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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Ministère de l'Instruction publique Domaine Français
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Lettre concernant les travaux réalisés dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 25 avril 1883
Monsieur le Ministre,
Lorsque les travaux de raccordement des deux gares de Saint-Germain ont été assez avancés pour que l’on puisse s’occuper de rétablir les jardins des parterres du château, à la suite d’une conférence avec messieurs les ingénieurs de l’Etat j’ai été chargé par M. Cabarrus, ingénieur en chef des chemins de l’Ouest, de dresser le projet de rétablissement des jardins des parterres, comprenant : un nouveau tracé des abords du rond-point de la grille de Pontoise, du rosarium, les dessins de nouvelles grilles, etc., et de faire le devis des travaux à exécuter, de faire exécuter les travaux, et de vous adresser le devis, Monsieur le Ministre, en vous priant de vouloir bien le faire parvenir à votre collègue monsieur le ministre des Travaux publics, qui avait pris l’engagement de prendre à sa charge la remise des lieux en bon état.
Le devis approuvé, les travaux ont été exécutés conformément au projet que j’avais dressé et les dépenses ont été soldées par le ministère des Travaux publics.
Lors de la conférence, il ne fut question que des travaux, et dans la rédaction du devis j’ai négligé de porter les honoraires de l’architecte et du vérificateur.
Pour réparer cette omission regrettable, je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien adresser le présent état d’honoraires à monsieur le ministre des Travaux publics ne lui demandant de vouloir bien le faire solder comme il l’a fait pour les mémoires des travaux.
Le montant des dépenses s’étant élevées à la somme de 17476 f. 55 centimes, les honoraires calculés au taux des grosses réparations, 4 %, s’élèveraient à la somme de 699 f. 04 cent. qui se répartiraient ainsi :
Architecte : 3 % : 524 f. 28
Vérificateur : 1 % : 174 f. 76
Ensemble : 699 f. 04
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant des travaux entrepris dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 7 octobre 1883
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous exposer que, pour arriver à équilibrer les dépenses et les crédits alloués pour l’exercice 1883, j’aurais besoin d’une augmentation de
1° 800 f. pour solder les journées des jardiniers du parterre,
2° et de 600 f. pour achever de payer les piédestaux qui forment aujourd’hui la tête de l’avenue Louis XIV des parterres.
La somme de 800 f. nécessaire aux journées de jardiniers est justifiée par les dépenses qu’il a fallu faire pour remettre les jardins en état après l’achèvement des travaux du chemin de raccordement des deux gares.
L’administration des travaux publics nous a remis le terrain nu ; il a fallu le travailler, refaire les bordures, replanter les gazons dans tous les carrés pour qu’il y ait de l’unité dans les parterres.
Nous avons donc dû augmenter le nombre des ouvriers et les payer plus cher en mars et en avril, époque où les propriétaires remettent leurs jardins en état, où les ouvriers sont à cause de cela plus rares, et où ils refusent de se contenter des prix courants du château.
Quant aux piédestaux, l’évaluation avait été faite d’après ceux qui ont été construits par M. Millet il y a plus de douze ans. Depuis cette époque, les matériaux et les journées ont augmenté et la dépense prévue s’est ainsi trouvée dépassée.
Je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien accueillir favorablement ma demande en m’accordant ces deux suppléments de crédits sur la réserve des Palais nationaux.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant la construction de dépendances au château de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
M. Questel, rapporteur, a la parole pour la lecture de son rapport sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, en vue du transfert et de l’établissement dans les terrains dits de la ville de Saint-Germain des logements du conservateur et des employés du musée et des ateliers.
Après examen et discussion, toutes les observations présentées par le rapporteur sont adoptées. En outre, le conseil demande que l’architecte soit invité à établir une cour anglaise prise sur le jardin pour éclairer la cuisine.
En conséquence, et après en avoir délibéré, le conseil, sous la réserve des observations qui précédent, approuve le projet et formule suivant :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Constructions de dépendances destinées à contenir divers logements
Le conseil,
Invité par M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts à examiner le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, en vue du transfert et de l’établissement dans les terrains dits de la ville de Saint-Germain des logements du conservateur et des employés du musée et des ateliers,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son rapport,
Vu les plans, devis et toutes les pièces administratives qui les accompagnent,
Après examen et discussion,
Considérant que les dispositions générales de ce projet sont satisfaisantes, toutefois que l’architecte devra être invité à établir une cour anglaise prise sur le jardin pour éclairer la cuisine,
Sous la réserve de cette observation et de celles contenues au rapport de M. Questel,
Après en avoir délibéré,
Est d’avis que le projet dont il s’agit peut recevoir l’approbation de M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.
Il renvoie le devis à l’examen de M. le contrôleur
L’inspecteur général, vice-président
Le secrétaire »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 15 avril 1890
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 11 avril courant par laquelle vous m’invitez à vous faire parvenir mes observations et mon avis sur la suite que comporte une demande qui vous a été adressée par M. le maire de Saint-Germain relativement à l’installation sur les parterres des marchands forains qui participeront à la fête de juin, j’ai l’honneur de vous exposer que, en se reportant aux termes de la convention du 5 août 1881 invoquée par M. le maire de Saint-Germain, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous mettiez à sa disposition pour y établir la fête l’avenue Louis XIV et aussi le rond-point de l’avenue des Loges dans le but de permettre l’installation d’établissements de grandes dimensions, et bien qu’il ne soit pas question de ce dernier emplacement dans la convention précitée. En ce qui concerne l’avenue de l’esplanade du château, dont le sol est mauvais, je suis d’avis qu’il n’y aurait lieu de la mettre à la disposition de la Ville que seulement dans le cas où l’avenue Louis XIV serait entièrement occupée par les marchands dans toute sa longueur, ce qui n’a plus lieu depuis plusieurs années, le public se désintéressant des fêtes depuis longtemps déjà et le nombre des marchands diminuant chaque année davantage pour cette raison. Je pense que, tout en donnant satisfaction aux amateurs assez peu nombreux des fêtes foraines, il faut éviter de multiplier sans nécessité les emplacements mis à la disposition de la Ville pour ses installations, attend qu’on agirait à l’encontre du sentiment de la majeure partie du public fréquentant les parterres, qui y est attirée par la beauté et la tranquillité des promenades et par l’air pur qu’on y respire, toutes choses que leur enlève l’installation de la fête. En suivant cet ordre d’idées, je suis amené aussi à vous faire connaître que l’installation de locomobiles sur le rond-point de l’avenue des Loges est fort mal vue par les personnes qui occupent les propriétés qui bordent le rond-point et sont condamnées à avoir les oreilles déchirées pendant quinze jours par les sifflements continuels des machines à vapeur.
Quant aux mesures à prendre pour les installations des marchands, pour la police pendant la durée de la fête et ensuite pour la réparation des emplacements concédés, je pense qu’il n’y a rien à changer à ce qui a été fait précédemment, les intérêts de l’Etat ayant été sauvegardés.
Je suis également d’avis qu’il n’y a pas d’inconvénients à ce que les grilles du parterre restent ouvertes toute la nuit des dimanches 8 et 15 juin, à cause des bals qui ont lieu ces jours-là seulement ; mais il me paraît tout à fait inutile de laisser ces portes ouvertes pendant les nuits des mardi 10 et jeudi 12 juin ainsi que le demande M. le maire de Saint-Germain en raison des concerts qui se terminent à 10 heures du soir : le public a pris en effet l’habitude de quitter les parterres aussitôt après et je ne vois pas de motifs plausibles pour s’écarter du règlement qui fixe la fermeture des grilles à 11 heures.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
Daumet
Le soussigné a l’honneur de faire observer que les opinions exprimées au présent rapport ne lui sont pas personnelles et qu’il a dû sur divers points s’en rapporter à l’expérience de M. Choret, inspecteur des travaux. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation de l’éclairage au gaz dans le parterre du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Minute de lettre du 5 avril 1897
Le ministre à M. le préfet de Seine-et-Oise
Monsieur le Préfet,
M. le maire de Saint-Germain a demandé l’autorisation d’installer l’éclairage au gaz dans l’allée Louis XIV sur les parterres.
J’ai l’honneur de vous faire savoir que je ne vois aucun inconvénient, en ce qui concerne mon département, à ce que cette autorisation soit accordée, sous les conditions ci-après indiquées :
1° Tous les frais d’installation et d’entretien du dit éclairage au gaz seront à la charge de la ville de Saint-Germain.
2° La présente autorisation, accordée à titre absolument précaire, sera révocable au gré de l’administration supérieure sans qu’il puisse en résulter aucun droit à indemnité pour la Ville qui, si cette clause était appliquée, devrait subir tous les frais résultant de la suppression de l’éclairage et de la remise en état des lieux.
3° La municipalité sera responsable de tous les dégâts qui pourraient résulter de cette installation. Elle devra, en outre, payer la redevance qui sera fixée par le Domaine pour la jouissance de la concession.
Je vous prie d’aviser M. le maire de Saint-Germain de ces dispositions. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 6 mai 1889
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 3 mai courant, vous avez bien voulu m’informer que vous autorisez M. Embry à construire une tour avec ascenseur donnant accès sur la terrasse du château de Saint-Germain et vous m’avez chargé de transmettre le dossier de cette affaire à M. le directeur des Domaines pour la passation de l’acte administratif sanctionnant votre autorisation.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que je me suis conformé à vos instructions et que j’ai ajouté aux obligations imposées au constructeur dans votre lettres les deux suivantes :
M. Embry ne pourra faire fonctionner son ascenseur qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui sera en outre prié d’indiquer le nombre maximum de personnes qui pourront prendre place dans l’ascenseur.
Ce nombre ne devra en aucun cas être dépassé.
J’informe de ces dispositions M. le maire de Saint-Germain en le priant de veiller à leur stricte exécution.
Je suis avec respect, Monsieur le Maire, votre très obéissant et dévoué serviteur.
Pour le préfet, le secrétaire général »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 4 septembre 1899
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 25 août courant, vous avez bien voulu me communiquer une dépêche de M. l’architecte du château de Saint-Germain appelant votre attention sur la manière dont M. Embry interprète l’autorisation qui lui a été donnée de construire un ascenseur sur le coteau du Pecq et vous m’avez demandé de vous retourner cette pièce avec mes observations.
Tout d’abord, Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous informer que l’autorisation d’exécuter les travaux dont il s’agit n’a pas été donnée à M. Embry puisque l’acte administratif qui la constate est encore entre mes mains et non revêtu de ma signature.
Ce projet d’acte est ainsi conçu en dehors des conditions ordinaires :
Art. 2. La tour sera construite conformément au projet présenté par la Société et les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse seront exécutés à ses frais suivant les conditions et sous le contrôle du service de l’Architecture du château de Saint-Germain.
Art. 3. L’ascenseur ne pourra fonctionner qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui, en outre, indiquera le nombre des personnes qui pourront y prendre place, nombre qui dans aucun cas ne pourra être dépassé.
Art. 4. La Société sera seule responsable vis-à-vis des tiers des accidents qui pourraient résulter des faits de l’exercice de la concession.
Avant de rendre cet acte définitif, je vous prie, Monsieur le Ministre, de m’autoriser à y apporter les modifications suivantes :
L’ascenseur est strictement réservé aux piétons, ce qui exclut de son usage le transport de toute marchandise, de toute voiture automobile, ou autre.
Quand l’ascenseur sera prêt à entrer en service, il sera visité par une commission de trois ingénieurs des Ponts et Chaussées nommée par monsieur le ministre des Beaux-Arts, chargés de faire s’il peut fonctionner sans danger pour la sécurité publique et de dire quel est le nombre maximum de voyageurs qu’il peut transporter par voyage.
Les frais de cette visite et du rapport qui en sera la conséquence resteront à la charge du concessionnaire.
L’ascenseur fonctionnera sous le contrôle permanent de M. l’architecte du domaine de Saint-Germain ou de son délégué.
Ces réserves, Monsieur le Ministre, vous font connaître mon sentiment sur les observations formulées de M. l’architecte du domaine de Saint-Germain.
Je les approuve entièrement.
J’estime que la question du transport des automobiles ne se pose même pas, l’ascenseur devant être exclusivement réservé aux piétons. Quant aux réserves concernant l’autorisation de fonctionnement, j’insiste sur leur adoption afin de mettre à couvert la responsabilité de l’administration en cas d’accident possible.
Je vous serais reconnaissant, Monsieur le Ministre, de m’adresser vos instructions au sujet de cette affaire.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre très obéissant et très dévoué serviteur.
Le préfet
Poirson »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration de la statue de Vercingétorix des parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 octobre 1901
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez fait l’honneur de me transmettre pour avis la copie d’une lettre qui vous a été adressée par la direction des Musées nationaux à propos de la restauration de la statue de Vercingétorix placée dans le parc de Saint-Germain, lettre qui contient à ce sujet une accusation d’anachronisme que je repousse vivement.
M. le directeur des Musées a fait des recherches sur la question de savoir de quel service cette statue dépend ; il fait connaître qu’elle a été acquise par l’Etat à la suite du salon de 1874 ; le service d’architecture a été chargé de faire construire le piédestal et de surveiller la mise en place de l’objet d’art : telle a dû être sa seule intervention. Si la statue n’a pas été portée sur les inventaires des objets appartenant à la direction des Musées, c’est par omission et je vous propose, Monsieur le Ministre, de la faire réparer.
M. le directeur des Musées déclare l’œuvre médiocre. Elle a cependant été acquise par l’administration des Beaux-Arts ; c’est une considération qui ne permet pas qu’on la retranche des œuvres qui relèvent de cette administration.
Une dégradation a été commise ; il a été reconnu après longue étude qu’il convenait de la réparer, mais bien entendu dans la forme précise où elle était avant l’accident. J’ai cru, après mûre réflexion, devoir proposer que l’administration des Musées soit chargé de la dépense de restauration d’une statue qui lui appartient et j’ai pensé que le plus praticable en l’espèce était de faire couler en bronze les mains et l’épée, non en y changeant quoi que ce soit, et surtout sans commettre la lourde bévue de vouloir substituer une épée de l’âge du bronze à celle que l’artiste Millet avait cru devoir attribuer au héros gaulois. Je laisse à l’érudit qui a fait la remarque d’anachronisme toute la responsabilité de la confusion qu’il a pu faire. Si j’ai proposé du bronze, c’est que la fragilité d’une restauration en pierre la rendait impossible, et bien entendu le bronze n’aurait pas été laissé à sa patine propre, mais aurait été recouvert d’un silicate de même couleur que la pierre afin que la restauration ne soit pas trop apparente et que la solidité en soit assurée.
Des précédents peuvent être cités ; aux entrées des grandes écuries de Chantilly, les bas-reliefs en pierre représentant des chevaux fougueux ont les jambes de ces chevaux dégagées et modelées ou coulées en plomb armaturé. Je n’ai pas cru devoir proposer ce métal pour réparer le dégât de la statue de Saint-Germain à cause de la flexibilité.
En conséquence des remarques qui précèdent, je vous propose d’inviter monsieur le directeur des Musées nationaux à faire porter sur ses inventaires la statue de Vercingétorix, comme appartenant à son administration, et de lui demander d’allouer sur les crédits dont il dispose la somme nécessaire pour la réparation du dégât, la dépense ne pouvant incomber au service des Bâtiments civils et des Palais nationaux.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet
P. S. Les archives de Saint Germain ne renferment qu’une note concernant la statue de Vercingétorix. Elle émane de l’architecte Millet :
A la date du 22 novembre 1876, on approuve une dépense de 435 francs pour construire le piédestal de la figure de Vercingétorix.
Ce piédestal sera complété sur l’exercice 1877. La dépense de 435 francs sera payée sur le budget des grosses réparations, chapitre XXIV du budget de l’exercice courant. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation de statues dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 17 juin 1902
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu mettre à ma disposition deux groupes de statues pour être placés sur les parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye.
Le crédit nécessaire à la construction des piédestaux destinés à recevoir ces groupes ne pouvant m’être accordé cette année, comme il y a urgence à procéder à leur mise en place, j’ai l’honneur de vous proposer, pour y parvenir, de m’autoriser à distraire à cet effet une somme de 1000 francs sur le crédit de 3000 francs que vous avez alloué sur le chapitre 49 du budget de 1902 pour la continuation de la réfection des avenues des parterres et de la Grande Terrasse.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’affectation de sculptures aux parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
République française
Palais-Royal, le 9 août 1902
Monsieur le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
Monsieur le Directeur,
Comme suite à votre lettre du 13 août 1901, j’ai l’honneur de vous faire savoir que les groupes en marbre ci-après désignés, réservés par arrêté du 1er octobre 1900 pour les jardins nationaux, sont mis à la disposition de M. Daumet, architecte, inspecteur général des Bâtiments civils, pour être affectés à la décoration du parc du château de Saint-Germain-en-Laye :
L’ouragan et la feuille, par M. Forestier
L’amour et la folie, par M. Darbefeuille.
Agréez, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Pour le ministre, et par autorisation,
Par ordre pour le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut, absent,
Le sous-chef du bureau des Travaux d’art, des musées et des expositions
Charles Perdreau »

Ministère de l'Instruction publique

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