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Précisions sur la chasse des empereurs Napoléon III et François-Joseph à Saint-Germain-en-Laye

« Chasse à Saint-Germain de LL. MM. les empereurs Napoléon et François-Joseph
Grand Steeple-Chase aux Nouvelles
Nous nous sommes souvent élevés contre les abus de l’empressement de nos grands confrères de la presse parisienne à publier souvent des faits erronés touchant notre localité ou celles environnantes.
Pour nous, qui nous trouvons sur les lieux mêmes, nous avons soin de nous entourer de tous les renseignements possibles, quand parfois nous ne pouvons voir par nos propres yeux. C’est ce qui nous est arrivé à l’occasion de la chasse impériale qui a eu lieu samedi dernier en forêt de Saint-Germain, dans la garenne de Fromainville, et qui avait attiré un très grand nombre de nos citadins, qui pourront apprécier la vérité de nos rectifications.
Empêchés par les soins à apporter au numéro qui paraissait à cinq heures, nous avions prié un de nos amis de nous tenir par envoi d’exprès au courant des différents épisodes de la journée. A quatre heures, nous recevions la note due à son obligeance et un peu plus tard, pendant la distribution du journal, nous apprenions avec regrets de la même personne qu’une erreur s’était glissée dans son rapport quand elle avait constaté la présence des deux archiducs parmi les illustres invités à la chasse. La famille impériale d’Autriche s’était partagée entre deux invitations, et si l’empereur François-Joseph accompagnait notre souverain, ses deux jeunes frères chassaient le même jour à Ferrières, chez M. de Rotschildt.
C’était là une erreur bien involontaire de notre part, mais on va pouvoir juger de celles commises par plusieurs grands journaux de Paris.
C’est d’abord la Presse, qui, dans un article « détaillé » sur la chasse à Saint-Germain, raconte « que les deux empereurs ont d’abord visité le musée gallo-romain, installé dans le château de Charles V et de François Ier, puis la magnifique terrasse établie du côté de la Seine par Henri IV et complétée par Louis XIV ».
Après avoir fait l’éloge de la condition cynégétique de notre forêt de Saint-Germain, qu’il veut bien, par parenthèse, doter de la présence des lièvres, perdrix et bécasses qu’on n’y trouve jamais, le même journal ajoute hardiment que samedi dernier, à l’occasion de cette visite qu’il a rêvée, « les régiments de la Garde, en garnison à Saint-Germain, étaient sous les armes à l’arrivée des empereurs et les maisons de la ville pavoisées aux couleurs de la France et de l’Autriche ».
Le Petit Journal de lundi dernier, dans un de ses entrefilets intitulé : l’Empereur d’Autriche à Paris, contenant les lignes suivantes :
« Hier matin, à neuf heures, l’empereur d’Autriche est parti pour Saint-Cloud, d’où les deux souverains se sont rendus à Saint-Germain.
Après avoir visité le musée gallo-romain et la magnifique terrasse qui domine le cours de la Seine, les deux empereurs sont entrés en forêt, où a eu lieu une chasse à tir. »
Puis les correspondants à Paris expédient en province les nouvelles « détaillées » puisées à la même source. Exemple : « Les princes, dit l’Abeille cauchoise dans sa correspondance particulière du 20 octobre, ont visité le musée des Thermes et l’hôtel de Cluny, le musée gallo-romain à Saint-Germain, où ils ont chassé avec l’empereur Napoléon (dans le musée ?). Les habitants de la ville de François Ier (Oh ! oh !) ont fait une ovation splendide aux deux empereurs ».
Mais le plus fort, le plus incompréhensible, c’est que notre voisine et amie, une feuille estimable, et d’ordinaire bien renseignée, de notre département, du chef-lieu même, l’Union de Seine-et-Oise, qui pouvait s’en rapporter à ce que nous avions écrit samedi soir, instruisait en ces termes, dans son numéro de jeudi dernier, ses lecteurs de Versailles, des faits passés à Saint-Germain :
« Samedi dernier, avant la chasse, les deux Empereurs ont visité le musée gallo-romain installé dans le château de François Ier, et se sont promenés quelques instants sur la magnifique terrasse de Saint-Germain.
Les régiments de la Garde en garnison à Saint-Germain étaient sous les armes. A l’arrivée des deux souverains, les tambours ont battu aux champs et les musiques ont joué l’air national autrichien. Les établissements publics et la plupart des maisons étaient pavoisées aux couleurs de la France et de l’Autriche.
Les habitants de Saint-Germain, qui se pressaient sur le passage de Leurs Majestés, les ont accueillies aux cris réitérés de : Vive l’empereur Napoléon ! vive l’empereur François-Joseph ! »
Le Moniteur du soir a donné, lui, un récit exact de la chasse, il a fait seulement erreur sur le nom de l’inspecteur des forêts de la Couronne à Saint-Germain, M. Fouquier de Mazières, qu’il appelle M. Fauquier ; ce ne sont pas non plus des vignerons, mais bien des horticulteurs de Conflans qui, par l’intermédiaire du maire de leur commune, ont fait, au moment du déjeuner, hommage à la table impériale de paniers de raisins, dont l’excellence et la beauté méritent de partager la faveur du chasselas de Fontainebleau.
Pour rendre justice, du reste, au compte-rendu de la chasse par le rédacteur du Moniteur du soir, M. Louis Noir, nous croyons ne pouvoir mieux faire que d’en reproduire les derniers paragraphes.
« La foule a fait le plus brillant accueil à l’hôte de l’Empereur et de la France ; à chaque instant, des bravos saluaient son incroyable adresse ; S. M. François-Joseph est un des plus habiles tireurs de l’Europe et, aux longues distances, Elle fait des coups merveilleux dont nos plus vieux gardes sont surpris.
Nous ne parlerons pas du prince de la Moskowa, dont la réputation est bien connue, mais nous citerons, parmi les plus adroits, le prince de Liechtenstein, qui a jeté environ cent cinquante pièces.
Vers le soir, on cessa le feu et l’on s’achemina vers le point où les gardes avaient préparé le tableau.
On désigne ainsi l’ensemble des pièces abattues disposées de façon à former un tableau de nature morte.
Nos forestiers montrent beaucoup de goût dans l’arrangement du gibier ; ils composent très artistement des groupes et des scènes d’un aspect souvent remarquable, et l’on croirait qu’un peintre de talent a présidé à l’agencement du tableau.
D’ordinaire les chevreuils forment cadre, et de leur pelage sombre on tire des effets de contraste puissant avec l’éclatant plumage des faisans.
Voici la liste des pièces abattues :
Lapins, 400 ; chevreuils, 50 ; lièvres, 150 ; perdrix, 100 ; faisans (coqs et poules), 1300.
Leurs Majestés quittèrent le tiré au milieu des vivats des spectateurs. Sur leur passage à Maisons-Laffitte, à Colombes, à Courbevoie, les populations se portaient en foule et saluaient les deux souverains de leurs acclamations enthousiastes. »
S’il est à regretter de voir certains journaux de Paris commettre de graves erreurs sur des faits qui se passent à si peu de distance, il n’en faut qu’apprécier si vivement un rapport exact et consciencieux ; c’est à ce titre que nous avons été charmé par la lecture de l’article signé par M. A. Marx sur le sujet en question dans un des numéros du Figaro de cette semaine ; nous le recommandons à ceux de nos lecteurs auxquels il aurait pu échapper, car le spirituel et exact historiographe des fêtes et voyages de la Cour a non seulement fait un récit de la plus grande vérité, mais a encore su décrire parfaitement, et dans leurs moindres détails, cynégétiques et topographiques, les chasses à tir de l’Empereur, et particulièrement celles qui se répètent plusieurs fois pendant la saison, à l’extrémité de la forêt de Saint-Germain.
En somme, avis de la part de leur infime confrère, à certains grands journaux qui, dans le but d’arriver plus tôt que les autres, ressemblent à ce dandy qui voulait que son tailleur l’habillât, non pas à la mode de la veille, ni à la mode du jour, mais à celle de la semaine prochaine.
C’est ainsi que les nouvelles ne sont plus seulement habillées, mais travesties, et malheureusement se répandues beaucoup plus vite et dans un cercle bien autrement vastes que celles données par la presse locale, qui a la faiblesse de se borner à raconter strictement ce qui s’est passé.
Encore une fois, à nos lecteurs de Saint-Germain, à juger et à apprécier et surtout à se défier de certaines annonces qui, comme celles données par plusieurs journaux et notamment par le Petit Journal, ont fait réunir inutilement, pendant plusieurs heures, samedi dans l’après-midi sur le parterre, à la route des Loges et aux abords du château, une foule immense qui espérait et attendait l’arrivée des deux Empereurs, pendant que, suivant le programme arrêté, Leurs Majestés étaient déjà rendues au palais de Saint-Cloud.
Léon de Villette »

Projet de règlement pour la conservation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Direction de Paris
Ecoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
Projet d’une instruction particulière pour le conservateur des bâtimens des écoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
1° Le but que l’on s’est proposé en nommant un conservateur pour ces deux établissemens étant la conservation et l’entretien de leurs bâtimens et du mobilier qu’ils renferment, le service du conservateur se compose de deux parties distinctes, qu’il est essentiel de définir afin d’établir d’une manière claire et précise les différentes relations avec les officiers du Génie et les commandans respectifs des deux écoles.
2° La première renferme toutes les fonctions confiées aux gardes du Génie et dont le détail se trouve dans les divers réglemens et arrêtés concernant la conservation, garde et entretien des établissemens militaires, qu’elle que soit leur nature. Il correspondra pour cette partie immédiatement et directement avec le chef du Génie et se conformera à toutes les loix, décrets, arrêtés, réglemens, instructions et circulaires ministérielles actuellement en vigueur, dont il trouvera la réunion dans l’ouvrage rédigé par M. Moussier, qu’il aura soin de se procurer pour son usage journalier.
3° La deuxième partie de son service, ou mieux ses relations avec les commandans respectifs des écoles, a pour objet la conservation du mobilier appartenant à ces établissemens et la livraison et reprise des divers logemens ou emplacemens quelconques.
Il recevra pour ces divers objets les ordres de MM. les commandans, qui pourront à cet égard faire les instructions particulières qu’ils jugeront convenables.
N. B. Dans les articles suivants, nous ne donnerons que les articles additionnels que nous croyons que les localités et les circonstances exigent de joindre aux règlements généraux existans pour complétter la 1ère partie du service du conservateur.
4° Il sera donné au conservateur un état général et détaillé de tous les immeubles remis à sa surveillance. Ledit état sera dressé contradictoirement et reconnu par lui, visé par le commissaire des Guerres et le chef du Génie. Les choses ainsi constatées seront mises sous sa responsabilité. Il sera en conséquence tenu de ne délivrer des logemens ou locaux quelconques sans en avoir retiré des reçus pour sa décharger, et il observera pour la reprise des logemens vacans les formalités requises par les réglemens, et fera les poursuites nécessaires et indiquées dans le cas où ces logemens auraient été dégradés. A à l’égard des logemens ou autres emplacemens occupés jusqu’à ce jour sans reçus, il en retirera des parties occupantes à fur et mesure de la rédaction de l’état des lieux général et primitif.
5° Les choses ainsi constatées, il sera responsable des divers changemens qui pourraient par suite être faits dans les divers logemens occupés dont il n’aurait pas donné connaissance, de pareils changemens ne pouvant jamais s’effectuer sans des ordres supérieurs et sans une surveillance éclairée, pour prévenir les abus de toute espèce qui peuvent en résulter et dont le moindre est de diminuer la valeur de l’immeuble.
6° Toutes les fois que, d’après des ordres compétens, un changement quelconque aura été fait à un logement ou emplacement quelconque, il en sera dressé un état des lieux particulier avec les mêmes formalités que cy-dessus (4) et les clegs en seront remises au conservateur pour en faire ensuite l’emploi qui lui sera ordonné. Ces changemens seront rappelés en marge de l’état primitif avec renvoy du nouvel état particulier.
7° Le conservateur sera directement chargé de faire faire par lui-même toutes les réparations d’entretiens connues sous le nom de locatives.
Quant aux autres réparations, elles se feront suivant le mode usité jusqu’à ce jour pour les autres travaux de ce genre.
8° A cet effet, le conservateur aura deux registres d’attachemens. Sur le 1er seront inscrites les dépenses de ce genre, qui devront être à la charge des parties occupantes ou de ceux, quoiqu’étrangers, qui auraient commis des délits. Il s’en fera payer sur le champ, autant que possible, ou bien par les soins du quartier-maître, d’après les arrangemens qu’il prendra avec lui, mais dans tous les cas, conformément aux réglemens, toutes les dépenses de cette nature devront être arrêtées et acquittées au plus tard à la fin de chaque mois.
9° Sur le 2e registre seront inscrites les dépenses pour réparations de même nature mais provenant de cas fortuits, qui, ne pouvant être à la charge des parties occupantes, doivent être en conséquence acquittées sur les fonds que le ministre jugera à propos de désigner pour ce service. Ces dépenses devront être arrêtées au plutard à la fin de chaque mois et même mieux à la fin de chaque quinzaine et adressées au chef du Génie.
10° Les réparations de ce genre, principalement dans la partie occupée par MM. les élèves, seront faites dans le plus bref délai, de manière que ce qui aura été reconnu dans une visite d’inspection ne soit pas redemandé dans l’inspection de la semaine suivante.
11° A cet effet, l’entrepreneur aura toujours des ouvriers, dont la bonne conduite sera reconnue, pour faire ces divers genres d’ouvrages. Néantmoins, le conservateur en cette circonstance se concertera avec MM. les officiers de service pour que ces réparations n’ayent lieu qu’aux heures où les élèves seront occupés dans d’autres endroits, de manière à ne point se trouver avec les dits ouvriers.
S’il arrivait que ces derniers, en contravention aux réglemens de la maison, étaient reconnus avoir livré aux élèves, par fraude, des objets prohibés, sur la demande de l’officier de service, le conservateur en dresserait un procès-verbal, lequel serait envoyé au magistrat pour être statué contre le délinquant suivant l’exigence des cas.
12° Le conservateur aura un registre pour servir à l’inspection de tous les procès-verbaux qu’il sera dans le cas de faire pour constater les divers délits qu’il reconnaîtra dans l’exercice de ses fonctions, conformément aux réglemens.
13° Il aura également un autre registre pour insérer tous les rapports qu’il fera au chef du Génie et dans lequel seront également inscrites les observations journalières qu’il pourra faire soit pour réprimer des abus, améliorations dans le service et généralement toute sa correspondance à cet égard conformément aux réglemens.
14° Chaque fois qu’il se sera manifesté un orage, coup de vent, grêle etc., le conservateur reconnaitra les divers dégâts qui ont pu s’en suivre et il en fera son rapport au chef du Génie et, autant que possible, avec un apperçu de la dépense qui doit en résulter. Il visitera en conséquence en ces occasions avec soin les couvertures et combles des divers bâtimens confiés à ces soins ainsi que les croisées qui auraient été dans le cas de souffrir.
15° La vétusté de plusieurs planchers du château exigeant une surveillance particulière pour prévenir les accidens qui peuvent en résulter, il sera fait tous les quinze jours dans la partie occupée par les élèves une visite de rigueur pour constater l’état des dits planchers et de leurs poutres.
A cette visite, sera présent le chef du Génie s’il se trouve sur les lieux, et l’entrepreneur y sera appellé si on le juge nécessaire. Quel que soit le résultat de cette visite, le rapport en sera toujours fait au chef du Génie.
16° La conservation des chaineaux, balcons et terrasses, et la santé des élèves et habitans du château exigeant impérieusement qu’il n’y soit fait aucuns dépôts de matières corrosives et immondices de quelque nature que ce soit, le conservateur veillera avec le plus grand soin à ce qu’il ne soit jetté aucunes eaux et quoique soit par les fenêtres sur les terrasses et dans les fossés. Il dressera procès-verbal contre tous les habitans qui se permettraient extérieurement de jetter quelle chose que ce soit dans les fossés.
17° Il aura les mêmes soins pour qu’il ne soit rien dépose dans les chaineaux des combles qui doivent être interdits à toutes personnes autres que celles munies de permissions personnelles de M. le général commandant.
18° Au nombre des dépenses locatives d’entretiens, seront compris les ramonages de cheminées que le conservateur fera faire et dont il tiendra attachement.
Il aura lieu au moins deux fois l’an pour celles dans lesquelles on fait un feu habituel et un plus grand nombre de fois pour les cuisines, si cela est jugé convenable.
19° Les loix et réglemens en vigueur donnent assez en détail les autres parties du service du conservateur. Nous renvoyons pour le reste à leur pleine et entière exécution.
Versailles, le 17 décembre 1810
Le capitaine du Génie en chef
Derouet
Vu par le directeur des Fortifications
J. P. chevalier de Monfort »

Projet de règlement des coupes dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye et dans la garenne du Vésinet

« [p. 87] Projet de règlement de coupes dans la forest de Saint Germain
Il y a dans la forest de Saint Germain environ 3631 arpens de taillis, dont il s’en trouve environ 2099 en valeur, environ 674 abroutis qu’il faut receper et comprendre dans les ventes, environ 258 qu’on juge à propos de réserver pour des ventes extraordinaires lorsqu’ils seront rétablis, environ 580 dont on ne doit attendre le rétablissement que du temps, et environ 20 arpens qu’on juge à propos de laisser croître en futaye. Ainsi, on ne doit compter que sur environ 2773 arpens de taillis dont on puisse régler les coupes.
Sur ce pied, comme on a remarqué que le bois de cette forest dépérit après 25 à 30 ans de crue, on, croit qu’on ne sçauroit mieux pourvoir à son aménagement qu’en y réglant les coupes de taillis à 27 ans de crue et à depuis 80 jusqu’à 120 arpens par an, suivant la consistance des cantons, desquels il ne seroit pas à propos, pour la décoration, de couper une partye sans l’autre.
[p. 88] En cas que ce projet soit approuvé par le Roy, comme il se trouve dans plusieurs endroits beaucoup d’anciens balliveaux sur le retour et un grand nombre de modernes établés en pommiers, il faudra dans toutes les ventes où il s’en trouvera de tels et où ils offusquent le taillis les couper en observant de réserver les mieux venans des uns et des autres et quelques vieux chênes de côté et d’autre, des moins sur le retour, afin qu’ils jettent du gland dans les ventes.
Et comme, cette forest étant destinée pour le plaisir du Roy et de la maison royalle, on n’est pas moins obligé de s’attacher à la rendre agréable qu’à la rendre utile, il faut indispensablement y réserver des bordures sur toutes les routes, qui y fassent du couvert et qui soyent de quatre toises sur les grandes routes et de trois toises sur les petites. A la vérité, cela diminuera le prix des ventes mais, comme il vient d’estre dit, on ne doit pas avoir moins d’égard au plaisir que le Roy et la maison royalle y doivent prendre qu’au revenu [p. 89] que Sa Majesté en peut retirer.
La dépence qu’il est nécessaire de faire pour le recepage et le retablissement des bois abroutis diminuera aussy le produit des ventes, et parce que cette dépence pourroit paroitre excessive si on la faisoit tout à la fois, on croit qu’il est à propos de ne la faire qu’à mesure que le temps de les couper se présentera, c’est-à-dire dans les années où les bois abroutis feront partye des ventes extraordinaires.
Avec cette conduite, et en enfermant de treillage les bois exploités jusqu’à ce qu’ils soyent deffensables, on rétablira la forest sans que le Roy soit obligé de prendre du fond ailleurs que dans le produit des ventes, ce qui se fera seulement dans les années qu’il y aura du bois à receper, et Sa Majesté en assurera le rétablissement et la conservation du reste de la forest en ordonnant qu’on oste les vieilles biches et qu’on diminue le nombre excessive des dains qui y font en dégâts étrange et celuy des lapins qui ruinent aussy le bois considérablement.
[…]
[p. 131] Projet d’aménagement de la garenne du Vezinet
La garenne du Vezinet n’est proprement qu’un bois de décoration qui, en contribuant à la beauté de la veue du château neuf de Saint Germain, sert en même temps au plaisir de la chasse par les retraites et les demeures que le gibier y trouve. Sa consistance est petite car elle ne contient qu’environ 770 arpens, y compris 17 remises à grains qui s’y trouvent et la faisanderie.
On croit qu’on ne doit pas songer à y établir des coupes réglées, estimant qu’il est plus à propos, pour y conserver le bois en le renouvellant, d’en faire quelques coupes extraordinaires dans les temps qu’il commencera à ne plus profiter, ainsi, après avoir examiné sa nature et la qualité du terrain, on juge :
Que les sept cantons entre les terres de Chatou et la grande place Royalle qui fait face au château neuf, contenant environ 218 arpens, y compris dix remises [p. 132] à grain qui en contiennent environ 45, plantés d’un revenu de taillis de bouleaux pour la plus grande partye, meslées de quelques peu de chênes et de charmes âgés de dix ans, doivent être coupés lorsque le bois aura atteint l’âge de 15 ans avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront et qu’il doit en estre fait une vente extraordinaire en 1711 pour être coupé en 1712
Procès verbal page 72
Plan, cotte A
Que la vente traversée par la route Royalle entre les terres de Chatou et de Montesson et la grande place Royalle, contenant en sept cantons environ cent onze arpens, y compris trois remises à grain qui en contiennent environ neuf, planté d’un taillis de chêne pour la plus grande partye, mêlés de quelques peu de bouleaux âgé de 8 ans, doit être coupé en une seule exploitation à 22 ans de crue, avec les balliveaux qui s’y trouveront morts en cime lors des coupes, et qu’il en doit estre fait une vente extraordinaire [p. 133] en 1721 pour estre coupée en 1722.
Procès verbal page 74
Plan, cotte B.
Que les restans de la garrenne du Vezinet entre les communes de Montesson et la rivière, contenant en six cantons environ 125 arpens, y compris une remise à grains de la consistance d’environ trois arpens, et la faisanderie de la consistance d’environ dix, planté d’un assé beau revenu de taillis de chêne âgé de sept ans, doivent estre coupé en une seule exploitation à 25 ans de crue avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront lors des coupes et qu’il en doit estre fais une vente extraordinaire en 1724 pour estre coupé en 1725.
Procès verbal page 75
Plan, cotte C.
Que les sepées fort éparses qui sont depuis la route de Croissy jusqu’à la rivière, contenant environ 317 arpens, y compris les trois remises à grain de la consistance d’environ 17 arpens, doivent être laissées croître jusqu’à ce qu’on [page 134] s’aperçoive qu’elle ne profite plus, afin que le terrain qu’elles occupent, qui paroit fort dégarny de bois, aye le temps de s’en garnir, observant lorsqu’on y coupera de laisser tous les arbres de brins qui s’y trouverons.
Procès verbal page 71
Plan, cotte D.
Que la futaye et le bois de la Trahison doivent être aménagés de la manière qui a esté proposée pour le corps de la futaye de la forest de Saint Germain, qui est d’y faire de temps en temps de menus marchés des arbres qui s’y trouveront morts en come.
Procès verbal page 72
Plan, cotte.
Que l’ormeraye d’un arpent et demy ou environ qui est scituée le long de la rivière neuve et qui aboutit au fossé qui sépare la garenne du Vézinet d’avec la seigneurie de Croissy, estant plantée d’ormes dont la plus grande partye sont morts en come, ne peut être coupée assés tost.
Procès verbal, page 71.
[p. 135] Plan, cotte.
Et qu’enfin, pour conserver les dix remises à bois de la plaine de la Borde et d’Houille, et y rendre le bois fort et espais, on doit l’y couper à dix ans de crue, n’en jamais couper qu’une à la fois et observer quand on en voudra couper de prendre la plus éloignée de la dernière coupée autant qu’il se pourra.
Procès verbal page 75. »

Projet de rapport sur la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 20 février 1895
Château de Saint-Germain
Note sur les travaux de restauration
La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, feu Millet, lors de la création du musée gallo-romain. L’ensemble des divers devis se chiffrait par une somme de 3918462 f. 61.
Un différend s’étant élevé entre le successeur de M. Millet, qui proposait la démolition de la tour sud-ouest dans le but de remettre en lumière l’ancienne entrée de la chapelle, et la commission des Monuments historiques, qui en décidait le maintien, les opérations furent suspendues en 1881.
Les crédits alloués et les dépenses effectuées ont atteint les totaux suivants :
1° crédits : 3352470 f.
2° dépenses : 3004393 f. 11
Il convient d’observer que le service des Monuments historiques contribue à la restauration de la chapelle.
Les travaux restant actuellement à exécuter sont les suivants :
1° Achèvement de la restauration de la chapelle
2° Reconstruction de la tour sud-ouest. Ce travail, qui devra marcher de front avec le précédent, s’impose de toutes façons à bref délai. L’état de délabrement de la tour constitue un danger grave pour les constructions voisines.
3° Restauration du bâtiment en façade sur la place du Château.
4° Restauration du bâtiment dit Villa Saint-Germain.
5° Construction d’une habitation pour le conservateur du musée sur le terrain libre de la Villa Saint-Germain, le logement actuellement affecté à ce fonctionnaire se trouvant situé dans une partie du château appelée à disparaître.
6° Aménagement et ameublement des salles d’exposition.
Ces diverses opérations et les travaux accessoires donneront lieu, d’après les évaluations de M. Daumet, à une dépense totale de 1900000 f. [dans la marge : La restauration de la chapelle figure dans ce total pour une somme de 270000 f. en chiffres ronds.] en chiffres ronds, dont :
à la charge du service des Bâtiments civils : 1740000 f.
à la charge du service des Monuments historiques (chapelle) : 160000 f.
Total égal : 1900000 f.
L’augmentation que présente ce chiffre sur celui qui ressortirait des anciens devis provient de diverses opérations complémentaires reconnues nécessaires et de l’enrichissement subi par la main d’œuvre depuis 1862.
Les évaluations dont il s’agit résultent d’un projet dressé au cours de ces dernières années par M. l’architecte Daumet, projet qui a reçu, en 1894, l’approbation de la commission des Monuments historiques sous certaines réserves de détail auxquelles M. Daumet étudie en ce moment les moyens de donner satisfaction.
L’accord peut donc être considéré comme établi en principe entre les deux services intéressés, et l’administration des Beaux-Arts a consenti, en conséquence, à contribuer à l’achèvement de l’entreprise. Cette adhésion a été confirmée par M. l’ ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes dans les déclarations qu’il a faites le 16 février courant à la tribune de la Chambre, en réponse à la question qui lui était posée par M. Berteaux, député de Seine-et-Oise.
De son côté, le service des Bâtiments civils s’efforcera d’y consacrer cette année même une allocation aussi large que possible dès que la commission supérieure des Bâtiments civils et des Palais nationaux, saisie actuellement de la question, aura statué sur les conclusions du rapport que M. de Lasteyrie, député, est chargé de lui présenter dans une de ses plus prochaines séances. »

La première page de ce projet a été en grande partie barrée et utilisée pour le début d’une nouvelle version :
« La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, Millet, lors de la création du musée gallo-romain.
M. Millet mourut en 1879. Après sa mort, les travaux ne tardèrent pas à être interrompus. Les restaurations faites jusqu’alors n’avaient pas coûté moins de 3004393 f. 11.
Comme l’a rapporté M. Berteaux dans son discours prononcé au cours de la discussion du budget des Beaux-Arts, le poste fut confié en 1890 à M. Daumet et, ainsi que l’a fort justement dit l’honorable député de Seine-et-Oise, nul plus que M. Daumet n’est en état de mener à bonne fin l’œuvre si bien commencée, il y a 33 ans, par M. Millet. Et c’était bien avec la pensée de reprendre cette œuvre que le gouvernement avait fait choix de M. Daumet, à qui un projet »
Il manque la suite de ce nouveau rapport, mais la fin correspond sans doute à des feuilles volantes jointes et écrites de la même main :
« Il s’agit là d’une opération considérable qui ne saurait être entreprise sans avoir été, au préalable, approuvée par le parlement.
Mais d’un premier examen, il a été possible de conclure que, en attendant l’achèvement de la restauration générale du château, il y avait urgence à pourvoir sans plus tarder à la consolidation de la tour sud-ouest et à l’achèvement de la restauration de la chapelle.
La commission des Monuments historiques a donc été appelée à donner son avis sur le projet présenté et, à la suite de cet avis, un accord est intervenu entre les ministres des Beaux-Arts et des Travaux publics, accord aux termes duquel le devis de cette première partie des travaux a été fixé au chiffre total de 276172 francs qui seront payés par moitié par chacun des deux services, la dépense de la restauration de la tour, évaluée à 64000, devant être à la charge exclusive des Bâtiments civils.
Tout est donc réglé, les deux ministères s’étant mis d’accord sans l’ombre d’une difficulté, et comme l’a dit à la tribune M. Poincaré, les travaux vont être mis en train dès que la raison le permettra. On n’a qu’une modification à faire aux paroles prononcées par M. le ministre des Beaux-Arts, c’est au sujet du crédit à ouvrir en exercice courant, M. Poincaré, en promettant 30000 f., n’avait en vue que la somme allouée par les Monuments historiques ; à cette somme viendra s’ajouter l’allocation à peu près égale du service des Bâtiments civils.
Mais quand on aura exécuté les restaurations de la chapelle et les consolidations de la tour sud-ouest, on n’aura pas fini : il restera à pourvoir à la restauration du château proprement dit, qui est évaluée à 1500000 f. Il s’agit là, on le voit, d’une opération importante qu’il n’est pas possible d’effectuer au moyen des crédits ordinaires des Bâtiments civils et pour laquelle des fonds spéciaux à reporter sur plusieurs exercices devront être demandés au parlement.
La commission supérieure des Bâtiments civils, saisie de la question en ce qui concerne l’achèvement de la chapelle et la réfection de la tour sud-ouest, opération au sujet desquelles M. de Lasteyrie, député, a été chargé de présenté un rapport, sera bien entendu consultée également au sujet de la restauration du château et ce n’est qu’après un avis favorable de sa part qu’une demande de crédit sera soumise aux chambres.
Mais, pour les deux autres catégories de travaux visés, c’est-à-dire ceux qui se rapportent à la chapelle et à la tour sud-ouest, leur exécution sera comme on l’a dit plus haut entreprise dès cette année, à frais communs entre le service des Beaux-Arts et des Bâtiments civils. »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbaux n°9, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°2

Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 20 novembre 1877 (14 septembre 1877 – 31 août 1878). [+ 1 note épinglée « Répertoire des Épées »].
Carrière de Beaulieu : notes sur le torque et le bracelet en bronze et le flacon de verre à anse offerts par Henri Davilliers, président de la compagnie de chemin de fer de l’Est, par l’intermédiaire de Charles Berthier, administrateur et gendre de M. Moreau Père (avril 1878).
Plaine d’Arcy, lieu-dit Vaucelles : dessins des vases restaurés découverts en octobre 1877.
Inventaires généraux de tous les objets en fer recueillis dans les trois nécropoles de Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue depuis l’ouverture des fouilles en octobre 1873 jusqu’au 1er avril 1878 : inventaire des objets en fer, inventaire des objets en bronze, inventaire des objets en céramique et en verre (1878).

Procès-verbaux n°8, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°1

Dans le registre Arcy-Sainte-Restitue, Caranda : renseignements, procès-verbaux des fouilles, procès-verbal de la visite de la collection Caranda de Paris par l’abbé Bourgeois, directeur du collège de Pont-Leroy (Loir-et-Cher), et M. de Liesville, extrait du procès-verbal de reconnaissance du dolmen de Caranda en date du 28 septembre 1873, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 1er novembre 1875, renseignements sur le nombre de sujets visités entourés d’armes, d’ornements ou d’ustensiles, notes sur les époques assignées à la nécropole de Caranda, description des médailles gauloises et romaines, notes sur les silex votifs, notes sur les différents modes d’inhumation observés dans le cimetière de Caranda, notes sur la disposition des objets déposés dans les sépultures, sous-détail et subdivision entre les divers peuples gaulois, romains et francs de tous les objets recueillis à Caranda et qui figurent à la récapitulation générale, inventaire récapitulatif des objets en fer et en bronze des sépultures romaines et mérovingiennes découverts jusqu’au 1er novembre 1875, inventaire récapitulatif des objets en céramique et en verre des sépultures gauloises, romaines et mérovingiennes découverts jusqu’au 1er novembre 1875 (25 octobre 1875 – 1er novembre 1875).
Bellevue (communes de Cierges et Coulonges) : procès-verbal de la découverte fortuite par Alfred Ruelle, charpentier à Cierges (mai 1876).
Caranda et Jéyeux : dessins des objets découverts par le petit Garibaldi à Caranda et au lieu-dit Cave sur la commune de Jéyeux (5 juin 1877).
Haut des Savarts (commune de Cierges) : dessins des objets découverts par M. Camus (5 juin 1877).
Cierges : dessins des objets découverts par M. Dussausois dans les décombres de sa maison (5 juin 1877).
Haut des Savarts (commune de Cierges) : procès-verbal des travaux de recherches (11 au 16 juin 1877).
État de distribution des Albums de la collection Caranda à Paris, en Province et à l’étranger (décembre 1876 – 11 avril 1877).
Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, copie de l’interprétation donnée par Gabriel de Mortillet le 20 août 1877 de la sépulture remarquable découverte le 1er août 1877, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 septembre 1877, opinion d’Anatole de Barthélémy émise à la Société des Antiquaires de France dans la séance du 12 juin 1878 sur la découverte de la remarquable sépulture d’Arcy-Sainte-Restitue à la date du 1er août 1877 (20 juillet 1877 – 13 septembre 1877).

Procès-verbaux n°7, Sablonnière : registre n°4

Inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 juin 1876, procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 1er août 1877, fouilles d’hiver dans les derniers terrains Raincelin en décembre 1877 clôture des fouilles (2 octobre 1876 – 27 février 1878).
Inventaire de la collection Caranda à Paris : mobilier de Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue et Trugny. Inventaire récapitulatif des vases de terre et de verre découverts dans les nécropoles de Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue et Trugny. Catalogue des objets en bronze et fer, céramique, verrerie et silex composant la collection Caranda à Paris (1880).

Procès-verbaux n°5, Sablonnière : registre n°2

Procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 18 novembre 1875, renseignements fournis par M. d’Escoville dans sa visite du 17 mars 1876, extrait d’une lettre d’Auguste Nicaise, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 juin 1876 (9 novembre 1875 – 13 juin 1876).

Procès-verbaux n°4, Sablonnière : registre n°1

Inauguration des fouilles à Sablonnières, procès-verbaux des fouilles, notes de lecture de l’Abécédaire d’Arcisse de Caumont sur la céramique gallo-romaine, inventaires des objets découverts (8 juillet 1875 – 8 novembre 1875).

Procès-verbaux n°3, Caranda : registre n°3

Inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 31 mars 1875, procès-verbaux des fouilles, inventaires des objets découverts, comptes des dépenses des fouilles (1er avril 1875 – 20 septembre 1875).

Moreau, Thomas Frédéric

Procès-verbaux n°24, Ciry-Salsogne, parc de Fère-en-Tardenois et Nanteuil-Notre-Dame

Lhuys : procès-verbaux des fouilles (1er juin 1892 – 11 juin 1892).
Ciry-Sermoise : procès-verbaux des fouilles (Sans date).
Bazoches : Procès-verbaux des fouilles (13 juin 1892 – 18 juin 1892).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (1er juillet 1892 – 8 août 1892)
Travaux du chemin de fer d’Armentières à Bazoches : procès-verbaux des fouilles, estampe d’une vue du chemin de fer par Saint-Elme-Gautier (12 septembre 1892 – 14 septembre 1892).
Nanteuil-Notre-Dame : procès-verbaux des fouilles (17 septembre 1892 – 10 novembre 1892).
« Notice sur la découverte d’une seconde pierre sigillaire et sur l’attribution à lui donner » : article imprimé rédigé par Frédéric Moreau.
Relevé des objets trouvés à Ciry-Salsogne et Nanteuil-Notre-Dame.
« Un dernier mot sur le port des torques par les Gauloises dans les deux départements limitrophes de l’Aisne et de la Marne à la suite d’une communication tardive qui nous a été faite par un de nos savants confrères de Reims » : article imprimé rédigé par Frédéric Moreau (1894).
« Subdivision des quatre grandes époques : Préhistorique, Gauloise, Romaine et Franque qui ont fourni leur contingent à la collection Caranda déposée à Paris, 98 rue de la Victoire, et à Fère-en-Tardenois » : liste du mobilier classé par période et par typologie (août 1897).

Procès-verbaux n°23, Ciry-Salsogne et parc de Fère-en-Tardenois

Parc de Fère-en-Tardenois : estampe représentant une vue du château en 1775 gravée par M. Michel, procès-verbaux des fouilles (22 mai 1891).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (10 juin 1891 – 24 octobre 1891).
Celles-sur-Aisne : procès-verbaux des sondages (17 août 1891 – 24 octobre 1891).
La Courbe : procès-verbaux des fouilles (3 novembre 1891 – 17 novembre 1891).

Procès-verbaux n°22, Saint-Audebert et Ciry-Salsogne

Hameau de Saint-Audebert, commune de Presles-et-Boves : procès-verbaux des fouilles (15 avril 1890 – 6 août 1890).
Château de Fère-en-Terdenois : procès-verbaux des fouilles (31 juillet 1890 – 2 août 1890).
Inhumations gauloises et nouvelles fouilles espacées sur divers points en quittant Saint-Audebert : compte-rendu des découvertes (31 juillet 1890 – 9 septembre 1890).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (22 septembre 1890 – 28 novembre 1890).
Ballastière de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (11 septembre 1890 – 16 octobre 1890).

Procès-verbaux n°21, Cys-la-Commune et Chassemy

Nouvelles fouilles dans le département de l’Aisne en 1889 : texte imprimé rédigé par Frédéric Moreau (1890).
Chassemy : procès-verbaux des fouilles, textes imprimés sur une anse et poignée en bronze et sur une chaîne en bronze système gourmette (5 juin 1889 – 4 septembre 1888).
Armentières : compte-rendu d’une découverte fortuite, gravure d’une vue du clocher de la commune réalisée par M. Delauney (21 octobre 1889 – 22 octobre 1889).
Le Paradis, commune de Cys-la-Commune : procès-verbaux des fouilles, texte imprimé avec description par E. Caron des objets découverts (27 août 1889 – 30 novembre 1889).

Procès-verbaux n°2, Caranda : registre n°2

Caranda : inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 31 août 1874, procès-verbaux des fouilles, visites de Joseph de Baye le 12 février 1875, deux copies de lettres de l’abbé Cochet, inventaires des objets découverts, comptes des dépenses des fouilles, visite de l’abbé Cochet de la collection Caranda à Paris le 21 décembre 1874, visites de Jules Quicherat et Gabriel de Mortillet, lettre de Jules Quicherat, visite d’Alexandre Bertrand et Anatole de Barthélémy, visite de M. Damour, visite de Costa de Bauregard, deux copies de lettres de Gabriel de Mortillet et de l’abbé Coffinet, visite de Raoul Guérin (1er septembre 1874 – 31 mars 1875).
Jéyeux : recherches de la cave (1er septembre 1874 – 5 septembre 1874).

Moreau, Thomas Frédéric

Procès-verbaux n°19, villa d’Ancy

Villa d’Ancy : procès-verbaux des fouilles, deux reproductions d’estampes de Saint-Elme-Gautier de la découverte de la mosaïque, une reproduction d’estampe de la collection Caranda, plan des substructions mises au jour de la villa, notes de M. Gréau (4 mai 1887 – 8 octobre 1887).
Rappel des principales visites dans la collection Caranda pendant l’hiver de 1887 à 1888 : liste des visiteurs par date (6 janvier 1888 – 18 mai 1888).

Procès-verbaux n°18, Cerseuil et villa d’Ancy

Cerseuil : procès-verbaux des fouilles (1er septembre 1886 – 8 octobre 1886).
Villa d’Ancy : procès-verbaux des fouilles, plan de situation des fouilles au 31 décembre 1886 (11 octobre 1886 – 31 décembre 1886).
Bibliothèque archéologique : liste des principaux ouvrages composant la bibliothèque de Frédéric Moreau à Paris (sans date).

Procès-verbaux n°17, Aiguisy, Nampteuil-sous-Muret, Maast-Violaine, Cerseuil : registre n°2

Aiguisy : procès-verbaux des fouilles (1er juillet 1885 – 29 août 1885).
Nampteuil-sous-Muret : procès-verbaux des fouilles (15 septembre 1885 – 20 octobre 1885).
Nampteuil-sous-Muret, cimetière mérovingien au haut du plateau : procès-verbaux des recherches (23 octobre 1885).
Inventaire récapitulatif du nombre de sépultures découvertes sur les divers points explorés en 1885 à Aiguisy, Armentières et Nampteuil-sur-Muret (1885).
Le musée de Frédéric Moreau : article « Variétés – Le Musée de Frédéric Moreau » publié dans le journal L’Indépendant de l’Oise et du Nord-Ouest en date du dimanche 28 février 1886.
Dravegny, commune d’Armentières : procès-verbaux des fouilles (1886).
Le Huchet, commune de Maast-et-Violaine : compte-rendu des découvertes (1er mai 1886 – 24 mai 1886).
Maast-et-Violaine : procès-verbaux des fouilles (2 juin 1886 – 17 juillet 1886).
Cerseuil : procès-verbaux des fouilles (3 août 1886 – 31 août 1886).

Procès-verbaux n°16, Aiguisy ; registre n°1

Catalogue général de la Collection Caranda à Paris : inventaire des objets par salle et par vitrines, inventaires récapitulatifs des objets en fer et en bronze par nature et espèce, récapitulatif des vases en terre et en verre, récapitulatif des objets en silex, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze, silex et divers, modifications introduites dans certaines vitrines depuis le catalogue général (1884).
Catalogue des registres de procès-verbaux : liste des différents registres classés par sites.
Renseignements sur les dons faits à des établissements, dans la famille, chez des amis : liste des musées publics et scolaires concernés, liste des personnes de la famille et des amis concernées.
Renseignements particuliers aux silex.
Bibliothèque archéologique : liste des principaux ouvrages composant la bibliothèque de Frédéric Moreau à Paris (1887).
Aiguisy : procès-verbaux des fouilles (5 mai 1885 – 30 juin 1885).
Armentières, incinérations gallo-romaines et gauloises : procès-verbal des recherches (1er avril 1885).

Procès-verbaux n°15, Chouy

Chouy : procès-verbaux des fouilles, nomenclature des objets recueillis à Chouy, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze, silex et pierre tumulaire (1er août 1883 – 31 juillet 1883).
Rozet, Saint-Albin, Nanteuil, Vichel : procès-verbal des recherches (11 octobre 1883 – 13 octobre 1883).
Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles (15 octobre 1883 – 28 juillet 1883).
Foufry, commune d’Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, (octobre 1883 – 27 octobre 1883).
Nomination comme chevalier de la légion d’honneur : article « Réunion des délégués des Sociétés savantes de Paris et des départements à la Sorbonne » publié dans le Journal officiel de la République française en date du dimanche 20 avril 1884, encart publié dans le journal L’Aisne en date des lundi 21 et mardi 22 avril 1884 (20 avril 1884 – 22 avril 1884).
Armentières : compte-rendu de recherches, procès-verbaux des fouilles (21 au 26 juillet 1884 ; 12 septembre 1884 – 9 octobre 1884).
Aiguisy : procès-verbaux des fouilles et des sondages (14 octobre 1884 – 26 novembre 1884).

Procès-verbaux n°14, Armentières et Chouy

Armentières, terrains Boulanger : procès-verbaux des sondages et des fouilles, article « Les fouilles d’Armentières » publié dans le journal Le Progrès de l’Aisne en date du mercredi 13 septembre 1882 (1er août 1882 – 9 septembre 1882).
Armentières, quartier Hutin : Procès-verbaux des fouilles (28 août 1882 – 6 septembre 1882 – 23 octobre 1882).
Caranda : article publié dans le journal L’Argussoissonnais en date du jeudi 23 octobre 1873.
Armentières : désignation des monnaies trouvées à Armentières (1882).
Armentières, Confavreux : procès-verbaux des fouilles (11 septembre 1882 – 23 septembre 1882).
Oulchy-la-Ville : procès-verbaux des fouilles (27 octobre 1882 – 31 octobre 1882).
Visite du musée de Paris : compte-rendu de la visite le 20 mars 1883 par Alfred Béquet, conservateur du musée de Namur, compte-rendu de la visite le 30 mars 1883 d’Auguste Nicaise, L. Leguay, Millescamps et J. Berthelé, compte-rendu de la visite le 31 mars 1883 du Père de la Croix, de A. de Montaiglon, de G. Millescamps et du conservateur-adjoint du musée d’Orléans, compte-rendu de la visite le 17 avril 1883 d’Ambroise Milet, chef de la fabrication à la manufacture nationale de Sèvres (20 mars 1883 – 17 avril 1883).
Chouy : procès-verbaux des fouilles (avril 1883 – 31 juillet 1883).

Procès-verbaux n°13, Armentières

Armentières, terrains Hincelin : procès-verbaux des sondages et des fouilles (6 septembre 1881 – 13 octobre 1882)
Armentières et Brény : nomenclature de la réunion des objets recueillis à Brény et Armentières, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze et silex (1881).
Statistique des fouilles opérées dans le département de l’Aisne de 1873 à 1881 : Liste des fouilles avec dates des travaux, nombre de sépultures fouillées et nombres d’objets par matériaux, observations (novembre 1881).
Brény : Opinions de divers archéologues sur la statuette en bronze recueillie à Brény, notamment Héron de Villefosse, Gustave Millescamps (1882-1883).

Procès-verbaux n°12, Brény

Procès-verbaux des fouilles, nomenclature des monnaies gauloises et romaines recueillies à Brény au 25 octobre 1880, nomenclature des objets recueillis à Brény et décrits pendant le premier exercice des fouilles du 30 mars au 31 octobre 1880, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze et silex procès-verbal du temps employé aux travaux de Brény avec relation du nombre de sépultures fouillées du 30 mars au 31 octobre 1880, exploration du cimetière dans sa partie Est sur le terrain Piolet, nomenclature des objets recueillis à Brény et décrits dans la seconde partie des fouilles pour être réunis aux produits d’Armentières, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze et silex (30 mars 1880 – 3 septembre 1881).
L’Album de Caranda : article « L’Album de Caranda » rédigé par Henri Martin et publié dans l’édition de Paris du journal Le Siècle en date du jeudi 18 novembre 1880.
Statistique des fouilles opérées dans le département de l’Aisne de 1873 à 1880 : liste des fouilles avec dates des travaux, nombre de sépultures fouillées et nombres d’objets par matériaux, récapitulation générale de la Statistique de tous les objets recueillis dans les fouilles des nécropoles de Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue, Trugny et Brény pendant les années de 1873 à 1880.
État au 1er mars 1881 des dons faits successivement depuis plusieurs années à divers musées et à des parents et amis de vases mérovingiens (1er mars 1881).

Procès-verbaux n°11, Brény

Procès-verbaux des fouilles, opinion de M. Damour sur un disque en verre, visite du musée lapidaire de Fère-en-Tardenois, procès-verbal dressé par M. Barbey, vice-président de la Société historique de Château-Thierry à la suite de sa visite aux fouilles de Brény le 15 juin 1880, règlement des fouilles de Brény, nomenclature des objets recueillis à Brény et décrits dans le premier volume du Journal des Fouilles, récapitulatif du nombre d’objets en céramique et verre, en fer, en bronze et silex (30 mars 1880 – 4 septembre 1880).

Procès-verbaux n°10, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°3

Arcy-Sainte-Restitue : inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 31 août 1878, renseignements sur les tombes en pierre d’Arcy-Sainte-Restitue, procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 9 novembre 1878 (4 septembre 1878 – 9 novembre 1878).
Inventaires généraux de tous les objets en fer recueillis dans les trois nécropoles de Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue depuis l’ouverture des fouilles en octobre 1873 jusqu’au 31 août 1878 : inventaire des objets en fer, inventaire des objets en bronze et argent, inventaire des objets en céramique et en verre (1878).
Inventaires généraux de tous les objets en fer recueillis dans les trois nécropoles de Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue depuis l’ouverture des fouilles en octobre 1873 jusqu’à leur clôture en novembre 1878 : inventaire des objets en fer, inventaire des objets en bronze et argent, inventaire des objets en céramique et en verre (1878).
Quelques renseignements fournis par divers archéologues : copie d’une lettre d’E. Caron sur la monnaie de Saint-Médard, renseignements donnés par le directeur de l’École des chartes Jules Quicherat sur le mot fusaïole.
Catalogue général de la Collection Caranda (1ère section à Paris) augmenté des produits des fouilles de Trugny : inventaire des objets en fer par salle et par vitrines, inventaire des objets en fer par nature et espèce, inventaire des objets en bronze par salle et par vitrines, inventaire des objets en bronze par nature et espèce, inventaire des céramiques gauloises par salle et par vitrines, inventaire des céramiques gallo-romaines par salle et par vitrines, inventaire des céramiques mérovingiennes par salle et par vitrines, inventaire des objets en en verre par salle et par vitrines, inventaire récapitulatif des vases en terre et en verre, inventaire des silex par salle et par vitrines, inventaires d’objets divers par salle et par vitrines, inventaire récapitulatif général des objets en bronze et fer, céramique, verrerie et silex provenant des quatre nécropoles de Caranda, Sablonnière, Arcy et Trugny formant la Collection Caranda à Paris (novembre 1879).
Trugny : recherches d’un cimetière gaulois sur les hauteurs de Trugny, commune de Bruyères, procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets recueillis courant de 1879 (9 juin 1879 – 31 octobre 1879).
Inventaire de la Collection Caranda à Paris des objets recueillis à Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue et Trugny : inventaire récapitulatif général des objets en fer, inventaire récapitulatif général des objets en bronze, inventaire récapitulatif général des vases en terre et en verre, catalogue des objets en bronze et fer, céramique, verrerie et silex composant la collection Caranda à Paris (1880).

Procès-verbaux n°1, Caranda : registre n°1

Caranda : procès-verbaux des fouilles, inventaires des objets découverts, comptes des dépenses des fouilles (20 septembre 1873 – 31 août 1874).
Jéyeux : Recherches de la cave (8 juin 1874 – 17 juin 1874).

Moreau, Thomas Frédéric

Procès-verbal d’une séance du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye concernant l’appartement du conservateur du musée au château

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Ville de Saint-Germain-en-Laye
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
Séance du 27 octobre 1899
L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le vingt-sept octobre,
Les membres du conseil municipal se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances, à l’hôtel de ville, sous la présidence de M. Désoyer, maire
Etaient présents :
MM. Langbein, adjoint, Mathieu, Lacroix, Georget, Raux, de Nézot, Martin Barrois, Vuillerme, Decaux, Gilbert Ed., Raguier, Ratheau, Gilbert Em., Fortier, Beaune, His
M. Gilbert Em. fait remarquer que l’on va dépenser environ 30000 f. pour aménager au château de Saint-Germain de nouveaux appartements pour M. le conservateur. Cette somme devant être prélevée sur le crédit déjà si minime affecté à la restauration du château, on ne peut que regretter cette façon de procéder qui apportera un ralentissement préjudiciable aux travaux entrepris.
Le conseil, à l’unanimité, partageant l’opinion de M. Gilbert Em., prie M. le maire de transmettre ses protestations à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts. »

Ministère de l'Instruction publique

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant un projet de rétrécissement d’un des fossés du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Questel, rapporteur, a la parole pour la lecture de son rapport sur le projet relatif au rétrécissement de l’un des fossés du château de Saint-Germain, en bordure, sur la place du Théâtre.
Après examen des plans, discussion et en avoir délibéré, le conseil, tout en admettant que le rétrécissement proposé soit devenu possible dans la condition posée par l’architecte du château et d’ailleurs acceptée par la municipalité, n’en reconnaît cependant pas la grande utilité.
Il regrette que le projet du monument qu’on élève à M. Thiers n’ait pas été communiqué, dès le principe, à M. le ministre des Travaux publics.
Saisi des difficultés qui se présentent aujourd’hui, ont fait entendre alors des observations pouvant être écoutées. Maintenant, le piédestal est construit. On s’aperçoit que les abords sur la place du Théâtre auraient besoin de plus de largeur et le terrain nécessaire à cet élargissement est pris sur un des fossés du château, c’est-à-dire sur un terrain domanial. Une cérémonie d’inauguration de la statue doit avoir lieu à brève échéance. Les travaux définitifs dont les plans sont soumis au conseil ne pouvant être terminés pour cette époque, on propose de faire provisoirement un passage en charpente qui rendra compte de l’effet auquel on arrivera plus tard. L’exécution de toute cette partie du programme ne regarde pas le conseil et s’est à M. le ministre de décider s’il donnera satisfaction au désir exprimé par l’administration municipale de la ville de Saint-Germain au sujet de l’établissement de la place du Théâtre et de la construction d’un pont provisoire dont le dessin n’existe même pas au dossier.
Quant au projet de la construction définitive qui succéderait au travail en charpente qu’on se propose de faire de suite, et qui rappelle heureusement des substructions analogues faites dans le même esprit et donnant des facilités semblables pour le placement de morceaux antiques d’un toit, volume, le conseil l’approuve et émet l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Rétrécissement du fossé en bordure sur la place du Théâtre
Le conseil, consulté par M. le ministre des Travaux publics sur le projet relatif au rétrécissement de l’un des fossés du château de Saint-Germain-en-Laye en bordure de la place du Théâtre motive par les dimensions du monument élevé à M. Thiers,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son rapport,
Vu les plans, devis et toutes les pièces qui les accompagnent,
Vu la lettre de M. le maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye en date du 16 mai dernier qui sollicite le reculement du mur du fossé en bordure sur la place du Théâtre,
Vu la lettre de M. le préfet de Seine-et-Oise en date du 29 juin dernier qui appuie la demande de M. le maire de Saint-Germain,
Considérant qu’il est regrettable que l’ensemble du projet relatif à l’érection de la statue de M. Thiers à l’endroit choisi par la municipalité n’ait pas été soumis à M. le ministre des Travaux publics préalablement aux dispositions actuellement prises et surtout à l’exécution du piédestal,
Considérant qu’en raison de cette exécution presque entièrement terminée, il y a sinon nécessité, au moins avantage à élargir la place du Théâtre, que cet élargissement, qui pourrait être fait ultérieurement par la prise d’une parcelle du terrain occupé par le fossé du château de Saint-Germain devrait se pratiquer aujourd’hui, vu le peu de temps qui reste jusqu’à la cérémonie d’inauguration, au moyen d’un pont provisoire en charpente qui permettrait de juger de l’effet qu’on obtiendrait plus tard en construisant le nouveau mur de soutènement, dont les dispositions seraient approuvées si l’élargissement projeté était reconnu nécessaire,
Est d’avis d’approuver en premier lieu l’établissement d’un pont provisoire en charpente au-dessus du fossé du château.
Il renvoie les devis à l’examen de M. le contrôleur.
Le président
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant un projet de rétrécissement d’un des fossés du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Phily, rapporteur, continue par la lecture de son rapport sur les pièces de comptabilité jointes aux deux projets concernant le rétrécissement de celui des fossés du château de Saint-Germain-en-Laye qui est en bordure sur la place du Théâtre, le dit rétrécissement motivé par l’emplacement choisi par le monument élevé à M. Thiers et par les dimensions qu’on a données à l’entourage.
Après discussion et en avoir délibéré, le conseil adopte le rapport de M. le contrôleur et formule l’avis suivant
Avis
Seine-et-Oise, Saint-Germain
Rétrécissement du fossé en bordure sur la place du Théâtre, construction d’un pont provisoire en charpente
Examen du devis
Le conseil,
Vu le rapport de M. Questel, inspecteur général, et l’avis du conseil en date du 27 juillet dernier,
Après avoir entendu M. Phily en son rapport sur les pièces de comptabilité qui accompagnent les deux projets,
Considérant qu’à celui de ces projets qui, sans dessins présentés, fait seulement mention de l’établissement d’un pont provisoire en charpente est joint un devis dont le montant est de 3898,14, qu’un autre devis des travaux définitifs du mur de soutènement qui devra remplacer ce pont provisoire accompagné des dessins que le conseil a approuvés,
Considérant qu’il résulte du travail de M. le contrôleur que l’évaluation de 3898,14 pour les travaux du pont provisoire doit être portée à 6442,95 et que le chiffre des travaux définitifs à exécuter pour l’établissement du mur de soutènement doit être élevé à 41984,20, d’où un total de 48427,15 pour l’ensemble des travaux si les deux projets devaient être mis à exécution,
Sous la réserve des observations qui précèdent,
Est d’avis que le travail de révision de M. le contrôleur peut être approuvé et peut servir de base en cas d’exécution des divers travaux en question.
Le président
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant l’appartement du conservateur au château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Questel, rapporteur, a la parole pour la lecture de son rapport, complémentaire de celui du 13 janvier dernier, sur les dispositions à prendre pour installer dans le château de Saint-Germain l’appartement du conservateur du musée gallo-romain.
M. le rapporteur place sous les yeux du conseil les plans dressés par M. Lafollye, architecte du château, et relatifs à cette installation.
Après examen de ces plans et discussion, le conseil adopte à l’unanimité le rapport de M. Questel.
Si le conseil préfère les dispositions indiquées dans le projet de M. Lafollye et qui placent au 1er étage entresolé l’appartement de M. le conservateur, ce n’est pas par la considération que les inconvénients qu’aurait le logement du 2e étage ne se présentent plus ici avec la même force. Un tel sentiment de convenance individuelle influence si peu le conseil que s’il devait faire connaître son avis tout entier, il ne cacherait pas qu’il serait pour lui bien préférable, dans l’intérêt du musée surtout mais peut-être aussi dans celui de M. le conservateur, de les voir habiter dans un autre endroit qu’un château. Qu’un jour cette résolution soit adoptée et qu’il leur faille quitter l’appartement qu’on doit installer aujourd’hui, en enlevant quelques distributions légères et le plancher d’entresol, on retrouve à ce premier étage la continuation des salles d’exposition qui y règnent partout. Mais l’on obtient surtout l’avantage immédiat de faire renaître, au 2e étage, ce parti de voûtes si essentiellement intéressant au point de vue archéologique et qui, suivi dans toute l’étendue du château, marque du sceau le plus original l’époque de sa construction originelle.
En conséquence, après en avoir délibéré à l’unanimité, le conseil émet l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise, château de Saint-Germain
Installation d’un appartement destiné au conservateur du musée gallo-romain
Le conseil,
Consulté par M. le ministre des Travaux publics à l’effet de donner son avis sur le nouveau projet présenté par M. Lafollye, architecte, pour l’installation au 2e étage du château de Saint-Germain d’un appartement destiné au conservateur du musée gallo-romain,
Vu le premier rapport de M. Questel, inspecteur général, en date du 13 janvier dernier,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son nouveau rapport en date de ce jour,
Vu les plans,
Vu la lettre de M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en date du 1er mai dernier,
Vu la lettre de M. Lafollye, architecte, à M. le ministre des Travaux publics en date du 28 juillet dernier,
Vu la lettre de M. le conservateur du musée gallo-romain adressée à M. Questel, inspecteur général, en date du 23 juillet dernier,
Considérant que du moment où l’administration a décidé que le conservateur du musée gallo-romain doit être logé au château et tout en regrettant que ce parti ait été adopté, le conseil, convaincu par des raisons ci-dessus exprimées que les dispositions indiquées dans le plan que M. Lafollye a adressé à M. le ministre des Travaux publics le 27 décembre 1879 présente des avantages qu’il ne saurait trouver ailleurs pour l’installation dudit appartement,
Adoptant à l’unanimité le rapport de M. Questel,
Après en avoir délibéré,
Rejetant les modifications proposées au plan de M. Lafollye en date du 27 décembre dernier par la commission des Monuments historiques,
A l’unanimité,
Est d’avis que le projet de M. Lafollye en date du 27 décembre 1879 pour l’installation de l’appartement en question peut être approuvé par le ministre des Travaux publics.
Le président
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant les travaux à mener au château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Questel, inspecteur général, a la parole pour la lecture de son rapport sur les projets dressés par M. Lafollye, architecte, ayant pour objet : le premier de modifier et de compléter les dispositions prises par M. Millet, son prédécesseur, pour l’installation de la bibliothèque et celle du logement du conservateur du musée, le second la construction de l’entrée primitive de la chapelle et de la verrière placée au-dessus de la porte, côté de la cour.
Plaçant sous les yeux du conseil les plans anciennement dressés par M. Millet et ceux de M. Lafollye, M. Questel donne communication du rapport rédigé par ce dernier architecte à l’appui de son projet et accompagne cette lecture e toutes les explications propres à aider le conseil dans son travail de comparaison et d’appréciation.
Le premier projet de M. Lafollye ne soulève aucune critique et le conseil serait tout disposé à l’adopter préférablement à celui de M. Millet, mais le 2e projet ne se présente pas dans les mêmes conditions : la dépense de son exécution doit être partagée par le ministère des Beaux-Arts aussi, se réunissant à l’opinion de son rapporteur, le conseil pense-t-il qu’il ne pourrait être pris de décision que lorsque l’on aurait fait sur place un examen auquel serait conviée d’assister une délégation des archives des Monuments historiques essentiellement intéressés dans la question.
En conséquence, le conseil ajourne son avis sur l’ensemble des travaux à exécuter jusqu’après sa visite au château de Saint-Germain. »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant les travaux dans l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (Saint-Germain)
M. Questel, rapporteur, donne lecture de son rapport sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, relatif à l’aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain.
Après examen des plans et discussion, les observations présentées par le rapporteur sont adoptées. En outre, le conseil demande que la cage du grand escalier desservant l’appartement du conservateur monte de fond et d’une façon uniforme, contrairement aux indications du plan.
En conséquence, après en avoir délibéré, le conseil décide que le projet en question doit être renvoyé à son auteur pour qu’il le modifie conformément aux observations contenues au rapport de M. Questel et de celle faite par le conseil au sujet de la disposition de la cage de l’escalier desservant l’appartement du conservateur, et formule l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise (Saint-Germain)
Aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie du château des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain
Le conseil,
Invité par M. le ministre des Travaux publics à donner son avis sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte, pour l’aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie du château des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son rapport,
Vu les plans, devis et toutes les pièces qui les accompagnent,
Considérant que dans leur ensemble les dispositions générales de ce projet demandent à être modifiées dans le sens des observations contenues au rapport de M. Questel, en outre le conseil propose que l’attention de l’architecte soit appelée sur la disposition de la cage du grand escalier desservant l’appartement du conservateur du musée, qui paraît compliquée,
En conséquence, après en avoir délibéré,
Est d’avis que ce projet doit être retourné à son auteur pour qu’il le modifie dans le sens des observations présentées par le conseil et par le rapporteur.
Le directeur des Bâtiments civils et palais nationaux, présidant le conseil
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant les travaux dans l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« M. Questel, rapporteur, donne lecture de son rapport sur les modifications apportées au projet dressé par M. Lafollye, architecte, pour aménager dans les bâtiments de l’ancienne vénerie à Saint-Germain le logement du conservateur du musée gallo-romain ainsi que les ateliers et magasins dépendant de son service.
Après examen des nouvelles études en question, le conseil déclare que les modifications apportées par cet architecte à son premier projet sont satisfaisantes et, sous la réserve des observations présentées par son rapporteur, approuve le projet et émet l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Ancienne vénerie
Installation du conservateur du musée gallo-romain et des ateliers et magasins dépendant de ce musée
Le conseil,
Invité par M. le ministre des Travaux publics à donner son avis sur un projet dressé par M. Lafollye, architecte, pour aménager dans les bâtiments de l’ancienne vénerie à Saint-Germain le logement du conservateur du musée gallo-romain ainsi que les ateliers et magasins dépendant de ses services, installés aujourd’hui dans le château,
Vu le rapport de M. Questel, inspecteur général, et l’avis du conservateur en date du 8 février dernier,
Après avoir entendu M. Questel sur son nouveau rapport en date de ce jour,
Vu les nouvelles études présentées par M. Lafollye, architecte, conformément à la demande formulée par le conseil dans son avis en date du 8 février dernier,
Vu le devis des travaux à exécuter et les pièces qui l’accompagnent,
Vu la lettre en date du 10 novembre 1880 par laquelle M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts adhère à la proposition de loger M. le conservateur du musée gallo-romain dans les bâtiments de la Vénerie,
Considérant que les modifications apportées par M. Lafollye à ses premiers plans sont satisfaisantes,
Sous la réserve des observations contenues au rapport de M. l’inspecteur général,
Est d’avis que le projet en question peut recevoir l’approbation de M. le ministre des Travaux publics.
Il renvoie le devis à l’examen de M. le contrôleur en appelant son attention sur la question relative à la suppression de la surélévation du bâtiment situé au fond de la cour.
Le directeur des Bâtiments civils et palais nationaux, présidant le conseil
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant les travaux dans l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
M. Phily, rapporteur, donne lecture de son rapport sur le devis qui accompagne le projet relatif aux aménagements divers à exécuter dans les bâtiments de l’ancienne vénerie à Saint-Germain.
Les conclusions de ce rapport sont approuvées ainsi que l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Bâtiments de l’ancienne vénerie
Aménagements divers (devis)
Le conseil,
Vu les rapports de M. Questel et l’avis du conseil en date du 12 avril dernier,
Après avoir entendu M. Phily, contrôleur, en son rapport sur le devis qui accompagne ce projet,
Considérant qu’il résulte des explications données par l’architecte et de l’examen de cette pièce de comptabilité par M. le contrôleur que les travaux établis, conformément aux observations du conseil, donnent lieu à une dépense de 101700 f. 91, comprenant l’établissement de deux fosses au lieu d’une avec cabinets d’aisance et autres dépendances, que cependant, par suite de certaines autres rectifications opérées dans les éléments composant le devis en question, ce chiffre de dépense est encor inférieur de 2082 f. 81 à celui fixé par l’architecte,
En outre, il est fait la remarque que dans ce chiffre de dépense de 101700 f. 91 sont compris les imprévus d’usage et les frais de direction,
Sous la réserve de ces observations et de celle contenues au rapport de M. Phily,
Est d’avis d’approuver le devis des travaux ci-dessus désignés et d’en fixer le montant à la somme de 101700 f. 91 au lieu de celle de 106040 f. 90 primitivement indiquée par l’architecte.
Le directeur des Bâtiments civils et palais nationaux, présidant le conseil
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

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