des nôtres.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le Premier Veneur
Comte Ney »

Ministère d'Etat

Procès-verbal de remise au ministère d’Etat du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre – Ministère d’Etat
Intendant militaire de la 1ère division
L’an mil huit cent cinquante-cinq, le seize juillet
En conséquence des ordres de Son Excellence le ministre de la Guerre en date des 4 et 12 juillet de la même année qui prescrivent de remettre le château de Saint-Germain avec le fossé qui l’entoure au ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Nous Léon Guillot, sous-intendant militaire de 1ère classe chargé du service de la place de Saint-Germain, agissant de concert avec M. le capitaine de la Sauzaye, chef du Génie, avons fait la remise officielle dudit château à M. le commandant du Génie Guillaumot, inspecteur général des travaux au ministère d’Etat.
Les bâtiments du château ont été cédés dans leur état. De tout le matériel appartenant au ministère de la Guerre, il n’a été laissé que six flambeaux d’église et deux tableaux décorant la chapelle, qui avaient été donnés à titre de décoration de son autel.
Ce matériel sera passé en sortie des comptes du pénitencier après approbation par Son Excellence le ministre de la Guerre.
M. le chef du Génie a fait la cession, sauf approbation ultérieure, de deux feuilles d’atlas des bâtimens militaires et de neuf feuilles de projets de travaux se rapportant au château.
La remise dudit château, du matériel d’église ci-dessus indiqué, des dessins du service du Génie, a été accepté pleinement et sans réserve par M. le délégué du ministre d’Etat.
Sur sa demande, le sous-officier Cavalezy, présentement concierge, a été constitué gardien jusqu’à nomination du titulaire de l’emploi.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal qui a été rapporté en trois expéditions originales.
Fait et clos à Saint-Germain les jour, mois et an que dessus
H. de la Sauzaye
Guillaumot, L. Guillot »

Ministère d'Etat

Rapport concernant la nomination d’un concierge au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 7 août 1855
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le château de Saint-Germain, qui servait de pénitencier militaire, venant d’être remis par l’administration de la Guerre à celle du ministère d’Etat, le sous-officier qui remplissait les fonctions de concierge doit quitter ce porte et il doit partir dans un bref délai, par suite d’un congé de convalescence qu’il a obtenu. Il importe que le château de Saint-Germain ne soit pas abandonné et qu’il soit gardé par un agent du ministère d’Etat. Mais l’affectation de ce monument n’étant pas encore fixée, j’ai pensé que la nomination d’un concierge titulaire devait être ajournée, et qu’il suffisait pour le moment d’y placer un gardien provisoire.
Le sieur Bague, ex-adjudant sous-officier du pénitencier, avait demandé la place de ce concierge. Les renseignements pris sur cet ancien militaire, qui a trois jeunes enfants à sa charge, étant satisfaisants, surtout en ce qui concerne l’intégrité et la fermeté, j’ai pensé qu’il pourrait remplir convenablement ce poste.
J’ai, en conséquence, Monsieur le Ministre, l’honneur de vous prier de vouloir bien m’autoriser à constituer le sieur Bague gardien provisoire du château de Saint-Germain et à lui accorder une indemnité de trois francs cinquante centimes par jour à partir du 9 de ce mois.
Si Votre Excellence adopte ma proposition, je la prierai de donner son approbation au présent rapport.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »

Il est noté en marge : « Approuvé, le 7 août 1855, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre concernant une demande d’utilisation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre du 11 août 1855
Monsieur l’inspecteur général des Travaux à M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Par dépêche en date du 9 de ce mois, vous demandez l’autorisation de disposer de la cour du château de Saint-Germain pour en faire une salle de concours musical le 19 août, à l’occasion de la fête de S. M. l’Empereur.
S. E. le ministre d’Etat, à qui j’ai dû donner connaissance de votre demande, a jugé que le château est en trop mauvais état pour qu’il soit possible d’y laisser pénétrer, même dans la cour.
J’ai donc le regret de ne pouvoir vous être agréable en cette circonstance, mais j’espère que l’administration municipale trouvera facilement un local pour remplacer celui que je ne puis laisser à sa disposition.
Agréez, Monsieur le Maire, etc.
Signé Guillaumot »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’installation de fourneaux économiques au château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain, le 7 novembre 1855
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Le gouvernement de l’Empereur a appelé les administrations municipales à venir, de tous leurs moyens, en aide aux classes indigentes. L’administration de Saint-Germain, jalouse de répondre aux bienfaisantes intentions de Sa Majesté, a le projet d’établir des fourneaux économiques dans lesquels seraient préparés des aliments simples et sains qui seraient distribués soit gratuitement, soit à des prix extrêmement minimes.
Cet établissement réclame un emplacement assez vaste et approprié à cette destination. Louer et aménager immédiatement un local entrainerait un tel délai que cette fondation serait impossible à faire en temps opportun.
Dans cette situation difficile, nous avons osé espérer que Votre Excellence daignerait nous accorder sa haute bienveillance et nous autoriser à installer provisoirement, pour cet hiver, cet établissement de bienfaisance dans la salle des cuisines de l’ancien pénitencier militaire, sise dans le château aujourd’hui inoccupé.
Permettez-moi de faire remarquer à Votre Excellence que cette salle est placée de telle façon qu’on peut y arriver sans pénétrer dans l’intérieur du château et qu’en outre, pour rendre toute communication impossible, il suffirait de tenir fermée la grille de la cour.
L’autorisation que j’ai l’honneur de solliciter de Votre Excellence ne s’opposerait donc en aucune manière à la continuation des travaux d’aménagement du monument.
La Ville prendrait du reste l’engagement formel de n’établir dans cette salle aucune construction et de n’user de ce local que dans le but pour lequel elle en sollicite la disposition.
Confiant dans l’intérêt tout paternel du gouvernement de l’Empereur pour les classes indigentes, j’ose espérer que Votre Excellence accueillera avec bienveillance la demande que j’ai l’honneur de lui adresser au nom de la ville de Saint-Germain-en-Laye.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect de Votre Excellence, Monsieur le Ministre, le très humble et très obéissant serviteur.
Breuvery
Maire par intérim de Saint-Germain-en-Laye, membre du conseil général de Seine-et-Oise »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux réalisés au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Paris, le 1er février 1856
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
M. l’architecte Millet, qui a reçu de Votre Excellence la mission de préparer un projet d’appropriation du château de Saint-Germain, a dû pourvoir à l’entretien provisoire de ce palais pendant l’exercice 1855.
Votre Excellence voudra sans doute payer à cet architecte les honoraires qui lui sont dus pour la surveillance de ces travaux.
L’entretien proprement dit, qui consiste en maçonnerie, couverture, serrurerie, menuiserie, vidange et horlogerie, a donné lieu à une dépense de 3466 f. 30 c. pour laquelle les honoraires me paraissent devoir être calculés à 5 % parce que M. Millet, n’ayant pas d’agence sous ses ordres, a été obligé de préparer lui-même toutes les pièces de comptabilité nécessaires à la liquidation, ce qui produit 173 f. 32 c.
De plus, M. l’architecte a fait exécuter la démolition des cloisons intérieures etc., travail s’élevant à 7179 f. 75 c. sur lesquels une rémunération de 4 % parait suffisante, attendu qu’il n’a pas été nécessaire d’établir de pièces de comptabilité, soit 287 f. 19 c.
Total : 460 f. 50 c.
Il faut, en outre, ajouter à ce chiffre une somme de 40 f 00 c. destinée à couvrir les frais de voyage de l’architecte de Paris à Saint-Germain-en-Laye : 40 f. 00 c.
Total : 500 f. 51 c.
Soit 500 francs que je vous propose d’allouer à M. l’architecte Millet à titre d’honoraire pour 1854 [sic].
Si Votre Excellence approuve le présent rapport, je la prierai de signer le projet d’arrêté ci-joint destiné à assurer l’exécution de sa décision.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la pose de becs de gaz dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Ce 7 avril 1858
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Depuis longtemps, les nombreux promeneurs qu’attirent à Saint-Germain la beauté du site et la pureté de l’air faisaient entendre d’unanimes réclamations sur trois choses qui leur paraissaient ne pas répondre à l’ensemble grandiose que leur présentent le parterre et la terrasse de Saint-Germain, savoir : le peu d’élégance du pavillon des concerts, le défaut d’éclairage pendant les belles soirées de l’été de la petite terrasse du parterre sur laquelle les promeneurs se réunissent presque exclusivement, et la largeur insuffisante de cette petite terrasse.
Préoccupée de satisfaire à des vœux émis par la généralité de ces visiteurs, riches pour la plupart, dont le séjour est pour la ville une source de prospérités, l’administration municipale étudia et présenté au conseil un projet réalisant autant qu’il était en son pouvoir les améliorations réclamées. Ce projet consiste dans la pose de douze candélabres à becs de gaz sur la petite terrasse même et de quatre autres en retour en venant vers le chemin de fer. Le conseil s’empressa de voter les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet et à la restauration complète du pavillon des concerts. Il ne manque plus pour voir ces premières améliorations s’effectuer que l’autorisation de Votre Excellence pour la pose des appareils et conduites, et c’est cette autorisation que je viens solliciter de votre bienveillance.
Mais le sacrifice que s’impose la Ville serait de peu de résultat si l’ensemble des améliorations n’était complété par l’élargissement de la petite terrasse jusqu’au niveau de la naissance du talus actuel qui la borde, ce qui donnerait à la circulation un espace presque double de celui existant.
Permettez-moi d’espérer que Votre Excellence, qui a toujours daigné témoigner tant de sollicitude pour tout ce qui se rattache à la prospérité de notre cité, consentira à accueillir favorablement cette demande et à rendre par cette nouvelle amélioration cette promenade digne des parcs du Domaine de la Couronne et du bienveillant intérêt avec lequel le gouvernement de l’Empereur favorise et encourage tous les projets qui ont pour but le bien être de la population et l’embellissement des promenades publiques.
J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Dutaillis »

Ministère d'Etat

Rapport concernant l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 8 mai 1858
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence ayant décidé qu’un appartement serait approprié dans le château de Saint-Germain-en-Laye pour un commandant, un avant-projet lui a été présenté avec un aperçu de la dépense.
Aujourd’hui, M. l’architecte soumet à l’approbation de Votre Excellence un devis détaillé dont le montant s’élève à 10000 f. et quelques modifications dans la distribution indiquée au dessin ci-joint.
Ce devis laisse en dehors la dépense relative à la démolition d’une cour ou puits d’air et à l’appropriation de la galerie du rez-de-chaussée menant à l’escalier, dépense qui se trouvait comprise dans l’avant-projet et sur laquelle Votre Excellence n’a pas statuée. Les frais d’ameublement et ceux d’éclairage seront l’objet d’une proposition ultérieure si le principe en est adopté.
La somme de dix mille francs devra sans doute être imputée sur le chapitre des Bâtiments civils, comme ceux de l’appartement du régisseur.
Si Votre Excellence adopte ces dispositions, je la prierai de vouloir bien approuver le présent rapport et signer le devis ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »

Il est porté dans la marge : « Approuvé, le 20 mai 1857, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux demandés par la Ville dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation mobilière
Bureau des Bâtiments
Minute de lettre
Paris, le 26 mai 1858
Le ministre à M. le maire de la ville de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Par une lettre en date du 7 avril dernier, vous m’avez fait connaître que la Ville de Saint-Germain demandait l’autorisation d’effectuer à ses frais la restauration du pavillon des concerts et la pose de 16 candélabres à becs de gaz, dont 12 sur la petite terrasse et 4 en retour du côté du chemin de fer.
L’administration municipale désirerait en outre que le service des Bâtiments de la Couronne fit élargir la petite terrasse jusqu’au niveau de la naissance du talus actuel qui la borde, dans le but de donner à la circulation un espace presque double de celui qui y est affecté.
Je m’empresse de vous informer, Monsieur le Maire, que je ne puis que donner mon assentiment à la restauration du pavillon des concerts, dont le mauvais état aurait prochainement motivé une réclamation de la part de la Liste civile si la municipalité n’eût pris l’initiative d’en proposer la réfection. Mais la pose des candélabres à becs aurait pour effet de modifier la nature et la physionomie de la petite terrasse et de rendre plus difficile la surveillance et, par ces motifs, je ne saurais autoriser la mesure proposée.
Quant à l’élargissement de la petite terrasse, ce travail ne profiterait qu’aux promeneurs et serait sans utilité pour le Domaine de la Couronne. La terrasse suffit parfaitement à ses besoins avec sa largeur actuelle. Je ne pourrais en conséquence prescrire l’exécution de cette opération, dont la dépense parait devoir s’élever à 15000 ou 20000 francs, que dans le cas où la Ville croirait en retirer d’assez grands avantages pour pouvoir l’entreprendre à ses frais.
La personne chargée de diriger la restauration du pavillon de musique devra se concerter avec M. Dufrayer, architecte de la Couronne à Saint-Germain.
Recevez etc.
Le ministre etc.
Signé : Achille Fould »

Ministère d'Etat

Rapport sur l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Bâtiments
Service extraordinaire
Paris, le 10 juillet 1858
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye présente à l’approbation de Votre Excellence le devis de la dépense à faire pour meubler une partie de l’appartement du commandant du château.
Conformément à vos instructions, ce devis, qui s’élevait primitivement à 14000 francs, a été réduit. Il est vrai qu’il dépasse encore de 800 francs le chiffre de 6000 francs fixé par Votre Excellence, mais il me parait admissible et je proposerai à Votre Excellence de l’approuver.
Je vous ferai remarquer, Monsieur le Ministre, que cette somme ne comprend pas les honoraires de l’architecte, qui peuvent être évalués à 340 francs, ce qui portera la dépense pour l’ameublement dont il est question à la somme totale de 7140 f.
Il faut ajouter que cette augmentation de travaux obligera l’architecte à des voyages plus fréquens à Saint-Germain. Il faut donc prévoir pour ses frais de déplacement une augmentation qui peut être évaluée à 260 f.
La somme totale nécessaire pour couvrir les dépenses déjà approuvées et celle qui fait l’objet du présent rapport est donc de 7400 f.
Votre Excellence ayant décidé que cette somme ne pouvait être prélevée sur les crédits ouverts aux Bâtiments civils en 1858, je lui proposerai de la reporter sur les mêmes crédits de l’exercice 1859.
De cette manière, les travaux seraient exécutés en août et septembre 1858 et ils seraient payés en janvier 1859.
Si Votre Excellence approuve ces dispositions, je la prierai de signer le présent rapport et le devis ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
J. Pelletier »

Il est porté en marge : « Approuvé, le 12 juillet 1858, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’aménagement d’un logement pour le commandant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Minute de lettre
Du 17 septembre 1858
M. l’inspecteur général des Travaux à M. Millet, architecte
Monsieur,
Maintenant que les travaux d’installation de M. le commandant du château de Saint-Germain sont terminés, je désirerais avoir un plan définitif de l’appartement occupé par ce fonctionnaire.
Je vous serai obligé d’y joindre également un plan du logement actuellement occupé par le régisseur.
Recevez etc.
L’inspecteur général des Travaux
Signé Guillaumot »

Ministère d'Etat

Lettre demandant le rétablissement d’un bassin dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur le Ministre,
Il a existé autrefois, dans le parc de Saint-Germain-en-Laye, au-devant du château, plusieurs bassins avec jets d’eau qui étaient d’un très bon effet. Quelques habitants de Saint-Germain se les rappellent et font naître dans l’esprit des autres le désir d’en voir rétablir au moins un, entre le château et les quinconces. La conduite des eaux récemment posée passe en cet endroit. Les dépenses de cet embellissement se borneraient donc à la construction du bassin, qui serait du meilleur effet.
Permettez-moi, Monsieur le Ministre, d’être auprès de vous l’interprète des vœux de bien des habitants et de vous prier d’obtenir de la munificence de Sa Majesté cette amélioration à une des plus belles promenades des environs de Paris.
L’Empereur fait à Paris trop de grandes et belles choses pour ne pas laisser espérer que ces vœux seront exaucés.
J’ai bien l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Galis, ancien député de la Seine, propriétaire à Saint-Germain »

Ministère d'Etat

Devis pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye en supprimant les pavillons de Louis XIV

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Devis n° 1, château de François 1er
Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils
Restauration du château de Saint-Germain-en-Laye
Devis
Château de François 1er
Restauration de l’angle nord-ouest du donjon
1° Construction de l’escalier près de la porte d’entrée

  1. La cage d’escalier de 13 m. 00 de pourtour pour la fondation en moellon et chaux hydraulique * 2.50 de hauteur et 1 m. 50 d’épaisseur, produit 48.75 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] le mètre cube, vaut : 877 f. 50 [rayé et remplacé par : 1170 f. 00]
  2. La fouille pour cette fondation de 4.00 * 4.00 et 2.50 produit 40.00 à 1 f. 00 [rayé et remplacé par : 1 f. 50] le mètre cube, vaut : 40 f. 00 [rayé et remplacé par : 60 f. 00]
  3. La cage d’escalier de 12 m. 00 de pourtour * 1 m. 00 d’épaisseur et 18.00 de hauteur, produit 261.00, dont en banc royal de Conflans un cube de 20 m. 00 à 110 f. 00 le mètre cube : 220 f. 00 [rayé et remplacé par : 2200 f. 00]
    Dont en briques de pays 2 m. 00 à 60 f. 00 le mètre cube : 120 f. 00
    Le surplus en moellon et chaux hydraulique, 194 m. 00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f.
    00] le mètre cube : 3492 f. 00 [rayé et remplacé par : 4656 f. 00]
    Les parements en banc royal d’une surface de 200.00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00 compris ravalement] : 900 f. 00 [rayé et remplacé par : 1000 f. 00]
    Les parements moulurés [rayé et remplacé par : moulinés] de la brique et les jointoiements faits avec soin : 200 f. 00
    Les parements taillés sur murs circulaires et jointoiement, d’une surface de 356 f. 00 à 3 f. 00 le mètre superficiel : 1068 f. 00
  4. La voûte en banc royal et en moellon produit une cube de 45.00, partie en banc royal 15.00 à 110 f. 00 [rayé et remplacé par : 120 f. 00] : 1650 f. 00 [rayé et remplacé par : 1800 f. 00]
    Partie en moellon et chaux hydraulique 30.00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 25 f.00] : 540 f. 00 [rayé et remplacé par :750 f. 00]
    Les parements en banc royal 150.00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00 idem] : 675 f. 00 [rayé et remplacé par : 750 f. 00]
    Plus-value de la taille des 6 vases à 50 f. 00 l’un, vaut : 300 f. 00
  5. Les 62 marches en liais Saint-Denis, cubant ensemble 6.20, le noyau de la partie supérieure 0.70, le garde-corps 0.30, ensemble 7.20, à 150 f. 00 le mètre cube : 1080 f. 00
    Les parements en liais de Saint-Denis d’une surface de 210.00 à 9 f. 00 le mètre superficiel : 1890 f. 00
  6. Massifs sous les marches en moellon et chaux hydraulique, 20 m. 00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 20 f. 00] : 360 f. 00 [rayé et remplacé par : 400 f. 00]
  7. Ouverture de 3 portes donnant accès aux divers étages, 3 parties d’ensemble 9 m. 00 de hauteur * 2 m. 00 et 1 m. 50 produit 27.00 à 25 f. 00 le mètre cube : 675 f. 00
  8. La reprise du mur, cubant déduction faite des portes 18.000, dont en banc royal pour les jambages et linteaux, cubant 9.000 à 110 f. 00 : 990 f. 00
    Le surplus en moellon et chaux hydraulique, 9.000 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 162 f. 00 [rayé et remplacé par : 216 f. 00]
    La plus valeur de 3 arcs de décharge au-dessus des linteaux, en moellon, à 5 f. 00 : 15 f. 00
    Les parements sur bon royal, 90.00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 405 f. 00 [rayé et remplacé par : 450 f. 00]
    Raccords d’enduits en mortier autour des trois portes, 6.00 à 1 f. 50 : 9 f. 00
    2° Restauration du donjon
  9. La démolition des cloisons légères, boiseries, cheminées, arrachage des toiles et papiers : 150 f. 00
    La démolition d’un plancher d’une surface de 48.00 à 2 f. 00 le mètre, vaut : 96 f. 00
  10. Le bouchement des 10 croisées de la façade ouest d’ensemble une surface de 77 m. 50 2.60 d’épaisseur, produit 201.50, dont en vergelé le parement extérieur 77.50 0.50, 38.75 à 75 f. 00 le mètre cube : 2906 f. 25
    Le surplus en moellon et chaux hydraulique, 162 f. 75 à 18 f. [rayé et remplacé par : 24 f. 00] le mètre cube : 2929 f. 50 [rayé et remplacé par : 3905 f. 00]
    Les parements en vergelé d’une surface de 388.00 à 3 f. 00 le mètre superficiel : 1164 f. 00
    Les enduits en chaux hydraulique à l’intérieur de 100.00 à 1 f. 50 : 150 f. 00
    La démolition du balcon, non comptée eu égard à la valeur des matériaux
  11. L’ouverture d’une fenêtre, évaluée : 600 f. 00
  12. Les bandeaux en banc royal d’ensemble 21 m. 00 * 0.25 en hauteur eu 0.50 de profondeur, produisent un cube de 2.625 à 110 f. 00 le mètre cube : 288 f. 75
    Les parements et moulures en banc royal d’une surface de 26.25 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 118 f. 13 [rayé et remplacé par : 136 f. 25]
    Les refouillements, estimés : 100 f. 00
  13. Morceaux à rapporter par incrustement sur cette face ouest du donjon, estimés comme les reprises ci-dessus à : 506 f. 88
    Restauration de la façade nord
  14. Ouverture de 10 croisées produisant ensemble une surface de 90 m. 00 et 2 m. 60 d’épaisseur, produit 234 m. 00 à 25 f. 00 le mètre cube : 5850 f. 00
    La construction des 10 fenêtres précédentes, ensemble un cube en banc royal de Conflans, de 64 m. 00 à 110 f. le mètre cube, produit : 7040 f. 00
    La construction en moellon et chaux hydraulique, un cube de 50,00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 900 f. 00 [rayé et remplacé par : 1200 f. 00]
    Les parements en banc royal, 640,00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 2880 f. 00 [rayé et remplacé par : 3200 f. 00]
    Les enduits à l’intérieur en chaux hydraulique, une surface de 150 m. 00 à 1 f. 50 : 225 f. 00
  15. Les bandeaux et reprises dans le mur nord en vergelé de 10 m. 00 * 10 m. 00 et 0,50 d’épaisseur, 50 m. 000 à 75 f. 00, produit : 3750 f. 00
  16. Les parements et moulures des bandeaux, surface 500,00 à 3 f. 00 : 1500 f. 00
  17. Les refouillements 50,00 à 25 f. 00 : 1250 f. 00
    Couronnement du donjon
  18. Les encorbellements en banc royal de Conflans, ensemble 3,00 2,00 et 1,50, 9 m. 000 ; une petite pile de la balustrade de 0,60 0,60 et 1,20, 0,430 ; 14 semblables, 6,020 ; la corniche des arcs boutants, ensemble 3,00 * 1,00 et 1,00, 3,000 ; 3 autres semblables, 9,000 ; ensemble : 27 m. 450 à 110 f. 00 le mètre cube, vaut : 3019 f. 50
  19. Les parements produisent une surface de 275 m. 00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 m. 00] le mètre superficiel, vaut : 1237 f. 50 [rayé et remplacé par : 1375 f. 00]
  20. Les chéneaux en liais de Saint-Denis des 2 étages du beffroi, d’ensemble une longueur de 69 m. 00 à 80 f. 00 le mètre linéaire, tailles comprises : 5520 f. 00
  21. La balustrade en vergelé avec couronnement et socle en banc royal de Conflans, d’ensemble une longueur de 69 m. 00 à 80 f. 00 le mètre linéaire, toutes tailles comprises : 5520 f. 00
  22. Fourniture et taille de 11 vases à 50 f. 00 l’un, y compris joints en plomb : 550 f. 00
  23. Un arc-boutant en vergelé de 2,50 * 0,80 d’épaisseur et 3,00 de hauteur, 6,00 ; 3 semblables produisent 18,00 ; les reprises dans les parties supérieures, 25,00 ; ensemble 49 m. 00 à 75 f. 00 le mètre cube, vaut : 3675 f. 00
  24. Les parements en vergelé, 490 m. 00 à 3 f. 00 : 1470 f. 00
  25. Les refouillements et démolitions : 2950 f. 00
  26. Construction du tuyau extérieur de la cheminée de la façade ouest en banc royal de 10 m. 00 de hauteur * 1,00 et 1,50 réduit, 15,00 à 110 f. le mètre cube, vaut : 1650 f. 00
  27. Les parements produisent 150,00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] le mètre superficiel, vaut : 675 f. 00 [rayé et remplacé par : 750 f. 00]
  28. La démolition pour rétablissement de ces cheminées : 500 f. 00
    Construction de la tourelle contenant les cabinets d’aisances
  29. Le développement des murs de 10 m. 50 * 27 m. 00 de hauteur et 0,60 d’épaisseur réduite, 170,10, dont moitié en banc royal de Conflans, 85,05 à 110 f. 00 le mètre cube, vaut : 9355 f. 50
  30. Le surplus en moellons et mortier hydraulique, 85,05 ; les fondations, 28,00 ; ensemble 113 m. 05 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] le mètre cube : 2034 f. 90 [rayé et remplacé par : 2713 f. 20]
  31. Les parements en banc royal d’ensemble une surface de 850,50 à 4 f. 40 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] le mètre superficiel : 3827 f. 25 [rayé et remplacé par : 4252 f. 50]
  32. Les parements taillés de moellon comme ceux déjà comptés, 162 m. 00 à 3 f. 00 : 486 f. 00
  33. Les enduits à l’intérieur en chaux hydraulique, 162 m. 00 à 1 f. 50 : 243 f. 00
  34. Les chéneaux comme ci-dessus d’ensemble une longueur de 8 m. 00 à 80 f. 00 : 640 f. 00
  35. Les balustrades idem, 8 m. 00 à 80 f. 00 : 640 f. 00
  36. 3 petites piles de la balustrade en vergelé, chaque de 0,60 * 0,60 et 1,20, 1,300 à 75 f. 00 le mètre cube : 97 f. 50
  37. Les parements produisent 13 m. 00 à 3 f. 00 : 39 f. 00
  38. 3 vases idem à 50 f. 00 : 150 f. 00
    Construction de la partie du mur attenant au donjon
  39. Les murs à rez-de-chaussée de 3 m. 00 d’épaisseur 6 m. 00 de longueur et 10,00 de hauteur, 180 m. 00 ; 1 éperon intérieur de 1,20 1,50 et 10 m. 00 de hauteur, 18,00 ; partie supérieure 6,00 de long 1,20 d’épaisseur et 17,00 de hauteur, 122,40 ; 1 éperon intérieur de 1,50 1,50 et 17,00 de hauteur, 38,25 ; le petit mur de l’entresol de 3,00 de longueur * 0,40 d’épaisseur et 5,00, produit 6,00 ; les 3 corbeaux cubant 2,00 ; cube total, 366,65, à déduire les vides 30,00, reste 336,65, dont en banc royal un cube de 30,00 à 110 f. le mètre cube : 3300 f. 00
  40. En vergelé, 71 m. 00 à 75 f. 00 le mètre cube : 5325 f. 00
  41. En briques de pays pour les croisées supérieures, 4,00 à 60 f. 00 : 240 f. 00
  42. Le surplus en moellons et chaux hydraulique, 231,65 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 4169 f. 70 [rayé et remplacé par : 5559 f. 60]
  43. Les parements en banc royal de 300 m. à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 1350 f. 00 [rayé et remplacé par : 1500 f. 00]
  44. En vergelé, 710 m. 00 à 3 f. 00 : 2130 f. 00
  45. En parements briques 40 m. 00 à 4 f. 00 : 160 f. 00
  46. Les enduits en chaux hydraulique : 200 f. 00
  47. Les chéneaux en liais de Saint-Denis d’ensemble 1 longueur de 8 m. 00 à 80 f. 00 : 640 f. 00
  48. La balustrade en vergelé et banc royal comme ci-dessus, 8 m. 00 à 80 f. 00 : 640 f. 00
  49. 2 petites piles de la balustrade avec vases à 95 f. 00 : 190 f. 00
  50. Démolition des terrasses en pierre, démolition de la maçonnerie, des planchers et des cloisons dans la partie attenante au donjon : 1000 f. 00
  51. Divers trous et scellements d’étais : 400 f. 00
  52. Construction de 4 cabinets d’aisances, pose des tuyaux de chute et de ventouse : 200 f. 00
  53. Reconstruction des voûtes et des murs intérieurs du donjon, ouverture de plusieurs portes vers la galerie, reprises, enduits intérieurs, le tout estimé à la somme de : 5000 f. 00
  54. Le dallage du rez-de-chaussée du donjon en liais de Saint-Denis, de 0,10 d’épaisseur, de 6,00 * 8,00, 48,00 à 20 f. 00 le mètre superficiel, vaut : 1056 f. 00
  55. Construction de 3 grandes cheminées en brique occupant la hauteur des étages avec percements, tailles, moulures, surmontées d’un chiffe couronné, à 500 f. [rayé et remplacé par : 1000 f. 00] (les démolitions et refouillements partiels non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux) : 1500 f. 00 [rayé et remplacé par : 3000 f. 00]
    Total maçonnerie : 119853 f. 86 [rayé et remplacé par : 142000 f. 00]
    Charpente
  56. Restauration des planchers du donjon et construction de deux cabinets d’aisances, surface des 4 planchers du donjon 204 m. 00 à 12 f. 00 [rayé et remplacé par : 15 f. 00] le mètre superficiel, vaut : 2448 f. 00 [rayé et remplacé par : 3060 f. 00]
  57. Les cabinets d’aisances, 4 planchers en bois refait, chaque 3,50 * 2,20, 30 m. 80 à 0 st. 12 par mètre superficiel, produit 3 st. 70 à 160 f. 00 [rayé et remplacé par : 200 f. 00] le stère : 592 f. 00 [rayé et remplacé par : 740 f. 00]
  58. Fourniture et pose d’étais en location, 60 st. à 30 f. 00 : 1800 f. 00
  59. Cintres, 30 st. à 40 f. 00 : 1200 f. 00
  60. Le comble en chêne ordinaire et de sciage de 51 m. 00 superficiels à 0 st. 10 [rayé et remplacé par : 0 st. 15], 5,10 [rayé et remplacé par : 7,65] à 110 f. 00 [rayé et remplacé par : 125 f. 00] : 561 f. 00 [rayé et remplacé par : 856 f. 25]
    (Les diverses démolitions et rangements non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total charpente : 6601 f. 00 [rayé et remplacé par : 7656 f. 25]
    Couverture
  61. La couverture du donjon et des cabinets d’aisance en zinc fort n° 16 sur plancher en sapin de 0,027 d’épaisseur, la dite toiture à ressauts par feuilles de 0,65 avec forts carreaux, pattes en cuivre en y comprenant égouts, solins de raccords, tablons, coupes biaises, raccords d’angle, surface 90 m. 00 à 18 f. 00 le mètre superficiel, tout compris : 1620 f. 00
  62. 4 garde-robes système Havard, nouveau et grand modèle à effet d’eau, cuvette en porcelaine avec pipes en plomb, réservoir en chêne doublé en plomb, tuyau de 0,020 de diamètre intérieur, à 160 f. l’une : 640 f. 00
    (Les diverses démolitions et rangements non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total couverture : 2260 f. 00
    Menuiserie du donjon
  63. 11 croisées en chêne, bâtis de 0,054, châssis 0,041 à grands cadres, chaque 4 m. 50 réduit, produisent 49,50 à 15 f. 00 le mètre, toutes plus values comprises : 742 f. 50
  64. 6 châssis des cabinets d’aisance, chaque 0,41 * 1,20 à 7 f. 00 l’un, y compris bâtis, vaut : 42 f. 00
  65. 13 portes intérieures avec chanfreins et arêtes en chêne ciré, 0,041 d’épaisseur, panneaux 0,020 (à petits panneaux, chaque 1,20 * 2,20), produisent 34 m. 32 à 30 f. 00 le mètre superficiel : 1029 f. 60
  66. Les parquets en chêne, de 0,027 d’épaisseur, frises à l’anglaise de 0,11 de largeur sur lambourdes de 0,034 d’épaisseur, 4 planchers chaque de 51 m. 00 superficiels, 204,00 à 10 f. 00 le mètre : 2040 f. 00
  67. Restauration des planchers d’entrevoux sous le parquet, évaluée : 500 f. 00
  68. Stylobates, moulures et baguettes, une somme de : 500 f. 00
  69. 4 grands sièges en chêne ciré à 50 f. 00 l’un, vaut : 200 f. 00
    (Les diverses déposes de boiseries et rangements non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total menuiserie : 5054 f. 10
    Serrurerie
  70. Gros fers, un poids de 600 k. 00 à 0 f. 70 le kilo : 420 f. 00
  71. Ferrure des 11 croisées, pattes, équerres, crémones, à 16 f. 00 [rayé et remplacé par : 25 f. 00] : 176 f. 00 [rayé et remplacé par : 275 f. 00]
  72. 64 barettes pour les vitraux en fer à T, 3 f. 00 : 192 f. 00
  73. 6 châssis des cabinets d’aisances, 5 f. 00 : 30 f. 00
  74. Ferrure des 13 portes intérieures, 26 f. 00 : 338 f. 00
  75. Ferrure de 4 sièges, 8 f. 00 : 32 f. 00
  76. Les tuyaux de chute en fonte de 0,19 de diamètre, pesant ensemble 850 k. 00 à 0 f. 30 le kilo : 255 f. 00
  77. Goujons en cuivre, pattes, vis : 200 f. 00
    (Les démolitions et rangements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total : 1643 f. 00 [rayé et remplacé par : 1742 f. 00]
    Peinture et vitrerie
  78. La peinture des croisées à l’huile 3 couches avec apprêts, une surface de 90 m. ; idem de 6 châssis de cabinets d’aisances, une surface de 6,00 ; l’intérieur des 6 cabinets d’aisances, 220,00 ; les lambris du donjon, une surface de 224,00 ; surface, 540,00 à 1 f. 10 le mètre superficiel : 594 f. 00
  79. L’impression des plafonds à l’huile bouillante 1 couche, impression au minium à 3 couches des gros fers et des fontes, peinture en détrempe des murailles, ferrures : 600 f. 00
  80. Les panneaux et vitreries montés en plomb, une surface de 30 m. 00 à 15 f. 00 le mètre superficiel, produit : 450 f. 00
    (Les démolitions non comptées eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total peinture et vitrerie : 1644 f. 00
    Sculpture
  81. Sculpture d’un vase avec figures arabesques, anses, évaluée 80 f. 00 ; 19 semblables : 1520 f. 00 ; ensemble : 1600 f. 00
  82. 10 gargouilles, l’une 200,00 : 2000 f. 00
    Total sculpture : 3600 f. 00
    Résumé
  83. Maçonnerie : 119853 f. 86
  84. Charpente : 6601 f. 00
  85. Couverture et plomberie : 2260 f. 00
  86. Menuiserie : 5054 f. 10
  87. Serrurerie : 1643 f. 00
  88. Peinture et vitrerie : 1644 f. 00
  89. Sculpture : 3600 f. 00
    Total de l’angle nord-ouest du donjon : 140655 f. 96 [rayé et remplacé par : 163956 f. 35]
    Restauration de l’angle nord-est formant l’ancien pavillon
  90. Le massif d’angle du rez-de-chaussée de 7 m. 00 6 m. 00 et 10 m. 00 de hauteur, 420 m. 00 ; le mur adjaçant de 5 m. 00 4 m. 00 et 10 m. 00 de hauteur, 200,00 ; reprise dans le mur est, 60,00 ; ensemble 680,00, dont en banc royal de Conflans 140 m. 00 à 110 f. 00 le mètre cube : 15400 f. 00
  91. Le surplus en moellon et chaux hydraulique de 540 m. 00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 9720 f. 00 [rayé et remplacé par : 12960 f. 00]
  92. Les parements en vergelé d’ensemble une surface de 1400 m. 00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] le mètre superficiel : 6300 f. 00 [rayé et remplacé par : 7000 f. 00]
  93. La construction de la tourelle :
    Murs de 18 m. 00 de pourtour sur 20,00 de hauteur et 0,80 d’épaisseur, produit 288 m. 00 ; les 2 petits murs du passage à l’entresol d’ensemble 8 m. 00 de longueur * 4,00 de hauteur et 0,40 d’épaisseur, 12,80 ; cube total 300,80, à déduire les vides 30,40, reste produit 270,40, dont en banc royal 49,80 à 110 f. 00 le mètre cube : 5478 f. 00
  94. En vergelé, 49,80 à 75 f. 00 : 3725 f. 00
  95. En briques de pays pour les croisées, 20 m. 00 à 60 f. 00 le mètre cube : 1200 f. 00
  96. Le surplus en moellon et chaux hydraulique, 150,80 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] le mètre cube : 2714 f. 40 [rayé et remplacé par : 3619 f. 20]
  97. Parements sur banc royal, 498,00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] le mètre superficiel, produit : 2241 f. 00 [rayé et remplacé par : 2490 f. 00]
  98. Parements en vergelé, 498,00 à 3 f. 00 le mètre superficiel, vaut : 1494 f. 00
  99. Parements en briques, 200 m. 00 à 4 f. 00 le mètre vaut : 800 f. 00
  100. Parements de moellons taillés, 100 m. 00 à 3 f. 00, vaut : 300 f. 00
  101. Construction de 3 petites cheminées en briques avec parements et moulures, les dites surmontées d’un chiffre couronné, à 250 f. 00 [rayé et remplacé par : 500 f. 00] l’une, vaut : 750 f. 00 [rayé et remplacé par : 1500 f. 00]
  102. Les enduits à l’intérieur en chaux hydraulique d’une surface de 180 m. 00 à 1 f. 50 le mètre superficiel : 270 f. 00
  103. Les chéneaux en liais de Saint-Denis semblables aux précédentes, d’ensemble 16 m. 00 de longueur, à 80 f. 00 le mètre linéaire : 1280 f. 00
  104. La balustrade en vergelé et banc royal semblable aux précédentes, de 16 m. 00 de longueur, à 80 f. 00 le mètre : 1280 f. 00
  105. 7 petites piles de balustrade semblables aux précédentes, à 95 f. 00 : 665 f. 00
  106. 7 vases à 50 f. 00 : 350 f. 00
    Construction d’un escalier adossé à cette tourelle
  107. Les murs de 5,00 de développement * 14,00 de hauteur et 0,50 d’épaisseur produisent un cube de 35 m. 00, dont en banc royal 8 m. 00 à 110 f. 00 le mètre cube : 880 f. 00
  108. Le surplus en moellon et chaux hydraulique, 27 m. 00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 486 f. 00 [rayé et remplacé par : 648 f. 00]
  109. Les parements en banc royal, une surface de 80,00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] le mètre superficiel, vaut : 360 f. 00 [rayé et remplacé par : 400 f. 00]
  110. En parements de moellons taillés, 140 m. 00 à 3 f. 00 le mètre superficiel, vaut : 420 f. 00
  111. 62 marches en liais de Saint-Denis, chaque 1,00 de longueur, estimées à 20 f. 00 : 1240 f. 00
  112. La coupole en pierre couronnant et escalier, estimée : 1000 f. 00
  113. Restauration des 5 croisées en briques, à fronton, du 2e étage, évaluées à 500 f. 00 l’une, vaut : 2500 f. 00
  114. Construction des 3 grandes cheminées en briques à l’intérieur avec parements et moulures, les dites couronnées d’un chiffre, à 500 f. 00 [rayé et remplacé par : 1000 f. 00] l’une : 1500 f. 00 [rayé et remplacé par : 3000 f. 00]
    Construction des voûtes du pavillon nord-est
  115. Les arêtiers, arcs-doubleaux et formerets en vergelé, d’ensemble 236 m. 00 de longueur à raison de 25 f. 00 le mètre linéaire : 5900 f. 00
  116. Les remplissages des voûtes en briques de pays d’ensemble une surface de 240 m. 00 à 13 f. 00 le mètre superficiel : 3120 f. 00
  117. Plus value pour les clefs : 300 f. 00
  118. Les chêneaux en liais d’ensemble 48 m. 00 à 80 f. 00 le mètre linéaire : 3840 f. 00
  119. Les balustrades en vergelé et banc royal, ensemble 48,00 à 80 f. 00 : 3840 f. 00
  120. 11 piles de balustrade à 95 f. 00 : 1045 f. 00
  121. 11 vases idem à 50 f. 00 : 550 f. 00
  122. 5 couronnes avec leurs petites piles au-dessous, à 40 f. 00 pour plus value des balustrades : 200 f. 00
  123. 10 gargouilles en liais de Saint-Denis, à 100 f. l’une : 1000 f. 00
  124. Construction des 2 souches des 7 cheminées du pavillon à 500 f. [rayé et remplacé par : 1000 f.] l’une eu égard au réemploi des vieux matériaux de l’une d’elles : 1000 f. 00 [rayé et remplacé par : 2000 f. 00]
  125. Diverses reprises en pierre et moellon dans les murs de ce pavillon : 3000 f. 00
  126. Bahut en pierre supportant la charpente de la toiture : 500 f. 00
  127. Le dallage en liais de 0,10 d’épaisseur pour le rez-de-chaussée d’une longueur de 12 m. 00 * 10,00 de largeur, produit 120 m. 00 à 20 f. 00 : 2400 f. 00
  128. Cheminée en pierre du rez-de-chaussée, évaluée : 600 f. 00
  129. Balustrade des 2 faces au-devant du pavillon et de l’étage de l’entresol, d’après les détails qui précèdent : 4000 f.
  130. Les voûtes en poterie sous le balcon du 1er étage, d’une surface de 95 m. 00 à 10 f. 00 le mètre superficiel : 950 f. 00
    (Les diverses démolitions, refouillements partiels non comptés, eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total maçonnerie : 94608 f. 40 [rayé et remplacé par : 114000 f. 00]
    Charpente
  131. Reconstruction des 3 planchers d’ensemble une surface de 375 m. 00 à 0 st. 15 par mètre superficiel, 56 st. 20 dont en chêne refait sans assemblage 30 st. à 160 f. 00 [rayé et remplacé par : 200 f. 00] le stère : 4800 f. 00 [rayé et remplacé par : 6000 f. 00]
  132. En chêne refait à façon, le surplus 26 st. 20 à 70 f. 00 [rayé et remplacé par : 100 f. 00] le stère : 1834 f. 00 [rayé et remplacé par : 2620 f. 00]
  133. En étais de location : 60 st. 00 à 30 f. 00 : 1800 f. 00
  134. En cintres en location, 40 st. 00 à 40 f. 00 le stère : 1600 f. 00
  135. Le comble en chêne ordinaire et de sciage, 125 m. 00 superficiels à 0,10 par stère, 12,50 à 110 f. 00 [rayé et remplacé par : 125 f. 00] : 1375 f. 00 [rayé et remplacé par : 1562 f. 50]
    (Les diverses démolitions et rangements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total charpente : 11409 f. 00 [rayé et remplacé par : 13582 f. 50]
    Couverture et plomberie
  136. La couverture du pavillon d’angle nord-est en zinc n° 16, comme au donjon ci-dessus, une surface de 125 m. à 18 f. 00 le mètre superficiel tout compris : 2250 f. 00
  137. La construction en plomb du balcon au devant du 1er étage, de 0,003 d’épaisseur et d’un développement de 27 m. 00, pesant 3402 k. 00 à 1 f. 25 le kilog. en y comprenant ressauts, fournitures de tasseaux, raccords d’angles : 4252 f. 50
    (Les démolitions et rangements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total couverture et plomberie : 6502 f. 50
    Menuiserie
  138. 20 croisées semblables à celles du donjon, d’ensemble une surface de 100 m. 60 à 15 f. 00, toutes plus values comprises : 1509 f. 00
  139. 4 petits châssis pour l’escalier, à 7 f. 00 : 28 f. 00
  140. 14 portes intérieures comme celles du donjon, d’ensemble une surface de 48 m. 00 à 30 f. 00 : 1440 f. 00
  141. Parquets en chêne d’une surface de 360,00 à 10 f. 00 : 3600 f. 00
  142. Le plancher d’entrevoux de 0,027 d’épaisseur, 290 m. 00 à 8 f. 00 le mètre superficiel : 2320 f. 00
  143. Stylobates, moulures et baguettes, une somme de : 1500 f. 00
    (Les diverses démolitions de boiseries non comptées, pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total menuiserie : 10397 f. 00
    Serrurerie
  144. Gros fers pour étriers, chainages etc., 1800 k. 00 à 0 f. 70 le kil. : 1260 f. 00
  145. Les 6 poutres des 3 planchers de ce pavillon, d’ensemble une longueur de 66 m. 00 à 80 k. 00 par mètre, produisent un poids de 5280 k. 00 à 1 f. 00 : 5280 f. 00
  146. Ferrure de 20 croisées à 25 f. 00 : 500 f. 00
  147. Idem de 4 châssis à 5.00 : 20 f. 00
  148. Ferrure de 14 portes intérieures, 26.00 : 364 f. 00
  149. 70 barres de vitraux, 3.00 : 210 f. 00
  150. Goujons en cuivre, divers : 200 f. 00
    (Les démolitions partielles non comptées pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total serrurerie : 7834 f. 00
    Peinture et vitrerie
  151. Peinture à l’huile 3 couches avec apprêts, les 20 croisées produisent 200 m. 00, 4 petits châssis 4.00, les lambris une surface de 424.00, surface 628 m. 00 à 1 f. 10 : 690 f. 00
  152. Impression à l’huile bouillante, 4 planchers 1500 m. 00 à 0 f. 40 : 600 f. 00
  153. Impression en minium 3 couches des gros fers et peinture des murailles en détrempe, ferrures : 1500 f. 00
  154. Panneaux en plomb pour vitrerie, d’ensemble une surface de 51 m. 00 à 15 f. 00 le mètre superficiel : 765 f. 00
    (Dépose de verres et rangement non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total peinture et vitrerie : 3555 f. 80
    Sculpture
  155. 18 vases à 10 f. 00 l’un : 1440 f. 00
  156. 5 couronnes à 100 f. 00 : 500 f. 00
  157. 10 gargouilles à 200 f. 00 : 2000 f. 00
  158. Sculpture de parties dans les cheminées et dans les culs de lampe des voûtes : 2000 f. 00
    Total sculpture : 5940 f. 00
    Résumé
  159. Maçonnerie : 94608 f. 40
  160. Charpente : 11409 f. 00
  161. Couverture et plomberie : 6502 f. 00
  162. Menuiserie : 10397 f. 10
  163. Serrurerie : 7834 f. 00
  164. Peinture et vitrerie : 3555 f. 80
  165. Sculpture : 5940 f. 00
    Total de l’angle nord-ouest du donjon : 140246 f. 70 [rayé et remplacé par : 161810 f. 80]
    Restauration du pavillon sud-est
  166. La pile d’angle du rez-de-chaussée de 4 m. 00 4 m. 00 et de 10 m. 00 de hauteur, 160.00 ; Le mur sud de 12 m. 00 3 m. 00 et 10 m. 00 de hauteur, 360.00 ; Reprise dans le mur est de 2 m. 00 3 m. 00 et 10 m. 00 de hauteur, 60.00 ; La partie supérieure, côté sud, de 11 m. 00 de longueur 1.20 d’épaisseur et 20 m. 00 de hauteur, 264.00 ; Le côté est de 5 m. 00 de long 1 m. 20 et 20 m. 00, 120.00 ; Un mur de refend biais, côté sud, de 7 m. 00 0 m. 90 et 20 m. 00 de hauteur, 126.00 ; Piles et raccords, cubant 50.00 ; Cube total 1140.00, à déduire les vides 125.00, reste produit 1015.00, dont en banc royal de Conflans 150.00 à 110 f. 00 le mètre cube : 16500 f. 00
  167. En vergelé, 60.00 à 75 f. 00 : 4500 f. 00
  168. En briques de pays, 25.00 à 60 f. 00 : 1500 f. 00
  169. Le surplus en moellon et chaux hydraulique, un cube de 780 m. 00 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 14040 f. 00 [rayé et remplacé par : 18520 f. 00]
  170. Les parements : en banc royal, 1500.00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 6750 f. 00 [rayé et remplacé par : 7500 f. 00]
  171. En vergelé, 600.00 à 3 f. 00 : 1800 f. 00
  172. En parements briques, 250.00 à 4 f. 00 : 1000 f. 00
  173. 2 petits murs est et sud de la galerie de l’entresol en vergelé d’ensemble 16 m. 00 de longueur * 4.00 de hauteur et 0.40 d’épaisseur, produit 25.60 à 75 f. 00 le mètre cube : 1920 f. 00
  174. Les parements produisent 256.00 à 3 f. 00 : 768 f. 00
    La construction de la tourelle
    En tout semblable à celle nord-est, moins les murs du passage de l’entresol déjà comptés (accolade A).
  175. En banc royal, 49 m. 80 à 110 f. 00 : 5478 f. 00
  176. En vergelé, 37 m. 00 à 75 f. 00 : 2775 f. 00
  177. En briques du pays, 20 m. 00 à 60 f. 00 : 1200 f. 00
  178. Le surplus, en moellon, 150 m. 80 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] : 2714 f. 00 [rayé et remplacé par : 3619 f. 20]
  179. Parements : en banc royal, 498 m. 00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 2241 f. 00 [rayé et remplacé par : 2490 f. 00]
  180. En vergelé, 370 m. 00 à 3 f. 00 : 1100 f. 00
  181. En parements briques, 200.00 à 4 f. 00 : 800 f. 00
  182. En parements de moellons taillés, 100.00 à 3 f. 00 le mètre superficiel : 300 f. 00
  183. Construction de 3 cheminées à 250 f. 00 [rayé et remplacé par : 500 f. 00] : 750 f. 00 [rayé et remplacé par : 1500 f. 00]
  184. Enduits intérieurs, 180 m. 00 à 1 f. 50 : 270 f. 00
  185. Les chéneaux en liais, 16 m. 00 à 80 f. 00 : 1280 f. 00
  186. Les balustrades, ensemble 16 m. 00 à 80 f. 00 : 1280 f. 00
  187. 7 petites piles de balustrade et vases : 1015 f. 00
  188. Construction des 3 grandes cheminées comme celles comptées ci-dessus, à 500 f. 00 [rayé et remplacé par : 1000 f. 00] l’une, vaut : 1500 f. 00 [rayé et remplacé par : 3000 f. 00]
    Construction des voûtes du pavillon sud-est
  189. Les arêtiers, arcs doubleaux et fermerets en vergelé, ensemble 166 m. 00 à 25 f. 00 : 4150 f. 00
  190. Les remplissages des voûtes en briques, 160 m. 00 superficiels à 13 f. 00 : 2080 f. 00
  191. Plus value pour les clés : 200 f. 00
  192. Les chéneaux en liais d’ensemble 46.00 à 80 f. 00 le mètre linéaire : 3680 f. 00
  193. Les balustrades en vergelé et banc royal, ensemble 46 m. 00 à 80 f. 00 : 3680 f. 00
  194. Les chéneaux idem à l’entresol, d’ensemble 16 m. 00 à 80 f. 00 : 1280 f. 00
  195. Les balustres comme ci-dessus : 1280 f. 00
  196. 14 petites piles avec vase, à 145.00 : 2030 f. 00
  197. 5 couronnes avec leurs petites piles, à 40 f. 00 : 200 f. 00
  198. 10 gargouilles en liais à 100 f. 00 : 1000 f. 00
  199. Construction de 2 souches de cheminées à 500 f. 00 [rayé et remplacé par : 1000 f. 00] : 1000 f. 00 [rayé et remplacé par : 2000 f. 00]
  200. Diverses reprises en pierre et moellon dans les murs du pavillon : 1500 f. 00
  201. Bahuts en pierre supportant la charpente de la toiture : 450 f. 00
  202. Le dallage en liais à rez-de-chaussée comme ci-dessus, de 9 m. 00 * 10 m. 00, 90 m. 00 à 20 f. 00 : 1800 f. 00
  203. Cheminée en pierre du rez-de-chaussée, évaluée : 600 f. 00
  204. Les voûtes en poterie sous le balcon du 1er étage, d’une surface de 64 m. 00 à 10 f. 00 : 640 f. 00
    (Les démolitions et refouillements partiels non compris pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total maçonnerie : 97061 f. 40 [rayé et remplacé par : 117000 f. 00]
    Charpente
  205. Reconstruction des 3 planchers d’ensemble une surface de 306 m. 00 à 0 st. 15 par mètre superficiel, 45 st. 90, dont en chêne refait sans assemblage, moitié 22 st. 95 à 160 f. [rayé et remplacé par : 200 f.] le mètre : 3672 f. 00 [rayé et remplacé par : 4590 f. 00]
  206. L’autre moitié en bois refait à façon, 22 st. 95 à 70 f. 00 [rayé et remplacé par : 100 f. 00] le stère : 1606 f. 50 [rayé et remplacé par : 2295 f. 00]
  207. Etais en location, 60 st. 00 à 30 f. 00 le stère : 1800 f. 00
  208. Cintre en location : 40 st. 00 à 40 f. 00 le stère : 1600 f. 00
  209. Le comble en chêne ordinaire et de sciage, 121 m. 00 superficiel à 0 st. 10 par mètre, 12. 10 à 110 f. 00 [rayé et remplacé par : 125 f. 00] le stère : 1331 f. 00 [rayé et remplacé par : 1512 f. 50]
    (Les démolitions et rangements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total charpente : 10009 f. 40 [rayé et remplacé par : 11797 f. 50]
    Couverture et plomberie
  210. La couverture du pavillon d’angle sud-est en zinc n° 16 comme aux pavillons précédents, surface 121 m. 00 à 18 f. 00 le mètre superficiel : 2178 f. 00
  211. La couverture du balcon au devant du 1er étage en plomb de 0.003 d’épaisseur, et d’un développement de 17 m. 00 * 3 m. 50, produit 2142 k. 00 à 1 f. 25 le kilo comme ci-dessus : 2677 f. 50
    (Les démolitions et rangements non comptés comme ci-dessus.)
    Total couverture et plomberie : 4855 f. 50
    Menuiserie
  212. 21 croisées semblables à celles du pavillon précédent, d’ensemble une surface de 106 m. 00 à 15 f. 00 le mètre, toutes plus valeurs comprises : 1590 f. 00
  213. 14 portes intérieures comme celles du pavillon précédent d’ensemble une surface de 48 m. 00 à 30 f. 00 le mètre superficiel : 1440 f. 00
  214. Parquets en chêne d’une surface de 318 m. 00 à 10 f. 00 le mètre superficiel : 3180 f. 00
  215. Les planchers d’entrevoux de 0.027 d’épaisseur, d’une surface de 318 m. à 8 f. 00 le mètre superficiel : 2544 f. 00
  216. Stylobates, moulures et baguettes, une somme de : 1500 f. 00
    (La dépose des boiseries non comptées comme ci-dessus.)
    Total menuiserie : 10254 f. 00
    Serrurerie
  217. Gros fers pour étriers, chainages pesant 1800 kilo. à 0 f. 70 le kil. : 1260 f. 00
  218. Les poutres des 3 planchers d’ensemble une longueur de 33 m. 00 à 80 k. par mètre produisent un poids de 2640 k. 00 à 1 f. 00 le kilog. : 2640 f. 00
  219. Ferrure des 21 croisées comme ci-dessus, à 25 f. 00 l’une : 525 f. 00
  220. Ferrure de 14 portes intérieures à 26 f. 00 : 364 f. 00
  221. 80 barreaux de vitraux à 3 f. l’un : 240 f. 00
  222. Goujons et cuivre, divers : 200 f. 00
    (Les démolitions partielles et rangements non comptés pour tenir compte du réemploi des matériaux.)
    Total serrurerie : 5229 f. 00
    Peinture et vitrerie
  223. Peinture à l’huile 3 couches avec apprêts, les 21 croisées produisent ensemble une surface de 200.00, les lambris une surface de 360.00, surface 560.00 à 1 f. 10 le mètre superficiel : 616 f. 00
  224. Impression à l’huile bouillante des 4 planchers produisent une surface de 1272 f. 00 à 0 f. 40 le mètre superficiel : 508 f. 80
  225. Impression au minium à 3 couches des gros fers et peinture des murailles en détrempe, ferrures : 1500 f. 00
  226. Panneaux des verres montés en plomb, d’ensemble une surface de 70.00 à 15 f. 00 le mètre superficiel : 1050 f. 00
    (La dépose de verres et rangements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total peinture et vitrerie : 3674 f. 80
    Sculpture
  227. 21 vases à 80 f. 00 l’un : 1680 f. 00
  228. 5 couronnes à 100 f. 00 : 500 f. 00
  229. 10 gargouilles à 200 f. 00 : 2000 f. 00
  230. Sculpture des parties dans les croisées et dans les culs de lampes des voûtes : 1800 f. 00
    Total sculpture : 5980 f. 00
    Résumé
  231. Maçonnerie : 97061 f. 40
  232. Charpente : 10009 f. 50
  233. Couverture et plomberie : 4855 f. 50
  234. Menuiserie : 10254 f. 00
  235. Serrurerie : 5229 f. 00
  236. Peinture et vitrerie : 3674 f. 80
  237. Sculpture : 5940 f. 00
    Total de l’angle nord-ouest du donjon : 137064 f. 20 [remplacé par : 159790 f. 80]
    Restauration du pavillon sud et de l’escalier attenant à l’abside de la chapelle
    Cette réparation évaluée d’après les détails qui précèdent à la somme de : 126000 f. 00 [rayé et remplacé par : 142000 f. 00]
    Restauration du pavillon sud-ouest à l’angle de la place du château
    La restauration de ce pavillon peut être évaluée comme le pavillon sud-est à la somme de : 135000 f. 00 [rayé et remplacé par : 155000 f. 00]
    Restauration de la chapelle
    Maçonnerie
  238. Construction d’un éperon de 2.00 de longueur 1.00 et 20 m. 00 de hauteur, produit 40 m. 00, 7 semblables 280. 00 ; Les murs en soubassement de 30 m. 00 de longueur 10.00 de hauteur et 1.50, 450.00 ; Les murs de la petite sacristie de 16.00 de développement 10.00 et 0.60, produit 96.00 ; La pyramide de 4.00 4.00 et 3 m. 00, 48.00 ; Les meneaux d’une grande croisée de 4.50 9.00 de hauteur et 0.50 d’épaisseur, 20,25, deux semblables 40,50 ; Une croisée du rond-point de 3.00 9.00 et de 0.50, 13.50, 2 semblables 40.50 ; Cube total 1028.75, dont en roche de Saint-Nom 350.00 à 120 f. 00 [rayé et remplacé par : 125 f. 00] l mètre cube : 42000 f. 00 [rayé et remplacé par : 43750 f. 00]
  239. En banc royal de Conflans, 380.00 à 110 f. 00 le mètre cube : 41800 f. 00
  240. Le surplus en moellons et chaux hydraulique, 298 m. 75 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00] le mètre cube : 5377 f. 50 [rayé et remplacé par : 7170 f. 00]
  241. Les parements : en roche Saint-Nom, 4200.00 à 7 f. 00 [rayé et remplacé par : 12 f. 60, compris ravalement] le mètre superficiel : 29400 f. 00 [rayé et remplacé par : 52920 f. 00]
  242. En banc royal, 5700 f. 00 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 25650 f. 60 [rayé et remplacé par : 28500 f. 00]
  243. Les chéneaux en liais de Saint-Denis, d’ensemble 60 m. 00 de longueur, à 100 f. le mètre linéaire tout compris : 6000 f. 00
  244. La balustrade en banc royal de Conflans, d’ensemble 60.00 de longueur, à 80 f. 00 le mètre linéaire : 4800 f. 00
  245. Un chéneau couronnant l’un des éperons de 4.00 de hauteur * 1.30 et 1.20, évalué à la somme de 1200 f. 00
  246. 7 semblables : 8400 f. 00
  247. Rétablissement de l’arcature côté nord de 19.00 de longueur à 600 f. 00 le mètre linéaire : 11400 f. 00
  248. Restauration dans les meneaux sur la cour et dans les voûtes, évaluée : 5000 f. 00
  249. Le dallage en liais de Saint-Denis de 0.10 d’épaisseur, de 10.00 de largeur * 23.00 de longueur, produit : 4600 f. 00
    (Les démolitions partielles et refouillements non comptés, eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total maçonnerie : 185628 f. 10 [rayé et remplacé par : 237000 f. 00]
    Charpente
  250. Cintres en location pour la construction des voûtes, 50 st. 00 à 40 f. 00 le stère : 2000 f. 00
  251. Etais en location, 40 st. 00 à 30 f. 00 : 1200 f. 00
  252. Construction en bois de sciage du comble d’une surface de 480 m. à 0 st. 10 [rayé et remplacé par : 0 st. 15] par mètre superficiel, cubant 48.00 [rayé et remplacé par : 72.00] à 130 f. 00 le stère : 6240 f. 00 [rayé et remplacé par : 9360 f. 00]
    Total charpente : 9440 f. 00 [rayé et remplacé par : 2560 f. 00]
    Couverture et plomberie
  253. La couverture en ardoises d’Angers double d’épaisseur sur voligeage en sapin de 0.02 d’épaisseur, surface 210 m. 00 à 6 f. 50 le mètre superficiel : 3315 f. 00
  254. Egout de 2 tuiles Bourgognes, tranchis, évalués 400 f. 00
  255. Le faitage en plomb de 0.003 d’épaisseur avec boudins remplis, pattes en cuivre, de 20 m. 00 de longueur, à 60 f. 00 le mètre linéaire : 1200 f. 00
  256. 9 lucarnes à 60 f. 00 l’une : 540 f. 00
  257. L’épi des poinçons de l’abside en plomb, évalué : 300 f. 00
    Total couverture et plomberie : 5755 f. 00
    Menuiserie
  258. 3 portes en bois de chêne ciré à petits panneaux avec arrêtes, chanfreins, à 100 f. 00 : 300 f. 00
  259. Les divers châssis provisoires en bois blanc pour garantir la construction pendant les travaux, évalués à : 500 f. 00
  260. La dépose des anciennes menuiseries de la chapelle, évaluée à : 500 f. 00
    Total menuiserie : 1300 f. 00
    Serrurerie
  261. Les fers à vitraux des 10 croisées de 0.03 * 0.15 avec pannetons, clavettes, tôles de couvre-joints, d’ensemble 355 m. 00 de longueur et pesant 1775 k. 00 à 1 f. 40 le kilo : 2485 f. 00
  262. Les chaines en fer et les gros fers du comble pesant ensemble 1500 k. 00 à 0 f. 70 le kilo : 1050 f. 00
  263. La croix de l’abside pesant 200 k. 00 à 2 f. 50 : 500 f. 00
  264. Les goujons en cuivre des balustrades des meneaux arcatures pesant 150 k. 00 à 4 f. 00 le kilog. : 600 f. 00
    [ajouté dans l’interligne :] La ferrure 3 portes à 100.00 : 300 f. 00
    Total serrurerie : 4635 f. 00 [rayé et remplacé par : 4935 f. 00]
    Peinture et vitrerie
  265. Peinture en minium des gros fers : 200 f.00
    [ajouté dans l’interligne :] Peinture des trois portes : 45 f. 00
  266. La vitrerie en verre ½ double monté en plomb avec filets de couleur, une grande croisée de 4.00 8.00 réduits, 32 m. 00, 4 semblables 128.00, une petite croisée du rond-point de 2.50 8.00 réduits, 20.00, 4 semblables 80.00, surface 260 m. 00 à 20 f. 00 le mètre superficiel : 5200 f. 00
    Total peinture et vitrerie : 5400 f. 00 [rayé et remplacé par : 5445 f. 00]
    Sculpture
  267. La sculpture de la corniche à crochets sous le chéneau, de 45 m. 50 linéaires de longueur, à 100 f. le mètre linéaire : 4550 f. 00
  268. Sculpture de 12 gargouilles à 250 f. 00 : 3000 f. 00
  269. 126 chapiteaux des croisées à meneaux neufs et restaurés à 15 f. 00 l’un : 1890 f. 00
  270. 16 chapiteaux pour le château, couronnant les balustrades, à 25 f. 00 : 400 f. 00
  271. Restauration des chapiteaux intérieurs des voûtes, estimée : 600 f. 00
  272. Sculptures des bandeaux à crochets et du pignon au-dessus de l’un des éperons, évaluée 800 f. 00, 10 semblables 8000.00, ensemble : 8800 f. 00
  273. 67 chapiteaux de l’arcature du soubassement intérieur, à 50 f. l’un, vaut : 3350 f. 00
  274. Sculptures dans le bandeau d’appui des croisées : 1800 f. 00
    Total sculpture : 24390 f. 00
    Résumé
  275. Maçonnerie : 185628 f. 10
  276. Charpente : 9440 f. 00
  277. Couverture et plomberie : 5755 f. 00
  278. Menuiserie : 1300 f. 00
  279. Serrurerie : 4635 f. 00
  280. Peinture et vitrerie : 5400 f. 00
  281. Sculpture : 24390 f. 00
    Total de l’angle nord-ouest du donjon : 236548 f. 10 [rayé et remplacé par : 291385 f. 00]
    Restauration du bâtiment nord vers le parterre
  282. Construction d’un éperon de 1 m. 10 de largeur * 0.80 et 16.00 de hauteur, produit 14.08, dont moitié en banc royal de Conflans, soit 7.04 à 110 f. 00, 774 f. 40
    L’autre moitié en vergelé, 7.04 à 75 f. 00, 528 f. 00
    Les parements en banc royal d’ensemble une surface de 70 m. 40 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00], 316 f. 80 [rayé et remplacé par : 352 f. 00]
    Ceux en vergelé, une surface de 70.40 à 3 f. 00, 211 f. 20
    Les raccords de maçonnerie en moellon et chaux hydraulique à droite et à gauche de l’éperon, 14.08 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00], 253 f. 48 [rayé et remplacé par : 337 f. 92
    Raccords d’enduit en chaux hydraulique, 50 f. 00
    Divers trous et scellements d’étais, 25 f. 00
    Ensemble 2158 f. 88 [rayé et remplacé par : 2278 f. 52]
    Construction de 12 éperons à 2158 f. 88 [rayé et remplacé par : 2278 f. 52] : 25906 f. 56 [rayé et remplacé par : 27338 f. 24]
  283. Construction de l’un des arcs reliant les éperons
    L’arc en brique de 3 m. 50 de développement 0.33 de hauteur et 0.80 de profondeur, produit 0.93 à 60 f. 00 le mètre cube, vaut 55.80
    La maçonnerie au-dessus en moellon de 4.00 de long
    0.60 et 1 m. 00 d’épaisseur, produit 2 m. 40 à 18 f. 00 [rayé et remplacé par : 24 f. 00], 43 f. 20 [rayé et remplacé par : 57 f. 60]
    Paté en maçonnerie et raccords, 30.00
    Jointoiements et moulures sur la brique, 25.00
    Ensemble 154.00 [rayé et remplacé par : 168.40]
    Construction de 14 arcs à 154.00 [rayé et remplacé par : 168.40] : 2156 f. 00 [rayé et remplacé par : 2357 f. 60]
  284. Reconstruction de l’une des croisées à fronton du 1er étage, évaluée : 100 f. 00
  285. 13 autres semblables à 100.00 : 1300 f. 00
  286. Restauration de l’une des croisées du 2e étage, évaluée : 60 f. 00
  287. 13 semblables à 60 f. 00 : 780 f. 00
  288. Construction de la corniche formant appui de l’une des croisées, estimée toutes tailles comprises et raccords : 125 f. 00
  289. 25 semblables : 3125 f. 00
  290. Les chéneaux en liais Saint-Denis semblables à ceux des pavillons précédents, d’ensemble 58.00 de longueur, à 80 f. 00 le mètre linéaire : 4640 f. 00
  291. Les balustrades en vergelé et banc royal, d’ensemble 58 m. 00 linéaire, à 80 f. 00 : 4640 f. 00
  292. 15 petites piles avec vases, à 95 f. 00 l’une : 1425 f. 00
    15 petites piles portant les couronnes à 40 f. 00 l’une : 600 f. 00
    Le bahut en vergelé, produit 9.45 à 75 f. 00 le mètre cube : 708 f. 75
    Les parements produisent une surface de 94 f. 50 à 3 f. 00 : 283 f. 50
    15 gargouilles à 100 f. 00 : 1500 f. 00
    Les balustrades formant balcon comme ci-dessus : 4640 f. 00
    Le chéneau comme ci-dessus : 4640 f. 00
    15 piles avec vases, à 95 f. 00 : 1425 f. 00
    Restauration du petit mur de la galerie de l’entresol : 6000 f. 00
    Les voûtes en brique couronnant la galerie de l’entresol d’une surface de 203 m. 00 à 10 f. 00 le mètre : 2030 f. 00
    Construction de l’un des éperons du rez-de-chaussée et dans les fossés en banc royal de 1.10 * 0.60 et 9.00 de hauteur, produit 5 m. 94 à 110 f. 00 le mètre cube : 653 f. 40
  293. Les parements produisent une surface de 59.40 à 4 f. 50 [rayé et remplacé par : 5 f. 00] : 267 f. 30 [rayé et remplacé par : 287 f. 00]
  294. Reprises à droite et à gauche de l’éperon, évaluées : 300 f. 00
  295. 6 éperons semblables d’après détails qui précèdent à 1220 f. 70 [rayé et remplacé par : 1240 f. 40] l’un, vaut : 7324 f. 20 [rayé et remplacé par : 7442 f. 40]
  296. Restauration de 15 croisées du rez-de-chaussée et des corbeaux formant mâchicoulis au-dessus, vaut : 4000 f. 00
  297. Restauration du petit pavillon d’avant-corps au droit de l’escalier d’honneur et vis-à-vis l’avenue des Loges, en y comprenant construction des balustrades supérieures, reconstruction de la voûte au-dessous d’après détails évalués : 9500 f. 00
    Restauration de l’une des travées sur la cour de ce bâtiment : 1500 f. 00
    13 autres semblables : 19500 f. 00
    Les chéneaux et balustrades comme ci-dessus d’ensemble un développement de 60 m. 00 à 160 f. 00 : 9600 f. 00
    14 petites piles à vases à 95 f. 00 : 1330 f. 00
    14 petites piles pour les couronnes à 40 f. 00 l’une pour plus-value : 560 f. 00
    Restauration de l’escalier d’honneur, évaluée : 6000 f. 00
    Restauration des murs de refend et des cloisons, évaluée : 4000 f. 00
    Construction de 5 cheminées en pierre au rez-de-chaussée à 60 f. 00 l’une : 3000 f. 00
    Construction de 12 grandes cheminées en briques pour les étages supérieurs avec motifs de décoration dans les manteaux à 500 f. 00 [rayé et remplacé par : 1000 f. 00] l’une : 6000 f. 00 [rayé et remplacé par : 12000 f. 00]
    Restauration des 15 voûtes supérieures de ce logis, à 300 f. l’une : 4500 f. 00
    Le dallage à rez-de-chaussée comme les précédents, de 66.00 de longueur * 11.00 de largeur, réduits, 726.00 à 20 f. 00 [rayé et remplacé par : 25 f. 00 compris massif] le mètre superficiel : 14520 f. 00 [rayé et remplacé par : 18150 f. 00]
    Divers trous et scellements d’étais et de poutres : 600 f. 00
    Restauration des 5 souches de cheminée en briques, évaluée : 2000 f. 00
    (Les démolitions partielles et refouillements non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    [ajouté dans l’interligne :] Pour montage de pierre, indemnité etc. 1/8 environ : 20359 f. 11
    Total maçonnerie : 161239 f. 70 [rayé et remplacé par : 193000 f. 00]
    Charpente
  298. Reconstruction des 3 planchers, chaque 60.00 de long * 10.20 de largeur, 1836 m. 00 à 0.15 par mètre superficiel, 174 st. 40 [rayé et remplacé par : 275 st. 40], les dits en vieux bois refait sans assemblage à 70 f. 00 [rayé et remplacé par : 100 f. 00] le stère : 19278 f. 00 [rayé et remplacé par : 27540 f. 00]
  299. Etais en location, 50 st. 00 à 30 f. 00 le stère : 1500 f. 00
  300. Cintres en location, 40 st. 00 à 40 f. 00 le stère : 1600 f. 00
  301. Le comble en chêne ordinaire et de sciage, d’une surface de 736 m. 00 à 0 st. 00 par mètre, produit 73.60 à 110 f. 00 [rayé et remplacé par : 125 f. 00] le stère, vaut : 8096 f. 00 [rayé et remplacé par : 9187 f. 50]
    (Les démolitions et rangements non comptés comme ci-dessus.)
    Total charpente : 30474 f. 00 [rayé et remplacé par : 39827 f. 50]
    Couverture et plomberie
  302. La couverture de ce bâtiment en zinc fort comme celles précédentes d’une surface de 883 m. 20 à 18 f. 00 le mètre : 15897 f. 60
  303. La couverture du balcon du 1er étage vers le parterre en plomb de 0.003 d’épaisseur et d’une surface de 203.00 pesant ensemble 6090 k. 00 à 1 f. 125 le kil. : 7612 f. 50
    (Les démolitions et rangements non comptés comme ci-dessus.)
    Total couverture : 23510 f. 10
    Menuiserie
  304. Construction des 126 croisées en chêne de ce bâtiment semblable aux précédentes, présentant une surface d’ensemble 623.20 à 15 f. 00 le mètre superficiel, toutes fournitures comprises : 9348 f. 00
  305. 27 portes intérieures d’ensemble une surface de 97.20 à 30 f. 00 : 2916 f. 00
  306. Parquets en chêne d’ensemble une surface de 2136.00 à 10 f. 00 le mètre, vaut : 21360 f. 00
  307. Les planchers d’entrevous de 0.027 d’épaisseur, d’ensemble une surface de 1602.00 dont moitié en bois neuf, 801.00 à 8 f. 00 le stère : 6408 f. 00
  308. Le surplus en vieux bois de démolition, 801.00 à 3 f. 00 le mètre : 2403 f. 00
  309. Stylobates, moulures et baguettes, une somme de : 4500 f. 00
    (La dépose des boiseries, non comptées comme ci-dessus.)
    Total menuiserie : 46935 f. 00
    Serrurerie
  310. Gros fers pour chaines, écriers, etc., 8000 k. 00 à 0 f. 70 le kilo, vaut : 5600 f. 00
  311. Construction de l’une des poutres du plancher de 11.00 de longueur à 80 k. 00 par mètre et pesant 880 k. 00, 26 poutres semblables, pesant 22880.00, ensemble 23760 k. 00 à 1 f. 00 le kil., vaut : 23760 f. 00
  312. Ferrure de 126 croisées à 25 f. 00 l’une : 3150 f. 00
  313. Ferrure de 27 portes intérieures à 26 f. 00 : 702 f. 00
  314. 520 barres de vitraux à 3 f. 00 l’une : 1590 f. 00
  315. Goujons en cuivre et divers : 400 f. 00
    (Les démolitions partielles et rangements non comptés comme ci-dessus.)
    Total serrurerie : 35202 f. 00
    Peinture et vitrerie
    Peinture à l’huile 3 couches avec apprêts
  316. Les 126 croisées d’une surface de 1200.00, les soubassements des murs d’une surface de 1668.00, surface 2868.00 à 1 f. 10 le mètre superficiel, vaut : 3154 f. 80
  317. Impression à l’huile bouillante des 3 planchers d’une surface de 5508.00 à 0 f. 40 le mètre superficiel : 2203 f. 20
  318. Impression au minium 3 couches des gros fers et peinture des murailles en détrempe, ferrures : 4000 f. 00
  319. Panneaux de verre, demi-doubles, montés en plomb, d’ensemble 415.44, à 15 f. 00 le mètre superficiel : 6231 f. 90
    (La dépose des verres et rangement non comptés eu égard au réemploi des matériaux.)
    Total peinture et vitrerie : 15589 f. 90
    Sculpture
  320. Sculpture de 32 vases à 80 f. 00 l’un, vaut : 2560 f. 00
  321. Sculpture de 28 couronnes à 100 f. 00 : 2800 f. 00
  322. Sculpture de 20 gargouilles à 200 f. 00 : 4000 f. 00
  323. Sculpture de 6 consoles pour le pavillon de l’escalier à 200 f. 00 : 1200 f. 00
  324. Sculpture des motifs de décoration des 16 cheminées des étages principaux, raccords de sculptures pour les clés et pour les supports des voûtes du bâtiment et de l’escalier, le tout évalué : 2000 f. 00
    Total sculpture : 12560 f. 00
    Résumé
  325. Maçonnerie : 161239 f. 70
  326. Charpente : 30474 f. 00
  327. Couverture et plomberie : 23510 f. 10
  328. Menuiserie : 46510 f. 10
  329. Serrurerie : 35202 f. 00
  330. Peinture et vitrerie : 15589 f. 90
  331. Sculpture : 12560 f. 00
    Total pour la restauration du bâtiment nord vers le parterre : 325510 f. 70 [rayé et remplacé par : 366624 f. 50]
    Restauration du bâtiment sud sur la rue du Château-Neuf
    Le dit de 39 m. 00 de longueur sur 11.00 de profondeur, donne une surface de 429 m. 00 à 350 f. 00 [rayé et remplacé par : 400 f. 00] le mètre eu égard aux nombreuses divisions et cheminées, et aussi à la cloison longitudinale et aux escaliers à construire : 150150 f. 00 [rayé et remplacé par : 171600 f. 00]
    Restauration du bâtiment est, vers Paris
    Le dit de 23 m. 00 de longueur sur 14 m. 00 de profondeur, donne une surface de 322 m. 00 à 334 f. 00 [rayé et remplacé par : 400 f. 00] le mètre superficiel : 107548 f. 00 [rayé et remplacé par : 128800 f. 00]
    Restauration du bâtiment ouest, vers la place du Château
    Le dit de 41 m. 00 de longueur sur 17.50 de profondeur, donne une surface de 717 m. 50 à 334 f. 00 [rayé et remplacé par : 400 f. 00] le mètre superficiel : 239645 f. 00 [rayé et remplacé par : 287000 f. 00]
    Travaux divers et complémentaires
    Le pavage de la cour intérieure en pavés de deux, hourdés en mortier de chaux hydraulique, de 62.00 de longueur * 31.00 de largeur, produit : 1922 m. 00
    Deux moitiés en pavés de deux hourdés en mortier de chaux hydraulique, produit 961 m. 00 à 7 f. 00 le mètre, vaut : 6727 f. 00
    Le surplus en pavés remaniés, 961 m. 00 à 2 f. 00 : 1922 f. 00
    Régalage des terres et gravois dans les fossés et arrangement des jardins autour du château : 6000 f. 00
    Restauration de 3 fosses d’aisance pour le service du château à 500 f. 00 : 1500 f. 00
    Démolition du mur bordant les fossés, restauration de la muraille en soubassement et construction d’une balustrade en pierre autour des fossés, d’une longueur de 490 m. 00 à 100 f. 00 : 49000 f. 00
    Restauration du pont d’entrée sur la place du Château et conduisant au pont-levis : 7000 f. 00
    Construction du petit pont conduisant à la poterne sur la face sud du château : 4000 f. 00
    Total des travaux divers : 76149 f. 00
    Récapitulation générale
  332. Restauration de l’angle nord-ouest du donjon : 140655 f. 96 [remplacé par : 163956 f. 35]
  333. Restauration de l’ancien pavillon nord-est : 140246 f. 70 [remplacé par : 161810 f. 80]
  334. Restauration de l’ancien pavillon sud-est : 137064 f. 20 [remplacé par : 159790 f. 80]
  335. Restauration de l’ancien pavillon sud de la chapelle : 126000 f. 00 [remplacé par : 142000 f. 00]
  336. Restauration de l’ancien pavillon sud-ouest : 135000 f. 00 [remplacé par : 155000 f. 00]
  337. Restauration de la chapelle saint Louis : 236548 f. 10 [remplacé par : 291385 f. 00]
  338. Restauration du bâtiment nord : 325510 f. 70 [remplacé par : 366624 f. 50]
  339. Restauration du bâtiment méridional : 150150 f. 00 [remplacé par : 171600 f. 00]
  340. Restauration du bâtiment est : 107548 f. 90 [remplacé par : 128800 f. 00]
  341. Restauration du bâtiment occidental : 239645 f. 00 [remplacé par : 287000 f. 00]
  342. Travaux divers et complémentaires : 76149 f. 00 [remplacé par : 76149 f. 00]
    Total général : 1814517 f. 66 [remplacé par : 2104116 f. 45]
    Report du chiffre ci-dessus : 1814517 f. 66 [rayé et remplacé par : 2104116 f. 45]
    A déduire pour la valeur des matériaux à remettre en œuvre dont le détail suit et d’après le devis n° 2
    Plomb pesant 37854 k. 00, à déduire 4 % pour déchet, 1514 k. 16, 36339 k. 84 à raison de 0 f. 50 [rayé et remplacé par : 0 f. 45] : 18169 f. 92 [rayé et remplacé par : 16307 f. 92]
    Le bois de charpente qui sera remis en œuvre pour charpente et menuiserie, cubant 1032.24, à déduire 1/5 [rayé et remplacé par : 1/3] pour déchet, 206.44 [rayé et remplacé par : 344.08], 825.80 [rayé et remplacé par : 688.16] à raison de 50 f. 00 le stère : 41290 f. 00 [rayé et remplacé par : 34408 f. 00]
    Les pierres d’appareil cubant 3530.00, à déduire pour déchet 882.50 [rayé et remplacé par : 1765.00], 2647.50 [rayé et remplacé par : 1765.00] à raison de 30 f. 00 le mètre : 79425 f. 00 [rayé et remplacé par : 52950 f. 00]
    Les moellons des démolitions, cubant ensemble 13809.20, à déduire pour déchet 4603.07 [rayé et remplacé par : 6904.60], 9206.13 [rayé et remplacé par : 7787.10] à raison de 6 f. 00 le mètre : 55236 f. 78 [rayé et remplacé par : 49722 f. 60]
    Les gros fers pesant 28532.00 à raison de 0.15 c. le kilogramme, eu égard au déchet : 4279 f. 80 [rayé et remplacé par : 4108 f. 61]
    Valeur des matériaux de démolition remis en œuvre : 198401 f. 50 [rayé et remplacé par : 157497 f. 13]
    Différence : 1616116 f. 16 [rayé et remplacé par : 1946619 f. 32]
    A ajouter les frais de démolition portés au devis estimatif n°2 : 73231 f. 09
    [Total :] 1689347 f. 25 [rayé et remplacé par : 2019850 f. 42
    Imprévus 1/20 [rayé et remplacé par : 1/10] : 84467 f. 36 [rayé et remplacé par : 201985 f. 04]
    [Total :] 1773814 f. 61 [rayé et remplacé par : 2221835 f. 46]
    Frais de direction, frais d’agence et voyage : [rajouté :] 128164 f. 54
    Total pour la restauration du château de François 1er : [rajouté :] 2350000 f. 00
    Dressé par l’architecte soussigné
    Eug. Millet
    Paris, ce 22 février 1862
    Maçonnerie : 1146391 f. 46
    Charpente : 136233 f. 50
    Couverture et plomberie : 90883 f. 10
    Menuiserie : 155960 f. 10
    Serrurerie : 120022 f. 00
    Peinture et vitrerie : 56354 f. 50
    Sculpture : 98163 f. 00
    Pavage : 10500 f. 00
    Total égal : 1814527 f. 66 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 24 février 1862
A Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu, lors de votre dernière visite à Saint-Germain, témoigner le désir de voir disparaître les murailles de clôture qui ont été élevées en 1836 sur les murs extérieurs des fossés et pour protéger le pénitencier établi à cette époque dans le château.
Je ne sais si vous avez entendu étendre l’opération à toutes les faces du château ou si vous avez entendu réduire la destruction à la muraille sise vers le parterre. Je m’empresse en conséquence de solliciter des instructions à cet égard. Il est de mon devoir, je crois, de soumettre en même temps à Votre Excellence un devis aproximatif des ouvrages.
Démolition des murs de ensemble 490,00 2,00 0,60 = 588,00 cubes à raison de 3 f. 00 en y comprenant le rangement et l’emmétrage des matériaux : 1764,00
Plus-value pour descente avec soin de la tablette supérieure en pierre : 490,00
Arrasement du mur et rétablissement de la tablette avec parties fournies de 490,00 à raison de 3 f. 00 : 1470,00
Transport à la brouette des gravois et des matériaux de la partie au-devant du pavillon sud-ouest, les ouvrages évalués ensemble à : 500,00
Démolition des cabinets d’aisances près la porte d’entrée, arrangements des murs en soubassement : 600,00
[Total :] 4824,00
Imprévus 1/10 : 482,40
[Total :] 5306,40
Honoraires, frais d’agences et voyages : [vide]
Total : [vide]
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez approuvé le 6 juin dernier les plans et devis dressés par M. Millet, architecte, pour les travaux de restauration du château de Saint-Germain et vous avez alloué un crédit de 100000 f. pour les commencer en 1862.
Ce crédit sera employé à la démolition du pavillon nord-ouest et à la restauration de la partie des bâtimens attenant à ce pavillon. M. Millet a prescrit les mesures nécessaires pour l’entreprise immédiate de ces travaux et il a fait souscrire aux entrepreneurs ordinaires de l’édifice les soumissions suivantes que j’ai l’honneur de soumettre à l’approbation de Votre Excellence.
Démolition du pavillon, MM. Planté frères, entrepreneurs à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter la démolition du pavillon moyennant la somme fixe et invariable de 11580 f. Ce prix comprend le triage et rangement des vieux matériaux qui seront réemployés dans les travaux de restauration, ci : 11580 f.
Terrasse et maçonnerie, MM. Planté frères, qui s’engagent à exécuter les travaux de terrasse et de maçonnerie évalués à : 75000 f. moyennant les prix de la série arrêtée pour le règlement des travaux des Bâtiments civils, en 1862, et avec rabais de 4 p. % sur ces prix
Charpente, M. Tellier, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de charpente évalués à : 5000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Menuiserie, MM. Blanchard et Larchevêque, entrepreneurs à Saint-Germain, qui s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie évalués à : 3000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Serrurerie, M. Moutier, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de serrurerie évalués à : 1000 f. aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Couverture et plomberie, MM. Monduit et Béchet, entrepreneurs demeurant à Paris, boulevard Monceaux, n° 104, qui s’engagent à exécuter les travaux de plomberie évalués à : 2000 f. aux mêmes conditions, rabais 3 p. %
Peinture et vitrerie : M. Louis dit Larible, entrepreneur à Saint-Germain, qui s’engage à exécuter les travaux de peinture et vitrerie évalués à : 800 f. aux mêmes conditions, rabais 6 p. %
Total : 98380 f.
Ces soumissions sont régulièrement rédigées et présentent des conditions avantageuses. J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien les approuver.
La restauration du château de Saint-Germain présentera de sérieuses difficultés d’exécution et il est nécessaire qu’elle soit surveillée avec la plus grande vigilance.
M. Millet fera de fréquents voyages à Saint-Germain et pourrait recevoir 4 p. % sur les travaux, comme paiement d’honoraires, frais de voyage et de dessins. Toutefois, il serait indispensable de lui adjoindre un inspecteur qui sera installé sur les lieux afin d’exercer une surveillance incessante, et j’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence M. Chéret, architecte honorablement connu à Saint-Germain.
Il recevrait, à dater du 1er de ce mois, un traitement de 1500 f. par an, imputable sur le crédit inscrit au chapitre 30 du budget du ministère d’Etat, exercice 1862.
Enfin, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer comme vérificateur M. Debrie, qui a coopéré avec M. Millet à la rédaction des devis approuvés. Il recevrait sur le montant des mémoires réglés des honoraires proportionnels fixés par les règlements à 1 p. %.
Si Votre Excellence approuve ces différentes propositions, je la prierai de signer le présent rapport et l’arrêté ci-joint.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage respectueux de mon dévouement.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 juillet 1862, le ministre d’Etat, A. Walewski »

Lettre concernant l’abaissement du sol de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
A diverses reprises, j’ai eu l’occasion de faire des sondages dans le sol de la chapelle de saint Louis au château de Saint-Germain-en-Laye et, chaque fois, j’ai retiré de ces trous des fragments très intéressants et pouvant m’aider dans le travail de restauration que vous m’avez fait l’honneur de me confier.
Il me paraitrait utile de fouiller toute cette chapelle et de façon à retrouver son sol ancien. Je suis certain que ces fouilles fourniraient de nombreux débris taillés et sculptés qui me seraient très utiles pour conduire avec sûreté les ouvrages de restauration de ce vieux et respectable château royal.
J’ai l’honneur, en conséquence, de faire parvenir sous ce pli à Votre Excellence un devis estimatif des travaux dont il s’agit, tout en sollicitant sur les fonds d’entretien le faible crédit nécessaire pour les ouvrages dont il s’agit.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 10 juillet 1863 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la réalisation de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 18 septembre 1863
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Les ouvrages du château de Saint-Germain-en-Laye se poursuivent et je suis en mesure de placer le cadran de l’horloge sur la tour nord-ouest, à sa place définitive.
J’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence d’établir ce cadran en lave de Volvic avec encadrement de marbre rouge.
J’ai fait souscrire à M. Collin une soumission concernant le cadran et j’ai l’honneur, sous ce pli, de vous faire parvenir 3 expéditions de ce document.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la réparation du campanile du château de Saint-Germain-en-Laye

« Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous bien voulu, il y a quelques jours, m’ordonner de vous faire parvenir le devis des ouvrages d’entretien du château de Saint-Germain-en-Laye et j’ai l’honneur, sous ce pli, de vous adresser ce document.
Le campanile qui surmonte la tour de Charles V, sise à l’angle nord-ouest du château, est hors d’aplomb et réclame, vous le savez, Monsieur le Ministre, d’assez nombreuses réparations. Toute l’ornementation en plomb repoussé qui décorait jadis sa base a disparue et il serait à propos peut-être de rétablir les choses dans leur état primitif. J’ai cru de mon devoir en conséquence de comprendre les travaux dont il s’agit dans le devis d’entretien en date de ce jour.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 29 octobre 1863 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 6 février 1864
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué un crédit de 200000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 16 de la 2e section du budget du ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, exercice 1864, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint.
Cette somme sera spécialement affectée à l’achèvement de l’angle nord-ouest du château, à la pose des planchers et parquets, à la vitrerie et peinture de cette partie de l’édifice. En outre, il sera possible de continuer les travaux de restauration de la façade nord jusqu’à l’avant-corps de l’escalier principal.
D’après les propositions ci-jointes de M. Millet, architecte, le crédit serait ainsi réparti :
Maçonnerie : 110608,02
Charpente : 18277,00
Couverture et plomberie : 8938,80
Menuiserie : 16787,85
Serrurerie : 15824,00
Peinture et vitrerie : 7051,55
Sculpture : 8280,00
Total des travaux : 185767,22
Traitement du concierge et gardien, honoraires : 14232,78
Total égal au crédit : 200000,00
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir approuver cette répartition.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 10 février 1864, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Carnet d’attachements des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Budget de l’année 1864
Chapitre 16
Article
Crédit de 200000 f.
Décision du 15 janvier 1864
Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Travaux exécutés au château de Saint-Germain-en-Laye sous la direction de M. Eugène Millet, architecte
Carnet des attachements relatifs aux travaux de maçonnerie exécutés par suite du récit rappelé ci-contre et ayant pour objet la construction des arcs entre les contreforts, face côté du parterre, dans le bâtiment nord, têtes des croisées de la façade sur la cour, tour de Charles V, restauration de la partie supérieure façade nord, travaux divers.
Entrepreneur
M. Planté frères, 89 rue de Poissy à Saint-Germain, mémoire n° 6
Le présent carnet, contenant seize feuillets numérotés par premier et dernier, a été remis à M. Choret, inspecteur des travaux, le 1er avril 1864.
L’architecte
Eugène Millet
D’après les dispositions de l’article 2 du décret du 25 janvier 1862, tous les faits de dépense dont la trace peut disparaître, ou que des difficultés d’accès pourraient empêcher de vérifier dans toutes leurs parties, doivent, au moment où ils se produisent, être constatés par leur inscription sur ce carnet.
Les attachements graphiques qui ne pourraient y être insérés en raison de leurs dimensions seront rapportés sur des feuilles séparées ; dès qu’une feuille d’attachements sera commencée, elle devra être rattachée au carnet par un numéro d’ordre et par l’indication des ouvrages auxquels elle se rapporte.

  1. Bâtiment nord, 3e étage
    A sceller les étais maintenant un arc double aux 4/10 de maçon et aide et sacs de plâtre.
    Gargouilles sculptées
    Pour les imprégner d’huile et mettre ces gargouilles de niveau, les caller, les avoir redressées après travail fait, employé 30 heures de maçon et aide, fourni 1 sac de plâtre au sac.
  2. [rayé] [dans la marge :] A porter sur l’entretien.
  3. 6ème contrefort intérieur, côté de la cour
    La fouille des terres en rigole avec jet sur berge, roulage à un relai, jet dans les fossés de 1 m. 85 de long sur 1,18 de large et 2,52 de hauteur.
    La fouille idem pour le béton
    1,50 1,00 1,00
    Le béton ½ meulière, ½ cailloux, le même cube.
    Fouille au-dessus jusqu’à la retraite
    1,50 1,00 0,50
    Au-dessus de la retraite, fouille idem
    1,85 1,00 1,02 de haut.
    Au-dessus du béton, la fondation en moellon et mortier de chaux hydraulique de 1,90 de long sur 0,80 de large et 1,25 de hauteur.
    9ème contrefort intérieur, côté de la cour.
    Le même détail égal au précédent.
    A la descente et rangement des fers provenant de la démolition du chemin de ronde, employé 10 heures de deux garçons.
    A la descente et rangement au magasin des bois renfermés dans l’aire du 3e étage, employé 30 heures de garçons.
    1864, 27 avril
  4. Façades sur cour et sur le parterre
    A la dépose et au rangement des croisées des 1er et 2e étage, employé 24 heures de maçon et aide, y compris la descente.
    28 avril
    Au même travail, 16 heures idem
    29 avril
    Au même travail, 13 heures idem
    Pour les descellements au 1er étage, 172 trous de 0,15 pour les pattes et pièces d’appui.
    2e étage, 104 trous idem
    1864, 5 mai
    Avant-corps sur le parterre
    A la dépose et rangement des croisées, 12 heures de maçon et aide, y compris la descente.
    30 trous de 0,15 pour descellement de pattes et pièces d’appui.
    13 mai
    Descente et rangement de plombs, 2 heures.
    Façade sur la cour
    Pour les pilastres à sceller les étais, trous et scellements d’abouts de contrefiches, échafauds spéciaux, pose et scellement de deux barres de fer par le haut, employé 14 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre.
  5. Contrefort de la Loge, extérieur face nord
    La fouille des anciens remblais dans le fossé pour aller aux fondations du contrefort
    1 partie de 16,50 de longueur sur 1,50 de largeur, réduit, et 1,00 de haut
    1 autre partie en contrebas de 12,00 de longueur sur 2,20 de largeur, réduit, et 1,60 de profondeur.
    Profil des fouilles, longueur 16,50
    Coupe [dessin]
    La fouille du renfoncement de 3,75 sur 0,75 et 2,00 de haut dans l’arrière-corps (le tout roulé à 1 relais).
    Les 2 renfoncements à droite et à gauche de l’avant-corps, d’ensemble 6,86 sur 1,87 et 2,40 de hauteur, réduit, jusqu’au-dessus du pavage.
    La démolition du mur en meulière sur la face de 3,95 de longueur, compris arrachements, sur 10,95 de hauteur et 0,35 d’épaisseur avec triage.
    La démolition de l’ancien plancher qui existait dans l’arrière-corps, de 3,75 de longueur sur 1,00 de largeur, avec aire et hourdis plein.
    4 descellements de solives.
    Dépose du plomb au-dessus et rangement, 6 heures de compagnon et garçon.
    Avoir démoli la trémie séparant les deux cabinets et rangements du fer et du plomb, employé 6 heures de compagnon et garçon.
    La démolition du double mur d’arrière-corps en meulière de 5,00 de hauteur sur 3,20 de longueur, compris arrachement, et 0,35 d’épaisseur.
    A déduire l’ancienne trémie de 0,80 sur 0,80 et 0,35 d’épaisseur.
    Le reste.
    La démolition de la brique qui entourait le châssis en fer de 4,08 de pourtour sur 0,22 et 0,22, descendu et rangé.
    Intérieur de la loge, rez-de-chaussée
    Le dédallage de ABC en même surface sur 0,10 de hauteur et refente de la pierre en moellon.
    [dessin]
    La fouille au-dessous de ABC en même surface idem sur 0,75 de hauteur, réduit et roulé à un relais dans la cour.
    La démolition d’un massif en meulière et moelon en contrebas des fouilles, moitié à la pince, avec difficulté, produit en même surface que C sur 0,50 de hauteur.
    La dépose d’un grand en assises de pierres de 4,50 de longueur sur 0,50 de largeur réduit et 0,50 de hauteur.
    Avoir fait 2 massifs en vieux moelons, chaux hydraulique et sable suivant les 2 figures E de chacun 1,10 de longueur sur 0,90 de largeur et 6,18 de profondeur du fonds.
    Avoir fait 20 arrachements dans les parois des vieux murs, de chaque 0,25 0,25 0,30 réduits.
    Le remplissage en immondices et pilonnées de la figure D de même surface sur 6,18 de hauteur.
    La dégradation des joints des 3 murs avec grattage du moelon qui se trouvait au droit de la fosse d’aisances, d’ensemble 4,90 de pourtour sur 6,18 de hauteur.
  6. [rayé] [dans la marge :] A porter sur l’entretien.
    Donjon
    A faire les échafauds spéciaux pour les reprises des voûtes, monter les équipages, les descendre, faire quelques parties de reprises de voûte en moelon, employé 2 compagnons et aides, chacun 1 jour 4 heures.
    Fourni 0,100 de mortier de chaux hydraulique pour ces reprises.
    Rez-de-chaussée
    Bâtiment nord, pièce à gauche de l’escalier
    La démolition d’une partie de voûte de 4,50 sur 1,30 et 1,80, moins un segment de 4,50 sur 0,75 et 1,80 le reste.
    L’échafaud spécial pour cette démolition (à évaluer).
  7. Fossé de la face nord
    Construction du 5ème regard en partant de l’angle nord-ouest.
    La dépose du châssis en pierre de 1,11 sur 1,05 et 0,22 d’épaisseur.
    La repose en même cube.
    [dessin]
    La maçonnerie au-dessous de 1,50 carré sur 0,80 de hauteur en moellon de chaux hydraulique et sable.
    A déduire
    Le vide de 0,50 de diamètre sur 0,80 de hauteur.
  8. Fossé, côté du nord
    A. Avoir fait 2 fouilles dans le fossé pour le massif des étaiements des contreforts de la loge de chacune 4800 de longueur sur 3,00 de largeur et 3,40 de hauteur (avec jet à une banquette et roulé à 2 relais à ½ avec un jet).
    2 parties de dépavage au fond de chacune 4,00 sur 1,00 avec montage du pavé et rangement.
    [dessin]
    B. La construction de 2 massifs en moellon et mortier de chaux hydraulique et sable, un de 3,35 de longueur sur 3,00 de hauteur et 0,80 d’épaisseur p.
    Un de 3,60 de longueur sur 3,00 de hauteur et 0,80 d’épaisseur.
    Le remblai en même cube que les 2 fouilles ci-dessus A moins le cube des 2 massifs B, le surplus produit.
    1864, 5 juin
  9. Donjon
    Grand angle nord-ouest
    Démolition de l’angle formant la jonction du donjon avec le pavillon nord-ouest et non comptée au forfait de démolition.
    Une partie de 2,20 sur 1,40 et 6,30 de hauteur.
    Une autre de 2,20 sur 1,10 et 19,95 de hauteur.
    Cube
    Dont en pierre pour dépose et descente 26,25 sur 2,20 et 0,50 d’épaisseur avec rangement et reprise en compte avec 1/5e de déchet.
    Le surplus en moellon levé moitié à la pince.
    Pour bandes et maintenir les parois de la démolition, employé 21 sacs de plâtre et 24 heures de compagnon et garçon.
    Face du donjon, côté du nord
    La dépose et repose de trois assises formant les jambages de la petite baie du 2e étage.
    L’appui de 0,50 sur 0,31 et 0,36 d’épaisseur.
    Un de 0,51 sur 0,31 et 0,30 d’épaisseur à droite.
    Un formant jambage de 0,60 sur 0,25 de hauteur et 0,36 d’épaisseur p.
    Un autre de 0,25 sur 0,35 de hauteur et 0,36 d’épaisseur.
    La démolition du parement intérieur du mur (mémoire).
    1864, 5 juin
  10. Cheminée de la première pièce à gauche de l’escalier principal à rez-de-chaussée
    La démolition de la partie de mur à rez-de-chaussée en moellon de 4,45 de hauteur sur 4,06 de largeur et 0,30 d’épaisseur, réduit.
    La fouille pour le massif de la cheminée de 4,30 de longueur sur 1,20 de largeur et 2,10 de hauteur.
    Le massif à l’emplacement de la fouille.
    Une partie de 2,76 sur 1,00 sur 1,96 de profondeur.
    Une autre de 0,70 sur 0,40 sur 1,96 de profondeur.
    1864, 8 juin
  11. Donjon, angle nord-ouest
    Fait une fouille à une banquette au-dessous de la fondation A de l’angle et avec difficulté vu le peu d’espace, de 1,55 de longueur sur 0,73 de largeur et 2,10 de hauteur et du niveau général 9,80, routé à 1 relais.
    [dessin]
    La fouille au-dessous autour du massif de l’angle et jetée sur berge roulée à 1 relais idem.
    Une partie de 5,20 sur 1,70 et 1,50 de hauteur et roulée à 1 relais.
    Une autre partie, côté ouest, de 5,00 sur 1,70 réduit et 1,20 de hauteur, roulé idem.
    Une partie côté nord de 2,50 de longueur sur 2,10 de largeur et 2,30 de hauteur à 1 relais idem (au-dessus du cube A).
    1864, 14 juin
  12. Donjon, angle nord-ouest
    Construction du massif sous l’angle en moellon, façon et mortier de chaux hydraulique et sable
    [dessin]
    Première partie de 1,50 de longueur sur 110 de large et 0,80 d’épaisseur.
    2e partie de 1,30 de longueur sur 0,70 de largeur et 0,80 d’épaisseur.
    3e partie de 1,60 carré sur 0,15 d’épaisseur.
    A la 3ème partie, même surface de recoupement d’anciennes assises sur 0,08 de hauteur pour obtenir 0,15 de hauteur formant le nouveau massif recevant la première assise de l’angle.
    La partie pointée en rouge est en béton sous les 0,80 de hauteur de massif et portant 1,55 de longueur sur 0,73 de largeur et 2,10 de hauteur, ou à 7 m. 70 du niveau général.
    1864, 15 juin
  13. Porte au 2ème, à droite du palier du grand escalier en montant
    [dessin]
    La dépose et descente de la vieille plate-bande de 1,53 de longueur sur 0,64 de hauteur et 0,79 d’épaisseur.
    Les morceaux ont été cassés en moellon (évalué).
    La démolition du pâté en forme d’ogive au-dessus de 1,31 de diamètre sur 0,89 de flèche et 0,79 d’épaisseur.
    L’autre porte en face sur le même palier du grand escalier produit en tout semblable à la précédente A.
  14. Pour l’échafaudage du contrefort de la loge à l’extérieur, face du nord, avoir fait les trous, monté les équipages, scellé les échasses et boulins, employé pour ce 48 heures de compagnon et garçon, échaffaud construit pour le recoupement de la pile de gauche.
    Fourni 8 sacs de plâtre.
    Pour le scellement des plateformes, 4 heures de compagnon et garçon.
    Fourni 4 sacs de plâtre.
    Pour les scellements des têtes des étais, faire les trous et scellements des barres de fer, et établir l’échafaudage nécessaire aux dits trous et scellements.
    Employé 8 heures de tailleurs de pierres.
    Idem 24 heures de compagnon et garçon et 2 sacs de plâtre.
    Pour la descente des bois et plombs de l’administration et les avoir rangés au magasin, 4 heures de garçon.
  15. Pour les échafaudages du clocher commencé le 15 juin 1864
    Du 15, 10 heures de compagnon et garçon
    Du 16, 24 heures de compagnon et aide
    Du 17, 24 heures de compagnon et aide idem
    Du 18, 18 heures de compagnon et aide idem
    Du 15, par ordre de monsieur Chozet, employé 12 heures de compagnon et garçon pour percer les planchers et débouchement d’une porte dans le pavillon nord.
    Du 28 juin 1864, la démolition à la pince et à la pioche pour le massif du premier contrefort extérieur face nord, après ceux d’avant-corps de la loge (chemin de ronde).
    [dessin]
    La dite de 3,60 du niveau général de 2,00 de longueur sur 1,20 de largeur réduit (remplissage en moellon et chaux même cube).
    Vieux escalier sur le balcon, côté du nord. La dépose de six marches de chacune 2,86 sur 0,40 et 0,15 d’épaisseur.
    Les avoir cassées toutes en moellon.
    12 descellements de grosses barres de fer des deux bouts.
    La descente du moellon et rangement des barres de fer.
  16. Pour les tranchées à l’échelle et percements de trous nécessaires sur les murs du donjon pour l’horloge.
    Le 28 juin, 12 heures de tailleur de pierres
    Le 29 juin, 8 heures de tailleur de pierres
    Le 30 juin, 3 heures de tailleur de pierres
    Fourni 4 petits dez avec leurs parements et trous de goujons de chaque 0,23 sur 0,19 et 0,12 de hauteur, pour supporter l’horloge.
    Le 3 juillet, avoir fait un trou dans la tour pour l’horloge de 0,10 de profondeur sur 0,07 carré à l’échelle et dans la roche, employé 2 heures de tailleurs de pierres.
    Le 4 juillet, employé 4 heures de tailleurs de pierres pour avoir ripé les peintures afin de voir les joints de la pierre dans l’escalier d’honneur.
    Du 4 juillet, 12 heures idem idem.
    Du 5 juillet, au ripage, 4 heures, idem pour idem.
    Du 16 juin, pour avoir fait les trous et scellements des pattes qui tiennent le cadran, employé 6 heures de compagnon et garçon.
    Fourni ¼ de sac.
    Pour avoir déchafaudé le faite du clocher pour passer les étais, employé 3 heures de compagnon et garçon.
    Pour la démolition du plancher du clocher et descente des immondices, employé 12 heures de compagnon et aide.
    Pour déchafauder les 3 faces des contreforts extérieurs de la loge, face nord, employé 12 heures de compagnon et aide.
    Dessus du donjon. Avoir fait 4 scellements et trous pour tenir les tringles de la minuterie et fait 3 autres trous et scellements pour idem dont un descendant, employé 7 heures de maçon et aide à tous en différents scellements.
    Fourni 1 sac de plâtre.
    Pour avoir échafaudé et déchafaudé pour la grande entaille des tringles dans les murs du donjon, employé 6 heures de maçon et garçon.
  17. Face midi de la cour
    Pour les 6 chevalements des contreforts, échafaudage, démolition et scellements des dits et bandes en plâtre, employé pour ce 6 compagnons et garçons, chacun 12 heures.
    Fourni 18 sacs de plâtre.
    Construction de 10 massifs pour les couchis bas des grands étais de la face midi de la cour.
    Celui de droite de 3,20 sur 0,80 et 0,30 de hauteur, réduits.
    Ensuite un autre de 3,65 sur 0,75 et 0,25 d’épaisseur.
    Un de 3,20 sur 0,78 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 3,60 sur 0,70 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 3,15 sur 0,76 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,70 sur 0,76 et 0,18 d’épaisseur.
    Le scellement d’un pieu de buttée.
    Un autre massif de 3,20 sur 0,80 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,05 sur 0,80 et 0,20 d’épaisseur.
    Le scellement d’un pieu de buttée.
    Un autre massif de 2,75 sur 0,75 et 0,20 d’épaisseur.
    Un de 2,80 sur 0,75 et 0,20 d’épaisseur.
    Etresillons entre les contreforts et scellement des contrefiches, employé 3 heures de maçon et garçon.
    Fourni 3 sacs de plâtre.
    Employé 4 heures de tailleur de pierre pour les trous des contrefiches.
    Dans les ébrasements des baies du rez-de-chaussée, côté de la cour, fait 2 renformis en plâtre pour les couchis des étrésillons de chacun 3,60 de longueur (c’est-à-dire hauteur) sur 0,35 de largeur et 0,10 d’épaisseur, réduit, et enduit avec 1 arête.
    Pour les étrésillons de la porte de la loge, fait 2 enduits à rez-de-chaussée, employé pour ce 2 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre.
    Sur le chemin de ronde, avoir fait 5 massifs pour les étais en moellon et plâtre sous les couchis des étais.
    Un de 2,10 sur 0,55 et 0,10
    Un de 4,20 sur 0,50 et 0,10
    Un de 2,80 sur 0,50 et 0,10
    Un de 2,00 sur 0,40 et 0,10
    3 semelles posées sur plâtre pour les étayements des planchers au droit des cheminées, de chacune 4,75 de longueur sur 0,30 et 0,08 d’épaisseur, plâtre pur.
    Employé 8 heures de garçons en deux fois pour avoir descendu les bois, fers, plombs, croisées etc.
  18. Continuation du travail de l’horloge
    Avoir fait les tranchées et entailles pour rapporter des petites assises et fait les petites feuillures pour recevoir les plaques de tôle, employé le 1er juillet 10 heures de tailleur de pierre.
    Le 2e idem, 12 heures idem idem.
    Le 3e idem, 3 heures idem idem.
    Le 9 juillet, 3 heures pour l’horloge idem.
    Le 12 idem, 4 heures de tailleur de pierres pour idem.
  19. Face du midi sur la cour
    9e contrefort extérieur
    La démolition à la prince et à la pioche de 6,06 de profondeur du niveau général sur 1,50 de largeur, réduit, et 0,80 d’épaisseur.
    Employé 6 sacs de plâtre pour bander les moellons.
    Idem pour une demie journée de maçon et aide.
    La fouille pour le dit contrefort à 6,06 du niveau général et de 3,80 de longueur sur 3,20 de largeur.
    A déduite le cube de la démolition ci-dessus.
    Le reste produit, dont partie montée à la chèvre, idem pour la démolition.
    L’enlèvement à la chèvre des terres produites par l’éboulement de 3,80 sur 0,60 d’épaisseur et 4,00 de hauteur.
  20. Fait une fouille et monté les terres au seau entre le 5e et le 6e contrefort de la face midi sur la cour afin d’observer et y voir l’état des murs.
    La dite fouille de 3,40 de hauteur et la surface prise en deux parties suivant la figure ci-contre.
    [dessin]
    Une de 1,40 sur 1,05.
    Une de 1,14 réduit sur 1,05 de largeur.
    Le remblai et pilonnage produit en même cube.
    Le 20 juillet 1864. Pour bander la vieille maçonnerie de l’angle nord-ouest, employé 8 heures de maçon et garçon.
    Fourni 12 sacs de plâtre.
    Sur la face du nord, le descellement de 10 brides des anciens tuyaux de descente dont partie à l’échelle, à 2 scellements chacune.
    Une petite reprise sur le trumeau au droit de la démolition de l’ancien escalier sur le chemin de ronde, de 1,50 sur 0,50 de hauteur et 0,25 d’épaisseur en moellon et chaux hydraulique.
    La reprise idem du tableau de 0,60 de longueur sur 0,30 et 0,25 d’épaisseur.
    La démolition préalable des deux parties accoladées produit en même cube.
    Fait 104 descellements de brides dans l’arrière-corps de la loge pour les tuyaux de descente, ventouses des cabinets supprimés.
    Au droit des anciens contreforts, 48 descellements d’anciennes brides idem idem dont parties à l’échelle avec difficulté.
  21. La fouille et nettoyage de l’ancien trou perdu et montage au seau au droit des 5e et 6e contreforts, face du midi, sur la cour à 8 m. 80 de profondeur du niveau général, emploi du temps ci-après :
    Du 18 juillet, 12 heures de compagnon et aide
    Du 19 idem, 12 heures idem
    Du 20 idem, 12 heures idem
    Du 21 idem, 12 heures idem
    Du 22 idem, 12 heures idem
    Pour avoir gratté et nettoyé les parois des murs du dit trou et avoir arraché plusieurs mauvais moellons et monté les gravois idem au seau, employé pour ce 12 heures de maçon et aide.
    Le béton dans le fond du dit trou de 1,60 de longueur sur 1,13 de largeur et 8 m. 80 du niveau général, fini à 6 m. 20 du même niveau, ce qui produit 2 m. 60 de hauteur et bien pilonné.
    La fourniture et descente des assises brutes formant massif dans le dit trou et en partie sous le 5e contrefort et en roche, face au midi, sur la cour
    1 de 1,25 sur 0,70 et 0,24 d’épaisseur
    1 de 1,30 sur 0,70 et 0,30 d’épaisseur
    1 de 1,25 sur 0,70 et 0,24 d’épaisseur
    1 de 1,30 sur 0,70 et 0,30 d’épaisseur
    1 de 0,85 sur 0,70 et 0,37 d’épaisseur
    1 de 0,80 sur 0,65 et 0,37 d’épaisseur
  22. Du 10 juillet. Fait un échafaudage à chaque palier de l’escalier d’honneur pour le travail du modeleur, employé 12 heures de maçon et aide.
    Du 11 idem. A la continuation idem, 12 heures idem et à finir.
    Du 12. A faire l’échafaudage du clocher, pour arriver à la boule, 24 heures de maçon et 12 heures de garçon.
    Du 13. 24 heures idem idem.
    Du 14. 12 idem de compagnon et 12 heures de garçon.
    Du 15. 12 heures idem idem.
    Du 16. 12 heures idem idem.
    Sur le mur de ronde, le scellement du corbeau en bois pour le chevalement.
    Du 12 juillet. 12 heures de compagnon et aide.
    Fourni 3 sacs de plâtre.
    Des 22 et 23 juillet. Ancien cadran sur la face ouest
    Le démontage du dit, avoir retiré le plomb de tout le pourtour, l’avoir descendu et rangé, avoir démoli le fond qui était en bois et descendu et rangé au magasin, le descellement de 4 fortes pattes, le bouchement du trou de 0,50 de diamètre sur 0,30 d’épaisseur en moellon, chaux et sable. Fait le bouchement des entailles et des barres, et fait tous les raccords nécessaires, et avoir échafaudé, employé pour ce 24 heures de maçon et aide.
    Fourni 2 sacs de plâtre au sac.
  23. Du 12 au 22 juillet. La dépose et descente des vieilles assises provenant de la démolition des contreforts intérieurs, côté du nord, tant à l’entresol qu’au 1er étage, déposé à la pince et avec difficulté, et dépose idem des trois marches qui existaient dans l’escalier d’honneur (côté de la loge).
    Une marché de 1,25 0,30 et 0,14
    1 idem de 1,25
    0,30 et 0,14
    1 idem de 0,90 0,30 et 0,10
    1 idem de 0,90
    0,30 et 0,12
    1 idem de 1,25 * 0,30 et 0,13
    Assises
    Une de 0,70 sur 0,40 et 0,38 hauteur
    1 de 0,80 sur 0,40 et 0,40 idem
    1 de 0,60 sur 0,35 et 0,45
    1 de 0,70 sur 0,35 et 0,36
    1 de 0,70 sur 0,30 et 0,38
    1 de 0,55 sur 0,40 et 0,35
    1 de 0,70 sur 0,35 et 0,24
    1 de 1,00 sur 0,38 et 0,30
    1 de 0,60 sur 0,38 et 0,30
    1 de 0,75 sur 0,38 et 0,35
    1 de 0,95 sur 0,30 et 0,18
    1 de 0,50 sur 0,32 et 0,38
    1 de 0,60 sur 0,25 et 0,32
    1 de 0,48 sur 0,30 et 0,35
  24. Loge
    Du 1er août. Dans la loge, à l’entresol
    Le décarrelage du plancher bas de 4,90 de longueur sur 3,30 de largeur.
    La démolition de l’hourdis en même surface.
    Le descellement de 15 solives.
    4 descellements de poitraux.
    Démolition du pan de bois sur la face de 3,25 de longueur sur 2,30 de hauteur, produit.
    2 autres pans de bois de chaque côté de chacun 2,90 de longueur pour démolition idem sur 2,20 de hauteur et 0,20 d’épaisseur.
    Le décarrelage du plancher haut en même surface que celui du bas.
    La démolition du plafond et hourdis en même surface.
    La démolition du massif sous les 3 marches, déposées de 3,27 de longueur sur 0,90 et 0,25 d’épaisseur, réduit.
    Le présent carnet, renfermant vingt-six attachements sous les n° 1, 2, 3… 25 et 26, compris ceux des attachements graphiques, a été clos le 15 août 1864.
    L’architecte des travaux,
    Eugène Millet
    L’entrepreneur
    Planté frères »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre demandant pour l’église paroissiale des objets provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Paroisse de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1864
A Son Excellence le maréchal, ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Maréchal,
J’ai eu l’honneur d’adresser l’année dernière à Sa Majesté l’Empereur une demande tendant à obtenir pour l’église de Saint-Germain-en-Laye quelques objets provenant de la chapelle du château.
Cette chapelle, qui a subi dans la suite des siècles des transformations peu en rapport avec son origine, doit être restaurée dans le style en usage au 13e siècle et les différents objets que je demande à la munificence de l’Empereur de vouloir bien nous accorder ne pourront entrer dans le plan de la restauration projetée. C’est après avoir acquis cette conviction et après en avoir causé avec monsieur l’architecte du château que j’ai adressé ma demande.
Les objets que j’ai eu l’honneur de demander consistent en une balustrade de fer pouvant servir d’appui de communion, quelques boiseries de chœur, un dallage en pierres taillées noir et blanc et en une garniture d’autel composée de six chandeliers en cuivre et d’un crucifix, le tout de style moderne. Avec ces différents matériaux qui ont été placés de côté par les soins de monsieur l’architecte jusqu’au jour où ils pourront être accordés définitivement à la fabrique de l’église, il sera possible à cette fabrique de restaurer à peu de frais la chapelle basse de notre église qui est en très mauvais état et qui néanmoins nous est indispensable pour les besoins du culte.
Je viens donc, Monsieur le Ministre, renouveler ma demande, la recommander à votre bienveillante sollicitude et vous prier de donner des ordres pour que ces différents objets soient mis à la disposition de la fabrique de l’église.
Veuillez agréer l’assurance des sentimens respectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Chauvel
v. g., curé de Saint-Germain »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant l’aménagement d’une citerne dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 23 décembre 1864
Monsieur le Ministre,
Le château de Saint-Germain-en-Laye n’a pas de mode d’écoulement pour les eaux pluviales et la surface des bâtiments, des cours et des fossés dépasse cependant un hectare. Aujourd’hui, toutes les eaux pluviales se perdent dans les terres et, sur quelques points, dans des puisards assez mal disposés. Il résulte de ces fâcheuses dispositions une excessive humidité qui altère et pourrit toute la maçonnerie souterraine des fondations.
Le sol de la cour du château était jadis assurément au niveau des rues environnantes, mais, dans les villes, l’on exhausse sans cesse le pavage par des remaniements successifs et aujourd’hui cette cour se trouve en contrebas des voies publiques qui entourent le monument. De là impossibilité de rejeter nos eaux pluviales d’une façon simple directement et au-dehors.
Il existe dans les fossés plusieurs fosses d’aisances construites par le Génie militaire pour le service du pénitencier et qui ne pourraient plus être utilisées pour le même service. Ces fosses pourraient être transformées facilement en citernes, qui pourraient recevoir les eaux pluviales des conduites extérieures des bâtiments et servir à l’arrosage des jardins qui seront, je crois, établis dans les fossés.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer de construire une grande citerne sous le sol de la cour, qui servirait à récolter toutes les eaux pluviales des gargouilles des façades intérieures de l’édifice. Cette eau pourrait être utilisée pour l’arrosage du parterre qui devra peut-être orner le centre de la cour dont il s’agit. L’on pourrait en outre construire un aqueduc de décharge et de trop plein sous le bâtiment méridional conduisant les eaux dans les fossés et suivant ce qui est tracé dans le croquis ci-joint.
Des tuyaux en métal amènent des eaux de source dans le château de Saint-Germain-en-Laye pour l’approvisionnement journalier et en cas d’incendie, de sinistre. Ces eaux jaillissantes pourraient assurément être utilisées. Un accident dans ces conduites peut priver toutefois de cette ressource dans un moment de péril et un approvisionnement d’eau sous la cour me semblerait, en pareil cas, une précieuse ressource.
Il est de mon devoir alors de proposer à Votre Excellence la construction d’une citerne et j’ai l’honneur de joindre à ce document un devis estimatif concernant la façon des ouvrages.
L’exécution du travail dont il s’agit nécessitera des fouilles sur l’un des points qui sert le plus comme chantier d’approvisionnement et de taille des matériaux pendant la saison des travaux et j’ai l’honneur de solliciter la façon de cette citerne pendant les quelques beaux jours que l’on peut rencontrer pendant l’hiver que nous traversons.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 23 décembre 1864 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la construction d’une citerne au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain
Minute de lettre du 20 février 1865
Le secrétaire général à M. Millet, architecte
Monsieur,
J’ai transmis à M. Questel, inspecteur général des Bâtiments civils, les deux nouveaux projets que vous avez étudiés pour donner, conformément à l’avis du conseil général des Bâtiments civils, une plus grande capacité à la citerne que vous proposez d’établir dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye.
Après avoir examiné votre travail, M. Questel me fait connaître, dans un rapport dont j’ai l’honneur de vous communiquer, ci-joint, copie, que le projet n° 2 offre certains avantages comme économie et facilité d’exécution qui doivent le faire adopter.
Vous voudrez bien, Monsieur, prescrire les mesures nécessaires pour l’entreprise immédiate des travaux, selon les dispositions du projet n° 2. La dépense, évaluée à 20589 f. 623, sera imputée sur le crédit mis à votre disposition pour continuer, en 1865, la restauration du château. »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant l’installation de chauffages au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Je suis à la veille de pouvoir livrer au musée de Saint-Germain-en-Laye la salle comprise dans la tour d’angle aussi bien que la 1ère pièce du bâtiment nord, et cela dans tous les étages de la vieille demeure. D’ici à 3 ou 4 mois, je pourrai livrer la 2ème salle du bâtiment septentrional et l’administration des Musées impériaux réclamera certainement alors des calorifères pour chauffer ces locaux, comme elle l’a déjà fait pour la grande salle de Mars.
L’on a pu sans inconvénient placer un poêle ordinaire et provisoire dans la salle des fêtes, qui n’est pas restaurée, mais l’on serait assez embarrassé si il fallait poser de semblables appareils dans toutes les pièces de tous les étages du château. Il serait plus prudent et préférable, nous croyons, de construire dans le rez-de-chaussée de forts poêles calorifères pouvant chauffer les salles des étages supérieurs. L’on pourrait, au moyen de 8 appareils avec conduits de chaleur tous verticaux, chauffer tout le musée et nous avons l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer la façon de ces ouvrages et de vous faire parvenir un devis estimatif à cet égard.
Il est toujours dangereux et difficile d’établir des appareils de chauffage après coup et je pourrais, dans le cas où Votre Excellence approuverait ma proposition, construire ces calorifères en même temps que les cheminées décoratives et leurs tuyaux.
Si ma demande était prise en considération, je devrais, en 1865, faire établir 3 calorifères pour chauffer le donjon, la salle de Mars et toutes les pièces comprises entre ce donjon et l’escalier d’honneur.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant supérieur.
Eugène Millet
Paris, ce 22 février 1865 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant l’installation de chauffages au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 2 mars 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
La portion nord des bâtiments du château de Saint-Germain, situés en façade sur le jardin de la terrasse, sera bientôt terminée jusqu’au grand escalier d’honneur, et remise au service des Musées qui pourra y installer ses collections avant la fin de cette année.
Il est nécessaire de s’occuper dès à présent des travaux nécessaires pour le chauffage de ces pièces, que ne pourraient chauffer suffisamment les cheminées existant dans chacune d’elles.
M. Millet, architecte de l’édifice, propose d’établir au rez-de-chaussée des bâtiments de forts poêles calorifères, avec conduits de chaleur tous verticaux et bouches de chaleur donnant dans toutes les pièces à chaque étage. Les conduits de fumée passeraient dans les tuyaux de cheminées pratiquées dans les différentes salles.
L’architecte estime que huit calorifères suffiraient pour chauffer convenablement les bâtiments nord-est et ouest du château au fur et à mesure des travaux de restauration.
L’établissement de ces huit calorifères entrainerait une dépense de 19000 f. environ. Cette année, il faudrait en construire 3 seulement dans la partie du château qui sera livrée au service du musée et leur construction, évaluée à 6000 f. environ, serait imputée sur le crédit de 200000 f. alloué en 1865.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier d’approuver le système de chauffage proposé par M. Millet et de l’autoriser à faire construire cette année les trois premiers calorifères.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 mars 1865, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 28 septembre 1865
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
L’architecte du château de Saint-Germain, M. Millet, propose à Votre Excellence que certaines parties du dallage et quelques chéneaux du château, sur les points les plus abrités de la façade nord, ont de la peine à sécher et de couvrent fréquemment de mousse. Il ajoute que, pour obvier à cet inconvénient, il faudrait soumettre ces parties à une silicatisation qu’il pense devoir être appliquée plus tard à l’ensemble de l’édifice. Mais, pour le moment et à titre d’essai seulement, il propose de ne procéder qu’au durcissement d’une superficie de 631 mètres et de confier ce travail à M. Dalemagne, qui, déjà, a été chargé de travaux analogues par votre administration.
A cet effet, il a fait souscrire à M. Dallemagne, demeurant à Paris, rue de Seine, n° 43, une soumission par laquelle cet entrepreneur s’engage à exécuter l’opération ci-dessus indiquée, c’est-à-dire à procéder à la silicatisation de 631 mètres superficiels de parements développés sur les terrasses, chéneaux et balustrades du château de Saint-Germain, à raison de 1 f. 75 par mètre superficiel.
J’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence de vouloir bien approuver ces dispositions.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 30 septembre 1865, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Bureau de l’architecte
Paris, le 10 février 1866
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Pendant le cours du mois de juillet 1862, vous vouliez bien me donner l’ordre de commencer les ouvrages de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye et de démolir le pavillon nord-ouest, sis à l’angle du parterre et de la place du château, vis-à-vis la gare du chemin de fer.
La restauration a été commencée, vous le savez, à l’angle de la place, et la restauration est à peu près achevée pour toute la partie du bâtiment qui s’étend jusqu’à l’escalier d’honneur. L’escalier d’honneur lui-même est à peu près complètement consolidé et reconstruit. L’on va s’occuper de l’achèvement de la menuiserie et de la peinture, et d’ici à 3 ou 4 mois l’on pourra remettre tout le corps de logis, jusque et y compris l’escalier d’honneur, à l’administration des Musées impériaux.
Je dois songer actuellement à la restauration de la suite du bâtiment et du pavillon nord-est, sis sur le parterre et près la cité Médicis. J’ai l’honneur, en conséquence, de solliciter auprès de vous, Monsieur le Ministre, l’autorisation de procéder à la démolition du gros pavillon de la fin du 17e siècle.
La démolition dont il s’agit dont être faite par parties, au fur et à mesure des ouvrages de consolidation du château, afin de ne compromettre en rien la solidité des constructions de François 1er que nous devons restaurer. La démolition projetée pourrait se faire en ce moment, au moins pour les parties supérieures, et j’ai l’honneur de vous proposer de confier l’opération à M. Planté, entrepreneurs de maçonnerie. Je m’empresse alors de vous faire parvenir, Monsieur le Ministre, une soumission à cet égard tout en sollicitant auprès de vous l’approbation du document.
Les matériaux qui proviendront des bâtisses de Louis XIV sont inférieurs à ce que nous avions pensé. La pierre de taille présente une belle apparence mais elle se décompose très rapidement lorsqu’elle est retaillée et exposée à l’air. Le bois de charpente est rempli d’aubier, très souvent hors de service. Mais il est encore quelques parties qu’on peut rendre en compte pour le réemploi dans les ouvrages de menuiserie. Le moellon est toujours de qualité médiocre mais nous le remettons en œuvre dans nos gros murs, dans la plupart de nos travaux.
En résumé, les matériaux fournis par les démolitions représentent une valeur au moins égale au chiffre fixé par la destruction des bâtiments. Les démolitions doivent se faire avec quelques précautions comme nous le disions plus haut, et il était alors de notre devoir, nous croyons, de proposer à Votre Excellence de faire les démolitions par les entrepreneurs attachés aux travaux.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 10 février 1866 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 17 février 1866
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
D’après les plans du projet approuvé pour la restauration du château de Saint-Germain, les pavillons situés aux angles de cet édifice et qui ont été construits sous Louis XIV doivent être démolis afin de restituer au château, construit sous François I, son ancien aspect.
Les restaurations commencées, en 1862, par l’angle nord-ouest ont été précédées de la démolition du pavillon qui masquait cet angle des bâtiments. Aujourd’hui, ce côté de l’édifice est complètement restauré ainsi qu’une partie de la façade donnant sur le parterre jusques et y compris l’escalier d’honneur. D’après la marche adoptée pour l’exécution des travaux, M. Millet, architecte du château, propose de continuer la restauration de l’autre partie de la façade, jusqu’au pavillon nord-est qui serait démoli cette année.
Cette démolition devra être faite avec les plus grandes précautions et M. Millet a fait souscrire, pour l’exécution de ce travail, une soumission spéciale à MM. Planté, entrepreneurs des travaux de maçonnerie du château.
Aux termes de ce marché, ces entrepreneurs s’engagent à faire cette démolition moyennant le prix de 13709 f. fixé à forfait. Ce prix comprend le triage, le transport, le rangement des matériaux et le nivellement des gravois dans les fossés du château.
Les matériaux qui pourront être utilisés dans la restauration seront pris en compte par l’entrepreneur et le surplus sera vendu par l’administration des Domaines.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver la soumission souscrite par MM. Planté et de signer le présent rapport.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 19 février 1866, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 5 mars 1866
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez compris, le 27 janvier dernier, le château de Saint-Germain pour une somme de 200000 francs dans la répartition du crédit inscrit au chapitre 17 du budget de 1866 pour les constructions et grosses réparations des édifices publics.
Cette somme est destinée à continuer la restauration entreprise depuis 1862 et sera spécialement affectée aux travaux de la façade sur la terrasse.
Les travaux exécutés jusqu’à ce jour ont eu pour objet la démolition du pavillon ouest de la façade sur la terrasse et la restauration de cette façade jusqu’au grand escalier central.
Les travaux de 1866 comprendront la continuation de cette façade et la démolition du pavillon est.
J’ai l’honneur de proposer à Votre Excellence de vouloir bien approuver ces dispositions.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 7 mars 1866, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux réalisés en 1865 au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de ma Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Rapport
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur, pour satisfaire à vos ordres, de vous faire connaître le détail des ouvrages exécutés pendant l’année 1865 dans le château de Saint-Germain-en-Laye et aussi les propositions des travaux qui pourraient être entrepris en 1866 avec le crédit de 200000 francs que vous avez bien voulu affecter à l’entreprise dont il s’agit.
L’an dernier, avant le 31 décembre 1865, nous avions fait tous les travaux de la 2ème section du bâtiment nord jusqu’à l’escalier principal. Nous avions achevé aussi à peu près la restauration et la consolidation de cet escalier principal. Le crédit alloué nous avait permis en outre d’édifier deux des éperons extérieurs de la face septentrionale au-delà de l’escalier d’honneur. Votre Excellence sait la manière de procéder à Saint-Germain, qui consiste à faire marcher de front les ouvrages sur la cour en même temps que ceux de l’extérieur, et sur la cour alors les travaux s’étendent aussi jusqu’à l’escalier principal.
Les grands éperons de la cour dans toute la partie occidentale étaient tous en mauvais moellons et briques dans la hauteur des deux étages inférieurs, et des tassements vraiment effrayants s’étaient produits ans les bâtisses et avaient entraîné les parties hautes des murailles et des contreforts. L’on constatait des déversements et des hors d’aplomb atteignant 20 et 25 centimètres sur les parois du corps de logis. Les voûtes qui terminent le dernier étage étaient déchirées et déformées au point de faire craindre leur écroulement.
Nous avons, en 1865, reconstruit à neuf, en sous-œuvre, 7 éperons de la cour avec leurs fondations. L’on a remis d’aplomb les parements supérieurs de ces éperons et l’on a refait la presque totalité de la voûté en pierre et brique de cette portion de l’édifice.
Le travail a été complété par la restauration de toutes les baies de tous les étages du dedans et du dehors, par la pose des balustrades du premier étage et du couronnement, par la construction des cheminées et de leurs souches au-dessus des combles. Avec le crédit alloué, nous avons pu refaire les planchers en charpente aussi bien que la toiture en bois et métal. L’édifice est aujourd’hui complètement à l’abri des eaux pluviales jusque et y compris l’escalier d’honneur.
Pour satisfaire aux ordres que vous avez bien voulu nous donner le 2 février mil huit cent soixante-cinq, l’on a construit dans la cour la grande citerne contenant environ 118 mille litres d’eau. Nous avons ajourné toutefois, dans l’intérêt de la conservation de ces ouvrages souterrains, sis sous le chantier, la façon des citernaux qui doivent compléter l’approvisionnement et suivant aussi l’autorisation que vous avez bien voulu me donner.
L’on a aussi, conformément à vos instructions, fait appliquer du silicate sur quelques parties de l’édifice.
Les ouvrages à entreprendre en 1866 devront comprendre, tout d’abord, la façon du petit œuvre de la 2ème section du bâtiment nord et de l’escalier. L’on s’occupera donc des dallages, de la menuiserie, de la fumisterie, de la serrurerie, de la peinture et de la vitrerie, et vers le mois de juin prochain l’on pourrait mettre en service la tour de Charles V, les salles à la suite et l’escalier d’honneur. De la sorte, on livrerait à l’administration des Musées impériaux d’ici à 3 ou 4 mois au plus tard tous les étages d’une partie du monument présentant environ 900 mètres superficiels.
Pendant l’exécution de ces ouvrages complémentaires, l’on continuerait la démolition du pavillon nord-est de Louis XIV et l’on s’occuperait de toutes les reprises et réédifications du pavillon de François 1er, si profondément mutilé à la fin du 17ème siècle et sis à l’angle du parterre et de la cité Médicis. J’ai rédigé déjà la plupart des dessins et études concernant ce point de l’édifice et je pense porter tous les efforts des ouvriers sur ces travaux, si toutefois Votre Excellence approuve mes propositions à cet égard.
J’ai l’honneur de joindre à ce rapport neuf soumissions souscrites pour les travaux de 1866, qui sont les suivantes et qui portent les rabais dont le détail suit :
Maçonnerie : sieurs Planté, rabais 4 pour %
Charpente : M. Tellier, rabais 5 pour %
Couverture et plomberie : sieurs Monduit et Béchet, rabais 3 pour %
Menuiserie : sieurs Blanchard et Larchevêque, rabais 5 pour %
Serrurerie : M. Moutier, rabais 5 pour %
Fumisterie : M. Ferari, rabais 3 pour %
Peinture et vitrerie : M. Louis dit Larible, rabais 6 pour %
Sculpture : M. Corbel, même prix qu’en 1864
Sculpture : M. Libersac, même prix qu’en 1864
Pour compléter les renseignements que vous m’avez fait l’honneur de me demander, je dois vous indiquer, je crois, Monsieur le Ministre, les chiffres approximatifs des diverses dépenses ou la répartition approximative du crédit de 200000 francs que vous voulez bien mettre à ma disposition pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye. La division du crédit se fera à nouveau, nous croyons, de la façon suivante :
Maçonnerie : 132753,00
Charpente : 18000,00
Couverture et plomberie : 4000,00
Menuiserie : 8000,00
Serrurerie : 7000,00
Fumisterie : 6000,00
Peinture et vitrerie : 6000,00
Sculpture : 4000,00
Honoraires et vérification : 94747,00
[Total :] 195420,00
Traitement de l’inspecteur : 2400,00
Traitement du concierge : 1100,00
Traitement du gardien : 1080,00
[Total :] 4580,00
Total égal : 200000 f. 00
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 29 mars 1866 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 14 avril 1866
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué un crédit de 200000 f. pour terminer en 1866 les bâtiments du château de Saint-Germain donnant sur le parterre et compris entre la tour de Charles V et l’escalier d’honneur. Cette partie du monument pourra être livrée au service des Musées impériaux dans 4 mois. En outre, M. Millet propose de continuer la restauration de cette façade sur le parterre.
Le crédit serait réparti ainsi qu’il suit :
Maçonnerie : 132763 f.
Charpente : 18000 f.
Couverture et plomberie : 4000 f.
Menuiserie : 8000 f.
Serrurerie : 7000 f.
Fumisterie : 6000 f.
Peinture et vitrerie : 6000 f.
Sculpture : 4000 f.
Imprévus et frais d’agence : 14237 f.
Total : 200000 f.
Pour l’exécution de ces travaux, M. Millet a fait souscrire aux entrepreneurs ordinaires du château les soumissions suivantes :
Maçonnerie : M. Planté frères qui s’engagent à exécuter les travaux de maçonnerie moyennant les prix de la série de la ville de Paris, exercice 1866, avec rabais sur ces prix de 4 p. %
Charpente : M. Tellier s’engage à exécuter les travaux de charpente aux mêmes conditions, avec un rabais de 5 p. %
Couverture et plomberie : MM. Monduit et Bechet s’engagent à exécuter les travaux de couverture et plomberie aux mêmes conditions, rabais 3 p. %
Menuiserie : MM. Blanchard et Larchevêque s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie aux mêmes conditions, rabais 5 p. %
Serrurerie : M. Moutier s’engage à exécuter les travaux de menuiserie moyennant les mêmes conditions, rabais 5 p. %
Fumisterie : M. Ferrari s’engage à exécuter les travaux de fumisterie aux mêmes conditions, rabais 3 p. %
Peinture et vitrerie : M. Louis dit Larible s’engage à exécuter les travaux de peinture et vitrerie aux mêmes conditions, rabais 6 p. %
Sculpture : M. Corbel s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix fixés dans la soumission qu’il a souscrite et qui a été approuvée en 1864
Sculpture : M. Libersac s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix de la soumission qu’il a souscrite et qui a été approuvée en 1864
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver ces soumissions, qui sont régulièrement rédigées, ainsi que les propositions de M. Millet pour l’emploi du crédit de 200000 f. par nature d’ouvrages.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 16 avril 1866, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant le décor du grand escalier du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 7 juillet 1866
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Les salles restaurées du château de Saint-Germain sont peintes, dans leurs soubassements, en teintes plates à l’huile et à la cire. Les parties hautes sont simplement badigeonnées. Des filets formant des refends ont été tracés sur ces teintes afin d’obtenir un effet satisfaisant.
M. Millet se propose de suivre à peu près le même système pour la décoration du grand escalier d’honneur. Toutefois, il désirer être autorisé à faire peindre dans les tympans et entre les pilastres en briques quelques motifs représentant des salamandres et des F couronnées. Il se propose aussi de relever par quelques peintures décoratives avec dorure les parties sculptées des culs de lampe des voûtes des paliers.
La dépense est évaluée, d’après le devis ci-joint, à la somme de 4000 f. environ.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver les propositions de M. Millet ainsi que la soumission souscrite par M. Denuelle, peintre décorateur, qui s’engage à exécuter les travaux moyennant les prix du devis joint à la soumission.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 9 juillet 1866, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport sur les travaux à faire dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Abords du château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
François 1er, en construisant le château de Saint-Germain-en-Laye, s’était borné à élaguer un coin de la forêt et à établir des jardinets autour de la splendide demeure qu’il érigeait sur l’emplacement du château-forteresse érigé par le roi Charles V. Le château de la Renaissance fut successivement habité par tous nos rois jusqu’à Louis XIV, qui voulut ajouter à son agrément en faisant planter vers le nord et jusqu’à la forêt un admirable jardin, et le savant André Le Nôtre était chargé de ce soin.
Si nous en croyons l’un des historiens de la ville de Saint-Germain, le jardin fut tracé par Le Nôtre en 1674, c’est-à-dire six ou huit ans avant que Louis XIV eût la fâcheuse pensée de faire agrandir le château, et six ou huit années aussi avant d’avoir l’idée d’abandonner cette demeure pour se fixer définitivement à Versailles.
Ce même historien nous apprend aussi qu’en 1750, tout en respectant le tracé du savant architecte-jardinier, l’on détruisait les bassins pour éviter « les grandes réparations qui étaient devenues indispensables ».
L’on doit à Le Nôtre la magnifique terrasse de Saint-Germain-en-Laye, l’une de nos plus admirables promenades des environs de Paris. Cet artiste avait su, dans un terrain irrégulier, tracer un jardin donnant de charmantes vues de tous les points du château dont vous m’avez fait l’honneur de me confier la restauration. Tout le parterre en broderies était traversé par une large et belle allée qui était continuée par la grande avenue des Loges. Le tout correspondait exactement à l’axe de l’avant-corps de l’escalier d’honneur du château. Le parterre était bordé d’avenues de tilleuls se terminant par un hémicycle desservant les Loges et la porte de Pontoise. L’irrégularité du terrain avait été rachetée par un boulingrin compris entre le parterre proprement dit et le quinconce joignant la grande terrasse. Le plan et la gravure annexés à ce rapport pourront, je crois, donner une idée de la belle composition de l’architecte Le Nôtre.
Si en 1750 l’on faisait quelques suppressions pour raisons d’économie, l’on avait conservé toutefois toutes les grandes dispositions de l’œuvre. Le plan joint à cette lettre, copié sur un plan d’alignement de la ville de Saint-Germain dressé en 1818, constate même que ce jardin était encore presque complet il y a peu d’année.
Le parterre de Saint-Germain n’a été sérieusement détruit qu’en 1846, à l’époque de la construction du chemin de fer atmosphérique. Alors, et avec un sans-façon regrettable, l’on détruisait les belles dispositions du jardin et l’on ouvrait la large tranchée qui déshonore actuellement les abords du château. En 1846 aussi, les avenues et le grand hémicycle de tilleuls était en partie arrachés, le jardin était replanté en changeant tous les axes, et actuellement le parterre semble bien plutôt une annexe de la tranchée du chemin de fer qu’une dépendance de la vieille demeure royale. Aujourd’hui, enfin, les lignes architecturales du château et la disposition du parterre sont dans un désordre complet.
Le Nôtre, en traçant son jardin, avait songé aux entrées principales de la forêt et il avait très habilement ménagé une large avenue à l’est du château, donnant accès à une étoile de routes, suivant ce qui est indiqué sur le plan ci-joint. Cet arrangement a encore disparu et l’entrée de cette avenue a été bouchée par des murailles vers la rue du Château-Neuf. Le terrain sis à l’est du château, qui nous a été abandonné provisoirement pour le chantier des travaux, pourrait facilement être ouvert à nouveau et l’on arriverait de la sorte, tout en permettant la surveillance et la promenade autour du château, à faire revivre en même temps l’une des anciennes dispositions de l’œuvre de Le Nôtre.
Si nous nous en rapportons à toutes les gravures anciennes, l’on approchait jadis, et sur tous les points, du mur d’appui bordant les fossés du monument historique (voir la gravure de Rigaud ci-jointe). Depuis quelques années, l’on a exhaussé les terres bordant le fossé nord, le long du parterre, et l’on a planté des arbustes et des haies qui s’opposent à l’accès du mur d’appui dont il s’agit. Cette disposition a pour fâcheux effet de diminuer la hauteur du château et de couper les lignes de sa base d’une façon fâcheuse.
Le voyageur quittant Paris pour Saint-Germain, à son arrivée dans cette ville après avoir parcouru 20 kilomètres de voie ferrée, devrait retrouver à main gauche, dans le lointain, la ville de Paris et jouir d’une partie de l’admirable vue de la vallée de la Seine. L’on est privé de cet effet vraiment grandiose par des plantations d’arbustes qui encombrent la grande allée, ménagée par Le Nôtre et conduisant de la place du Château à la belle terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
Votre Excellence sait que le château de Saint-Germain est entièrement couvert par des terrasses et que de ses galeries, qui servent à la promenade, l’on aperçoit à merveille les abords du château et toutes les campagnes environnantes. Les désordres apportés dans le jardin du savant architecte Le Nôtre sont signalés par tous les visiteurs et il m’a semblé de mon devoir alors de vous adresser ces études sur l’ancien Saint-Germain et de porter à votre connaissance les observations que j’entends faire depuis plusieurs années. Ayant eu l’honneur d’être chargé par vous, Monsieur le Ministre, de la restauration de l’important château de Saint-Germain-en-Laye, je devais d’ailleurs, je crois, solliciter auprès de vous les quelques améliorations qui me semblent utiles pour l’arrangement de ses abords.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet
Paris, ce 16 novembre 1866 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant l’aménagement d’une forge pour le musée au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 29 juillet 1867
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
L’administration du musée gallo-romain de Saint-Germain demande l’établissement, dans une des caves du château, d’une petite forge pour la réparation des objets antiques et même pour la reproduction des objets dont le musée ne pourrait se procurer les originaux.
M. Millet propose d’établir cette forge dans une des caves du pavillon du personnel logé. Cette cave est inoccupée et quelques travaux suffiront pour l’approprier à sa destination.
La dépense est évaluée à 800 f.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien autoriser cette dépense, dont le montant sera imputé sur le crédit d’entretien des Bâtiments civils, exercice 1867.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 31 juillet 1867, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant des travaux dans un appartement du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain
Palais des Tuileries, le 1er février 1868
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
L’appartement qui était habité au château de Saint-Germain-en-Laye par M. Baune, conservateur adjoint, décédé, sera occupé par son successeur, M. de Mortillet.
Cet appartement est tout à fait insuffisant pour M. de Mortillet, qui a une nombre famille, et il est indispensable de modifier la distribution actuelle des localités afin de créer un plus grand nombre de pièces.
En outre, M. Millet propose d’augmenter l’éclairage de l’escalier donnant accès aux logements du personnel en établissant des becs de gaz à tous les étages.
Enfin, l’administration municipale des musées demande que la salle des échanges existant aujourd’hui à l’entresol soit transportée au rez-de-chaussée. Ce déplacement entrainera l’exécution d’aménagements de peu d’importance.
En résumé, l’ensemble de ces travaux occasionnera une dépense de : 2220 f. 00
Savoir :
1° Appropriation de l’appartement de monsieur de Mortillet : 1200 f.
2° Aménagement de la nouvelle salle des échanges : 550 f.
3° Etablissement d’appareils à gaz dans l’escalier : 400 f.
4° Ouverture d’une porte dans l’atelier du mouleur : 70 f.
Total : 2220 f.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien autoriser l’exécution de ces divers travaux dont la dépense sera imputée sur le crédit d’entretien des Bâtiments civils, exercice 1868.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le conseiller d’Etat, secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 3 février 1868, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Palais des Tuileries, le 2 mars 1868
Rapport à Son Excellence le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 6 février dernier, un crédit de 200000 f. imputable sur le crédit inscrit au chapitre 16, 2e section du budget, exercice 1868, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain.
M. Millet, architecte de cet édifice, propose d’employer cette somme ainsi qu’il suit :
Maçonnerie : 114672 f. 21
Charpente : 21000 f. 00
Couverture et plomberie : 10000 f. 00
Menuiserie : restauration : 5000 f. ; mobilier : 7000 f. ; [total :] 12000 f. 00
Serrurerie : restauration : 8000 f. ; mobilier : 6000 f. ; [total :] 14000 f. 00
Fumisterie : 4000 f. 00
Peinture et vitrerie : restauration : 3000 f. ; mobilier : 2000 f. ; [total :] 5000 f. 00
Sculpture : 5000 f. 00
Honoraires, frais d’agence, traitements du gardien et du concierge : 14327 f. 79
Total : 200000 f. 00
Il ressort du détail ci-dessus qu’une somme de 15000 francs sera spécialement employée à l’établissement de divers objets mobiliers, armoires et vitrines pour le musée.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver les propositions de M. Millet et signer le présent rapport.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac
Vu
Le secrétaire général
Alph. Gautier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 mars 1868, le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Devis pour la démolition du pavillon sud-est du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Devis des travaux à effectuer pour la démolition du pavillon sud-est

  1. La dépose des plombs de la toiture avec jet, transport et rangement d’une surface de 300 m. 00 à 40 kilos par mètre : plomb déposé, jeté, transporté et rangé : 12000 k. 00
  2. La dépose des bois du comble, partie avec descente, partie avec jet, transport et rangement d’une surface de 300 m. 00 à 0 f. 10 par mètre, produit : démolition de charpente : 30 stères 000
  3. La démolition des 5 planchers comme ci-dessus d’ensemble une surface de 1275 m. 00 à 0 stère 15 par mètre : idem : 191 st. 250
  4. La démolition de la maçonnerie de ces planchers avec décarrelage et dépose des parquets, jet de gravois et sortie, surface de 1275,00 à 0 f. 50 le mètre superficiel : argent : 637 f. 50
  5. La démolition des murs extérieurs et de refend, ceux extérieurs d’un développement de 42 m. 00 30,00 de hauteur et 1 m. 62 d’épaisseur réduite produisent 2041,200
    Les murs de refend surface en plan 72 m. 50
    30,00 de hauteur produisent 2175,000
    Les voûtes surface en plan de 255 m. 00 à % ½ = 382 m. 50 * 0,60 d’épaisseur, 229,500
    Ensemble 4445 m. 700
    Dont en pierre jetée, bardée et rangée avec jet et sortie des gravois, un cube de 700,000 : démolition de pierre, 700,000
    Le surplus en moellon et brique : 37456,700 : idem brique et moellon : 3745,700
  6. La démolition de l’escalier et descellement des tuyaux avec rangement et transport des dits, sortie des gravois, une somme de : argent : 100 f. 00
  7. La dépose du balcon en fer de 44 m. 00 de longueur à 127 k. 00 par mètre : dépose de fer : 5588 k. 00
  8. Démolition des souches de cheminées : 250 f. 00
    Résumé
  9. Plomb dépose, jeté, transporté et rangé : 12000 k. 00, 0 f. 02 : 240 f. 00
  10. Démolition de charpente, partie descendue, partie jetée, avec transport et rangement : 221 stères 250, 5 f. 00 : 1106 f. 25
  11. Démolition de pierre jetée, bardée et rangée, sortie des gravois : 700 m. 000, 6 f. 00 : 4200 f. 00
  12. Démolition de maçonnerie en brique ou moellon avec jet, triage, rangement, sortie des gravois : 3745 m. 700, 2 f. 25 : 8427 f. 83
  13. Dépose de fer avec rangement : 5588 k. 00, 0 f. 02 : 111 f. 76
    Articles divers estimés dans le courant du détail métrique : 1287 f. 50
    Total de la démolition, à reporter : 15373 f. 34
    Enlèvement aux décharges publiques des gravois des démolitions précédentes
  14. Ceux provenant des planchers d’une surface de 1275 m. 00 * 0,40 de hauteur réduite en y comprenant foisonnement, produit 510,000
  15. Ceux provenant des pierres de taille et résultant de la dépose cube de la pierre déposée, 700,000, au 1/5, 140,000
  16. Ceux provenant de démolition des maçonneries en briques ou moellon, le cube de ces parties 3745,700 à ½, 1872,850
    Cube total des gravois, 2522,850
    A 3 f. 35 le mètre cube pour chargement en tombereau et enlèvement aux décharges publiques, produit : 8451 f. 55
    Construction d’un pont de service pour l’enlèvement des gravois et divers
  17. Ouverture d’une brèche dans le mur d’appui de 3 m. 00 de longueur 1,00 de hauteur et 0,60 produit 1,00 de hauteur et 0,60 produit 1 m. 800 à 3 f. 00 le mètre cube, 5 f. 40
  18. Reprises et raccords dans le mur : 20 f. 00
  19. Etablissement d’une porte provisoire avec ferrures, trous et scellements : 100 f. 00
  20. Etablissement du pont de service en chêne produit 7 stères 000 à 110 f. 00 le stère, 770 f. 00
    Dès sous les poteaux, 150 f. 00
    Trous et scellemens pour le pont, 50 f. 00
    Ferrures de ce pont, 100 f. 00
    Goudronnage des bois, 100 f. 00
    Ensemble, 1295 f. 40 : 1295 f. 40
    [Total :] 9746 f. 95
    Construction d’un pont et enlèvement de gravois : 9746 f. 95
    Total de la démolition du pavillon : 25120 f 29
    Dressé par l’architecte soussigné
    Eugène Millet
    Paris, ce 28 décembre 1868 »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la pose de paratonnerres sur le château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Monuments publics
Minute de lettre
Du 11 novembre 1869
Le secrétaire général à M. Millet, architecte
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous faire connaître, en réponse à votre lettre du 28 octobre dernier, que je vous autorise à transformer en paratonnerre les mâts en fer que vous avez fait placer, de distance en distance, sur les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye et qui dans le principe étaient seulement destinés à supporter des bannières les jours de fête.
La dépense évaluée à 2864 f. 40 sera imputée sur les crédits affectés aux travaux de restauration du château.
Vous voudrez bien me transmette, le plus tôt possible, pour que je l’approuve, la soumission que vous ferez souscrire à M. Collin que vous proposez de charger de l’exécution de ces travaux.
Etc. »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Beaux-Arts
Château de Saint-Germain-en-Laye
Palais du Louvre, le 29 mars 1870
Rapport à Son Excellence le ministre des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez décidé, le 7 de ce mois, que le crédit de 200000 f. affecté en 1870 aux travaux de restauration du château de Saint-Germain serait employé à la reconstruction des façades de l’est et du midi et à l’appropriation des salles situées à droite de l’escalier d’honneur, au service du musée.
M. Millet, architecte du château, a prescrit les mesures nécessaires pour l’exécution de ces travaux et fait souscrire les soumissions ci-jointes, que j’ai l’honneur de présenter à votre approbation :
Maçonnerie : M. Bigle s’engage à exécuter les travaux de maçonnerie moyennant les prix de la série de la ville de Paris, exercice 1870, avec un rabais de 4 p. %.
Terrasse et pavage : M. Beche, mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Charpente : M. Tellier, mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Couverture : Monduit et Bechet, mêmes conditions, rabais 3 p. %.
Serrurerie : M. Moutier, mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Menuiserie : M. Berthier, mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Fumisterie : M. Ferrari, mêmes conditions, rabais 3 p. %.
Peinture et vitrerie : Louis dit Larible, mêmes conditions, rabais 6 p. %.
Sculpture : M. Corbel s’engage à exécuter les travaux de sculpture moyennant les prix établis dans sa soumission, approuvée pour les travaux de l’exercice 1869, sans rabais.
Sculpture : M. Libersac, mêmes conditions.
Ces soumissions, régulièrement rédigées comprennent des travaux qui, à raison de leur nature spéciale, peuvent faire l’objet d’un marché de gré à gré, conformément aux dispositions de l’article 39 du règlement de comptabilité du 18 décembre 1867.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien les approuver et signer le présent rapport et l’arrêté ci-joint.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 30 mars 1870, M. Richard »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant l’arrêt des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Division des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 16 août 1871
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli un devis estimatif concernant les ouvrages d’entretien de l’exercice 1871 du château de Saint-Germain-en-Laye.
Par suite de la cessation de tout travail dans le chantier, la citerne de la cour est sans cesse pleine. Elle déborde et je suis obligé de la faire vider au moyen de pompes d’épuisement. L’eau de cette citerne pourrait être utilisée pour l’arrosage des jardins bas des fossés et j’ai l’honneur, cette année, de vous proposer l’établissement d’une conduite pour amener les eaux dans le jardin de la face nord, vers le parterre.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 10 de ce mois, une somme de 100000 francs, imputable sur le crédit inscrit au chapitre 21 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1872, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain.
La façade de l’est est presque entièrement terminée et l’allocation ci-dessus indiquée sera spécialement affectée à l’achèvement de la tourelle de l’angle sud-est et à la restauration de la façade sud sur la rue du Château-Neuf.
Le crédit de 100000 francs serait réparti ainsi qu’il suit :
Maçonnerie : 73090 f. 48 c.
Charpente : 4000 f.
Menuiserie : 5000 f.
Serrurerie : 5500 f.
Peinture et vitrerie : 1000 f.
Sculpture : 2000 f.
Total des travaux : 90590 f. 48 c.
Honoraires, frais d’agence et traitements des concierge et gardien des travaux : 9409 f. 52
Total égal au crédit : 100000 f. 00
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver cette répartition et autoriser l’architecte à commencer immédiatement les travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 30 avril 1872, le ministre des Travaux publics, R. de Larcy »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 2 novembre 1872
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
En réponse à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 28 octobre dernier, je m’empresse de vous fournir quelques renseignements sur les ouvrages de restauration de l’exercice 1872 du château de Saint-Germain-en-Laye.
Grosses réparations
Pour les ouvrages qui s’exécutent par les vieux procédés, il est intéressant de conserver et d’entretenir le chantier d’ouvriers habités à leur exécution, et je devais arranger les ressources mises à ma disposition pour faire travailler, sans interruption, toute l’année. Le crédit ayant été réduit, j’ai demandé à mes entrepreneurs de restreindre le personnel, de marcher avec lenteur, et de façon toutefois à arriver dans les délais prescrits par votre administration.
Nous avons en 1872 achevé l’escalier du bâtiment méridional, des éperons ont été construits sur la façade de la rue du Château-Neuf, et nous poursuivons la restitution du gros pavillon sud-est, arrivé aujourd’hui à trois assises au-dessus des appuis des croisées du premier étage, c’est-à-dire environ à 16 ou 17 mètres au-dessus du sol des fossés.
J’ai eu l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous transmettre deux mémoires de ces travaux. D’autres décomptes vous seront bientôt transmis. Les travaux seront achevés avec l’exercice. Les dépenses rentreront exactement dans le chiffre du crédit alloué et les derniers mémoires vous seront adressés, je le pense bien, vers la fin du mois de mars 1873.
Travaux d’entretien
Les ouvrages d’entretien sont à peu près achevés et les derniers travaux, qui sont ceux de fumisterie, vont se terminer. Je poursuis la rentrée des mémoires qui vous seront bientôt transmis. Pour ces travaux, comme pour ceux de restauration, je pense bien rester dans les limites des crédits par vous assignés.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 10 février 1873
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous accuser réception de la lettre en date de ce jour que vous avez bien voulu m’adresser pour m’informer que vous avez réservé un crédit de 100 mille francs, sur le chapitre 22 du budget des Travaux publics, pour les ouvrages de 1873 du château de Saint-Germain-en-Laye. Dans cette lettre, vous me faites l’honneur de m’ordonner de vous faire connaître à quelle partie de l’entreprise l’on doit affecter le crédit alloué, et je m’empresse de vous satisfaire.
Depuis plus de 2 ans, je poursuis la restauration du bâtiment est, la restitution du pavillon de l’angle sud-est, et j’ai été contraint d’entamer la restauration du bâtiment méridional, donnant sur la rue du Château-Neuf. Depuis plus de deux ans, la pluie et la neige pénètrent dans toutes les constructions et causent des désordres et des ennuis de toutes sortes. Je constate des déchirements dans les maçonneries des parties de l’édifice que je n’ai encore pu attaquer, qui indiquent qu’il serait urgent de poursuivre l’œuvre de consolidation.
Mais le crédit alloué ne permettant pas, en même temps, de poursuivre et d’achever les ouvrages en cours d’exécution, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer pour l’année 1873
1° l’achèvement de la restauration des parties hautes du bâtiment est et du pavillon de l’angle sud-est,
2° l’établissement des toitures définitives de ces deux portions de l’édifice, tout en ajournant la façon des planchers et de tout le petit œuvre.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant l’état des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 7 août 1873
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de satisfaire à votre demande de renseignements sur la situation des ouvrages ordonnés dans le château de Saint-Germain-en-Laye.
Dans les propositions de l’exercice 1873, je vous informais, Monsieur le Ministre, que tout l’angle sud-est du monument était découvert depuis 5 années et qu’il me semblait indispensable de poursuivre l’œuvre de façon à achever le pavillon et à couvrir et ce pavillon et les parties adjacentes des bâtiments est et sud.
Laisser encore les bâtisses passer l’hiver exposées à la pluie et à la neige serait les exposer à des détériorations graves et profondes. Malgré l’exiguïté du crédit alloué, il est de mon devoir, ce me semble, de hâter la couverture de toute cette importante partie de l’édifice, qui présente en plan une surface de plus de 600 mètres.
Pour le règlement, j’aurai le soin de me maintenir dans les limites du crédit que vous avez bien voulu allouer le 22 janvier dernier.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 15 février courant, une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1874, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Toute la partie du bâtiment en façade sur la rue du Château-Neuf est presque achevée et il ne reste plus pour terminer entièrement les extérieurs qu’à poser les garde-corps des galeries du 1er étage, les balustres avec vases etc.
L’allocation ci-dessus indiquée serait employée, d’après les propositions ci-jointes de M. Millet, architecte du monument, ainsi qu’il suit :
1° façon de toutes les balustrades indiquées ci-dessus.
2° continuation de la démolition du pavillon sud de la fin du 17e siècle, emprissonnant toute l’abside de la chapelle saint Louis.
3° commencement de la restauration du pavillon sud de François 1er et la partie attenant au corps de logis sur la rue du Château-Neuf.
4° enfin commencer la restauration de la curieuse chapelle du XIIIe siècle dans les parties touchant les constructions de François 1er.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver la proposition de M. Millet et de l’autoriser à prescrire les mesures nécessaires pour commencer les travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
E. de Cardaillac »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 30 janvier dernier, une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1875, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
L’architecte du château de Saint-Germain vous propose d’affecter cette somme à la reprise des travaux à exécuter dans le bâtiment est et à la continuation de la restauration de la chapelle de saint Louis sur sa façade méridionale. M. Millet fait observer que, faute de crédits suffisants, on a laissé depuis plusieurs années le bâtiment est sans planchers et sans fenêtres et que cette situation ne pourrait se prolonger sans de graves inconvénients. Il conviendrait donc, pour clore ce corps de logis, d’établir les planchers et de construire les portes et les croisées des salles dans les trois étages supérieurs.
Cette opération permettra d’enlever les étais qui masquent cette partie du château et de construire la cave du calorifère, ainsi que l’escalier conduisant du rez-de-chaussée dans le fossé est vers la cité Médicis.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver ces propositions de M. Millet et de l’autoriser à prescrire les mesures nécessaires pour commencer les travaux dont il s’agit.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 4 mars 1875, le ministre des Travaux publics, E. Caillaux »

Ministère des Travaux publics

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